
Vous connaissez sûrement dans votre entourage un homme, un gars, complètement en mode chasse aux femmes, obnubilé par la construction d’une personnalité attractive, voire par l’argent, le pouvoir, etc.? Eh! bien, par une source tout à fait sûre, via une discussion voilà environ une semaine, j’ai su par une amie, venant du même coin que Maxime Bernier, la Beauce, que c’est le genre de réputation qu’il a là-bas, enfin, pour une bonne partie de la population. Même que son apparition dans la sphère publique, en politique canadienne, leur semblait tout à fait absurde, même plus, invraisemblable, ce qui par contre ne l’a pas empêché de gagner ses élections en 2006…
Avec le recul, il semble bien que ce monsieur, libertarien par-dessus le marché! aurait dû passer plus de temps à peaufiner son jugement et aiguiser son flair politique, au lieu d’ambitionner… Comme l’écrit bien mon ami Lutopium :
lorsque quelqu’un décide de se présenter en politique pour élargir son réseau de contacts ou accéder à la vie des riches et des célèbres, il est presque certain que les vraies ambitions seront dévoilées un jour ou l’autre. Les véritables raisons qui vous ont amenées à vous lancer en politique risquent d’être dévoilées au grand jour car les journalistes veillent au grain.
Espérons que cela donnera une grande leçon aux futurs politiciens. Maxime Bernier s’est improvisé politicien et a presque réussi à se rendre au sommet, lui que l’on voyait à la barre du Parti Conservateur, que l’on surnommait « Flipper — Le Dauphin », alors qu’il semble seulement mûr pour à peine un poste de gérant de Caisse Populaire… Et le pire, c’est que je soupçonne que sa popularité est due au fait qu’il a une gueule d’acteur! Prends des notes mon Maxime…
Justement, il est trop facile ici de faire un lien avec l’ADQ et ses gérants de dépanneur… et je le fais!
Comme Mario Dumont, Stephen Harper semble avoir de la difficulté à s’attirer auprès de lui des gens de très grande qualité, serait-ce parce qu’il a peur de se retrouver avec des individus qui voudraient devenir calife à la place du calife?
(Photo : telefilm.canada)
Dialogues
Published avril 2, 2009 blogosphère 13 CommentsÉtiquettes : admiratif, Écriture, écrivain, équilibre mental, évoluer, blogosphère, Blogue, Celui qui blogue, changement, commentaires, communauté, communication, contact, créateur, critique, dialogue, Discussion, enfermement sur soi, extérioriser, fabulation, fans, interaction, interview, Journal, lectorat, multiplication, Noisette Sociale, question, réalité, Réflexion, regard, Sans Papier, Satellite Voyageur, Seth Godin, universitaire
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Ça donne l’impression de prôner un enfermement sur soi, mais non, c’est plutôt d’en sortir qu’il s’agit, de sortir du regard des autres pour mieux évoluer.
Je crois que sa réflexion vient du fait de la multiplication du dialogue qu’apporte l’interaction accrue de la blogosphère. Par exemple, auparavant, un écrivain était en contact avec un minime retour critique et admiratif, parce que la communication était beaucoup moins élaborée qu’elle l’est aujourd’hui. Donc, c’est bien de l’équilibre mental du créateur dont il est question (et non, le terme « créateur » n’est pas trop fort! : extérioriser, c’est créer).
Il est tellement facile de se perdre de vue dans l’expectative et de créer un pantin nommé « lectorat » qui tient plus de la fabulation que de la réalité — s’il est possible de bien identifier cette réalité.
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En parlant de dialogue, je vous invite à lire un article concocté par l’ami Satellite Voyageur (qui va fêter sa première année dans la blogosphère), paru sur le S@ns P@pier, le « journal de toute la communauté universitaire ». C’est une discussion entre quelques blogueurs sur des thèmes chers à la pratique bloguale.
Aussi, c’est au tour de Noisette Sociale de se faire interviewer par Celui qui blogue.