Posts Tagged 'Sécurité'

Mourir dans un accident de voiture, dans sa chambre à coucher…

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Le 19 août dernier, je publiais sur Les 7 du Québec un billet prônant « Le permis de conduire à 21 ans! ». Il a généré pas moins de 152 commentaires, et vous vous douterez qu’ils n’allaient pas tous dans mon sens…

Ce que j’ai concédé, à la suite des échanges, c’est que de hausser l’âge minimal de l’obtention du permis de conduire à 21 ans serait peut-être un peu exagéré, donc que 18 ans, ça serait un bon compromis. Cependant, pour dire vrai, en apprenant hier l’accident impliquant un jeune de 17 ans, qui a percuté un immeuble d’habitation pour cause de grande vitesse, tuant un couple qui dormait dans sa chambre à coucher, je me suis mis en mode « à reculons ».

À la suite de mon billet, l’ami J-F l’internaute avait exposé sur son blogue une recherche statistique qui démontrait clairement que le risque diminue avec l’âge. Alors, je crois qu’il faudrait urgemment monter ça à 18 ans, voir si cela améliorera globalement la situation, et aviser par la suite s’il y a lieu.

J’ai bien confiance qu’un redressement de la sorte enverrait un message clair, et aux jeunes, et aux parents qui devront, pour certains, se taper deux années de plus en guise de taxi… Et puis, bon, on peut même espérer que cela fera boule de neige et encouragera un meilleur système de transport en commun partout au Québec.

Pour ce qui est de ce jeune-là en particulier, qu’est-ce qui a bien pu lui passer par la tête? S’était-il tapé « Rapides et dangereux » juste avant d’appuyer sur l’accélérateur? Et en pointant ce film glorifiant la vitesse et le risque, je ne veux surtout pas lancer des pierres à cette « oeuvre », étant donné que la maturité vient habituellement avec la capacité de ne pas laisser la fiction envahir sa réalité… Comme le jeune amateur de jeu de tir subjectif qui laisse son pistolet à la maison avec sa console de jeu, pourquoi en est-il autrement avec la vitesse?

On parle beaucoup de se protéger, parfois trop et parfois même à tort, mais si une petite fille comme Bianca Leduc ne peut plus jouer en sécurité dans sa cour et un couple ne peut plus dormir en sûreté dans sa propre chambre à coucher, il faudra bien plus que de l’optimisme (se complaisant dans le statu quo) pour améliorer la situation.

(Photo : lazyousuf)

*

(Question de terminer sur une note plus joyeuse,) en cherchant « Rapides et dangereux », je suis tombé sur cette vidéo :

U3-X : entre la beauté et l’horreur

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Question de changer de sujet, voilà une découverte que j’ai bien de la difficulté à qualifier. C’est un « Segway-like » signé Honda, pas encore sur le marché, très compact, comme vous pouvez le voir.

En voyant ça, je me suis dit qu’il y avait un problème. Regardez la vidéo sur NOWHEREELSE : ça m’a tout l’air de ne pas aller bien bien vite. Et ça ne pourrait pas aller bien vite, question sécurité, étant donné que le bolide est si petit et que de le chevaucher semble précaire.

À vue de nez, ça doit ressembler à la vitesse de la marche rapide (pas celle olympique..). Alors, je ne vois pas pourquoi quelqu’un qui n’a pas de problème de mobilité s’achèterait ça?

Il y a quelque chose d’épeurant là-dedans même si le design est vraiment bien foutu.

(Si vous avez vu Wall-E, vous devez sûrement me comprendre…)

Croco-Harper

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croco-harper

François Legault, et la précaution

Tandis que le député péquiste François Legault tente de mettre sous cryogénisation le mouvement souverainiste en pointant le cynisme ambiant, je spécule sur le fait que l’argument de précaution — qui dit qu’un Québec souverain sera le socle pour maintenir la langue française et la culture québécoise dans la pérennité — est dans de sales draps…

Suivez-moi bien : si on argue que le français est en perte de vitesse pour toutes les raisons maintes fois évoquées, on répond de l’autre côté qu’il n’y a pas de problème, ou que le problème n’est pas assez urgent, et donc que la souveraineté n’est pas nécessaire : et l’adverbe « encore » est en option… Alors, logiquement, ces gens devraient changer d’avis et appuyer un projet de Québec souverain dans le cas où ils auraient assez à coeur la préservation des acquis culturels et du caractère distinct de notre société, quand la situation leur semblera assez critique. Mais je conviens que nous sommes dans la subjectivité par-dessus la tête!

Je pense beaucoup ici à nos concitoyens anglophones qui devraient bien voir cette richesse locale, la nôtre, qui les inclus bien sûr, s’ils ne sont pas trop pris dans la mondialisation qui leur donne un sentiment de puissance inégalé : encore plus que d’être des Canadiens anglophones, l’occident leur est culturellement donné et anglophile, et l’orient n’est pas très loin de l’être. Qui d’entre nos concitoyens québécois anglophones se proclament francophiles?

Est-ce que nous devrons attendre de voir le caractère francophone du Québec au bord du gouffre anglophone pour vérifier si nous comptons amplement pour nous-mêmes — je pense ici à nos concitoyens francophones allergiques à toute idée de souveraineté — et pour notre communauté anglophone en nous dotant collectivement d’un pays en guise de sécurité culturelle? Gageons que devant l’hécatombe future — à court ou à long terme — les premiers se changeront en autruches et les deuxièmes seront bien contents de pouvoir enfin donner le coup de grâce à ce qui restera de la loi 101, derniers vestiges d’une fierté quelconque… Alors, devant ce constat, il ne sera donc jamais question de précaution, mais toujours de combat, et c’est bien dommage.

Je vous semblerai catastrophique, mais cela n’est que la démonstration simple d’une scission plus profonde qu’on ne le croit. Quand on en vient, comme le fait François Legault, à jeter sciemment de l’eau publiquement sur la flamme, le signal est clair : c’est un renoncement de nous-mêmes comme entité possible dans l’urgence, ce qui était la dernière carte que nous avions pour faire grandir la sympathie à notre cause, même si c’est une carte très accessoire, on le voit bien.

Et baisser les bras, ça ne veut pas dire autre chose que de baisser les bras, jusqu’à ce qu’on les relève. Pendant le temps qu’ils seront baissés, pour les indécis cela sera un moins dans le calcul que nos adversaires verront comme un plus.

(Photo : hergophoto)

Voix de tête à queue

Vraiment, est-ce qu’on a les personnalités publiques qu’on mérite? J’aimerais bien ça pouvoir dire que j’admire à l’os quelqu’un que tout le monde admire. Tout le monde dans le sens de Tout Le Monde En Parle…

Tête

Je pense à Celine et je me dis que les Québécois, qui sont les inventeurs du terme « kétaine », et qui l’incarnent à merveille, méritent d’être fier de cette mièvre chanteuse, époustouflante techniquement j’en conviens, qui pousse la note fromagée (so cheeeeesy!) à un niveau inégalé. C’est vrai, il y a de quoi être fier, à défaut d’autre chose de plus sérieux, de plus englobant, comme le courage.

Je suis tombé sur son entrevue, celle avant son dernier spectacle à Vegas, et j’ai eu peur, franchement peur, sans rire, sans sarcasme. J’ai eu peur comme j’ai déjà eu peur en voyant et en entendant Michael Jackson, le petit garçon enfermé dans la cage thoracique d’un squelette drapée de blanc. Est-ce que c’est juste moi ou elle avait vraiment l’air sur un nuage? Elle semblait peser ses mots, ou plutôt sur ses mots, avec une enclume, pour ne pas qu’ils s’envolent.

Nombril


Tantôt, pour accompagner une pointe de pizza, je picorais de gros titres et des mots par-ci par-là dans le classique JdeM quand je tombe (et tomber est le terme parfait!) sur une autre personnalité publique — il est partout, tellement que je me demande s’il n’a pas des apprentis et ne signe pas les textes des autres comme Rodin signait parfois les sculptures des autres — et j’ai nommé : Richard Martineau!

Comme toujours, du chialage digne de discussions de centre d’achats, et surtout, de l’enflure conceptuelle, alors qu’il fait référence au projet tout à fait logique de censurer les absurdes pubs de char en parlant d’un film (il parle des pubs plus tard dans son billet, mais je préfère relever au départ cette inutilité) :

« Et pensez-vous vraiment que je vais écraser des petites vieilles avec mon char juste parce que j’ai regardé Nitro? »

Réveille Richard! Nitro c’est un film, pas une pub! C’est répétitif une pub, ça se plante dans le réel une pub, un film c’est de la fiction, les gens payent pour voir un film, c’est intentionnel Richard, c’est pas insidieux comme la pub les films, t’aurais vraiment pu trouver mieux comme métaphore… surtout qu’il ne semble pas y avoir de projet d’interdiction des films de chars à pitounes québécois qui copient les films de chars à pitounes états-uniens. (Et je dis ça bien gratuitement, ça ne m’intéresse pas de me faire une idée…)

Et encore :

« Vous pensez que j’ai besoin de l’État pour savoir que la publicité «embellit» la réalité? »

Il débute son billet avec une chanson « Fais pas ci, fais pas ça » de Jacques Dutronc, je lui réponds avec une autre du même artiste, « Et moi, et moi, et moi », parce que le petit garçon de dix ans laissé-pour-compte qui se farcie à longueur de journée des belles pubs embellies et qui fantasme sur ses 16 ans pour pouvoir courser dans les rues avec la Honda Civic de ses rêves, qu’il prévoit s’acheter avec les économies qu’il ramasse déjà, est-ce qu’il sait lui que « la publicité «embellit» la réalité? »

Regarder continuellement son nombril empêche de voir ce qui se passe autour…

Queue


Après le nombril, pour aller encore plus bas, je suis tombé hier pour la première fois sur le blogue de notre bon ami Stéphane Gendron, le réac-ti-Ô-maire, autre personnalité publique qu’on mérite, ça l’air. Lui, il aurait peut-être besoin d’aide, mais pas d’apprentis, plutôt d’un mentor, de quelques trucs. Il écrit comme il parle, sauf qu’on ne voit pas sa face quand on lit les mots…

Sur le même sujet que Tartineau, il nous pleure ça comme une madeleine à pinch :

« Vous n’aurez plus le droit d’éprouver quelconque plaisir à conduire votre voiture. »

Vu le bas niveau de sa prose, j’ai tenté le coup d’aller dans ses plates-bandes et je lui ai pondu — de picorer à pondu, pas pire quand même! ça vole haut! ou plutôt, ça vole bas, une poule… — je lui ai donc pondu un commentaire, qu’il n’a pas daigné publier, en tout cas à date :

« Ah! T’as ben le droit de bander quand tu conduis, mais vaut mieux garder ta main sur ton bras de vitesse que sur ta queue… »

Pensez-vous que je suis allé trop loin?

Vroum vrum vrm

Regard Urbain propose aujourd’hui un texte en réaction à la nouvelle idée de Julie Boulet, la Ministre des Transports, d’interdire les publicités automobiles faisant l’éloge de la vitesse. Puisant en grande partie son argumentaire sur l’inutilité d’une telle idée (ce qui reste quand même dans la sphère de l’hypothèse et de l’opinion) et la pensée que l’État serait trop interventionnisme, je lui ai répondu :

Si on met bout à bout l’absurdité des publicités qui vantent la vitesse, puisqu’ils font la promotion de quelque chose de plus psychologique que réaliste, et le fait évident que la conduite automobile en dehors des pistes de courses prévues à cet effet est la chose la plus dangereuse en société, je crois que ce genre d’interdiction permettrait de forcer la créativité des publicitaires automobiles, ou mieux, de mettre l’emphase sur la sécurité, parce qu’il faudrait bien qu’automobile rime plus avec sécurité que vitesse. Et on sait très bien quand même qu’à force de répéter, le cerveau finit par faire des liens, surtout les cerveaux pas très entraînés à analyser des signaux…

Autre absurdité, que tu nommes avec ton point 4 : les moteurs trop puissants. Mis à part les polices, les pompiers, les ambulances et les bolides de course, pour le sport automobile, pourquoi quelqu’un aurait besoin d’un moteur plus puissant que la vitesse maximale permise? Et c’est bien ça qui justifie la pub qui vante la vitesse : parce qu’il y a possibilité de, car cette puissance existe.

Alors, je crois que c’est une bonne idée, au-delà de la critique que tu fais de la mainmise de l’État dans nos vies. Parce qu’entre le statu quo et la manière coercitive, je crois sincèrement qu’il y a plus de chance d’amélioration en étant plus sévère sur tous les aspects. Je suis prêt à laisser tomber ma liberté de voir des annonces de chars qui vont vites pour risquer d’avoir moins peur de me faire frapper dans la rue…

L’inutile réserve des restaurateurs

Devant les “réserves” qu’ont les restaurateurs du Québec à propos du projet de loi qui va modifier le Code de la sécurité routière en abaissant le taux maximum d’alcool permis dans le sang à 0,05, j’ai moi aussi une réserve, et une grande, mais au niveau éthique. Comment peuvent-ils justifier une position qui met en avant-plan leur futur et hypothétique problème de baisse de profits alors qu’il s’agit, à la base, de protéger la vie humaine?

Au-delà de la peur, ce qui est compréhensible et même logique, il semble que ce regroupement n’a pas fait ses devoirs avant de lâcher sa petite bombe. Il aurait été mieux avisé que l’Association des restaurateurs apporte quelques arguments arguant que ce changement serait inutile, ou du moins mitigé, au lieu de faire paraître tous ses membres comme des bébés gâtés par cette sortie hâtive. Mais, pour ma part, je pense que cette loi donnera de bons résultats, et que les automobilistes se responsabiliseront d’autant.

En Ontario, c’est déjà la norme depuis longtemps et il semble que ce soit pour le mieux : « Selon les estimations, l’instauration d’une limite légale de 0,05 % aurait permis de prévenir entre 185 et 555 décès sur les routes […] en 1996 seulement. » Cette information trouvée au Centre de toxicomanie et de santé mentale (CTSM), établi en Ontario, illustre bien le choix entre la préservation possible de vies humaines et la sauvegarde de l’économie, ce qui est assez symptomatique du dilemme global actuel : tous les hypothétiques dangers envers la population sont malheureusement redevables de la bonne marche de l’économie. Aussi, penser à tout ce qui est dangereux et qui n’est pas encore banni est étourdissant. Mais bon, passons…

Mais, il faut aussi se rappeler comment on est monté aux barricades lorsque la loi antitabac arrivait aux portes des bars et comment la situation n’a pas été aussi catastrophique que ce qui était annoncé à grands cris. Il y a peut-être eu quelques fermetures, mais c’est peu cher payer pour l’amélioration des conditions des employés de bar en général et de l’influence que cela a eue sur l’abandon du tabac. Sans blague, est-ce que la situation économique des bars et des restaurants va si mal aujourd’hui? Non, bien sûr. Ça sera la même chose après l’adoption de cette dernière loi, même si, j’en conviens, il va y avoir assurément une période d’adaptation des consommateurs et des restaurateurs qui sera sûrement difficile pour certains de ces derniers.

Mais il est clair que la société pleure déjà et pleurera plus ses morts sur les routes qu’elle pleurera les restaurateurs qui feront faillite, s’il y a lieu…

(La photo provient d’ici.)

Ajout :

Tiens, je vais ajouter une lettre ouverte que je viens de lire à l’instant sur le site du journal Le Devoir, car j’aurais aimé l’écrire :

Le porte-parole de l’ADQ en matière de transports, Pierre Gingras, s’insurge déjà contre le nouveau projet de loi du gouvernement Charest visant à diminuer le nombre d’accidents sur nos routes. Pour lui, la ministre Boulet s’attaque aux honnêtes gens plutôt qu’aux criminels récidivistes. Or, nous tous, les «honnêtes gens», avons un sérieux penchant à la conduite risquée ou pour le moins discutable. Combien parmi nous conduisent le cellulaire à la main, ne respectent d’aucune façon la priorité des piétons, se foutent royalement des limites de vitesse, conduisent avec un verre de trop dans le nez ou accélèrent pour éviter de s’arrêter au feu de circulation?

Nous, les «honnêtes citoyens», sommes plus que mûrs pour les mesures que le gouvernement du Québec se propose de mettre en place. Il est d’une certaine façon bien tard pour le faire, mais un gouvernement responsable n’a plus le choix. Nous sommes souvent des inconscients et des indisciplinés sur les routes, et à elle seule une augmentation substantielle du nombre de policiers à l’affût ne suffirait pas. Oui, aussi, aux radars photo et aux caméras aux feux rouges. Jouer dans le trafic a plus que fait son temps.

Jacques Léger, Montréal.

Entraîner la mort

Un texte du blogue Le Gros Bon Sens m’a ramené sur le sujet de la vitesse au volant, encore et encore. L’accident mortel qui a fait arrêter le petit coeur de Bianca Leduc n’est pas étranger à ça non plus. Depuis un bon bout de temps, ce blogueur essaie de faire croire que la vitesse n’est pas un problème, si bien sûr le conducteur est compétent. Je crois sincèrement que le problème se situe au-delà de ce constat par trop simpliste, voire syllogistique, donc, déconnecté de la réalité.

Au départ, je peux me baser sur mes récents cours de conduite, puisque je termine dans un mois. Il est clair que plus une voiture va rapidement, plus le temps de réaction est court. Plus le temps de réaction est court, plus il y a de chance d’accident. Donc, si on se base sur la vitesse générale, et sur la qualité de la conduite en général, une réduction totale de la vitesse dans les rues, par une baisse officielle de la limite de vitesse, devrait aider à la sécurité de tous, logiquement. Ce qui, avec des peines plus sévères, des contraventions plus faramineuses, devrait alléger les pieds de tous…

On entend souvent de la part des conducteurs machistes (et il n’y a rien de sexiste là-dedans, la bête de la conduite n’a pas de sexe…) que le problème dans les rues n’est pas la vitesse, mais bien, au contraire, ceux qui prennent leur temps : le cliché suprême, les p’tits vieux… Désolé, mais il faudrait que ce soit la totalité qui se plie un peu plus à la basse vitesse de ceux-là, il y aurait au moins un dénominateur commun! Un risque de moins, donc : des bons et des moins bons conducteurs, mais à une vitesse plus agréable pour le voisinage, tant au niveau sécuritaire que sonore… Et en plus, la courtoisie me semble beaucoup plus envisageable alors que la vitesse est réduite.

Et, il y a une responsabilité immense à conduire un bolide hypothétiquement meurtrier. Même un pilote émérite n’est pas à l’abri d’un moment d’inattention. Voilà pourquoi je suis pour une forte répression de la conduite automobile au Québec. Il faut aussi que la conduite à très haute vitesse soit considérée comme étant criminelle. En plus de restreindre le droit à la conduite aux jeunes tapons de testostérones, des mesures contraignantes au niveau judiciaire et bien sûr monétaire seront les moyens ultimes d’empêcher d’autres vies gâchées comme celle de Bianca.

Tiré de mon livre « Maîtriser le volant » :

« Le permis n’est pas un droit. C’est une permission de conduire […].

Un permis de conduire est un privilège. »

Et tout humain a droit à la vie : la société doit tout faire en son possible pour que ce droit soit respecté le plus possible. Si la liberté des uns s’arrête où celle des autres commence, il y a un gros problème si le point de litige, possiblement mortel, en plus, se joue seulement sur un laps de temps qui avoisine les millisecondes…

Ajout (13h40) :

Je viens de lire un très bon texte de ND qui prône des cinémomètres un peu partout, j’embarque!

Prendre la parole

À la suite de Matchafa, je continue la chaîne : allons signer la pétition pour ainsi officialiser le fait que nous avons notre mot à dire sur Le Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité (PSP) sur l’intégration continental. Cette initiative est anti-démocratique et il faut le faire savoir à notre gouvernement, sinon nous admettons que nous sommes seulement des moutons et qu’ils peuvent bien nous organiser comme ils l’entendent.

La lettre ouverte à Pierre Légaré

Je viens de lire une lettre ouverte de mon ami Eric Bondo sur son blogue L’Équilibriste. Elle s’adresse à Pierre Légaré en rapport à son texte paru sur cyberpresse où il discute de la manifestation contre le Partenariat nord-américain pour la Sécurité et la Prospérité qui se tiendra à Montebello. J’ai commenté le billet que Patrick Lagacé a fait paraître aujourd’hui en lien à ce texte, ça va comme suit :

Pour ce qui est de la présence des manifestants à Montebello, je crois que c’est utile dans un sens représentatif, bien qu’il semble diminuer toujours. Heureusement, la révolution des mentalités et la responsabilité citoyenne se passera sur et par le web.

Je souhaites en devenir un des vecteurs.

Donc, je n’irai pas à Montebello, car je crois plus en ce que je fais ici. Rien à redire de plus. Par contre, la lettre ouverte d’Eric parle de la responsabilité des gens publics par rapport aux manifestations et met en perspective la minorité violente des manifestants, ce que Pierre Légaré utilise comme argument pour justifier son refus d’y participer. Courez le lire.

Je suis vraiment fier d’avoir un ami comme lui.

Et je ne peux passer sous silence l’excellent texte de Louis sur le même sujet.

J’ai hâte de voir Cédrika

La tragédie qui concerne la petite Cédrika Provencher, mis à part le fait que c’est inacceptable pour tout le monde — sauf malheureusement pour les salauds qui perpétuent ces crimes sur les enfants, me questionne beaucoup sur la capacité de la communauté à s’organiser dans le sens de prévenir les problèmes de sécurité dans nos voisinages.

Je sais que je marche sur des oeufs. Certains trouveront ce texte indécent parce que nous sommes encore dans le néant de l’expectative. Mais je le répète, j’espère de tout coeur qu’elle sera retrouvée et que nous en tirerons une leçon, que cela ne sera pas vain, quoi qu’il arrive.

En tout cas, moi j’en tire déjà une leçon parce que ça m’a fait réfléchir, même si en même temps je prie toutes les forces cosmiques de mettre en branle des coïncidences positives pour sa découverte. Alors, si tout est relatif, nous devrions pouvoir nous poser des questions sur les répercussions d’un système comme le nôtre, dans toutes ses qualités et ses défauts.

C’est plate à dire, mais l’humain n’apprend jamais de ses erreurs : il réagit toujours seulement après coup. Le nombre de fondations à caractères sociales, par exemple la Fondation Lani, qui a été créé à la suite du suicide de Lani Assogba, en est un bon exemple. La différence entre la somme de l’énergie dépensée par un individu dans sa participation à la société quand tout semble bien aller (ou que l’individu pense ne pas avoir de pouvoir sur la destinée de la société dans laquelle il est) et quand il réagit à un problème qui le concerne en propre est assez éloquente.

J’espère que nous poserons des questions sur la société que nous voulons, sur le comment et le pourquoi l’humanité engendre des monstres; car je crois que la société, donc nous tous, sommes en partie responsables de ne pas être aux aguets de ce qui ce passe autour de nous, dans tous les sens du terme.

Il faut se questionner sur les répercussions de tous nos actes, de toutes nos décisions collectives. Je crois qu’un meilleur monde passe par notre individualisme, c’est à dire notre réflexion, notre implication citoyenne.

Les êtres asociaux et amoraux auront toujours le beau jeu si nous attendons qu’ils se manifestent pour réagir.

J’ai hâte de voir Cédrika saine et sauve à la télé.

Individualisme : Théorie qui vise à développer les droits et les responsabilités des individus. (Je tenais à l’ajouter car ce terme est trop souvent utilisé dans le sens d’égoïsme…)


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