Posts Tagged 'énergie'

Un creux parmi tant d’autres

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À l’heure où la blogosphère semble devenir un simple appendice de son microcousin Twitter, l’annonce de la possible mort du très populaire blogue personnel « La belle et la bête » me donne un coup dur. Malgré mon optimisme avoué, j’ai (entre les lignes) depuis quelque temps un pessimisme collé à la tête, pressant mes tempes de son bourdonnement suceur d’énergie. Tellement que j’ai fait avorter bon nombre de billets, ce qui m’arrivait assez rarement jusqu’à voilà deux semaines. Et même sans me compter, j’ai remarqué un creux quasi généralisé.

Pour revenir à moi, on dirait que l’étincelle est trop paresseuse, en plus d’être petite. Pourtant, ça ne devrait rien changer au fait qu’elle puisse être capable de provoquer une explosion. Mauvais exemple, peut-être. Une étincelle dans le vide, ça reste quand même loin de toute possibilité.

J’ai mes positions, je constate qu’il y en a d’autres, mais au lieu de titiller ma combativité, ça contente mon sens de la mesure. Et c’est loin de m’indiquer que c’est un bon point de départ pour quelque chose d’intéressant. Du moins pour le lecteur. (Et ce personnage-là, je suis trop loin de m’en foutre!)

Et j’ai toujours en tête que le corps a le gros bout du bâton d’intelligence que le cerveau n’a pas. Donc, je ne m’avouerai pas vaincu aujourd’hui. Par contre, j’accepte maintenant de voir toute la procrastination que peut contenir l’activité d’écrire dans ce moule que j’ai moi-même fabriqué, même si l’écriture en soi reste toujours un véhicule défendable, au moins par-devers soi. Au danger de se mentir à soi-même.

Et je n’en suis même pas à l’abri.

Qui peut bien se targuer de l’être?

Ce doit être ce qu’on appelle le doute.

(Photo : Lodonnext)

CINAR : 5,2 millions pour Claude Robinson

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Claude-Robinson-2.jpgClaude Robinson peut enfin profiter de la vue en haut de la montagne qu’il a longuement gravie. Celui qui depuis 14 ans s’est battu contre CINAR et Ronald Weinberg devient le David qui a terrassé Goliath, pour beaucoup. Plus que ses 5,2 millions de dollars, l’auteur de Robinson Curiosité, devenu à son insu Robinson Sucroë, met l’emphase sur le fait d’avoir obtenu la reconnaissance de sa paternité, de ses droits d’auteur.

(Pour lire la suite, ça se passe du côté de L’événement sur le web.)

Exxon finançait des études contre le réchauffement climatique

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C’est trop gros comme nouvelle : « Exxon finançait des scientifiques pour contredire le réchauffement climatique ». Et ce n’est pas des conspirationnistes qui le disent, c’est la compagnie elle-même! Même que le blogue (ou le journal web, Axon Post) qui le relate, ne verse vraiment pas dans le préjugé écolo favorable, comme l’indique bien le titre du billet précédent en lien avec l’environnement : « Écologie et religion: des parallèles inquiétants ».

Pour ma part, j’ai pas mal décroché du débat sur le réchauffement climatique, puisque ma position est que de toute façon à la base les pollutions sont des problèmes à régler rapidement, nonobstant de leurs impacts ou non sur le climat, présent et futur. C’est un fait, la planète change à un rythme incroyable comme en fait foi des photos prises par la NASA (que je viens de découvrir via un gazouillis d’Hispong Elbayne).

Convaincre ou non de l’existence du réchauffement climatique est une perte de temps et d’énergie. Sans oublier d’argent. Le problème n’est pas futur, il est maintenant.

Sur la route

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Eh! bien oui, je m’embarque encore dans un autre projet! Ça fait un moment que je songe à ça, et je me lance aujourd’hui (lire mon billet du jour sur Blogosphère).

Donc, je pars à la découverte des recoins qui me sont inconnus de la blogosphère et vous pourrez me suivre les lundis, mercredis et vendredis là-bas. Et, vu que je vais seulement consacrer quelques lignes à cette aventure en fin de billet, en plus de mon sujet principal, je vais sûrement en parler plus librement ici.

J’adore les possibilités que nous offre le web.

Les yeux lourds de sens…

yeux

Je viens de terminer mon billet pour L’Événement sur le web au sujet du départ de Mario Dumont. Je n’y opinionne pas tellement et j’aurais voulu avoir assez d’énergie pour le faire ici, mais bon, ç’a l’air que mon cerveau a plus besoin du gaz des bras de Morphée que de s’épancher…

Il faudrait bien qu’on invente une pilule afin de remplacer le sommeil pour les passionnés des yeux ouverts!

(Mais j’ai quand même pris le temps de griffonner un petit dessin pour coiffer mon billet…)

Improvisation qui a pour titre!…

Il y a trop de sujets à élaborer, je me sens écartelé par une quantité effroyable de chevaux tous plus fringants les uns que les autres!

Mais c’est la fin de semaine, donc le début de ma semaine de travail, cela dit dans l’expression commune de la normalité, et de pondre un texte de fond me noierait, me viderait des quelques énergies qu’il me reste encore en disponibilité. Faut dire que ma semaine a commencé plus tôt, remplacement mercredi, et dans un autre bar en plus!

Alors, je préfère errer au gré de mon humeur très positive, malgré la déconfiture générale, avec laquelle je ferais bien de la marmelade à m’en rendre malade… Le cliquetis mat du plastique des touches que mes doigts martèlent est quasi suffisant à meubler mes pensées. Voilà un bon exemple d’un texte autoréférentiel! Je me fais bien rire en ce moment!

C’est drôle comment le cours de la vie se constitue d’absurdités, que même l’humour absurde réussi à supplanter. Beaucoup de gens peuvent bien trouver la vie difficile et se réfugier dans le divertissement niais… La marche des millisecondes, des secondes, des minutes, des heures, des jours, des semaines, des mois et des années n’est pas mise en scène par personne, comme les amants de la fiction religieuse aiment à le penser. Ha ha! à la recherche du metteur en scène suprême, voilà le combat planétaire!

Bon, je dis à demi-mot que je veux écrire léger : pas très concluant…

Je me reprends.

Bon, je suis allé faire un peu de rangement, question de m’occuper de la vie qui compte et d’accueillir Douce dans un appartement décent! Je ne suis pas très bordélique, mais ce sont des petites attentions qui ont leurs importances en amour au quotidien…

Justement, elle arrive dans cinq minutes, je vais devoir finir ça en queue de poisson, question de garder ça dans l’ambiance de l’improvisation!

(Photo : shannonkringen)

En bons points… ô baise!

Voilà quelques jours, Noisette Sociale a créé tout un émoi avec un billet où elle discutait de l’obésité. J’y ai mis mon grain de sel en pointant le problème global du train de vie occidental où la dépense d’énergie n’est pas proportionnelle à la quantité de nourriture ingérée. Cela et le gaspillage en temps, en argent et en énergie.

J’ai ajouté : « Mais c’est certain que ce discours est très culpabilisant et je suis le premier à me sentir coupable, avec mes quinze livres de trop… Et je sais tout à fait que c’est mon rythme de vie qui en est la cause et qu’il faudrait donc que je coupe dans mes portions pour être en phase avec ce que mon corps à besoin. Pas besoin de dire que c’est très difficile de changer ses habitudes à ce point. »

J’y reviens, car j’ai le goût d’ajouter que la culpabilité et l’orgueil sont de bons moteurs de changement. La dernière fois que je suis allé voir mon ami L’équilibriste, il m’a un peu taquiné par rapport à mon poids : j’avais le goût de me défendre avec le fait que j’ai arrêté de fumer et que lui non, mais je me la suis fermé (ou plutôt j’ai dû rétorquer quelque chose de comique), parce que je sais que ce genre de pique me remet la réalité en pleine face, que ça va me travailler, que si je ne fais pas attention aujourd’hui, demain je vais trouver ça dur…

Tiens, ça me fait penser à la cigarette, justement. C’est pour moi assez connexe comme problématique. J’ai accueilli la nouvelle de l’interdiction de fumer dans les bars comme une bénédiction. Et toute la pression sociale qui pesait sur les fumeurs me plaisait aussi, car je savais que c’était pour moi des mesures incitatives de plus pour m’aider à réussir d’arrêter cette foutue habitude qui me pourrissait la vie. Dans ce temps-là, et encore aujourd’hui, je ne comprenais pas ceux qui se complaisaient avec acharnement et fierté dans cette culture du tabagisme, montée de toutes pièces par les magnats de l’industrie de la boucane légale, et qui regrettent le bon vieux temps où ça sentait la mort partout, puisque plus de la moitié des gens fumaient. Comment se sortir de quelque chose quand nous en sommes subjugués?

Ce qui est beaucoup ressortit dans les nombreux commentaires à la suite du billet de Noisette, c’est qu’il faut se sentir bien dans sa peau. Je suis bien d’accord, mais comme incitatif au changement ce n’est pas fort fort, il faut se l’avouer. J’aimerais alors analyser ici l’idée de se sentir bien dans sa peau plus amplement. Si « manger » ses émotions est la cause d’un surplus de poids, est-ce qu’on peu dire que la quête d’être « bien dans sa peau » devrait plutôt passer par un travail sur le pourquoi du lien entre l’émotion et la nourriture que par l’acceptation de soi dans un état de statu quo corporel? Si la cause du surpoids est de mauvaises habitudes et de trop grosses portions, pourquoi travailler à « se sentir bien dans sa peau » alors qu’il serait plus profitable de changer ses habitudes (j’allais écrire « plus facile », mais c’est faux, il n’y a rien de plus facile que le laisser-aller…)? Et « être bien dans sa peau », ne serait-ce pas seulement une expression fautive qui représente l’utopie d’être bien dans sa tête alors que l’extérieur nous rappelle notre différence et que notre corps ne se porte pas tout à fait bien?

J’aurai des réponses pragmatiques à ces questionnements : en somme, une recherche d’équilibre entre le repli sur soi et l’acceptation du regard des autres. Cela revient à l’harmonie, ou plutôt le va-et-vient, entre l’individu et la collectivité. Je ne crois pas que le mouvement social de culpabilisation ne soit tout à fait bon ni tout à fait mauvais. Il faut simplement savoir s’en servir à bon escient.

Je n’aime pas trop me donner en exemple, mais, même sachant que j’ai depuis toujours un physique avec tendance à l’embonpoint, il a toujours fallu que je reçoive une gifle à l’orgueil pour que je me reprenne en main!

Alors, le but de ce billet n’est pas de faire se sentir mal qui que ce soit, mais bien de mettre carte sur table, sans aucune méchanceté. À la suite de ça, vous pourrez clamer tout haut votre liberté de ne pas prendre en compte mon avis sur cette question qui semble devenir de plus en plus tabou, cela vous regarde. Et cela me sert encore plus amplement que vous ne pouvez le penser…

(Photo : caryndrexl)


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