Posts Tagged 'Stéphane Gendron'

Encore Stéphane Gendron…

Visitez mon nouveau blogue : http://www.renartleveille.com/

C’est grâce à Ya Basta que j’ai su que Stéphane Gendron fait l’objet d’une enquête pour harcèlement sexuel et qu’on s’apprête à porter plainte contre lui pour harcèlement criminel. La conseillère municipale Tonya Welburn est la plaignante dans cette dernière affaire.

« La conseillère a enfin tenu à rappeler que par le passé de nombreuses victimes de harcèlement ont été réduites au silence avec l’argent des contribuables de la municipalité. »

C’est gros ça. Celui qui a été radié pour 4 ans du Barreau se retrouvera peut-être derrière plusieurs…

Comme la blogueuse le souligne :

Ce n’est pas parce qu’il est à droite…qu’il est nécessairement droit !

Mais bon, je ne suis pas certain qu’il soit tellement « de droite » pour tout le monde… Certaines de ses positions penchent aussi pas mal à gauche, comme son point de vue sur les sacs de plastique, entre autres. Il a même dit qu’Israël égale nazi, ce qui est pas mal à l’antipode de la droite!

Avec tout ça, le mystère Gendron grandit.

Comme une savonnette qui nous glisse entre les doigts.

(Image : Yan / rang10.com)

Ajout :

Le point de vue du maire :

http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/January2009/21/c9673.html

Stéphane Gendron : futur roi de l’ADQ?

Ce billet vient de paraître parallèlement sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires seront ici fermés, alors si vous désirez en laisser un ou bien les lire, suivre l’hyperlien précédent.

le-roi-gendron

À y regarder de plus près, à mon avis, le projet de Stéphane Gendron de briguer la direction de l’ADQ ne semble pas si loufoque, cela en considérant que le précédent chef s’est lui-même projeté dans un projet de pipolariser la figure traditionnelle du politicien sur son trône élitiste. Et qui dit peuple, dit ville, alors quoi de mieux qu’un ancien maire pour donner l’impression qu’un chef de parti (ou hypothétiquement un chef de gouvernement) peut venir souper chez soi!

Je vais essayer de regarder le phénomène sans mettre devant moi le voile gauchiste qui, en passant, m’apparaît de moins en moins confortable (pour ce qui est de celui de la droite, je le trouve trop criard…). Stéphane Gendron « dit avoir réfléchi à des pistes de réforme pour l’ADQ, dont à une rupture nette avec les obsessions identitaires », et rien ne me fait lever les cheveux sur la tête, quand je les regarde une à une. Justement, pour ce qui est de cette « obsession identitaire », moi aussi je crois qu’« être Québécois est une notion géographique », mais je rajouterais « premièrement » entre « québécois » et « est », parce qu’être côte à côte dans un territoire provoque des dommages collatéraux que l’on nomme communément « culture »… et que cette culture a un véhicule linguistique dont il faut tenir compte.

Je crois donc que le débat québécois se déroulerait beaucoup mieux en lui coupant le boulet identitaire, propice à la xénophobie, aux positions extrêmes. Donc, je vois dans cette position de Gendron une lueur encourageante, mais pas autant que son « idéal d’une société laïque, où il n’y aurait aucun accommodement raisonnable dans la gestion de l’État. »

Pour ce qui est de l’« abolition des commissions scolaires », je n’ai vraiment jamais compris le but de tout ça, surtout si cela repose seulement sur l’idée de couper dans les dépenses. Je n’arrive pas à croire que tous les gens qui travaillent dans ces commissions scolaires ne font absolument rien d’utile, qu’ils sont payés à tourner à vide.

Et son idée de ramener le « vouvoiement obligatoire dans les écoles » ne me semble pas si mal, mais le problème c’est que le vouvoiement ne semble plus vouloir rien dire à partir de la génération Y…

Encore, il poursuivrait avec cette fixation de limiter à « deux années les prestations d’aide sociale pour les personnes aptes au travail ». Le pire, c’est que je serais d’accord avec cette idée si notre société était tout autre, s’il y avait le plein emploi, etc. En plus, quoi de plus arbitraire que de proposer le chiffre magique de deux ans! Si quelqu’un ne s’est pas retrouvé sur le marché du travail après deux ans, permettez-moi de douter qu’il réussisse un jour… À part quelques exceptions, être sur l’aide sociale n’est surtout pas un cadeau, il faut être mal en point. Au lien de pointer le temps, il faudrait miser sur la réhabilitation globale de ces gens qui sont dans une période creuse.

Pour ce qui est de ramener la semaine de travail à 40 heures, je suis tout à fait contre. L’économie devrait s’ajuster à la vie des citoyens et non le contraire, surtout qu’on nous promet depuis quelque part au début du siècle dernier la société des loisirs, il serait temps qu’on lui voie le bout du nez! Il y a des ordinateurs, des machines, des robots, il serait temps que ça paraisse!

Autre sujet, je suis d’accord avec son idée d’abolir « les libérations conditionnelles dans les prisons ». Tant que la société n’aura pas assez évoluer pour que la Justice soit caduque, il y aura des prisons et des détenus pour y compléter leurs peines, point à la ligne. Si les prisons coûtent trop cher, investissons dans la prévention pour qu’il y ait moins de crimes et donc moins de prisonniers.

À la question de demander « au gouvernement du Canada d’abroger la Loi sur les Indiens et de transformer les réserves en municipalités sous juridiction provinciale », je me sens ambivalent. D’un côté, je crois que les réserves sont seulement des ghettos, et je ne vois rien de bon dans l’idée de ghetto. De l’autre, je comprends qu’historiquement les blancs sont redevables de la situation dans laquelle se retrouvent ces peuples, mais il serait peut-être temps de sortir de cette dynamique revancharde. Moi, aujourd’hui, j’ai des ancêtres blancs et, je suis certain, des ancêtres amérindiens, alors comment culpabiliser seulement une partie de moi?

J’ai lu quelque part que Stéphane Gendron aime le pouvoir, mais il ne doit pas l’aimer à un point absolu puisqu’il « imposerait des élections à date fixe » et il proposerait que les « élus provinciaux et municipaux seraient (sic) limités à deux mandats de quatre ans ». Mais bon, il aurait bien le temps de changer d’idée, rendu sur son trône…

Tout Le Monde En Parle : c’é-ti-vident!

Bonne émission de TLMEP hier. Quand même.

Julie Couillard

J’étais vraiment suspicieux par rapport à cette entrevue. Les extraits qu’on voyait dans la pub la montrant sur le bord des larmes m’apparaissaient très « jouées ». Mais avec l’ensemble, ça m’est apparu pas mal plus plausible. Point très intéressant : quand elle a dit que Maxime Bernier croyait que la guerre en Afghanistan servait au contrôle de la culture du pavot. C’est sa parole contre celle de son ex, mais je penche plus de son côté à elle, peut-être bien naïvement… Louis, L’électron libre, le champion gauchiste de l’opinion tranchée… en parle plus amplement chez lui.

Pour y aller vraiment plus personnellement, il y avait quelque chose qui me dérangeait beaucoup dans son ton de voix, sa manière de toujours répéter « hein! », de dire « c’é-ti-vident »… Et puis son histoire de complot pour grossir ses seins dans les médias, ouin…

Janette Bertrand et Dominique Lajeunesse

Je les écoutais parler du cancer du sein et je ne pensais qu’au fait que le cancer, ça ne sort pas de nulle part…

Ça m’a fait comme un baume au coeur qu’une dame de 84 ans arrive à la conclusion qu’on devrait un jour penser à se faire un pays pour le bien de notre culture.

Stéphane Bureau

Toujours intéressant à écouter. En passant, sans aucun lien avec TLMEP, je suis tombé sur la fin de son émission La Joute, une fois. J’y ai vu mon nouvel ennemi juré : Jean-François Plante, un ancien candidat adéquiste, un beau mélange bien gras de démagogie et de paternalisme. Il déclasse haut la main Stéphane Gendron — qui fait à mon avis de plus en plus de bons coups.

Geneviève Borne

Une belle personne dans tous les sens du terme. Et je n’arrêtais pas de la comparer avec Julie Couillard…

René Vézina

Je n’ai rien appris de nouveau sur la crise financière, mais au moins il n’a pas dit que le plan de sauvetage était une panacée…

Philippe Falardeau et Antoine Vézina

Cute. Malheureusement, je n’ai pas retenu ce qu’il avait à dire sur la culture…

André Sauvé

J’ai pas mal le goût de m’acheter des billets pour son spectacle. Il est loin d’être commun. J’aime.

Philer mal…

Depuis mardi dernier, il me revient douloureusement et régulièrement en tête des faits relatés dans la première émission de L’Avocat du Diable, que j’ai enregistrée lundi. Voulant être certain, j’ai revisionné partiellement l’émission pour retrouver le segment et, finalement, cela est sorti de la bouche de Stéphane Gendron, l’invité du jour.

Ce dont il a parlé, et brièvement, c’est du phénomène, lié à internet par la force des choses, des « dirty parents » : ces parents qui louent les services de leurs enfants à des pédophiles, parents étant aussi ouverts à la chose, cela va de soi… Je n’approfondirai pas plus longuement le sujet, car le cerveau s’emballe et fait lever le coeur. Mais le cas floridien que j’ai trouvé concerne l’arrestation de quatre hommes, et je ne me gêne pas de le spécifier en grosses lettres, n’en déplaise aux masculinistes extrémistes…

La morale de cette histoire? Je me serais bien passé de connaître ce détail de la folie humaine… mais bon, je ne suis pas égoïste… Désolé, il fallait que ça sorte.

J’essaye de tourner ça à l’humour, mais ça ne fonctionne pas, mais pas du tout! Il me vient en tête la peine de mort, la castration à froid, et plein d’autres belles choses… Est-ce que je les envisage sérieusement? Bien sûr que non. Par contre, la chose la plus bête serait de songer à toucher à internet. Les crinqués qui culpabilisent le web et prônent la censure oublient qu’il est aussi l’outil ultra efficace pour traquer ces cinglés, ces chiens sales.

L’amoralité des uns me blesse tandis que la stupidité des autres insulte mon intelligence!

(Photo : petite chose)

Ajout :

Et là ça me revient, il y a un passage du roman « Le vide » de Patrick Senécal qui va dans le sens de la pratique décrite plus haut…

Pour Rivière-Ouelle, c’est par là, pour la chicane, c’est par ici! (Réédité et avec ajout)

Je ne m’y attendais pas, mais je continue mon remplacement cette semaine du côté de Branchez-vous! J’ai pondu un texte en lien avec l’histoire autour de la mort de Nancy Michaud à Rivière-Ouelle. Pour le lire, suivez le guide!

Et un extrait pour vous mettre l’eau à la bouche (hé hé!) :

Même si l’histoire autour du meurtre de Nancy Michaud est prenante au premier abord, étant donné son caractère sordide, j’ai bien de la difficulté à m’y intéresser sérieusement… Derrière cette saga que tout le monde suit, il ne semble y avoir rien de plus qu’un fait divers. Et non, ce n’est pas un manque de compassion de ma part, au contraire, je pense même que ce petit village doit bien avoir hâte de s’enfermer dans la bulle du deuil, hors champ des caméras et des questions.

Autre chose dont je ne m’attendais pas, c’est les réactions exagérées de certains par rapport à mon billet précédent, comme si la blogosphère ne pouvait pas servir à régler des comptes, de temps en temps. Je ne savais pas que c’était tabou… Et en passant, j’écris premièrement parce que j’aime écrire! Si j’ai le goût d’écrire un poème et de le publier, je le fais, idem pour tout autre genre, pourquoi je ne pourrais pas publier un texte caustique qui vise un blogueur en particulier? Louis le fait et plein de gens applaudissent, je l’ai fait sur le dos de Stéphane Gendron, Richard Martineau, pour ne nommer que ceux-là. Dans les médias, les chroniqueurs se rentrent aussi dedans à l’occasion… C’est comme ça!

Ça me fait penser que j’ai reçu un commentaire tout à fait inutile d’un gars qui annonçait sacrer nos blogues (à moi et à Louis) à la poubelle et aller lire ailleurs… Il aurait pu tout aussi faire et ne pas gaspiller d’énergie pour le dire. Ça change quoi? Ça me fait penser au bar quand quelqu’un n’aime pas ma musique et qu’il tient absolument à venir me le dire, en grand champion! Si on regarde le fait que les gens ont des goûts assez différents, imaginez si tous les gens venaient me spécifier à chaque fois qu’ils n’aiment pas une chanson, ça serait l’enfer!

Pourtant, d’un autre côté, ce billet semble avoir intéressé beaucoup de gens : il a réussi à déclasser mon billet déconneur par rapport à Julie Couillard qui attire ici, comme des petits pains chauds le font auprès des affamés, les internautes en manque de craques féminines…

Et plus encore, nous qui avions complètement coupé les ponts, j’ai l’impression de me mouvoir aujourd’hui dans un peu plus de clarté, reste à voir si cela nous conduira vers un plein soleil ou encore plus de gris…

(Photo : -Antoine-)

Ajout :

Après m’être fait titiller par Anarcho-pragmatiste et L’écume des jours, je suis allé lire le dernier billet de Louis. Il me fait ses excuses. Mais je les prends avec un bémol de taille : pas un mot pour mon ami Alain B. et Angry French Guy

♪On peut pas toute, awoir!♫

Il n’est jamais trop tard Monsieur Gendron

Il n’est jamais trop tard pour bien (ou mal) faire. Stéphane Gendron vient ce matin de répondre à un ancien billet à son sujet et j’aimerais partager son commentaire avec vous et lui répondre ici, question d’utiliser à bon escient le concept antéchronologique du blogue (au sujet du terme « blogue », remarquez que Monsieur Gendron, à l’instar de plusieurs encore, utilise l’orthographe anglaise originale « Blog ». Je voudrais seulement lui souligner que les Québécois ont inventé cette nouvelle orthographe à la française, comme beaucoup d’autres actualisations de mots, et qu’il faudrait bien en être fier et les utiliser, a contrario des Français qui n’ont cesse d’angliciser leur langage, comme l’idiote et laide expression « weekend »… Eh! oui, je sais que le terme « blog » trône en haut à gauche de mon blogue, mais je ne peux pas le changer, du moins je ne sais pas comment). Donc, voilà, après cette longue parenthèse, son commentaire, et ensuite ma réponse :

J’ai toujours été fasciné par deux genres de personnes : ceux et celles qui me détestent : comme vous sur ce Blog, et ceux et celles qui m’admirent. Je n’arrive pas à comprendre ces deux extrêmes. Je suis comme je suis et je ne m’analyse pas. Vous, contrairement à ma pauvre personne, avez une idée qui est complètement aux antipodes de ce que je suis. Pour la gomme du Plateau, je passe pour un mal lêché mais jamais personne d’entres vous ne s’est donné la peine de voir de vos yeux les réalisations que l’on a fait – pour le monde ouvrier – ici à Huntingdon. Vous crachez sur nos efforts, et vos ridiculisez mon passage ici et là – mais vous n’avez pas pris la peine de m’écrire ou de communiquer avec moi. Bon, je respecte votre analyse en superficie. Au fond vous devez penser que je suis un gars inaccessible – comme tous ceux qui se prennent pour des vedettes. C’est trop souvent la réalité. Mais si le coeur vous en dit, venez me voir à l’Hôtel de Ville, je vous ferai le tour du proprio. Mon téléphone: (450) 264-5389. Quant à mon passage à la Commission Bouchard-Taylor et mon dégoût de la loi 101, j’ai droit à mon opinion. Je n’ai pas besoin d’une loi pour protéger ma langue. Et pour ceux et celles qui pensent que je suis un gros déguelasse de la droite, voir de l’extrême-droite, et bien j’ai une mauvaise nouvelle pour vous: mon action à Huntingdon est plutôt celle de la Gauche, et le tout a fonctionné à merveille. Acheter des usines, exproprier des terrains, supporter publiquement l’investissement privé et créer des centaines d’emplois – ce n’est pas très à droite pour un gouvernement municipal. On a risqué pour aider nos travailleurs, on a gagné.

Au plaisir et mes sincères salutations
Stéphane Gendron
Compagnon – Franc-Maçon

Monsieur Gendron,

le verbe « détester » est un trop grand verbe pour décrire ce que je pense de votre entité, qui englobe beaucoup trop de choses, tellement que cela vous dépasse. Je ne vous déteste pas, car je ne vous connais pas personnellement. Je ne doute pas que vous puissiez être une personne agréable à côtoyer, pour avoir écouté votre (dernière?) entrevue avec Jeff Fillion (au sujet de votre passage aux Francs-Tireurs), vous aviez l’air comme larrons en foire (et pas du tout à l’aise, enfin si peu, avec Patrick Lagacé…). Je peux vous dire franchement, et c’est peut-être un préjugé de ma part, mais je doute fort que je pourrais m’entendre avec Jeff Fillion puisqu’il me donne des boutons à chaque fois que je l’entends, alors j’en conclut par une induction tout humaine que je pourrais avoir un peu de difficulté à m’entendre avec vous, bien que j’ai un préjugé plus favorable à votre endroit.

« Ambiguïté » serait un terme, même s’il n’est pas également un verbe comme « détester », qui pourrait mieux décrire ce que je pense de vous. Et notez que mes critiques à votre endroit sont toujours au niveau des idées, ce qui fait que j’ai aussi le droit (et donc la liberté, et non la libarté) de trouver votre position sur la loi 101 complètement déconnectée, comme vous avez le droit d’exprimer ici, deux fois plutôt qu’une, votre opinion sur cette question. Et, encore plus, j’apprécie franchement votre ton respectueux, certains trolls devraient prendre exemple sur vous.

Pour ce qui est de vos bons coups, je ne me suis pas gêné pour les féliciter ici, et je réitère encore mes félicitations, mais cela n’efface pas automatiquement le reste, cela serait trop facile. Je vous souhaite une bonne continuation dans vos domaines de compétence et moi je vais continuer de faire mon devoir de citoyen, qui consiste à user de mon esprit critique devant ce que les personnalités publiques m’offrent dans les médias; ce blogue est un extra, question d’en offrir le résultat au plus grand nombre, comme vous le faites aussi de votre côté. Vive la blogosphère!

Vous êtes bien sûr toujours la bienvenue ici.

P.S. Je n’habites pas sur le Plateau…

Paradoxal

neoliberal-yin-yang.jpg

Vous penserez, et avec raison, que Stéphane Gendron est ma tête de turc préféré depuis quelque temps, mais j’aimerais ajouter que ce n’est pas gratuit. Pour le prouver, je vais ajouter ici un commentaire qu’il a laissé ce matin sur le blogue de mon ami Averlok, à la suite d’un billet concernant l’interdiction des sacs de plastique :

Bonjour et merci d’avoir porté une réaction dans le Journal de Québec à l’éditorial de J Jacques Samson, et merci aussi pour votre support à cette mesure. La mise en oeuvre se déroule très bien, et je vous dirais que nous avons près d’une quarantaine de municipalités qui ont demandé une copie de notre règlement. L’adopteront-ils ? C’est une histoire à suivre. Ici, nous accélérons notre Plan et introduisons au cours des prochaines semaines le compostage pour les restos. L’Éco-Centre sera inauguré en Février, et notre presse à papier/carton/vêtement sera fonctionnelle sous peu. Notre objectif au 1er janvier 2009: collecte des déchets aux deux semianes, (sic) recyclage aux semaines, et si tout va bien, nous aurons réduit au minimum l’enfouissement d’ic (sic) mon départ de la Mairie en novembre 2009 en deçà de 350 tonnes (mon objectif). Au laisir, (sic) Stéphane Gendron, Maire de Huntingdon

La signature-hyperlien (live) mène vers un compte Blogger inaccessible, mais je ne vois pas pourquoi quelqu’un s’amuserait à usurper son identité, surtout quand le commentaire est positif et ne nuirait en rien à ce qu’il lui reste de réputation.

Donc, pas de gratuité de ma part, juste des questionnements. Pourquoi d’un côté des considérations écologiques qui vont au-delà de ce que nos propres gouvernements sont capables de faire, et de l’autre un côté « full ado » qui veut vivre dans l’tapis sans se soucier de donner ou non le bon exemple?

Question de fabuler un peu, incarne-t-il une version néolibérale du yin et du yang?

(Et une petite image en extra pour les filles… 😉 )

666, le nombre de Gendron

Douce trouve que Stéphane Gendron fait pitié. Moi je trouve qu’il souffre de fatalisme aigu. Il peut bien rouler en fou avec sa Mustang…

Je parle de ça bien sûr parce qu’il y avait ce soir aux Francs-Tireurs un spécial réac-ti-Ô-maire!

Quand j’ai inventé ce terme, je pensais au fait que le maire est pour certain, dont moi, un petit réactionnaire avec un semblant d’envergure. Maintenant, à la lumière de ce nouveau chapitre télévisuel, je constate que l’homme est un jusqu’au-boutiste, un passionné.

C’était presque beau de voir et d’entendre ça.

Le gros problème, c’est que le gars vit seulement trop dans le présent, tellement que ça le saoule, le passé est abstrait, et le futur est comme une langue de feu, la mort, qu’il regarde intensément, mais les yeux fermés. Je ne le laisserais pas trop longtemps seul à côté du fameux piton rouge…

J’avais encore un semblant de sympathie envers lui, je le sentais, alors, pour m’en débarrasser, je suis allé lire le dernier billet de son blogue où il larmoie à fond sur le sujet de l’enquête linguistique du JdeM, où il crache abondamment sur la loi 101, et bien sûr à satiété sur Pauline Marois, la pauvre, qui a toujours symboliquement sur elle un imperméable. J’ai bien fait.

Il n’a assurément pas inventé l’expression « se tenir debout », dans un sens collectif, et encore moins la conscience historique… Simplement incompatible. Il a la réalité à deux pouces du nez.

Et, à force de rouler vite, il va frapper un mur. Au mieux, le mur du silence. Je lui souhaite. Là où la philosophie ne se résume pas à s’acheter un char de jeune-vieux écervelé, y apposer des pentacles et arborer le 666 sur sa plaque d’immatriculation.

Ajout (jeudi 15h) :

Petit retour très intéressant du côté du blogue de Patrick Lagacé à ce sujet. Incroyable.

Stéphane Gendron est choqué

Petite note

Stéphane Gendron, le maire d’Huntingdon, vient de laisser ici deux commentaires à la suite de mon texte « Stéphane Gendron contre les sacs de plastique ».

Je ne peux que le remercier d’être venu clarifier ici sa position pour mon lectorat.

On peut remarquer qu’il dit « Être vert et faire de l’argent, c’est un bon deal. » Super. Et c’est quand même bien d’adon. Mais on voit que c’est la sainte-économie qui prime encore et toujours; si ce n’avait été de ça, pas de règlement, il faut l’avouer…

Voilà bien pourquoi Kyoto est si impopulaire du côté des grandes sphères!

Et le désintéressement est une notion aussi impopulaire…

Stéphane Gendron contre les sacs de plastique

Jasons plastique. Je viens de savoir via Nada sur le net! qu’Huntingdon, la célèbre ville du maire Stéphane Gendron (le colon intelligent, comme vient de me le spécifier gentiment Douce), « a pris la résolution de ne plus rien emballer avec ce matériau et demande à tous ses commerces de faire la même chose.» On indique dans l’article paru chez Corus que La Presse, contrairement au Journal de Montréal, « ne s’est pas encore plié à la nouvelle réglementation »…

C’est le monde à l’envers! Je croyais qu’il pensait que les gens qui s’inquiètent de l’environnement étaient des… des… non, vraiment, je ne peux qu’applaudir! Comme on dit, donnons à Gendron ce qui appartient à Gendron…

Et là, je me demande bien qui montera aux barricades contre ce mouvement, qui fera assurément jurisprudence. Les anti-étatistes chroniques congénitaux? Les éconophiles qui pleureront comme des madeleines sur le sort des pauvres fabricants de sacs de plastique qui vont perdre de plus en plus de ventes?

Mais est-ce que les mariodumontistes vont y comprendre quelque chose? J’ai bien peur qu’ils vont freezzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzer…

Voix de tête à queue

Vraiment, est-ce qu’on a les personnalités publiques qu’on mérite? J’aimerais bien ça pouvoir dire que j’admire à l’os quelqu’un que tout le monde admire. Tout le monde dans le sens de Tout Le Monde En Parle…

Tête

Je pense à Celine et je me dis que les Québécois, qui sont les inventeurs du terme « kétaine », et qui l’incarnent à merveille, méritent d’être fier de cette mièvre chanteuse, époustouflante techniquement j’en conviens, qui pousse la note fromagée (so cheeeeesy!) à un niveau inégalé. C’est vrai, il y a de quoi être fier, à défaut d’autre chose de plus sérieux, de plus englobant, comme le courage.

Je suis tombé sur son entrevue, celle avant son dernier spectacle à Vegas, et j’ai eu peur, franchement peur, sans rire, sans sarcasme. J’ai eu peur comme j’ai déjà eu peur en voyant et en entendant Michael Jackson, le petit garçon enfermé dans la cage thoracique d’un squelette drapée de blanc. Est-ce que c’est juste moi ou elle avait vraiment l’air sur un nuage? Elle semblait peser ses mots, ou plutôt sur ses mots, avec une enclume, pour ne pas qu’ils s’envolent.

Nombril


Tantôt, pour accompagner une pointe de pizza, je picorais de gros titres et des mots par-ci par-là dans le classique JdeM quand je tombe (et tomber est le terme parfait!) sur une autre personnalité publique — il est partout, tellement que je me demande s’il n’a pas des apprentis et ne signe pas les textes des autres comme Rodin signait parfois les sculptures des autres — et j’ai nommé : Richard Martineau!

Comme toujours, du chialage digne de discussions de centre d’achats, et surtout, de l’enflure conceptuelle, alors qu’il fait référence au projet tout à fait logique de censurer les absurdes pubs de char en parlant d’un film (il parle des pubs plus tard dans son billet, mais je préfère relever au départ cette inutilité) :

« Et pensez-vous vraiment que je vais écraser des petites vieilles avec mon char juste parce que j’ai regardé Nitro? »

Réveille Richard! Nitro c’est un film, pas une pub! C’est répétitif une pub, ça se plante dans le réel une pub, un film c’est de la fiction, les gens payent pour voir un film, c’est intentionnel Richard, c’est pas insidieux comme la pub les films, t’aurais vraiment pu trouver mieux comme métaphore… surtout qu’il ne semble pas y avoir de projet d’interdiction des films de chars à pitounes québécois qui copient les films de chars à pitounes états-uniens. (Et je dis ça bien gratuitement, ça ne m’intéresse pas de me faire une idée…)

Et encore :

« Vous pensez que j’ai besoin de l’État pour savoir que la publicité «embellit» la réalité? »

Il débute son billet avec une chanson « Fais pas ci, fais pas ça » de Jacques Dutronc, je lui réponds avec une autre du même artiste, « Et moi, et moi, et moi », parce que le petit garçon de dix ans laissé-pour-compte qui se farcie à longueur de journée des belles pubs embellies et qui fantasme sur ses 16 ans pour pouvoir courser dans les rues avec la Honda Civic de ses rêves, qu’il prévoit s’acheter avec les économies qu’il ramasse déjà, est-ce qu’il sait lui que « la publicité «embellit» la réalité? »

Regarder continuellement son nombril empêche de voir ce qui se passe autour…

Queue


Après le nombril, pour aller encore plus bas, je suis tombé hier pour la première fois sur le blogue de notre bon ami Stéphane Gendron, le réac-ti-Ô-maire, autre personnalité publique qu’on mérite, ça l’air. Lui, il aurait peut-être besoin d’aide, mais pas d’apprentis, plutôt d’un mentor, de quelques trucs. Il écrit comme il parle, sauf qu’on ne voit pas sa face quand on lit les mots…

Sur le même sujet que Tartineau, il nous pleure ça comme une madeleine à pinch :

« Vous n’aurez plus le droit d’éprouver quelconque plaisir à conduire votre voiture. »

Vu le bas niveau de sa prose, j’ai tenté le coup d’aller dans ses plates-bandes et je lui ai pondu — de picorer à pondu, pas pire quand même! ça vole haut! ou plutôt, ça vole bas, une poule… — je lui ai donc pondu un commentaire, qu’il n’a pas daigné publier, en tout cas à date :

« Ah! T’as ben le droit de bander quand tu conduis, mais vaut mieux garder ta main sur ton bras de vitesse que sur ta queue… »

Pensez-vous que je suis allé trop loin?


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