Archive for the 'humeur' Category

C’est quoi le problème avec Pierre Côté?

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Le clown tristeComme je le relatais le 2 décembre dernier, je me suis intéressé au projet de Pierre Côté nommé « Realtime Réalité ». Assez pour pouvoir dire que j’ai même essayé d’aider le gars, avec l’aide de plusieurs utilisateurs de Twitter. Je voyais même d’un bon oeil une collaboration future :

j’aimerais que chaque lundi soir on se retrouve pour jaser de choses et d’autres, ce qui s’est passé dans l’actualité, sur les blogues, etc. Je serais bien ouvert à préparer un petit quelque chose

Mais bon, si vous n’êtes pas au courant, mon énergie a commencé à baisser, plus le mois de décembre avançait. De son côté, après le 12 décembre, il a disparu du web, les gens se demandaient ce qu’il advenait de lui (il est finalement réapparu le 4 janvier). Ce n’était pas bien difficile d’arriver à la conclusion qu’il n’allait pas très bien lui non plus. Il m’est même passé par l’idée d’essayer de le joindre par un moyen ou un autre, mais j’en avais assez de me battre avec ma propre condition. Et on n’a pas gardé les cochons ensemble, quand même…

Un peu plus tard, par je ne sais quel hasard, je me suis rendu compte qu’il avait arrêté de me suivre, et quelques personnes dont @minicstecroix qui avait, par deux fois, coanimé avec lui. En fait, il a arrêté de suivre pratiquement tous les francophones qu’il suivait avant (il est devenu ainsi un Twitter snob — il me semble qu’auparavant son ratio abonnés/abonnements ressemblait au mien). Drôle de comportement pour quelqu’un qui fait la promotion de l’interactivité et qui voudrait que son projet fonctionne…

Alors, pour en avoir le coeur net, je lui ai adressé hier ou avant-hier ce message sur Twitter :

pourquoi tu as arrêté de suivre plein de gens, dont moi — qui a essayé de t’aider avant les Fêtes?

Il ne m’a pas répondu, alors je le lui ai envoyé en commentaire sur son blogue et il ne l’a pas fait paraître ni y a réagi. À l’heure qu’il est, je ne m’attends plus à rien. C’est pathétique. Et je sais que plusieurs personnes l’interpellent, dont @TVQC qui m’écrivait tantôt qu’il essayait de lui proposer quelqu’un d’intéressant pour son émission, toujours sans réponses.

Les relations virtuelles sont parfois difficiles, mais là ça dépasse les bornes. Malgré le fait que je ne sais aucunement ce qui se passe réellement dans sa tête, je ne peux qu’y voir un grand manque de respect, comme si pour lui l’interactivité n’était qu’un mouchoir à jeter après usage, dans son sens le plus méprisant.

J’ai cette histoire en tête depuis un mois et ce billet est un bon outil pour m’en débarrasser (aussi bien sûr pour l’archiver…). Et, je peux vous avouer que ça me rend plus triste que ça me fâche, quoique, peut-être plus ex aequo.

En tout cas, tout cela est un trop-plein d’incompréhension qui compose un mystère pas très ragoûtant, comme cette phrase abracadabrante…

Dommage, car ce gars-là a du talent, mais pas le principal pour ce qu’il veut faire, soit l’entregent.

Malgré tout, je ne peux même pas lui souhaiter de se planter…

Bonne année!

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C’est le premier jour de cette année, et j’aimerais que ça se poursuive de la même manière, pour ma part. Enfin de la lumière, et avec l’impression qu’elle sera persistante, réchauffante. Et à cette image, je vous souhaite le prochain cycle annuel immensément bon.

C’est certain que je ne ferai pas l’original et espérerez surtout pour vous la meilleure santé. Je ne l’ai jamais aussi bien compris qu’en cette fin de 2009. Alors la santé, comme première locomotive, et le reste bien sûr suivra!

Merci à vous tous de venir jeter un coup d’oeil ici, et aussi spécialement à ceux qui ont la générosité de s’y commettre.

Bonne année 2010!

Sur le comment je me sens

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Stationnement

Stationnement

La fatigue m’élance, mais je dois l’écrire. Mon cerveau est un nuage gris (même que la forme est assez ressemblante). Du mille-pertuis, de la vitamine D et des capsules multivitaminiques ne viennent pas à bout de me remettre sur le pied de guerre. J’ai des idées, mais c’est une nausée sourde qui en vient à bout. Et ce que j’accomplis malgré tout manque de l’entrain qui rend même les activités obligées heureuses.

Je ne sais pas trop pourquoi même si j’ai plein de théories. L’accumulation est le concept le plus plausible. Accumulation de fatigue, manque de bougeotte. Le morne automne qui nous précipite trop vite pour nos pauvres réserves dans l’hiver renfrogné. Je soupçonne même le vaccin tant honni et tant désiré. Mais le plus drôle (?), c’est que mon fond du baril s’est produit deux jours après une bonne brosse (ce qui est très rare dans mon cas — serait-ce une piste?) et tout ça, alors que j’ai toutes les raisons d’être le plus heureux des hommes.

Bon, je publie, avant d’être obsédé par l’idée de tout effacer.

Contraste

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Je suis tombé sur ces deux images une à la suite de l’autre, via mon agrégateur, la première qui se trouve dans un billet des 7 du Québec, l’autre dans un billet de Stagueve.

Un hasard.

Mais j’ai le coeur qui me gonfle jusqu’à la gorge.

Rien à faire.

Je ne devrais pas trop m’inquiéter, la nuit est comme toujours une sorte de lobotomie.

Un creux parmi tant d’autres

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À l’heure où la blogosphère semble devenir un simple appendice de son microcousin Twitter, l’annonce de la possible mort du très populaire blogue personnel « La belle et la bête » me donne un coup dur. Malgré mon optimisme avoué, j’ai (entre les lignes) depuis quelque temps un pessimisme collé à la tête, pressant mes tempes de son bourdonnement suceur d’énergie. Tellement que j’ai fait avorter bon nombre de billets, ce qui m’arrivait assez rarement jusqu’à voilà deux semaines. Et même sans me compter, j’ai remarqué un creux quasi généralisé.

Pour revenir à moi, on dirait que l’étincelle est trop paresseuse, en plus d’être petite. Pourtant, ça ne devrait rien changer au fait qu’elle puisse être capable de provoquer une explosion. Mauvais exemple, peut-être. Une étincelle dans le vide, ça reste quand même loin de toute possibilité.

J’ai mes positions, je constate qu’il y en a d’autres, mais au lieu de titiller ma combativité, ça contente mon sens de la mesure. Et c’est loin de m’indiquer que c’est un bon point de départ pour quelque chose d’intéressant. Du moins pour le lecteur. (Et ce personnage-là, je suis trop loin de m’en foutre!)

Et j’ai toujours en tête que le corps a le gros bout du bâton d’intelligence que le cerveau n’a pas. Donc, je ne m’avouerai pas vaincu aujourd’hui. Par contre, j’accepte maintenant de voir toute la procrastination que peut contenir l’activité d’écrire dans ce moule que j’ai moi-même fabriqué, même si l’écriture en soi reste toujours un véhicule défendable, au moins par-devers soi. Au danger de se mentir à soi-même.

Et je n’en suis même pas à l’abri.

Qui peut bien se targuer de l’être?

Ce doit être ce qu’on appelle le doute.

(Photo : Lodonnext)

Crevaison passagère

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Qui a besoin d’une aiguille sur la peau? La feuille à plat ne cherche pas à s’enrouler pour voyager ou pour servir de communication d’un trou à l’autre. J’ai des yeux qui me gardent comme une ancre même si mon corps est le plus mauvais des moutons. Le tremblement rend flou.

Affalé ravalé autant que faire se peut. Même les longues nuits je rêve à un soleil blanc. À une balade, à un sourire banane. Et les engrenages à huiler parce que la rouille est d’une couleur bancale. Belle et effroyable.

J’effacerais tout ça pour m’en laver les mains, les dents, passer la soie, aller rejoindre la chaleur de la noirceur de l’abandon. Parce qu’il n’y a rien de plus difficile que de matérialiser sa pensée, même la plus sourde. Se taire est la plus commune des options.

Et ça continue. Pour le plaisir. Il faudrait bien que je trouve une blague de mauvais goût. Ou encore mieux : insulter le monde entier pour son impossibilité d’être totalement en phase avec les mouvements électriques de mon cerveau.

J’ai un hippopotame sur le dos. Du beurre dans les oreilles. Le nez en négatif. Pour le reste, c’est à la remorque. La question est de savoir de quoi.

Illumination

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Noir

Samedi soir, au milieu d’une foule compacte et fourmillante, alors que je n’avais qu’à penser au meilleur moyen musical de perpétuer ce festif état des lieux, j’ai ressenti profondément l’angoisse de la mort, de sa finalité. Je ne sais pas pourquoi. Ça m’a attaqué, subitement.

Et, devant cet objet vide et oppressant, ce vacuum, ce rien compact, ce noir opaque, malgré ma volonté de fuir la superstition j’ai espéré comme un baume la possibilité de le meubler par un si. S’il y avait ci, s’il y avait ça… C’est trop facile. J’en suis quitte pour m’éloigner encore plus d’une hypothétique illumination.

J’en parlais hier avec mon vieux pote, et il m’a pointé le fait que je suis père maintenant.

Ç’a du sens.

Ajout :

J’ai l’impression que mon billet est un peu l’écho de ça, même si je viens de le lire…

Un essai infructueux

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Gars saoul

On dit que l’humour guérit de tout.

Donc, gardez l’adresse de cette vidéo dans vos favoris ou dans un onglet, attendez un moment, soit de rage, de découragement, de peine, etc., et visionnez!

Je vous jure que ça marche.

(Cliquez sur l’image.)

Panacée pour une solitude grandissante (et autres considérations)

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Cette grosse larve blanche, c’est un robot. Un robot, nommé Funktionide, qui devrait procurer « un bien être émotionnel ». Il est encore au stade de projet. Dans une vidéo, on le voit se déplacer lentement, et quand il est collé sur la personne, il se contente d’imiter les mouvements de la respiration.

Ce visionnement m’a tiré quelques larmes. Pas parce qu’il y a une petite musique douce et triste (bien que ça aide), mais bien parce que cette chose est en remplacement d’un être vivant.

Vincent Abry pose la question qu’il faut poser :

Serions-nous inconsciemment en train d’apprendre à nous passer des êtres humains et à vivre seul sans contact extérieur ?

Cela nous projette dans un futur qui n’est peut-être pas si loin. Et dans la mesure où notre planète devenue hostile nous contraindrait à rester enfermés, ce gros oreiller ondoyant deviendrait très attirant pour les gens seuls. En ouvrant les vannes de l’anticipation encore plus — et même dans le cas où la planète nous permettrait de humer l’air extérieur —, pour tout le monde, dans le fond, quand les robots seront totalement imbriqués dans notre culture. Ce qui arrivera vraisemblablement.

Je vois bien que ma tristesse est nostalgique. Mais je ne m’y appuierai pas pour critiquer le changement. Je laisse ça aux autres…

Et la blancheur de cet objet est au moins libre, elle permet la projection.

*

Petites réflexions connexes et anecdotes. (Avertissement : ce qui va suivre peut vous choquer…)

Je repense à hier au travail. Il y avait une fille dans le bar pas très avantagé par la nature. Des malformations évidentes. C’est peut-être un préjugé, mais je ne doute pas qu’elle ait de la difficulté à trouver l’amour. Elle ne doit pas souhaiter quelqu’un comme elle. Alors, sa solitude doit peser lourd.

Je repense aussi à une vieille anecdote. J’avais rencontré une fille sur un site de rencontre. Intéressante, jolie et tout. On discute et elle me demande ce que j’aime physiquement chez une femme. Je lui réponds franchement que j’aime les femmes pulpeuses, avec des formes (pas dans le sens d’obèse ni proche de l’être, on s’entend…). Ça l’a contrarié et elle m’a envoyé une photo d’elle en bikini, puisque toutes les photos d’elle que j’ai vues, et même une vidéo, ne montraient seulement que son visage.

J’en suis tombé de ma chaise… C’était visiblement une naine, même si elle n’avait pas le visage typique des nains. Et en plus, moi qui aime les grandes femmes… Je me suis senti très mal, mais j’ai coupé court à la discussion. Elle m’a envoyé un message de bêtises. Je n’ai rien répliqué, par empathie, même si je trouvais stupide sont petit jeu qui lui fait perdre du temps, et aux autres, dans une optique de site de rencontre où on « magasine », justement.

Voilà pour les anecdotes.

Pour aller dans un sens plus général, si on fait entrer là-dedans l’aspect sexuel, ça se complique encore plus. Par exemple, je sais qu’il y a des gens pour désirer sexuellement, par perversion, des obèses très morbides (et même parfois ces personnes obèses se font sacrer là par leurs amants parce qu’elles ne sont pas assez grosses…). Ça doit bien exister aussi pour les exemples que je cite plus haut.

On a beau espérer pour ces personnes un amour vrai et pur, il n’en reste pas moins que les statistiques ne vont pas dans leur sens.

C’est hautement triste, mais c’est la réalité.

Ce que je n’ai pas encore pu dire au sujet de Nelly

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Nelly Arcan floueAu figuré, je me mords les doigts presque au sang depuis mon petit billet d’humeur suite à la mort de Nelly Arcan. Attendre que la poussière retombe pour être certain de ne pas me précipiter stupidement dans le regret. Mais en même temps, comme le souligne bien justement Christian Mistral, n’attend-on pas quelque chose : « si elle a laissé un mot »?

Il y a un voyeurisme fort qui germe avec ce genre d’événement, et j’en ai eu la preuve. Depuis le 25 septembre, donc depuis cinq jours, 10 476 fois des gens ont cliqué sur ce billet-là, la très grande majorité provenant des moteurs de recherche. La première journée, 9381, mon record d’achalandage depuis les deux ans et demi que je blogue. Pas besoin de dire que la mort de Pierre Falardeau n’a pas créé autant de trafic par ici, même si dans les faits, c’était possible. Incomparable… Cependant, ce n’est pas le sujet, ni non plus les fluctuations statistiques de mon humble demeure, d’ailleurs. Mais bon, c’est un portrait comme un autre, dans toute son imprécision.

David Desjardins soulève l’idée qu’elle a gagné ainsi la jeunesse éternelle. Et je rajoute, pour le plaisir de l’écrire : en empêchant les affres du temps d’égratigner le vernis qu’elle a si soigneusement appliqué, à coups de ce qu’elle a voulu. C’est horrifiant d’y penser : elle vivait finalement pour mieux éblouir dans sa mort qu’elle ne l’avait réussi au jour le jour, accompagnée de la banalité, des moments morts, fades, de ses cheveux défaits, parfois, du crayon qui coule de l’oeil rougit, de l’etcétéra incluant les matins dégoulinant de réel.

Au-delà de l’inéluctabilité de la mort, il y a quelque chose de romantique dans ce suicide. Une utilisatrice de Twitter (@EveCatherine29) espère que Nelly Arcan ne sera pas morte en vain. J’en doute fortement pour cette raison. Il n’y a rien dans cette mort qui ressemble au suicide d’un de mes amis, un gars comme les autres pour ceux qui ne le connaissaient pas. Rien à voir. Juste le nombre de spectateurs est incommensurablement disproportionné, ça ne peut que créer des remous diamétralement différents : elle savait cette équation. Lui, il ne s’est tué que lui-même, tout simplement malgré le drame d’autant plus dramatique — il avait femme et enfant — sans possibilité de participer à l’Histoire par son geste (et de se payer l’éternité, comme me l’écrivait aussi @EveCatherine29). Et me contredire ici reviendrait à la traiter d’idiote, ce qu’elle n’était visiblement pas.

Pour revenir à mon précédent billet, on a tenté de me faire sentir mal parce que mon passé me liait minimalement à cette femme et que j’en ai fait état, aussi minimalement que possible, justement par respect, mais on a essayé de me faire porter le chapeau de l’impudence. J’ai eu beau me faire répéter que je n’avais rien écrit de mal, rien à faire, je bouillonne encore de constater la facilité avec laquelle on peut lire blanc et comprendre noir. Oui la mort de cette femme a résonné différemment en moi, et parce qu’au-delà d’avoir lu Putain j’ai entendu sa voix au téléphone me glacer le sang. Un peu comme voilà presque 20 ans où j’ai perdu par ma stupidité de jeune adulte une amoureuse qui quelques mois plus tard s’est fait tuer dans un accident de voiture après une soirée très arrosée dans un bar et que lors de ses funérailles ça été la dernière fois que j’ai vu live un cadavre dans un cercueil. Qu’on ne tente pas de m’appliquer mon vécu sur le visage comme si c’était un masque d’Halloween, ou encore pire, le visage de quelqu’un qui m’est antipathique!

Alors oui je vais la raconter cette histoire, et ce sera pour ceux, les courageux, qui m’auront suivi jusqu’ici. Je vous l’avoue, c’était dans mon plan d’en arriver à ça à la fin d’un long billet. Un rempart.

Voilà, je m’inscris sur Réseau Contact, et dès le départ je remarque la photo d’une très jolie femme qui me dit vaguement quelque chose, et je lui fais signe, selon les règles du site. Après quelques  jours, n’ayant pas eu de réponse, je lui envoie un message lui disant quelque chose du genre : c’est dommage, il me semble qu’on avait quelques points en commun. Bonne chance pour l’avenir. Elle me répond finalement que je ne devrais pas abandonner si vite… Je ne me souviens plus trop de l’entre-deux, mais on a fini par se donner rendez-vous un soir, en se disant qu’on se contacterait quelques heures avant pour finaliser le tout au sujet de l’endroit et de l’heure.

Il faut que je spécifie que j’ai fini par comprendre que la jolie femme qui se prénommait Isabelle était aussi Nelly, publiquement. Il va sans dire que cela augmenta de beaucoup ma fébrilité, surtout parce qu’elle était romancière et que j’en étais à la première année de travail de mon roman. Et encore plus, parce que je sortais d’une relation avec une femme trop différente de moi et que je cherchais sur ces sites de rencontre une relation d’affinités. Aussi, étant donné que je savais qu’elle était journaliste, je me suis bien sûr dit qu’elle devait peut-être travailler un article sur les sites de rencontre… Mais, qui ne risque rien n’a rien!

Le grand soir arriva et je ne fis qu’attendre qu’elle se manifeste suite à mes quelques messages. Elle m’avait visiblement posé un lapin, et je lui ai envoyé un message expliquant ma déception. Pas d’excuse ni rien, elle m’a banni, je ne pouvais aucunement correspondre avec elle. Mais je ne pouvais pas lâcher le morceau sans avoir au moins une explication. Après avoir tâtonné, j’ai fini par la contacter de nouveau en créant un autre profil. Elle m’a laissé son numéro de téléphone et nous avons discuté quelques minutes.

En gros, elle m’a dit qu’elle correspondait avec beaucoup d’hommes et qu’elle en rencontrait souvent, ce qui expliquait son oubli, si c’était le cas, mais sans confirmation de sa part. Elle m’expliqua aussi qu’elle recherchait un gentleman et que ma réaction lui prouvait que je n’en étais pas un… qu’elle avait besoin d’un homme attentionné, à l’écoute, etc. Je n’ai même pas tenté de lui faire changer d’idée tellement il était clair pour moi que nous n’étions pas dans le même monde. Ma réaction était tout à fait normale dans les circonstances et on ne juge pas les autres à partir de leur réaction à nos propres gaffes! Et en plus, ce n’est surtout pas gratuit un homme attentionné, même ceux qui ont cette tendance ont tendance à l’abandonner parfois… ou même à ne jamais la manifester — dans le cas où la terre est trop pauvre.

Ce que j’ai ressenti à ce moment-là, c’est qu’elle plaçait un mur, une distance entre elle et les autres, d’un genre qui la plaçait au-delà d’elle-même et du résultat recherché. Elle avait échafaudé un trop parfait scénario relationnel, ce qui ne pouvait que la décevoir en passant le test de la réalité. Et si je regarde tout ça d’un oeil actuel, les liens ne cessent de s’ajouter. Pas de compromis avec la vie, on pousse la note jusqu’à casser la corde (vocale) et on se perd dans le mythe des choses.

Alors, si on trouve un « mot », une explication, ça ne viendra qu’ajouter au récit qui déjà se brode, ça me surprendrait même que ça réponde à quoi que ce soit.

C’est la triste réalité : Isabelle Fortier se décompose tandis que son pseudonyme est mûr pour se retrouver dans un premier tatouage, s’il n’y en a pas déjà. Sur un sein, de préférence.

Ajouts :

Pensées suicidaires? Des gens peuvent t’aider.

À voir, la dernière entrevue de Nelly Arcan à Club Social.

L’homme de la situation

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J’ai reçu plus tôt via Facebook un message d’une journaliste pour l’émission Dumont 360. Je lui ai parlé au téléphone et elle me demandait si je voulais défendre ce soir dans un débat l’idée du changement de nom de la rue Amherst pour Pierre-Falardeau. J’ai refusé et lui ai conseillé de rejoindre Louis Préfontaine, le créateur du groupe sur FB, même si personnellement ça ne va pas du tout entre nous deux.

Voilà ce que j’ai rétorqué hier à Tym Machine qui me proposait « d’enterrer la hache de guerre et de la fumer après » puisque nous nous rejoignions sur ce point :

on a déjà enterré la hache de guerre une fois, mais pendant que j’avais le dos tourné il l’a déterrée pour m’en sacrer un coup dans le dos, ce qui a fait en sorte que ce qui me restait de ma poignée de valise est tombé…

Et pourtant, je n’ai pas hésité une seconde à promouvoir Louis auprès de la dame. Et pourtant, une apparition à la télé aurait eu plus de chance d’être une bonne chose pour moi qu’une mauvaise, on en convient. Même si en plus mon ancien ami virtuel m’a déjà crucifié sur la place publique en inscrivant sur l’écriteau que tout ce que je fais dans la blogosphère n’est que manigances pour acquérir de la visibilité…

En vérité, bien que j’aurais pu me débrouiller pour bien faire valoir mon point de vue, je sentais que Louis serait plus à sa place que moi avec ce sujet, d’autant plus qu’il a déjà croisé quelques fois dernièrement les médias télés et radios, à ce que j’ai su. Pour ma part, c’est assez minime comme expérience.

Bien que j’expose tout cela ici, mon but n’est certainement pas de me racheter à ses yeux. Peut-être plus les vôtres, s’il y a beaucoup de regards froncés qui parcourent mon espace… Je me dis que ma décision était complètement désintéressée par rapport à Louis, très intéressée pour ce qui est de la cause, et que je pouvais en même temps en profiter pour démontrer ici qu’il est possible de laisser de côté ses rancoeurs et sa petite personne quand on sent qu’il le faut.

Pas la peine de me remercier Louis, il n’y a rien qui change entre nous deux, et je n’espère vraiment pas que tu me rendes la pareille un jour.

Petit cadeau de fin de contrat

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Cliché 2009-08-31 23-03-35

Je termine mon dernier remplacement demain pour BV! et cette capture d’écran est un beau cadeau de départ! (Pour ceux qui ne voient pas le lien, les deux premières positions sont mes deux rédactions de ce matin.)

Mais le plus beau là-dedans, c’est que ça me prouve que le nombre de commentaires à la suite d’un billet n’est pas toujours représentatif de la popularité : le premier n’ayant que 12 commentaires comparativement au deuxième qui en compte 89 au moment où j’écris.

Je ne veux pas trop me péter les bretelles, mais je suis pas mal content de quelques billets que j’ai pondus, particulièrement « V : la bataille finale? » et « Mario Dumont et ses larmes de crocodile ».

Donc, de retour ici à temps (presque) plein demain!

La chasse à la cigogne

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CigogneMorte.jpgL’envie d’aborder un sujet un peu plus personnel m’attaque. Mais comme on dit, souvent, un sujet qui concerne un seul être humain a beaucoup de chance de parler aux autres, surtout s’il concerne ce qui est commun à toute l’humanité, soit la procréation, et tout ce qui vient avec. Cependant, à bien y penser, j’aime mieux avertir tout de suite que je n’y inclurai pas la sexualité, même si c’est un sujet toujours bien populaire…

(Pour continuer votre lecture, ça se passe du côté de Christian Vanasse. Cela réfère partiellement à mon billet : Pour que l’anarchie soit un plat digeste.)

Non, ce n’est pas du cannibalisme…

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un cadeau001

Je viens de recevoir ça de ma belle-mère, précédé d’une petite phrase : « Demain tu vas pouvoir les manger….. »

Ce sont bien sûr les pieds photocopiés de ma Charlie que je vais revoir demain après presque une semaine de séparation. Mais on s’est quand même vu via Skype, à tous les jours.

J’ai pleuré en pensant à elle tantôt pendant une scène du film « The Wrestler », celle où le personnage principal, joué par Mickey Rourke, retrouve sa fille avec qui il avait un froid. Film que je ne peux que vous conseiller fortement.

Et en composant mon titre, après-coup, ça m’a fait penser au nouveau blogue du Tapageur Silencieux, celui derrière Oops, we’re dead! et la Taverne Silencieuse, qui se nomme : « Involontairement Cannibal ». Il n’y a pas encore de billet à part un vide titré « À venir », mais ça augure déjà bien!

Ça me fait penser aussi à un fait assez important qui devrait faire fermer la trappe à mes détracteurs qui pensent que mon seul but dans la vie (bloguale) c’est de brasser de la marde pour faire monter mes statistiques.

Commençons par le début. Nul ne viendra m’obstiner que le blogue Oops, we’re dead! était populaire, et qu’il l’est devenu assez rapidement. Aussi, je peux vous dire maintenant que je savais dès le départ que ce nouveau blogue était de la fiction, bien que son auteur tentait de lui donner un lustre réaliste. C’est que je venais de commencer à vérifier les adresses IP des commentateurs qui commentent pour la première fois, ce que je fais encore et toujours, question de ne plus m’en faire passer… et ce Oops, we’re dead! m’en a laissé un, et j’ai su que son adresse IP concordait avec celle du Tapageur Silencieux.

C’était assez juteux comme information, mais je n’avais pas de raison valable de le dévoiler directement. Par contre, j’avoue avoir soulevé ici et là-bas le caractère fictionnel du blogue, sachant bien que je n’étais pas le seul.

J’aurais vraiment pu en profiter pour faire une grosse histoire avec ça, mais je ne l’ai pas fait. Et je n’ai surtout pas honte de le faire ressortir aujourd’hui.

Piquez avec une épingle à travers la peau

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À bas la pensée en bloc!

Ça fait longtemps que je le ressens, et j’ai enfin réussi à mettre le doigt dessus, à le formuler :

je me retrouve à être le contradicteur de tout le monde, autant les étatistes que les anarchistes. J’essaye d’échafauder un pont, mais il doit avoir l’air trop chambranlant pour ceux qui sont bien assis sur leurs idéologies.

Je tenais à le noter ici, et par ricochet, ça me donne l’occasion d’introduire la bannière que j’ai concoctée avant « les événements »… J’ai eu l’idée de la faire après avoir vu des bannières sur certains blogues de droite. Ça pullule moins ou pas du côté de la gauche, mais c’est tout comme. Et ça ne concerne surtout pas que le débat gauche-droite.

J’écris introduire, mais ça ne sera qu’un clin d’oeil inscrit dans ce billet. Tout dépendant…

La tête dans le c…

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J’ai toujours voulu prendre les choses du bon côté, malgré tout, mais là je sens que je dérape vers le cynisme. Pourtant, je suis personnellement très heureux. Hier, j’ai passé beaucoup de temps avec mon petit bébé fille et je me suis réjoui de constater notre connexion dans le jeu. Hors du langage verbal, nous nous comprenons bien plus que je peux comprendre mes contemporains qui me semblent parfois bien trop « premier degré », ou le contraire, se perdant trop dans les dédales de la conjecture.

J’en viens même aussi à douter de mon propre esprit d’analyse, de le trouver trop impulsif, de me perdre aussi profondément que ceux qui me font sortir de mes gonds, de niveler vers le bas. Tellement, que je n’ai même pas peur de baisser ma garde, de m’étourdir en éventant mon trouble. C’est bien là toute mon humanité, au choix : sympathisez ou profitez-en pour cogner sur le clou fiché sur mon sternum. Mais je suis tellement dans un état virtuel second que je ne sentirai rien.

Après l’avoir écrit, ça va déjà mieux.

(Photo : Sylvain Landry)

Pour en finir avec l’objectivité sur les blogues

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Nous ne sommes pas des journalistes, et s’il y en a pour leur ressembler, c’est par la nécessité d’attirer les foules et ainsi de recevoir les deniers de la pub — pour ne pas écrire « la pute ». Nous sommes des gens, tout ce qu’il y a de plus subjectifs. Nos choix de sujets le sont absolument. Il y a une raison pour aller commenter chez l’un et pas chez l’autre, nos attitudes négatives ou positives envers quiconque sont des choix sciemment raisonnés, ou nous sommes des bêtes sentimentales, ce qui revient pratiquement au même. Alors qu’on me lâche avec l’objectivité! Et il faut vraiment que ça me tanne pour que je parle de quelque chose qui va comme ça de soi pour moi!

On remet déjà en question celle des journalistes alors si un de ceux-là se met le gant blogal pour s’exprimer sur le web, permettez-moi de douter du but recherché. L’objectivité est un masque pour les pleutres qui ont la chienne de se faire pointer du doigt et pour ceux qui sont payés pour pomponner la nouvelle. Ces derniers sont au moins utiles. Ça rapporte. Dans tous les sens possibles.

Se targuer de l’objectivité en-soi dans la blogosphère, c’est insidieusement s’habiller de l’argument d’autorité, mais cet habit-là taillée de son propre égo qui en plus en beurre épais. Ça me les gonfle toutes, toutes les parties, du cheveu à l’ongle d’orteil!

Ça tue ce qui reste de l’honnêteté, même de l’humain. Le robot, l’ordinateur transmet l’information, n’y laisse rien de lui-même, nous oui.

Quiconque veut me faire suer à grosses gouttes continue de l’imiter. Tendre vers l’objectivité c’est se fondre dans l’outil.

J’aime mieux voir un humain même grossièrement tracé qu’un gros marteau en 3D.

*

(À part ça, je taquine l’Iggy en chaussant les souliers de Christian Vanasse chez BV!)

Robert Lepage à TLMEP, Québec, radio-poubelles, etc.

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C’était bien intéressant d’entendre Robert Lepage, un artisse de Québec, expliquer le pouvoir des animateurs des radio-poubelles dans cette ville. Si vous ne l’avez pas entendu, il expliquait que ce phénomène ne pourrait pas avoir prise à Montréal puisqu’il y a des gens avec de la notoriété pour se lever et les affronter.

Si je comprends bien, plus la culture (dans son sens général) de cette ville fleurira, moins ces dictateurs auront d’emprise sur l’opinion publique puisque poindra à leur tour des personnalités pour gruger dans l’espace qu’ils occupent.

C’est un point de vue inédit et qui m’a beaucoup frappé parce que j’ai beau lire parfois des trucs sur ce qui se passe là-bas, j’ai toujours l’impression que cette ville m’échappe, que mon opinion se retrouve seulement sur le bout de ma langue sans jamais vouloir s’en déloger. Et là, il me semble avoir une clé, enfin, un semblant de quelque chose comme une clé.

Et il n’y a aucunement de condescendance. Je ne me sers pas de Robert Lepage pour faire du Québec-bashing. Même si c’est tentant. J’irai plutôt à la genèse.

Je ne suis pas allé souvent à Québec, mais je me souviens d’une fois, pendant le carnaval, 1989 ou 1990. C’est bien la fois où j’ai sûrement été le plus proche de ressentir ce que doit ressentir un noir qui se retrouve dans un milieu blanc raciste.

Faut dire que dans mes jeunes années j’arborais la longue coiffure rasta : les dreadlocks. Mais bon, j’étais bien le seul dans mon patelin térésien à avoir ces lianes sur la tête, pourtant je ne me sentais pas comme un paria : la simple routine du choc des générations qui avait, a et aura toujours lieu. J’avais un look très différent, tout à fait normal que je fasse ciller parfois un peu quelques paires d’yeux!

Toutefois, à Québec je ne me suis vraiment pas senti très bien. Les regards insistants tentaient d’entraîner la mort de mon image. Ce que plusieurs considéraient comme une coquetterie quand j’allais faire un tour à Montréal devenait dans cette ville un gros panneau marqué : INFRÉQUENTABLE! Alors, à voir de loin ce qui se passe avec les Jeff Fillion de ce monde, il est facile pour moi de tomber dans la causalité…

C’est assurément ça qui a, depuis, nourri mon préjugé défavorable. J’étais bien « l’ostie de pouilleux » tant décrié, comme il y a « les crisses de neilles », « wops », « plottes », « fif », etc. Je m’en confesse, aux côtés d’images d’édifices gouvernementaux superbes se côtoient dans ma tête des immondices d’humanités, ne laissant pas beaucoup de place pour du bon sens. Et pourtant, je suis réaliste, je sais que tout n’est pas noir ni blanc.

Alors j’en viens vraiment à souhaiter un boom culturel à Québec, question de mélanger les cartes, foi de barbu et d’ancien résident du Plateau!

En rafales de la Fête des Mères

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Je vais commencer par une bonne nouvelle qui me concerne. Je suis en nomination pour les Grands prix du journalisme indépendant de l’AJIQ dans la catégorie « Illustration éditoriale ». Merci à ceux qui, par un petit vote, m’ont aidé à choisir la caricature que j’ai proposée.

Pour ceux qui m’ont lu dernièrement, vous savez que j’ai vu la nuit en voiture le cul d’un orignal de pas mal proche. Vu qu’il paraît que c’est à « cause du sel et du calcium qui a fondu avec la neige et qui imbibe les accotements » qu’ils s’y trouvent parfois, j’ai eu l’idée de proposer à Transports Québec de faire installer des blocs de sel (comme pour les chevaux) à une bonne distance aux abords des routes pour que les orignaux laissent les véhicules vaquer à leurs transports tranquilles. Je ne sais pas, mais ça devrait bien coûter moins cher à la société que des accidents… Est-ce que c’est une bonne idée?

Ça faisait un petit bout que je voulais le faire et voilà, un bestove de quelques twits depuis que j’y suis, antéchronologiquement :

— Quelqu’un est malade comme un cochon?

— @veroniquemartel tu dilues ton café de tes larmes?

— je fais le ménage / Morphée balayé sous le tapis / régler la luminosité / le contraste à la hausse / à grands coups de caféine

— Le temps est un tueur en série.

— Réalitosphère : l’univers physique, ce qui nous entoure. Puisque le web est dans la vraie vie, dans la réalité.

— lancer des mots comme ça en l’air / des possibilités / jusqu’à ce que ça s’arrête / par la force de la règle / sur les doigts / rouge # 3210

(Pour celui-là, je m’étais donné comme contrainte d’arriver à 140 caractères, juste!)

— Je suis tanné d’entendre parler de Susan Doyle… Du trémolo dans la voix et dans les réactions, j’ai le coeur dans les cordes vocales!

Parlant bestove, y’a le copain Gaétan Bouchard qui fête ses deux ans dans la blogosphère et il en a concocté un, où il met en vedette un billet par mois. Un autre qui essaye d’éclipser la Fête des Mères

Et je termine justement avec le thème du jour. Je reviens de voir la mienne, ma soeur qui l’est aussi, pas eu le temps de voir la mère de ma fille sur Skype pour cause de problème de débordement de couche… Bon, je sais que l’analyse ce n’est pas le fort de tous… mais j’hyperlie ici deux billets de grincheux de la Fête des mamans :

Chroniques Blondes : Prière de ne pas envoyer de fleurs

Patrick Dion : La Fête des mères

Dans votre face!

(Photo : argo_72)

Le luxe du temps

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le-temps-cest-de-largent

Bon, voilà, j’ai publié aujourd’hui mon dernier billet sur Blogosphère. Cette collaboration me grugeait du temps comme c’est pas possible! Je pouvais passer trois heures par jour à scruter mon agrégateur pour suivre ce qui se passait dans la blogosphère; et trois heures, c’est conservateur comme chiffre… Et on rajoute à ça le temps de rédiger, de publier, et de traficoter une petite image pour accompagner le billet, question de personnaliser un peu la section à ma façon (mais ça, je ne peux que blâmer mon moi-même!).

Même si on dit que le temps c’est de l’argent, j’ai plus besoin de temps en ce moment. À la base, la paternité est là maintenant pour en saisir, et de qualité : des moments de bonheur, ça vaut de l’or! Aussi, j’en ai besoin pour me plonger dans la littérature, puisqu’un éditeur sympathique m’y en encourage fortement. Moi qui en plus ai eu un petit moment de découragement voilà pas si longtemps. (Pour ce qui est de l’éditeur en question, je n’en soufflerai pas mot, question de ne pas vendre la peau de l’ours…) Et puis, dessiner des caricatures (et même parfois esthétiser librement sur Photoshop…), ça en prend aussi du temps!

Et je mentirais en écrivant que notre dernière discussion en lien avec ma collaboration sur Blogosphère ne m’a pas beaucoup influencé…

Texture 3

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texture-3

Ça, c’est une autre, avec la même technique que la précédente. Faite à partir d’une photo que j’ai trouvée naguère. Une photo d’une tasse brisée, je crois.

Plus décorative, je l’ajoute ici parce qu’elle caresse bien l’oeil, justement.

Ça ne m’inspire pas un poème, non plus.

Elle a un petit côté « fond d’écran ».

Personnellement, mon rhume est sur la pente descendante. La couleur de cette image représente vaguement ce vers quoi je tends.

Un bleu comme ça ne peut pas donner d’envies de noirceur.

Encore de la couleur (et un peu de sombre)

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texture-5

Encore un autre traficotage coloré! Celui-là, je l’ai réalisée avec en tête la main du peintre, son oeil qui cherche le détail, son sens de l’aplat, de la texture, de la transparence, de la forme, sa recherche de la vibration.

Mon fantasme de devenir un grand artiste reconnu n’était pas bien loin, même s’il s’était tari au point de me donner presque la nausée, et encore aujourd’hui.

Je le raconte dans un roman que je désespère de voir un jour publié à la manière traditionnelle. Bon, il est remisé pour le futur. J’ai même le goût d’effacer le blogue où je le publie, trop rarement, après avoir changé les temps de verbe pour que l’action se passe au présent. J’abandonne l’idée. Je l’ai trop retravaillé. Mais je le laisse, pour (me) rappeler qu’il existe.

Il sera sûrement disponible pour la vente quand l’usage de la technologie du papier numérique sera généralisé.

Je ne suis pas généreux à ce point.

J’ai le blogue à terre…

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renart-aplati

Le titre de ce billet est une minime modification de mon dernier statut Facebook.

Ça m’arrive cycliquement d’avoir une baisse. J’ai comme l’impression de ne pas avoir assez de temps pour aborder tout ce que je voudrais aborder, mais si je le faisais ça serait trop en surface (il y a surface et surface!), alors je ne trouve pas l’énergie pour entamer quoi que ce soit : autrement dit, c’est de l’énergie qui se perd dans les dédales administratifs de mon cerveau. Ça gèle en mottons au lieu de circuler normalement, voire même sortir pour mieux revenir.

(Eh! que je peux être ésotérique! Tellement, que j’ai regardé Une pilule une petite granule et un reportage sur la luminothérapie m’a fait de l’oeil, moi qui a toujours été un peu sceptique par rapport à ça.)

Comme toujours, ça va revenir.

Sûrement demain après avoir vogué au travers de ma journée dans tous les sens. Une autre manière de parler des rêves. Même si, pour moi, ces deux mondes ne se côtoient pas consciemment.

Les rêves, c’est pour les autres. Je devrais me dire plus souvent qu’au lieu de ça je les vis.

FUCK LA CRISE!

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Suivre l’actualité de nos jours est risqué. Les mauvaises nouvelles économiques peuvent rabaisser le caquet de n’importe quel optimiste!

C’est pourquoi il faut dire et se dire :

Entre le rabâchage médiatique et le yoyo des cours de la bourse, on ne sait plus sur quel pied danser, ni meme si on a encore l’envie et le droit de le faire ! Nous, on a préféré lui dire Fuck avec www.fucklacrise.com ! Fuck La Crise, c’est un état d’esprit!

Ça pourrait paraître facilement comme du je-m’en-foutisme, mais je le vois plutôt comme un antidote à la morosité. Oui, on peut être solidaire et concerné du sort des gens VRAIMENT touchés par la crise, mais pourquoi avoir le teint blême quand on a un emploi, un toit et l’estomac rempli régulièrement?

Et puis, question de donner de l’importance à la dynamique des humeurs des uns qui influe sur celle des autres, être heureux malgré la crise, c’est rendre heureux!

Mise à jour (bis)

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Ouf! Je prend un moment pour écrire ici après avoir pondu deux billets pour BRANCHEZ-VOUS! Un premier en remplacement de Cécile Gladel sur Événement sur le web au sujet de la Caisse de dépôt, et un deuxième sur Blogosphère à propos de quelque chose de difficile pour un nouveau papa comme moi… Les pleurs de bébé Charlie sont tout un baume!

Et j’aimerais en profiter pour remercier Cécile d’avoir proposé mon nom chez Dominic Arpin à la suite du billet « Qui sont les célébrités du web au Québec? ».  Tout cela en préparation de l’émission de Christianne Charette demain mardi où il sera l’invité, en compagnie de Bruno Guglielminetti et de Michelle Blanc, afin de présenter en quelque sorte « L’élite du Web Social et [des] Blogues Québécois ». Je ne crois pas qu’il y aura beaucoup de surprises, mais ça sera certainement très intéressant!

Pour rester dans les mêmes eaux, justement, Bruno rapportait dernièrement que « le Bureau de la publicité interactive du Canada confirme que l’Internet a dépassé les journaux et les magazines pour occuper maintenant la troisième place en termes de temps hebdomadaire total d’utilisation des médias par les adultes. L’Internet est devancé par la télévision et la radio. » Aussi, InfoPresse rapportait le résultat d’un sondage Ad Hoc recherche comme quoi « 33% des Québécois visitent au moins une fois par mois des blogues et ont, en moyenne, un taux de satisfaction à leur égard de 6,5 sur 10. » Intéressant, mais je demandais en commentaire s’il s’agissait de blogues corporatifs, professionnels ou personnels. Je n’ai pas eu de réponses…

Et pour ceux qui me suivent depuis un bout, je viens de retrouver un vieil ami, champion ès résurrection

Une politesse sur les blogues

piste-de-danse

En lien avec une petite prise de bec récente, je me permets de citer, pour commencer, un ancien billet de Patrick Lagacé :

ici, c’est mon blogue. Je fais comme je veux. Si je décide d’écrire des billets en sanskrit, c’est mon affaire. Si je décide pendant une semaine de ne publier que des recettes de soupe aux légumes, idem. Ce blogue n’est pas service public, je revendique le droit de le nourrir comme je veux. Je faisais la même chose à Canoë et je ne vais pas changer ici. Si vous n’aimez pas ça, la meilleure façon de protester, c’est de ne plus venir. Si vous avez de la chance, le nombre de clics sur mon blogue va sombrer et Cyberpresse va finir par me virer. There you go.

Pour le dire autrement, je vais refaire une analogie avec mon travail de DJ au bar (parce que je n’arrive pas à retrouver le billet…). Quand quelqu’un vient chialer sur ma musique alors que le bar est plein, comme la piste de danse, dans le pire des cas je demande à un portier d’accompagner cette personne en dehors de l’établissement…

Je suis content de vous lire, même quand vous n’êtes pas d’accord avec moi, mais remettre en question ouvertement mon choix éditorial, mes sujets, ça c’est de l’impolitesse qui me fait grimper aux rideaux! Et j’ai écrit « ouvertement » parce que vous avez bien le droit de le penser, moi j’ai le droit de penser que de prendre la peine de me le dire est complètement inutile. Je ne vais pas effacer un billet parce qu’un smatte une personne vient m’écrire : il y a d’autres sujets bien plus intéressants!

Je ne suis pas un grand amateur de blogue perso, même si j’en lis quelques-uns, mais je n’irais pas écrire en commentaire sur un de ceux que je ne suis pas, simplement : ta vie ne m’intéresse pas! Ne serait-ce pas le comble de la méchanceté au niveau blogual? Alors, quand quelqu’un me fait le coup, mon degré de patience tombe en flèche encore plus vite qu’au travail, puisqu’ici vous n’êtes pas des clients et je suis mon propre « patron » (même si je ne fais pas une cenne avec ça…).

C’est pas mal dans le top des choses qui me font suer. Ça devrait être une règle non écrite.

La #1.

L’impératif du présent

quelquun-dautre

Je vous écris d’une main et de quelques neurones en moins… Je croupis sous l’étourdissement des responsabilités paternelles, surtout de mon système digestif besognant la lourdeur des festivités, encore trop de l’alcool, cette folie ordinaire, très acceptable quand on n’a pas à prendre la route.

Ce qui me fait voguer comme en mal de mer. Je ne me reconnais plus non plus dans le miroir virtuel, je n’y entends même plus mon bien rare écho. C’est comme beugler la tête dans un puits et puis se relever trop vite.

J’ai eu de meilleurs lendemains, ça, c’est certain. Mais je ne le troquerais pas. C’est un présent à prendre comme il est.

Mes voeux à « tousse, tousse, tousse »…

rrrrzzzz

Douce m’appelle le grincheux de Noël mais je vous le souhaite bon quand même…

J’en profite pour vous faire remarquer le bouton en haut à droite qui permet d’aller faire un don via le web.

J’espère pour vous que le dessin plus haut ne vous représentera pas trop dans les prochaines semaines…

Amusez-vous bien! Je vous aime, même ceux pour qui ce n’est pas réciproque, étant donné que par la raison je sais que vous êtes aimés et aimables pour d’autres.

Loin du silence…

sursaut

Après tant d’émotion, retour au travail ce matin (j’ai pas chômé non plus en fin de semaine avec mon emploi de DJ…) avec une autre semaine de remplacement chez BRANCHEZ-VOUS! Le sujet du jour : l’aide de 4 milliards du gouvernement Harper pour l’industrie automobile, où je plogue les billets de Patrick Dion et de Alain B., billets avec lesquels je suis assez d’accords.

Pourquoi le dessin qui chapeaute ces mots? C’est celui qui accompagne mon billet sur Blogosphère. C’est le genre de sursaut que j’ai fait quand j’ai su que Le Satellite Voyageur s’est fait bannir son blogue sur WordPress. J’aimerais avoir des nouvelles de toi Alex!

Sinon, mon sommeil de la nuit dernière a été entrecoupé de beaucoup de pleurs. Ce n’est pas comme de la musique, mais ça marque le changement de ton que prend notre vie. Le petit grincement dans sa voix me fait sourire alors… Et puis nous avons de l’aide des parents de Douce. C’est bien d’adon.

Parlant musique, autre sursaut, un billet récent de Normand Baillargeon sur le sujet de la CIA qui utilise de la musique pour torturer :

« Vous leur faites jouer de la musique pendant 24 heures : le cerveau et le corps deviennent alors dysfonctionnels, la pensée ralentit, la volonté se brise. C’est à ce moment là qu’on arrive et qu’on leur parle ».

Quel manque de respect! Sauf que les musiciens utilisés ne réagissent pas tous de la même manière…

Elle est

charlie-dans-le-flou

Voilà c’est fait!

C’est ce matin à 7h47 qu’elle a mis son petit nez face à l’air, devant l’époque. C’est toute qu’une provocatrice de larme pour moi, qui n’a pratiquement rien fait d’autre qu’attendre de voir venir. Et encore là, l’oeil dans la flotte, alors que j’aperçois son premier sommeil que j’ai scruté à la loupe photographique. C’est automatique.

C’est du merveilleux pour l’âme que d’avoir un coup de foudre de cette ampleur. Surtout après le choc initial d’avoir vu cette voyageuse carambolée, bleue, blanchâtre, tachée du rouge de l’effroyable mystère, dans son hyper réalité sauvage. Je ne me doutais vraiment de rien, je ne pensais pas qu’une si petite chose pouvait m’habiter à ce point aussi facilement, et rendre le gros bon sens aussi stérile.

Et cette odeur qui me suit alors que je suis encore seul dans ma demeure. Me donne envie d’aller m’en enivrer tout de suite sans passer go.

Je respire par le nez. J’ai toute ma vie pour suivre la sienne. Il me semble que le verbe aimer était trop mince avant ce jour…

Ajout:

Ce billet se retrouve à la huitième place dans le palmarès mondial WordPress.com couvrant les blogues francophones. Le papa est plus content que le blogueur, merci!

wordpresscom-palmares

Suspens

On a passé une partie de la nuit à croire que ça s’en venait, qu’on allait partir vers l’hôpital, mais non, c’était du faux travail…

On a l’impression de se faire niaiser par notre petite croquette… 😉

Mais bon, vraisemblablement, elle devrait naître aujourd’hui ou demain, selon les signes. Et ça serait bien, toute la famille à Douce est dans le coin.

J’ai bien hâte de lui voir la binette, comme tout ce beau monde.

À suivre, bien sûr!

Ajout:

Bon ben, ç’a l’air que l’expression « perdre ses eaux » peut s’accompagner de « au compte-goutte »… C’est un départ!

Ajout (bis) :

fausse alerte…


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