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Questions d’éthique (Première partie)

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Mes dernières pérégrinations sur le web, les blogues, Facebook et Twitter m’ont fait voir que l’éthique — la néthique, et par extension, la nétiquette, termes qui semblent aussi synonymes — est un thème qui ressort beaucoup depuis quelque temps. Comme une poussée d’acné.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je juge bon de citer l’article sur la nétiquette de Wikipédia, question de jeter des bases solides à la série de billets que je veux vous proposer :

S’il ne fallait retenir qu’une règle : Ce que vous ne feriez pas lors d’une conversation réelle face à votre correspondant, ne prenez pas l’Internet comme bouclier pour le faire.

Pourquoi ne le ferait-on pas en face? Parce qu’en face, les claques ne se perdent pas…

J’ai quelques exemples à faire ressortir tout au long de cette série, mais le premier en sera un bien personnel, qui m’est arrivé hier. Il y a un froid entre moi et un blogueur (lire : animosité, de son côté), et j’ai tout fait pour m’en éloigner depuis les derniers soubresauts de cette histoire, voilà plus d’un an. Je ne le lis plus, je l’ai banni du mien, mais bon, la blogosphère étant ce qu’elle est, assez petite — encore plus que le monde! — ça m’arrive de tomber sur ses écrits en commentaires ailleurs, puisque nous avons beaucoup de fréquentations en commun.

En sirotant mon café, je tombe sur un billet d’un blogue où on me cite, et le blogueur en question en profite pour exposer tout le mal qu’il pense de moi, même si cette autre personne est déjà parfaitement au courant de notre différend. La même chose, sur un autre blogue. Et ce n’était vraiment pas la première fois. C’est sporadique. Et je ne réplique jamais rien parce que ça fait longtemps que je n’ai plus d’acné…

Le premier blogueur a effacé le commentaire désobligeant et a écrit un billet pour expliquer son désir de neutralité dans les « guéguerres » entre blogueurs, et avec raison. La deuxième a effacé la partie me concernant, dirigeant l’explication en privé, par courriel, avec le principal intéressé.

Ce gars-là a tout à fait le droit de m’abhorrer, mais pas de contaminer les autres espaces avec sa haine pour m’atteindre par un chemin indirect. Et en plus, en regard de la règle que j’expose plus haut, si le gars agissait de la sorte dans la réalitosphère, il aurait sûrement le visage beaucoup plus boursoufflé (et coloré par endroits) que ce qu’on peut voir sur la photo qu’il arbore dans sa bannière (oui, je suis allé une fois, par curiosité…).

Pour vous dire, je commence vraiment à en avoir assez de ces enfantillages. Mais comment les faire cesser? Je me verrais mal faire une plainte à la police pour harcèlement et tentative de ternir ma réputation web…

Je me demande si ça serait possible un boycottage organisé : des blogueurs solidaires à ma cause qui enlèverait son blogue de leurs blogolistes et de leurs agrégateurs pendant un certain temps, par exemple, question de lui faire perdre de la visibilité et ainsi lui faire comprendre que son comportement est inacceptable, et à tous les autres qui font de même, par la même occasion. S’il n’y a pas de lois et de sanctions applicables, organisons notre propre justice! Ça serait comme une épée de Damoclès qui pendrait au-dessus de tous.

C’est une idée que je lance comme ça, en espérant qu’elle rebondisse au bon endroit. Pour ce qui est du moment, c’est là, pas le choix. Mais il y a un côté de moi qui la trouve ridicule cette idée, comme si un problème ridicule trouvait sa solution et qu’elle devait être absolument aussi ridicule…

(Photo : NY_Doll)

L’anglomania chinoise

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Chinese childrens

(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Je publiais dimanche dernier sur mon blogue un petit billet au sujet des langues, que je terminais comme suit :

ce sont de bonnes petites raisons, avec celles plus grandes culturelles, pour espérer que jamais la planète se contente d’une seule langue, que ce soit l’anglais ou le mandarin ou toute autre.

En commentaire, moi et Tym Machine nous discutions du taux de pénétration de l’anglais dans le monde. Il m’avait écrit :

l’anglais a pas mal atteint son niveau de pénétration maximal de nos jours et que si le mandarin était aussi facile à apprendre que l’anglais, ce serait la dernière chose “red hot”, le buzz de l’heure, tout le monde voudrait apprendre le mandarin parce que les chinois, économiquement parlant, tiennent les États-Unis et bien d’autres pays par les couilles. Le monde leur appartient quasiment à toute fin pratique.

Et je tombe, via un gazouillis (Twitter) de @altuslogic, sur une partie de conférence de l’entrepreneur Jay S. Walker qui explique que 2 milliards de personnes dans le monde apprennent en ce moment l’anglais. Mais le plus étonnant c’est quand il explique la situation chinoise, qui est en train de devenir, et par loi, la plus grande nation parlant anglais. Et il nous montre des cours d’anglais en plein air, avec des milliers de personnes qui répètent des trucs comme : i wanna speak perfect english! I wanna change my life!

Inutile d’écrire que cela serait pratiquement impossible au Québec, même si cela se passe, mais autrement, par la proximité. Et sur le web, nous sommes tous virtuellement proches. Je me demande aussi comment les Français voient la situation. Est-ce qu’il y en a pour avoir peur de la pénétration de l’anglais en France?

Pour ma part, et je le répète encore, c’est de l’unilinguisme anglophone dont j’ai peur, étant donné que le statut de l’anglais comme langue commune mondiale est une bonne raison pour un anglophone unilingue de ne pas apprendre la langue de la majorité, comme il y en a au Québec. Et quand la totalité (enfin, la presque…) du globe parlera anglais, gageons que les langues extra-anglophones seront de plus en plus folkloriques…si ce n’est pas déjà commencé.

La loi et l’ordre ne sont pas des concepts inéluctables

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Encore au sujet du zélé policier dans le métro de Laval, Gradlon fait ressortir en début de billet le point de vue d’un blogueur totalitaire qu’il explique comme suit : « les policiers sont là pour faire respecter la loi, pas pour en discuter avec les contrevenants. »

À ce compte, la majeure partie du travail des policiers serait de faire respecter à la lettre toutes les lois, même celles qui ne sont plus en phase avec la société actuelle. Ça serait bien d’éplucher les lois municipales, provinciales et fédérales pour en faire ressortir les absurdités. Pour ce qui est de la drôlerie, il y a des résultats assez surprenants quand on tape « loi stupide » sur Google. Dans le passé, les législateurs états-uniens ont été de bons farceurs! (Sans le savoir, bien sûr, puisqu’elles ont toutes dû avoir leur utilité.)

Mais là n’est pas le point. La législation est là pour réguler les rapports entre les gens, pas pour faire preuve d’aveuglement devant son inéluctabilité. Il y a assez des religieux pour se perdre dans les divines lois… Si ça se trouve, et je mettrais ma main au feu que c’est ça, ce règlement est apparu au début de la technologie des escaliers roulants, quand les gens n’étaient pas très à l’aise avec la chose. Aujourd’hui, qui ne sait pas comment ça fonctionne?

Quand une loi sert majoritairement à justifier la mauvaise foi d’un policier, il serait peut-être temps de la foutre aux poubelles. Ça me fait un peu penser à la limite de vitesse. C’est tellement dans l’usage que les policiers sont tolérants si tu ne dépasses pas 20km/h la limite, que mon prof de conduite me l’avait expliqué en long et en large. Et c’est tellement évident qu’un policier pourrait t’arrêter si tu vas à 110km/h dans une zone de 100km/h, si l’envie lui prend. En réalité, je règle souvent mon contrôleur de vitesse automatique à 100km/h dans une zone équivalente et j’ai la plupart du temps l’air de la tortue dans la fable! Belle preuve de la différence entre l’officiel et l’usage. Et on peut bien s’amuser dans cette zone d’ombre.

Pour revenir au sujet principal, si les lois sont là pour nous protéger contre nous-mêmes, cette loi anachronique devrait être retirée pour protéger les policiers contre eux-mêmes, et les citoyens qui en font les frais par la même occasion.

Israël = État voyou? Sionisme = racisme?

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Mon billet de la semaine dernière, au sujet de la loi « Hate Crimes Prevention Act of 2009 », a provoqué beaucoup de débats, et de mon côté un intérêt encore plus marqué pour toutes les questions qui touchent à la situation palestino-israélienne.

En fin de semaine dernière, j’ai discuté avec un de mes meilleurs amis, qui est aussi professeur d’histoire, et qui s’intéresse beaucoup à l’actualité internationale, décortiquant les nouvelles, autant du côté des médias « officiels » que des médias alternatifs. Je lui ai parlé de la discussion qui se passait ici, et il m’a pointé un texte trouvé sur alterinfo.net, qui « serait » une allocution de Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations Unies, censurée par la presse. Un avertissement sur le site annonce que la source « est un document PDF qui ne garantie nullement sa véracité », ajoutant aussi : « À lire avec les précautions d’usage »… Néanmoins, ce passage est très intéressant :

Peu de gens savent qu’Israël est le seul État dont l’admission [à l’ONU] était conditionnelle. En vertu de la Résolution 273 de l’Assemblée Générale, Israël a été admis à condition d’accorder à tous les Palestiniens le droit de retour dans leur foyer, et une compensation pour les biens perdus ou endommagés, selon la Résolution 194 de l’Assemblée Générale, paragraphe 11. Il suffit de dire qu’Israël n’a jamais respecté ces clauses, et n’en a jamais eu l’intention.

Depuis 60 ans, Israël viole ses conditions d’admission, et depuis 60 ans l’ONU ne fait rien. Elle a observé qu’Israël accumule souffrance sur souffrance en Palestine, et viole le droit international en toute impunité.

Pour l’allocution, que ce soit vrai ou faux, le contenu est totalement vérifiable, et je n’ai pas trop pris de temps pour le découvrir. Outre Wikipédia, un excellent article paru au journal Le Devoir relate tout cela.

Dans mes recherches, je suis aussi tombé sur un autre truc intéressant. Le 22 mars 1975, la résolution 3379 de l’ONU « décrète que le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale ». Elle fut révoquée en 1991 (résolution 46/86). Israël a mis la révocation de cette résolution comme condition de sa participation à la Conférence de Madrid, et la pression exercée par l’administration du Président états-unien Georges H.W. Bush a fait le reste…

Je n’ai pas encore écrit comment je perçois tout cela et déjà je sens que ça parle. Est-ce que ça vous parle?

On m’a dit que je n’avais pas bien fait mes devoirs. Là je pense avoir une bonne note…

Sale est l’amende à avaler… à Laval!

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C’est une histoire qui peut sembler banale, mais à bien y penser — surtout après avoir pondu un billet pour L’événement sur le web — elle est assez représentative. Parfois, les lois sont trop là pour titiller la fibre des zélés…

Le policier qui a arrêté la femme de 38 ans parce qu’elle ne tenait pas la rampe de l’escalier roulant n’était visiblement pas dans le même monde qu’elle, que nous. En fait, il l’a arrêté parce qu’il s’est senti lésé dans son rôle de pouvoir, puisqu’elle lui démontrait par son attitude le trop-plein d’absurdité de la situation.

J’ai donc fait le tour de quelques avis à ce sujet, et je termine ici avec ma conclusion :

Pour mettre mon grain de sel, si c’était seulement un avertissement visible pour tous et non une loi en bonne et due forme, est-ce que ça ne servirait pas mieux tout le monde? Même que l’avertissement serait plus pour protéger la STM contre les poursuites, comme les avertissements absurdes sur les produits de consommation, du genre : « Ne pas utiliser si vous ne voyez pas suffisamment pour lire les informations de cette notice. ». Il me semble que c’est logique qu’un escalier roulant n’est pas construit en styromousse et qu’il est en mouvement…

Màj :

Ça même l’air que cette histoire a tourné sur Boing Boing (un site anglo) en chicane opposant francophones et anti-francophones… pfff!

Màj (bis) :

Gradlon décortique bien la chose :

Enchaînement d’erreurs

Petit quizz pour découvrir le sophiste

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Cliché 2009-05-11

J’ai pris ce cliché sur le blogue de quelqu’un que je ne fréquente plus, parce que j’ai suivi un hyperlien trouvé sur Twitter…

Qui est-ce?

(Et j’ai modifié le cliché, de la couleur aux tons de gris, pour augmenter la difficulté.)

En fait, l’identité de cette personne est plus ou moins importante, mais la teneur de sa question l’est, de par ce qu’elle induit. Mettre sur le même pied d’égalité une question de Justice et une question de Morale, en les rassemblant insidieusement sous le vocable « criminel », tient de la bien belle et juteuse sophistique. On ne peut pas dire qu’Henry Morgentaler est un criminel puisqu’il y a la loi humaine comme solide base pour le protéger, pour ne pas qu’il se fasse renverser par le vent de la loi divine. La qualifier de vent est trop poli, c’est plus une brise…

Les cathos, fachos, chrétos, crétins auront beau sortir de leurs poches des chapelets composés de foetus avortés qu’ils brandiront à la face du monde, ça continuera de faire moins de vagues médiatiques que les images de blanchons et de phoques se dévidant de leur sève rouge sur la banquise blanche, moins de sueurs froides collectives que des grippes porcines, aviaires, alouette!

Patch contre l’électrosmog

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C’est un sujet dont on ne parle pas vraiment dans les médias, la pollution électromagnétique. Pourtant, une entreprise française vient de lancer au Canada, sous le nom de D’Faz, « un patch protecteur à coller au dos de son téléphone portable. » Ce bidule « neutralise en déphasant les ondes à haute fréquence qui nous agressent ».

Le deuxième paragraphe du communiqué de CNW est assez éloquent :

À l’heure où les grandes villes du monde envisagent de devenir wi-fi, de plus en plus de scientifiques sonnent l’alarme sur les risques sanitaires à long terme de l’électrosmog : troubles du sommeil, céphalées, pertes de mémoire mais aussi leucémie infantile et différents types de cancer… Le diagnostic fait froid dans le dos. « Les ondes électromagnétiques émises par les technologies sans fil pourraient devenir le scandale du tabac du 21e siècle », pouvait-on même lire dans l’International Herald Tribune en septembre 2007.

J’irais dans le même sens que mon billet nommé « 243 entorses à la liberté » :

Comment peut-on parler de liberté, de souveraineté sur son propre corps quand l’environnement est chimiquement [changer ici pour « électromagnétiquement »] hostile[…]?

Le problème, c’est que cette perte de contrôle est inscrite dans les fondements de nos sociétés basées sur les progrès. Ces progrès ayant été promus dans un emballage ultra positif, laissant les après-coups aux seules mains de la médecine qui se trouve à y trouver aussi un moteur assez performant pour la suite des choses. Cela n’est rien de moins qu’un cercle vicieux.

Personnellement, j’aime bien les progrès technologiques. Mais j’ai un problème éthique à devoir payer pour me protéger de quelque chose qui m’est offert à prix fort, puisqu’il n’est pas que matériel, mais bien plus culturel.

La moindre des choses serait que ces nouveaux produits incorporent à leur frais ce genre de technologie de protection. En cette époque de crise économique, ça livrerait un beau message pour redonner confiance aux consommateurs…

Est-ce que j’ai besoin de spécifier que je ne propose même pas une loi?

Explosion en dehors de la loi

On essaye de trouver des coupables pour l’explosion d’un camion-citerne dans un bunker des Hells Angels, à Sorel-Tracy. Ça sonne déjà drôle, non? Ce qui sonne encore plus drôle, c’est que des membres de ce groupe criminalisé ont offert leur collaboration à la Sûreté du Québec. Et le comble, ils se déplacent maintenant avec des gardes du corps…

Peut-être que les coupables sont simplement des citoyens sans aucun lien avec les Hells Angels, des gens qui sont fâchés de cette immunité quasi institutionnalisée dans laquelle ils sont installés. Cela pourra paraître absurde, mais en même temps c’est aussi absurde de penser qu’au vu et au su de tous un groupe comme celui-là puisse avoir pignon sur rue.

Je sais bien que c’est notre système de justice qui permet ça. On ne peut pas condamner quiconque sur un simple constat d’absurdité. Mais nous sommes en plein dans l’absurdité de la société, justement.

Notre système fait en sorte d’abandonner certains de ses enfants, alors ils se regroupent pour faire leur bout de chemin à leur manière, en dehors de la loi. Et cette loi, elle repose sur le concept de libre arbitre — on te juge sur tes actes, tes choix, sans faire l’examen du chemin global qui t’y a mené —, qui lui est un héritage archaïque de notre rapport à Dieu. Encore plus, c’est comme si le passé ne pouvait jamais s’introduire entre le Bien et le Mal. Vous me suivez?

La prochaine révolution, avec ou sans « r », ne pourra se faire sans se tremper dans ces eaux-là. Ce n’est pas gagné.

(Photo : Yolise)

Confortable nonchalance

Oui, je sais que ce n’est pas très politiquement correct de parler du fait français (et de la  souveraineté) pendant cette élection fédérale, mais je vais le faire quand même. Et oui aussi, désolé, ça sera un long billet, j’en ai gros sur la patate.

J’écoutais hier à Télé-Québec la série « Cinéma québécois » et le thème de l’émission était « La politique ». Je regardais cette effervescence révolutionnaire des années 50 jusqu’au référendum de 80, ce désir de souligner en gras l’existence du fait culturel francophone québécois et ça m’a fait me rendre compte de mon insuffisance, de notre mollesse actuelle :

La vérité que vous ne voulez pas entendre, la voilà: le Québécois moyen rêve d’être un Nord-américain ordinaire. Il ne veut plus de cette identité marginale héritée de la révolution tranquille et il s’apprête à congédier l’élite nationaliste comme autrefois son clergé moyenâgeux. Et l’indifférence face aux coupures n’est qu’un aveu, un signe avant coureur (sic) de la rupture qui s’en vient…

(Cette citation provient d’un commentaire laissé ici par un dénommé Le Canadien errant à la suite de mon billet « La peur d’Anne Dorval ».)

Oui, d’un côté je me sens très concerné, et d’un autre je me sens mal de ressentir cette colère envers les gens irrespectueux, ceux qui s’en foutent, ceux qui auraient préféré (consciemment ou inconsciemment) naître seulement anglophone parce que ça semble globalement plus facile, ceux qui ne semblent pas avoir remarqué que les mots qui trainent partout dans leur environnement sont majoritairement tirés de la langue française… Vous me trouvez négatif? Moi je trouve que je suis réaliste. François Parenteau l’est encore plus, quand il parle du documentaire La génération 101 de Claude Godbout :

Le portrait est bien différent, cependant, chez les jeunes immigrants récents. Arrivés en plein marasme souverainiste, dans un centre-ville où le français reculait sans même se battre, ceux-ci carbureraient plus à l’identité nord-américaine, se sentiraient très peu concernés par les débats politiques québécois, et le français représenterait moins pour eux. Ce qui n’est pas sans entraîner des conséquences dans leurs choix scolaires puis culturels et politiques.

Moralité de l’histoire? Le pire ennemi du Québec francophone n’est pas la défaite. C’est le défaitisme.

Autre chose qui m’attriste? C’est ce genre de discours, trouvé chez Tym Machine, un fier Canadien-Français :

Laporte se plaignait que des candidats de Sorel chantaient en anglais. 

C’est à cause de ce genre de raisonnement paranoïaque que le Québec ne sera jamais une grande nation ouverte sur le monde et tolérante mais plutôt une nation d’insulaires frileux à l’idée de s’ouvrir vers de nouveaux horizons culturels. 

Que les Stéphane Laporte de ce monde se le tienne (sic) pour dit, la liberté individuelle prime sur la suprémacie (sic) du français en province.

Je ne suis vraiment pas un admirateur de Stéphane Laporte, et encore moins de Star Académie, mais cet homme a bien le droit de s’élever contre la suprématie culturelle mondiale anglophone si ça lui chante (oui, je sais, j’extrapole sûrement beaucoup…), c’est bien de sa liberté individuelle de l’exprimer dont il s’agit. La liberté n’est pas unidirectionnelle et ne mérite pas de se faire bâillonner. Tout le monde y a droit. Même un défenseur de la langue française. Mais je trouve que cette prise de position (celle de Laporte on s’entend) est en déficit. Quand quelque chose n’est plus ouvertement important à défendre, on sait bien ce qui se passe.

Et puis, pour l’ouverture sur le monde, j’ai bien hâte qu’on en revienne, il y a notre voisinage aussi, notre proximité qui compte. Encore un beau mot à inscrire en grosses lettres : ÉQUILIBRE.

Je terminerai tout ça avec une anecdote personnelle. Je déménage prochainement et mon propriétaire m’envoie des gens pour visiter mon appartement. Pour mettre en contexte, il décore la façade du fleurdelisé à la St-Jean et de l’unifolié à la fête du Canada, et bien bien également. Par souci d’équité, il s’empresse de me spécifier si les gens qui vont venir sont anglophones ou francophobes, comme si je faisais du service à la clientèle…  Une première anglophone m’a appelé pour changer l’heure du rendez-vous, elle réussissait à se débrouiller un peu, un point pour l’effort. Elle avait un nom d’origine arabe. (Pourquoi l’indiquer? Ça aura son importance pour la suite de l’anecdote.) Elle ne s’est jamais présentée, va savoir pourquoi!

Tantôt, un autre anglophone est venu. Il avait un nom bien anglophone et semblait natif d’ici : ses frères habitent dans le coin, et il habite depuis 6 ans pas très loin. Il ne parlait pas français ni ne comprenait grand-chose à ce que je lui racontais quand je ne savais pas comment le dire en anglais. Il avait à remplir un formulaire en français et il a fallu que je lui traduise pratiquement tous les mots.  Même les plus faciles : « nom », « prénom » et « rue » (celui-là, c’est un foutu mot qu’il voit sur les poteaux de la ville depuis qu’il est né!).

Admettons que ce n’est pas le genre de situation qui me donne espoir, surtout quand je sais qu’il n’y a pas beaucoup de francophones pour s’en émouvoir. Il n’y a pas à dire, la liberté de ce monsieur de s’exprimer en société en anglais semble plus importante que la mienne de m’exprimer en français. Et c’est par connivence nationale (prenez-le dans le sens que vous voulez…).

C’est ça qui est ça.

Nouveau blogue dans le paysage

J’ai reçu voilà quelque temps une invitation de participer à un blogue collectif de la part de Pierre JC Allard. J’ai bien sûr accepté. Si vous ne le connaissez pas, il dissémine ses écrits un peu partout sur le web, sur son site Nouvelle Société, sur Cent Papiers, sur Agoravox, et la lecture de son texte de présentation sur Cent Papiers donne le tournis… (Dans le sens de : impressionnant!)

Le blogue est en ligne depuis peu et devrait se remplir au gré des présentations des 7 blogueurs, et ça s’appelle, justement, Les 7 du Québec. Le texte de présentation de Pierre JC Allard est très représentatif :

Ceci est le premier texte publié sur ce blogue. Il y en aura d’autres. Un chaque jour, à partir du 1er septembre 2008.  Pourquoi, une seul nouveau texte chaque jour ?  Parce que le défi n’est plus de recevoir davantage de renseignements, mais de choisir ceux dont on veut être informé.  Nous allons vous offrir chaque jour un commentaire sur ce qui nous semble important, sur ce qui nous semble faire  tourner le monde. Parfois bien clairement, parfois en demi-teinte… ou en clair-obscur

Nous sommes sept (7) blogueurs du Québec qui mettons ici nos efforts en commun pour présenter une vision qui ne cible pas le Québec, mais un monde où le Québec a sa place.   Ce blogue n’a pas de politique éditoriale, ni d’autres balises que le respect de la loi, de la courtoisie et de la liberté d’expression.  Nous voulons, nous inspirant d’Albert Londres, «  regarder ce que tout le monde regarde… et vous  montrer que ce que personne ne voit »

Il n’y a, entre nous sept (7), ni amalgame, ni le moindre compromis. Chacun offrira son propre point de vue, conçu selon des principes et des espoirs qui sont les siens, tracé à partir de  sa propre vision du monde et de SON expérience.   Il n’est pas dit que nous ne nous contredirons pas… .

Nous croyons que c’est en voyant les choses sous divers angles que le lecteur pourra former sa propre opinion.   Nous serons satisfaits s’il y parvient convaincu que, sur ce site,  un auteur ou l’autre aura souvent cherché à le séduire, mais que nous n’aurons jamais tenté tous ensemble de le manipuler.

Vent de gauche, vent de droite, mais toujours un vent de liberté. C’est le vent qui fait lever les voiles….

À vous de fixer le cap et de naviguer.

Aujourd’hui, mercredi, puisque c’est mon jour attitré, je viens de publier quelques vieux billets, question d’ajouter un peu de substance, et ma présentation, ma vision du projet. Il va sans dire que la politique sera au centre des préoccupations de ce blogue. Avis aux intéressés.

(Photo : thethi)

Les conservateurs toujours en mode reculons

Les conservateurs (autant le parti que les idéologues, mais ce sera amplement le parti qui sera visé ici) sont de drôles de spécimens. Tandis qu’ils sont fortement soupçonnés d’avoir triché aux dernières élections, ils essayent en catimini de criminaliser à nouveau l’avortement par le dépôt d’une loi ambiguë et censurent un livre hautement factuel sur les drogues. Voilà bien une démonstration limpide du relativisme de la vertu, qu’ils veulent monopoliser pour le bien de tous…

Si on regarde la question de l’avortement, qu’on soit pour ou contre il est clair que le meilleur compromis réside dans le libre-choix, en s’imaginant les gens responsables au possible, donc avec l’apport de la prévention et de l’éducation. La question a savoir si la mort provoquée d’un foetus est un meurtre ou non est tellement difficile à répondre qu’elle me semble assujettie au contexte précis de la génitrice, dans le giron du système de santé, en phase avec une éthique bien construite, pas dans le regard réprobateur d’un dieu et/ou d’un groupe qui se proclame de la vérité et de la moralité. Et des génitrices irresponsables, il y en a encore beaucoup aujourd’hui, il faut en convenir, mais à qui la faute?

Cela me fait penser à la position du parti conservateur sur le livre « Savoir plus et risquer moins ». On pense de leur côté que le public n’est pas digne de recevoir des informations complètes et objectives sur les drogues. On pense que hors des règles édifiées les choix des humains seront obligatoirement déficitaires, qu’en dehors du contrôle étatique traditionnel la perdition guette les brebis égarées… On punit au lieu de comprendre, on répare au lieu de prévenir.

Je ne veux pas trop prendre parti… mais il me semble préférable de prôner l’éducation, la connaissance, le sens critique pour tous, au lieu d’une moralité toute faite pour contrer ces problèmes de société que sont les drogues et l’avortement. La pauvreté monétaire et intellectuelle est bien plus responsable que toute autre chose des choix embrouillés des gens, ces choix qui mènent vers le désespoir la plupart du temps. Connaissez-vous beaucoup de drogués et d’alcooliques pleinement équilibrés, de jeunes filles et de femmes qui utilisent l’avortement comme principal moyen de contraception qui sont allumées, tout à fait responsables, combien d’adolescents et d’hommes qui refusent le condom (et qui ne se renseignent surtout pas à savoir si la dame utilise un moyen de contraception) qui sont aptes à penser plus loin que leur désir du moment?

Et, alors, condamner après-coup ou regarder la situation en face, sans préjugés? Combattre la globalité du problème en examinant le contexte ou culpabiliser?

Répondre à ces questions sans se baser sur son propre dégoût face à ces problématiques est déjà un bon début.

(Photo : Venessa Nina Dot Com)

257 717$ seulement pour Jean Charest…

Au sujet de la prime de 75 000$ que reçoit Jean Charest de la part de son parti, le PLQ, un article de la Presse Canadienne, paru entre autres sur le site de l’hebdo Le Messager Lachine Dorval (!!!), conclut comme suit :

Appelé à commenter, le président sortant du PLQ, Marc-André Blanchard, a pour sa part argué que le versement de tels montants constituent la meilleure façon de protéger le chef et de le mettre à l’abri de toute pression ou tentative de corruption.

182 717$ (salaire de base de Premier ministre) plus 75 000$ ça donne quand même 257 717$. Alors, c’est dans ces eaux-là que la morale commencerait à prendre le dessus sur l’appât du gain! C’est bon à savoir.

J’espère que ce seuil ne concernera jamais l’entièreté de la population parce qu’avec un salaire moyen qui tourne au alentour de 35 000$ par année (7 fois moins que le PM), la tentation d’outrepasser la loi pour faire plus d’argent sera toujours justifiée…

Mais on oublie qu’au-dessus du salaire des politiciens, surtout des chefs de parti (Mario Dumont n’est surtout pas dans la rue avec ses 208 095$… et on ne parle même pas de Pauline Marois!), il y a entre autres les joueurs de hockey et les hommes (et les femmes) d’affaires qui les font se sentir pauvres, car c’est toujours plus facile de regarder en haut! Désir en haut, dédain en bas.

Je me souviens justement d’un sketch de Jacques Chevalier Longueuil, des Bleus Poudres, qui personnifiait un sondeur à perruque, et qui interviewait Jean Charest au sujet des salaires des joueurs de hockey : la jalousie lui sortait de chacune des pores de la peau!

En tout cas, l’expression « deux poids deux mesures » ne m’a jamais paru aussi claire. Mais elle me semble encore incomplète, je vais donc en composer une absolument en phase avec notre époque égoïste : à chacun ses perspectives.

(Photo : Maxime Rousseau)

Ajout :

À lire absolument, là-dessus, le billet de l’ami Antipollution.

Encore un ajout :

Pour un regard plus « explicite » de cette histoire, il y a un billet de l’ami L’équilibriste.

Votez pour ce texte sur Cent Papiers! 

L’inutile réserve des restaurateurs

Devant les “réserves” qu’ont les restaurateurs du Québec à propos du projet de loi qui va modifier le Code de la sécurité routière en abaissant le taux maximum d’alcool permis dans le sang à 0,05, j’ai moi aussi une réserve, et une grande, mais au niveau éthique. Comment peuvent-ils justifier une position qui met en avant-plan leur futur et hypothétique problème de baisse de profits alors qu’il s’agit, à la base, de protéger la vie humaine?

Au-delà de la peur, ce qui est compréhensible et même logique, il semble que ce regroupement n’a pas fait ses devoirs avant de lâcher sa petite bombe. Il aurait été mieux avisé que l’Association des restaurateurs apporte quelques arguments arguant que ce changement serait inutile, ou du moins mitigé, au lieu de faire paraître tous ses membres comme des bébés gâtés par cette sortie hâtive. Mais, pour ma part, je pense que cette loi donnera de bons résultats, et que les automobilistes se responsabiliseront d’autant.

En Ontario, c’est déjà la norme depuis longtemps et il semble que ce soit pour le mieux : « Selon les estimations, l’instauration d’une limite légale de 0,05 % aurait permis de prévenir entre 185 et 555 décès sur les routes […] en 1996 seulement. » Cette information trouvée au Centre de toxicomanie et de santé mentale (CTSM), établi en Ontario, illustre bien le choix entre la préservation possible de vies humaines et la sauvegarde de l’économie, ce qui est assez symptomatique du dilemme global actuel : tous les hypothétiques dangers envers la population sont malheureusement redevables de la bonne marche de l’économie. Aussi, penser à tout ce qui est dangereux et qui n’est pas encore banni est étourdissant. Mais bon, passons…

Mais, il faut aussi se rappeler comment on est monté aux barricades lorsque la loi antitabac arrivait aux portes des bars et comment la situation n’a pas été aussi catastrophique que ce qui était annoncé à grands cris. Il y a peut-être eu quelques fermetures, mais c’est peu cher payer pour l’amélioration des conditions des employés de bar en général et de l’influence que cela a eue sur l’abandon du tabac. Sans blague, est-ce que la situation économique des bars et des restaurants va si mal aujourd’hui? Non, bien sûr. Ça sera la même chose après l’adoption de cette dernière loi, même si, j’en conviens, il va y avoir assurément une période d’adaptation des consommateurs et des restaurateurs qui sera sûrement difficile pour certains de ces derniers.

Mais il est clair que la société pleure déjà et pleurera plus ses morts sur les routes qu’elle pleurera les restaurateurs qui feront faillite, s’il y a lieu…

(La photo provient d’ici.)

Ajout :

Tiens, je vais ajouter une lettre ouverte que je viens de lire à l’instant sur le site du journal Le Devoir, car j’aurais aimé l’écrire :

Le porte-parole de l’ADQ en matière de transports, Pierre Gingras, s’insurge déjà contre le nouveau projet de loi du gouvernement Charest visant à diminuer le nombre d’accidents sur nos routes. Pour lui, la ministre Boulet s’attaque aux honnêtes gens plutôt qu’aux criminels récidivistes. Or, nous tous, les «honnêtes gens», avons un sérieux penchant à la conduite risquée ou pour le moins discutable. Combien parmi nous conduisent le cellulaire à la main, ne respectent d’aucune façon la priorité des piétons, se foutent royalement des limites de vitesse, conduisent avec un verre de trop dans le nez ou accélèrent pour éviter de s’arrêter au feu de circulation?

Nous, les «honnêtes citoyens», sommes plus que mûrs pour les mesures que le gouvernement du Québec se propose de mettre en place. Il est d’une certaine façon bien tard pour le faire, mais un gouvernement responsable n’a plus le choix. Nous sommes souvent des inconscients et des indisciplinés sur les routes, et à elle seule une augmentation substantielle du nombre de policiers à l’affût ne suffirait pas. Oui, aussi, aux radars photo et aux caméras aux feux rouges. Jouer dans le trafic a plus que fait son temps.

Jacques Léger, Montréal.

Le B’nai Brith aurait dû tourner sa langue sept fois avant de parler…


Pour continuer dans la même veine discriminatoire, voilà que j’apprends par Guill (l’instigateur) et le colérique Lattachepol que le projet de loi que proposait Pauline Marois est de la petite bière tablette en comparaison avec celle qui régit la citoyenneté en Israël, étant donné que le B’nai Brith, organe juif canadien, a déchiré sa chemise sur la place médiatique. (En passant, le site est pratiquement unilingue anglais… mis à part une petite section où ils offrent un rapport des incidents antisémites.)

Voilà quelques extraits choisis (le texte complet est ici) :

La loi oblige tout candidat […] d’avoir une certaine connaissance de l’hébreu, […] La loi établit aussi une distinction majeure entre l’acquisition de la citoyenneté par les Juifs et celle des non-Juifs […] Quant aux Arabes israéliens, ils obtinrent la citoyenneté à partir d’un fondement juridique différent: celui de leur résidence sur le territoire israélien, à la condition qu’ils aient été présents de façon ininterrompue sur le territoire entre le 14 mai 1948 et l’entrée en vigueur de la loi. Dans tous les autres cas, il est impossible pour un non-juif de devenir citoyen israélien.

Quelle hypocrisie! J’en suis sans mots…

Ajout (vendredi 14h) :

Et tiens, t’en qu’à faire, voilà un petit montage de la Grenouille Gripette :

… librement inspiré de celui-ci.

Texte connexe : Pour des excuses du B’nai Brith

Loi 104 : une torture?

Je viens de voir au Téléjournal l’histoire sur la loi 104 invalidée, et ça m’a vraiment retourné. Pour être plus explicite, cette loi empêchait « un moyen utilisé par certains parents pour envoyer leurs enfants à l’école anglaise, en dépit de la Charte » de la langue française. « Selon le jugement rédigé par le juge Allan R. Hilton et appuyé par le juge Pierre Dalphond, l’article en question est déclaré inopérant parce que contradictoire avec la Charte des droits. »

Je ne peux que féliciter le courage de la ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, quand même du Parti Libéral, qui portera la cause en Cour Suprême. À suivre. Car c’est bien la base de notre survie que la langue d’enseignement au Québec. Pour l’instant, cette décision est un recul énorme pour la survie du français et la cohésion sociale.

Excusez-moi, mais quand j’ai entendu cet immigrant pakistanais annoncer en souriant et en anglais qu’il était content de cette décision, ça m’a tordu le coeur. Nous sommes vraiment considérés comme un élément du folklore canadien pour certains immigrants, et de faire des efforts pour s’ouvrir à notre langue et notre culture serait la pire des tortures, semble-t-il.

En arrivant au Québec, le respect serait-il donc optionnel?

Ajout (Jeudi 23 août) :

Il y aura une marche dimanche prochain pour appuyer et souligner le 30ième anniversaire de la loi 101. Pour plus d’info, c’est ici. Je compte bien en reparler d’ici dimanche et compte bien y aller.


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