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Les blogues Canoë sur TLMEB

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Je trouve ça agréable parfois de regarder ce qui se passe du côté des rangs sur le site TLMEB. Pour ce qui est de mon propre rang, je sais très bien qu’il y a beaucoup d’impondérables qui font en sorte que je peux me retrouver une position plus haute ou plus basse, mais depuis la dernière fois où je suis allé regarder le palmarès de ma catégorie, Opinion, je sais que les chances que je me retrouve premier (ce qui est arrivé je crois pendant le Pataklow!gate) sont devenus pratiquement nulles.

Pourquoi? Parce que mon grand ami Richard Martineau s’est retrouvé inscrit. Et j’écris « s’est retrouvé » parce que je doute fort que ce soit son idée d’aller « jouer » avec les petits… (Et mon doute s’est consolidé en constatant que beaucoup de blogues Canoë y ont été inscrits, dernièrement – mais bon, c’est tout à fait normal puisqu’il semble il y avoir un partenariat entre TLMEB et Canoë.)

J’écris ça, « avec les petits », mais en même temps je suis surpris de savoir que son trafic, pour les dernières statistiques disponibles, oscille entre 1329 et 3187 visites par jour. Il me semble que, par exemple, pour Patrick Lagacé, ça ressemble pas mal plus à des chiffres comme 10 000 visites par jour (c’est pour quand ton inscription sur TLMEB pour qu’on puisse le constater de visu, Pat?). Mais quand on regarde le palmarès général au niveau du Québec, Richard Martineau se retrouve, au moment où j’écris, en 18e position, entre autres derrière Descary.com, Banlieusardises, La Clique du Plateau et Vincent Abry, qui ce dernier a atteint dernièrement pour un jour 13 707 visites. Même que le blogue de Canoë le plus haut dans le palmarès général se retrouve une place au-dessus de Rick, en 17e position : Mangeux de puck. Au niveau sport, ce dernier se fait damer le pion par Tout sur le hockey, Rumeurs de transactions, Fanatique.ca et 25stanley. Et tout ça, par des citoyens!

J’ai toujours pensé que les blogues corporatifs (sur Canoë, Cyberpresse et Radio-Canada) étaient à la base une grosse coche au-dessus au niveau trafic, mais je déchante, manière de parler. Et je suis encore plus surpris parce que Canoë est une partie de Quebecor, donc vraisemblablement en meilleure position que les deux autres.

On passe donc de chances presque nulles à probables? Hé hé!

C’est pas moi qui le dit!

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Je regarde mes statistiques et je tombe là-dessus :

Cliché 2009-06-18 00-01-17

(Pour ceux qui n’ont pas de blogue, 101, c’est presque le nombre de visualisations du billet « L’autre St-Jean », hier.)

Question de perception

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cliche-2009-03-24-14-49-19

Au risque de me faire excommunier de la gauche, j’avoue ici être d’accord avec Nathalie Elgrably-Lévy alors qu’elle écrivait le 19 mars dernier sur Canoë :

On achète des biens pour combler nos besoins, non pour satisfaire les entreprises. Ce sont elles qui doivent répondre aux attentes des acheteurs, et non l’inverse. Si elles produisent des biens qui ne trouvent pas preneurs, c’est leur problème, non celui des consommateurs. Il n’y a pas si longtemps, une entreprise qui rencontrait des difficultés devait revoir son modèle d’affaire. Aujourd’hui, l’État imagine des moyens pour nous forcer à acheter ses produits. Jadis, le consommateur était roi. À présent, c’est un pantin à la disposition des producteurs. Nous étions libres de consommer ou d’économiser, mais cette époque est révolue. Après la société de consommation, voici maintenant l’ère de la consommation par coercition!

Bon, j’avoue qu’il y a un peu d’exagération, nous ne sommes pas réellement tous des bêlants moutons prêts à investir les Wal-Mart à la seconde qu’un politicien nous le demande! Mais c’est bon de lire une représentante de la droite mettre le doigt sur le bobo à ce point. On pourrait presque lire entre les lignes que la simplicité volontaire est une bonne chose, du moins, moralement possible selon le fait que la liberté individuelle est un concept inclusif.

Autrement dit, se targuer des valeurs de gauche n’empêche pas d’user de sa liberté individuelle pour influer sur la société. Il n’y a donc que les communistes extrémistes pour haïr le marché au point de vouloir un système où la liberté est seulement une affaire d’État…

Alors, vous devez bien vous douter que j’ai bien ri quand j’ai vu dans mes statistiques ce que j’affiche en haut de ce billet! (Et j’ai vu ça juste après avoir lu la chronique de l’économiste, enfin, pas selon Bryan Breguet, mais « senior » selon Canoë…)

Il faut vraiment avoir une définition très et trop large du communisme pour m’en affubler!

Des stats pour 2008

J’ai déménagé ici le premier de l’année 2008 et, selon mes statistiques, mon blogue approche à grands pas de la 250 000e visite, ce qui devrait arriver dans environ 3-4 jours. Alors, ça sera assez facile de dresser un petit récapitulatif basé seulement là-dessus. Donc, rien de subjectif.

Selon ces données, l’année 2008 a été fortement marquée par Julie Couillard. Deux billets à son sujet se retrouvent dans le top 8 des « Articles les plus consultés » :

« Enfin, une autre photo de Julie Couillard! » (en première place avec 35 349 visites) et « Julie Couillard strikes again! » (en sixième place avec 1 603 visites).

La plus grande curiosité se trouve à la deuxième place. C’est un billet où je raconte une anecdote au sujet du seul tatouage que j’ai :

« Le plus petit des tatouages » (avec 3 467 visites).

La troisième place est aussi curieuse :

« Portrait de Bush formé à partir de photos de militaires morts au combat » (avec 2 402 visites).

La quatrième place me fait bien plaisir. Comme quoi on vient ici un peu pour découvrir du nouveau :

« Blogoliste » (avec 2 246 visites).

Pour la cinquième place, c’est le billet qui draine le plus les recherches de cul (et qui doit faire en même temps beaucoup de déçus…) :

« Si votre mari suggère l’accouplement » (avec 1 693 visites).

En septième, c’est la page qui me présente :

« Renart, en vrac » (avec 1 243 visites).

Et, finalement, en huitième, mon billet au sujet de l’excellent André Sauvé :

« André Sauvé, l’extraterrestre » (avec 1 189 visites).

Cela n’est vraiment pas représentatif de mon expérience au jour le jour avec vous. Je vous reviendrai avec quelque chose de plus consistant. Mais la curiosité reste quand même agréable!

(Photo : cessrichte)

Julie Couillard strikes again!

Bon, encore aujourd’hui, avec un retour sur Julie Couillard dans la presse, mes statistiques explosent de plus belle avec un record de 1178 clics sur mon billet la concernant (chiffre qui ne cesse de grandir pendant que j’écris…). Je n’en reviens tout simplement pas!

Quelle est donc cette curiosité maladive? J’aimerais bien que quelqu’un qui arrive ici après une recherche me l’explique!

Je souhaites comprendre, mais j’ai un gros doute que quelqu’un répondra…

Le pire des Patriotes

En cette journée des Patriotes, je suis tout questionnement… envers mon moi de manifestant beaucoup plus festif que maniaque… J’ai le moi patraque, mais pas autant que d’autres… car je m’accroche encore à l’écoute des petites voix en dehors des murs de carton. Il y a de la vérité en dehors de sa propre couche corporelle, voilà une pensée à répéter aujourd’hui, et encore plus demain, et ainsi de suite!

Il n’y a rien à faire, « patriote » sonne quand même plus blessant pour le dialogue que « fleur ». Et je ne suis même pas à bout de métaphores, c’est la qualité qui prévaut sur la quantité. La stupidité d’un Louis ou d’un autre y verra de la mollesse : grand bien leur fasse, et surtout lui fasse, ce patriote absolutiste, ce mauvais exemple : je le laisse s’empêtrer dans sa mélasse de grande noirceur, avec l’aide de son hoquet idéologique! Non, « idéologique » c’est trop, car il n’a pas les idéaux logiques, seulement l’idiome idiot. Je daignerai peut-être l’aider quand il en aura si proche du nez que sa respiration causera de minuscules vagues…

Justement, quand le terme « patriote » a toutes les lettres d’une maladie mentale, je m’éloigne de la souche infectieuse, comme les autres copainscopains qui ont fait de même, à différents niveaux et à leur manière… En cette journée de fierté, je suis donc fier de ne pas endosser le patriotisme à la sauce uhecéenne du repli sur soi, de l’échafaudage puéril d’ennemis, de l’exclusivité de pensée, de la terreur née du détail, du courage qui ne se résume qu’à la rage, de la haine offerte en partage à tous les vents.

Je ne suis pas ça. La négative est plus évidente, c’est certain. Si je suis patriote, mon arme est le pont, pas la barrière qu’il s’est forgé du fer de ses lubies. Si je ne le suis pas, c’est qu’il me font, me fait trop peur, ou plutôt trop pitié, avec son petit air fantomatique.

Et il n’a surtout pas compris qu’un contrat se discute au jour le jour, en ayant le front vers l’avant, l’avenir, car le passé est toujours extrémiste en raison de son caractère statique. C’est un siège confortable, mais trop engloutissant. Le pire, c’est que je me suis bien démené pour le lui dire, en toute amitié

*

Avant de terminer, j’aimerais tomber dans l’anecdotique. Il y a un détail que j’ai gardé pour moi jusqu’à aujourd’hui et je vais m’en servir pour terminer en beauté cette histoire de séparation. Cela concerne l’élément qui m’a fait comprendre qu’UHEC ne pouvait plus être ma niche politique, puisque cela était la preuve que son élément central, Louis, a pour moteur un égocentrisme crasse malgré une façade qui s’acharne à démontrer l’inverse.

Bon, voilà, peu de temps avant qu’il publie son billet contre le blogue Angry French Guy, un ami — avec lequel je faisais du covoiturage, et qui est un très grand ami de ce blogueur — me dit :

— Eh! Tu t’es fait déclasser par AFG sur TLMEB y parait!

Je réponds :

– Ah! ouin… je n’ai pas remarqué, il me semble que mon rang n’a pas bougé depuis un bout…

En arrivant chez moi, j’ai vérifié et j’avais raison, ma position dans la section « Opinion » n’avait pas bougée, mais en même temps il était aussi vrai qu’AFG avait déclassé UHEC dans la section « Politique », et j’étais encore un collaborateur de ce blogue donc…

Alors, quand j’ai lu ledit billet après-coup, je me suis dit qu’il était évident que Louis avait écrit ce texte plus par frustration de s’être fait dépasser sur TLMEB que pour toutes les autres raisons évoquées… Et je savais pertinemment comment pour lui tout ce qui tournait autour des statistiques était important, même que de juste écrire « important » n’est pas assez fort! Je me souviens qu’il avait pondu un billet contre antagoniste.net à la suite d’un dépassement du genre…

Autre preuve, après m’être assez fait insulté par ses soins, j’ai rétorqué en action en inscrivant mon blogue dans la section « Politique » sur TLMEB pour rabaisser sa position — et ainsi lui rabaisser le caquet —, puis, une vingtaine de minutes plus tard, je recevais de sa part un courriel m’expliquant, pour des raisons vagues, que nous étions, à ses yeux, maintenant ennemis…

Y’a-t-il encore quelqu’un qui le prend au sérieux maintenant?

(Vous remarquerez que je n’ai pas ajouté d’hyperlien le pointant directement, mais je sais qu’il va quand même se manifester ici ou ailleurs, j’ai presque le goût de démarrer un « pool »…)

Ajout :

Wow! c’est du rapide! Même pas trois heures plus tard, Louis s’est commis sur son blogue par rapport à ce billet. Je le sais parce que j’ai reçu un trackback, que j’ai immédiatement effacé… Et je n’inclus pas ici l’hyperlien vers son billet pour la simple et bonne raison que je ne le sais pas, je n’ai aucun goût ni intérêt à lire les élucubrations de ce petit despote de pacotille sans autre saveur que celle âcre de l’extrémisme. Surtout, ça ne me tente pas de fouiller dans les poubelles…

Un autre ajout :

Il y a une fin heureuse à cette histoire, cliquez ici.

(Photo : allthekingsmentoysoldiers.com)

Défaire le mythe de la mise à la retraite des travailleurs de la santé

Selon l’Institut Canadien d’information sur la Santé, si on regarde les statistiques pour 2003, « Il y a plus d’omnipraticiens et de médecins de famille au Québec, 104, qu’en Ontario, 85. Il y a plus de spécialistes au Québec, 102, qu’en Ontario, 92. Il y a plus d’infirmières autorisées au Québec, 832, qu’en Ontario, 693. Le nombre moyen des professionnels de la santé par 100,000 habitants est de 207 au Québec, de 177 en Ontario, tandis que la moyenne Canadienne est de 187 ! » (Informations entre guillemets compilées par le blogueur Antipollution.)

Aussi, selon ce tableau (trouvé via Charity Bernhard), en 2004, le Québec était la province avec le plus de médecins par 100000 personnes. Alors qu’en est-il du scandale de la mise à la retraite massive des professionnels de la santé sous le gouvernement péquiste? Et je ne veux surtout pas par ce billet prendre la défense du Parti Québécois, mais cela reste un fait. Parce qu’il est clair que depuis longtemps c’est le symbole de nos problèmes et ce qui même semble abondamment justifier la fécondation de l’ovule Santé par le spermatozoïde Privé!

Si le problème n’est pas le nombre de médecins, pourquoi le temps d’attente semble toujours augmenter? Est-ce que les Québécois seraient plus friands de soins de santé que les habitants des autres provinces?

La leçon des Lavigueur

Au-delà de la qualité indéniable de la série « Les Lavigueur / La vraie histoire » et de tout le gonflement médiatique qui l’a accompagné et l’accompagne encore, je ne peux pas m’empêcher de faire un lien entre cette histoire pathétique et notre propre histoire économique, celle qui nous fait entrer de plain-pied dans l’application aveugle des néo-doctrines mondialisantes. Ne vous détrompez pas, mon parallèle ne sera pas tant anecdotique, mais plutôt symbolique.

On a d’un côté une famille tricotée serrée qui, après avoir gagné le gros lot, se défait peu à peu. Et de l’autre, on a une société solidaire qui, assez rapidement, gagne en individualisme égoïste, en liberté éconocentrique, et qui se défait aussi peu à peu, surtout l’environnement sur lequel elle repose. Comme les Lavigueur n’étaient pas aptes à gérer leur pouvoir monétaire, nous ne sommes pas aptes collectivement à recevoir ce cadeau empoisonné de l’IEDM. Et pourquoi me direz-vous, parce que ce cadeau n’est pas désintéressé et ne s’accompagne pas d’un souci éducatif. Pas besoin de dire que l’éducation n’était pas trop la tasse de thé de cette famille…

Loin de moi l’idée de les dénigrer. Mais il reste que je vois le piège néolibéral comme ont été les millions de Loto-Québec pour eux : un raccourci, un leurre, qui a bien prouvé que la recherche du bonheur, lire l’organisation de notre société, se trouve ailleurs. Ils se sont brûlé les doigts avec cet argent et le monde se les brûlera aussi, s’il n’y a pas un retour du balancier économique.

Justement, un regroupement de 68 économistes, l’organisation « Économie Autrement », propose de « revivifier le pluralisme dans le discours économique en redonnant droit de cité aux conceptions alternatives au courant dominant. » Est-ce que nous allons alors les écouter pour comparer ou sauter encore de plus en plus dans le bateau?

Et le privé, qui tente de vampiriser la santé, est-ce qu’on va le laisser aller sans mot dire même si des études très sérieuses démontrent qu’ailleurs dans le monde ça ne semble pas très gagnant? Pour preuve, un article du journal Le Devoir concluait comme suit :

« Une méta-analyse de Vaillancourt-Roseneau et Linder décortiquant 149 études permet de vérifier ces données sur une longue période de temps et dans divers pays, avance l’IRIS. En tout, 59 % des études analysées ont conclu à une plus grande qualité de services publics contre 12 % seulement au privé. L’écart est encore plus grand du côté des coûts, alors que 77 % des études concluent à des coûts moins élevés ou équivalents dans le public. »

Et la baisse de la valeur du travail, est-ce qu’on en tient compte? Mon collègue blogueur Manx a répertorié quelques vérités à ce sujet :

« Des études montrent que les entreprises canadiennes font plus de profits qu’auparavant, grâce au travail des employés, qui font plus d’heures qu’auparavant. Selon Statistiques Canada, […] de 1986 à 2006, les employés auraient en moyenne passé 30 minutes de plus, chaque jour, dans leur milieu de travail. Ce facteur serait la principale raison qui indiquerait que les parents passent moins de temps avec leurs enfants, d’ailleurs. »

Plus loin, il cite Le Devoir :

« Après avoir graduellement augmenté, en passant d’environ 50% au début des années 60 à plus de 56% au milieu des années 70, le poids relatif des salaires et autres avantages sociaux de l’ensemble des travailleurs dans le produit intérieur brut (PIB) canadien s’est graduellement mis à fléchir au fil des cycles économiques, au point de passer, en 2005, sous la barre des 50%. »

Alors oui, il est permis de remettre en question la doctrine qui prône la création de richesse à tout prix. Oui, le nouvel ajustement de nos valeurs à la seule loi économique nous poussera vers un débalancement sociétal et environnemental. Oui, l’histoire des Lavigueur est un bon exemple de ce qui nous attend si nous nous livrons corps et âme à l’hôtel du gros lot égocentrique. De la désolation, des liens brisés.

Oui, ce texte est bien à l’image de cette triste série. J’en suis presque désolé…

Encrasser la pureté

Aujourd’hui, un petit billet sous le thème de l’enfance, donc de l’avenir.

Premièrement, « Le 30 janvier, 9 h 30, Le Québec tremblera! »

Alors, demain « des milliers de jeunes du primaire ainsi que le personnel des écoles et parents arrêteront toutes leurs activités pour sauter sur place durant 2 minutes sans arrêt. On estime que 60 000 élèves provenant de 300 écoles, d’un peu partout au Québec, souligneront février — le Mois du coeur. »

Cette initiative vise à sensibiliser les jeunes et les moins jeunes à l’importance de l’activité physique pour prévenir les maladies du coeur. Le communiqué de presse expose des statistiques assez alarmantes sur la situation actuelle. C’est .

Aussi, un autre communiqué de presse fait état de statistiques terrifiantes : « 700 millions d’enfants — presque la moitié de la jeunesse du monde — respirent régulièrement de l’air pollué par de la fumée de tabac. »

Voilà bien la preuve de l’irresponsabilité des adultes. Et la grande question, comment faire pour les responsabiliser, au-delà de communiquer l’information?

(Photo : imagesofbainbridge)

Lettre à Allen Nutik

Monsieur Nutik (à l’attention de mon lectorat : je viens de recevoir une demande d’aide au français de la part du chef du nouveau parti Affiliation Québec, Allen Nutik, pour la version française de leur site web, à la suite de mon billet sur leur acceptation par le DGE),

désolé de vous décevoir, mais, comme vous le savez sûrement, aujourd’hui la crise linguistique prend du poil de la bête avec les cachotteries du parti Libéral au sujet de la situation difficile du français à Montréal, et même à la grandeur du Québec, qui s’ajoute au constat récent du JdeM, alors je vais diriger mes énergies et mon temps disponible de ce côté-là. En espérant que votre déception sera contrebalancée par la visible et audible vigueur de votre communauté linguistique.

En espérant que vous vous trouverez un francophone assez gentil pour vous aider, ce qui ne devrait pas être très difficile à trouver, vu la situation, ils sont majoritairement très accommodants…

Pour ce qui est de la crise, si vous n’êtes pas encore convaincu, je peux vous aider à jubiler (happy happy joy joy!) en vous laissant quelques hyperliens utiles :

Les allophones choisissent l’anglais au collégial

Français : Québec dissimule des statistiques

Québec tait des données alarmantes

Cacher le dégât

De la bombe

Bonne lecture!

La Bourse ou la vie

La crise financière mondiale actuelle qui se dessine est une belle allégorie de la répartition des pouvoirs dans notre société. J’admets que l’utilisation du terme « allégorie » est un choix plus esthétique que pragmatique, puisqu’il s’agit plus amplement de la réalité… Alors, une question : pour ce qui est du phénomène de panique humaine qui occasionne les soubresauts économiques à court terme, qui en détient les leviers? Pas vous ni moi, sauf si vous travaillez dans un domaine qui touche à la spéculation.

Donc, notre seul levier est notre pouvoir d’achat — et minimalement nos votes (quelle bonne blague!) —, et il semble que seule la confiance au système permet de nous rendre, nous les consommateurs, plus chauds ou plus froids à la consommation. Au total, c’est la peur qui guide les gens de la Bourse, c’est la peur qui guide le peuple. Pour faire un constat analytique simple, c’est terrorisant. Le capitalisme, tel qu’il se pratique aujourd’hui, est effroyable.

Mais, il suffit de laver la pollution avec des statistiques de croissance économique bien ficelées pour que cela ne le soit plus… Après le blanchiment d’argent, l’économie est javellisante!

Il reste que le coût de notre confort est plus élevé qu’on le croit : La Presse canadienne fait état d’une étude qui « met en lumière les dommages écologiques que les pays pauvres supportent pour permettre indirectement aux pays prospères de maintenir leur niveau de vie ». Alors, la mondialisation ne serait pas que positive, puisqu’il y a un écart causal évident entre les pays riches et les pays pauvres qui, bien qu’ils « n’aient contribué qu’à raison de 1,3 pour cent aux gaz destructeurs de la couche d’ozone, […] payeront 15 pour cent de la facture en termes d’impact sur la santé. »

En gros, il y a de l’iniquité, de la pollution partout, qui aura assurément des répercussions globales et on devrait se fermer les yeux, laisser la science spéculative faire son travail, et foncer tout droit en scandant la croissance et le progrès à tout prix. Voilà le plan.

Les systèmes boursiers et leurs laquais sont comme un pistolet sur la tempe de l’humanité. Il faudra que le pouvoir d’achat se transforme en pouvoir d’acheter responsable, cette sangsue boursière mourra alors de sa belle mort, laissant la place à un système plus respectueux de la vie.

(Photo : dhammza)

Le risque de dérapage

Puisqu’il faut parfois battre le fer pendant qu’il est chaud, j’aimerais continuer sur la lancée des implications de la blogosphère, que j’ai abordées brièvement dans mon dernier billet sur le départ d’Inkognitho. Et, dans le fond, même vaguement en lien avec celui qui discutait, entre autres, de la question publicitaire dans les blogues.

Pour être le plus vague possible, je peux écrire que j’ai vécu et vit encore un froid avec une personne qui a son propre blogue et que je ne connais que par le web, tout comme la majorité d’entre vous. Le froid a été causé par un problème d’interprétation de certaines choses qui se sont passées et ne se sont pas passées, et bien sûr un problème d’opinion, de personnalité : pour être le plus vague possible. Alors, mon but d’écrire là-dessus n’est pas de pointer du doigt quiconque, mais bien de tous nous mettre en garde contre quelques dérapages possibles.

Les commentaires

Les opinions sont les opinions et le langage est toujours sujet à interprétation. À moins que ce soit clair que quelqu’un en attaque un autre, il vaut mieux poser des questions et demander à clarifier le propos dans le doute. Ça m’arrive assez souvent de douter du choix des mots de quelqu’un et c’est normal. Ce qui n’est pas normal c’est d’échafauder des liens qui deviendront de plus gros liens à partir de ça : et une possibilité de dérapage!

La fréquence des commentaires

Les intérêts de chaque personne sont changeants alors il est normal que les blogueurs qui s’échangent souvent des commentaires chacun dans leurs blogues respectifs puissent parfois en laisser moins ou même arrêter pendant longtemps. Sur le net, il est facile de retrouver les déplacements des autres et c’est donc aussi facile de remarquer que nous sommes délaissés : un autre dérapage possible!

Le blogroll

Le blogroll est seulement une marque de respect pour plusieurs et même souvent un rappel, comme un carnet d’adresses, pour d’autres : mais ça reste en fin de compte de la pub gratuite qui fait plaisir. Personnellement, il y a beaucoup de blogues que je suis depuis longtemps, et qui ne m’ont jamais ajouté, et ce n’est pas très grave, même pas du tout (je peux m’inventer des histoires par rapport à la raison de chacun et ça ne concerne que moi…). Il y a, entre autres, un blogroll dans lequel je suis inclus où il y a tellement de blogues qu’on pourrait croire que toute la blogosphère y est. Il y a même des blogrolls immuables, etc. Alors, de porter trop attention à ça est une autre belle chance de dérapage!

Les buts de chacun

Même s’il semble y avoir un point commun entre tous les blogueurs — une envie d’écrire, de se faire lire, et d’en discuter —, je crois que les raisons de bloguer sont différentes pour chacun. Et le beau dans tout ça, c’est que c’est la blogosphère qui nous rassemble, dans toute sa virtualité, et pas le réel, et pas dans le même genre de rapport de force. Nous sommes tous des personnalités, dans le sens que nous nous affirmons comme telles, et nous essayons de faire du mieux que l’on peut pour être remarqués dans toute cette mare même si elle est majoritairement amicale, mais basée quand même sur beaucoup de compétition. De ne pas le voir et de s’en offusquer est un autre risque de dérapage!

Les statistiques

Oui, il y a des manières de voir ses statistiques, de se comparer aussi aux autres, de s’inscrire sur des sites de référencement où il y a des palmarès, et au contraire plein de raisons de s’en foutre et/ou de juger ceux qui y adhèrent. Encore, ce ne sont que des outils qui conviennent à des personnalités et moins ou pas à d’autres. Je crois qu’il faut prendre ça avec un grain de sel, et je l’écris en grosse partie pour ma part, je vous l’avoue. Cela mousse un peu la compétition et ce n’est pas mauvais en soi, mais j’ai souvent peur que ça dérape, hé hé!

En conclusion

En somme, le but de ce texte est de désamorcer tout de suite quelques quiproquos possibles, étant donné que nous sommes tous des humains, derrière nos avatars littéraires. Comme je le dis souvent, surtout dans mes discussions avec de vraies personnes que je peux voir bouger, pas à travers le prisme informatique, il ne faut jamais oublier que les mots seuls sont souvent trop imprécis, comparé au langage corporel, le son de la voix, les silences, etc. Intellectuellement, l’écriture est réellement le meilleur moyen pour aller en profondeur et étaler un point de vue complexe, mais pour prouver son amour elle est trop souvent insuffisante…

Alors s’il vous plaît, si vous avez un doute sur quoi que ce soit que j’ai écrit, ou ce que je pense, j’ajoute mon courriel dans mon profil à l’instant, vous savez où me rejoindre maintenant; et je suis certain que si vous êtes de bonne foi et poli, ça ne dérapera pas!


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