Posts Tagged 'Recyclage'

Une bonne blague sur les cols bleus…

Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/

FS5Zombie3.jpgAlors que je m’apprêtais tout juste à chercher pour mon sujet du jour, je suis tombé sur cette blague de Stéphane Laporte qui trônait sur la page principale de Cyberpresse : « Un col bleu sur trois fait la grève aujourd’hui à Montréal, les deux autres le regardent. »

(Pour continuer votre lecture, ça se passe du côté de L’événement sur le web.)

Mal produire pour mal jeter

J’ai honte. Douce m’a parlé voilà quelque temps d’une émission d’Infoman et je viens de la visionner. C’est un spécial 200e et, à environ 11 minutes 19 secondes de l’émission, Jean-René Dufort visite une usine d’incinération de déchet de la ville de Kyoto et explique son fonctionnement, avec de drôles de parallèles avec notre système de gérance des déchets… Quand l’humour est utile à ce point, on en veut!

En gros, si vous n’avez pas le temps ou la patience, je vais vous la décrire sommairement. L’usine est à la fine pointe de la technologie, ultrapropre, « toute l’énergie dégagée est récupérée méthodiquement pour fabriquer de l’électricité qui alimente la ville de Kyoto. Et comme si ce n’était pas assez, l’usine a tapissé son toit de panneaux solaires »… « Tout ce qui est recyclable est recyclé », même l’huile de cuisson qui sert à faire rouler les autobus de la ville.

Nous sommes loin de là. Notre prétention verte n’est qu’une couleur à la mode. Et je gage que même nos dirigeants sont loin de lorgner de ce côté! C’est vraiment une honte!

En parlant de vert, une autre honte, c’est notre agriculture. Je viens de voir le premier épisode de la série Manifestes en série d’Hugo Latulippe, à Canal D, et cette honte se charge quand même d’espoir, au moins. On y voit des gens qui résistent au dogme de la production, celui-là où le fusil du profit est sur la tempe en sueurs des malheureux agriculteurs, fortement suicidaires, s’il faut encore le répéter. On y voit des gens qui chantent de leurs voix graveleuses un hymne à la vie simple, à son importance, loin de la mécanique impitoyable des chiffres. Et surtout, on y cultive le sentiment que de vivre en équilibre est possible.

Lundi prochain, 21h : Propulser le pays (le transport).

Pour terminer, en regardant les thèmes des prochaines émissions, il est clair que ce projet est immensément lucide, dans le bon sens du terme… C’est bon signe.

Transparence

C’est le nouveau design de bac de récupération qui atterrira partout sur l’île de Montréal si tout se passe bien. Spécial quand même… Contient un petit peu plus, se referme. Très exhibitionniste. Quand même. Pratique pour les anthropologues amateurs…

Wal-Mart sur la voie du recyclage : un opportunisme payant

Il y a de ces nouvelles qui sont très positives malgré le fait qu’elles sont à la fois ambiguës…

Hier matin, un article est paru dans lapresseaffaires.com selon lequel Wal-Mart Canada « va recycler le carton et le plastique qui sert à emballer ses produits mis sur ses tablettes. » La compagnie « espère ainsi améliorer son image auprès du public, mais ce n’est pas sa raison principale » : la « chaîne répond d’abord à la demande des consommateurs, plus soucieux de l’environnement. Ensuite, elle augmente ses revenus annuels d’environ quatre millions, par la vente de ses déchets recyclés. »

On ne peut qu’applaudir cette nouvelle qui aura, pour sûr, beaucoup de répercussions sur les grandes entreprises en général, qui ne pourront faire autrement que de suivre la vague, même si cette décision est loin d’être purement vertueuse. Comme on dit : à cheval donné on ne regarde pas la bride…

C’est une belle preuve que la population peut influencer les choix des entreprises, et que ces dernières trouveront toujours le moyen d’en tirer profit, de toute façon. Mais il reste quand même que c’est la démonstration du rapport de force très sain qu’est le lobby libre des citoyens, qui s’exerce par le droit de veto pécuniaire.

Et, comme le souligne le journaliste Laurier Cloutier, c’est une « position qui a de quoi faire réfléchir des chefs politiques craignant que des programmes environnementaux nuisent à l’économie. »

En conséquence, je me demande bien comment les dénigreurs de tourner au vert se relèveront de ce revers qui, idéologiquement parlant, rebrasse les cartes à un niveau inédit. Car il était facile pour eux de planter l’aiguille de l’économie dans la poupée vaudou de la gogauche environnementaliste pour faire pencher la balance du côté du néo-libéralisme. Maintenant, leur argument clé est rouillé et hors d’usage. Mais, je leur fais confiance, ils bâtiront bien assez rapidement d’autres portes, que je m’efforcerai de claquer encore aussi fort.

Pour ce qui est des efforts de Wal-Mart, ils sont sur la bonne voie, et je ne me gênerai pas pour le répéter encore et encore. Mais, je n’irai pas plus économiser quelques sous chez eux, parce que je ne veux pas l’économiser dans l’espoir de tout ce qu’il leur reste à accomplir, au niveau mondial et social, pour devenir une entreprise vraiment éthique, même s’il semble que cela sera toujours assujetti au rendement économique.

Ce qui me fait le plus sourire, comme sa virtuelle mascotte jaune, rondelette et souriante, c’est qu’il est clair que ce géant a peur. Et plus il aura peur que les consommateurs montrent leurs dents, plus les citoyens en sortiront gagnants. Et des dents, nous en avons beaucoup trop pour ne pas mordre.

Le mystère de La Grande Époque

Je me suis retrouvé au début de l’été avec une copie d’un journal gratuit : La Grande Époque. Je ne me souviens plus si quelqu’un me l’a donné ou si je l’ai pris dans un présentoir, mais cela m’avait marqué, j’ai eu un réflexe de suspicion à cause du nom du journal, car il me semblait, comment dire, propagandiste?

Je l’ai lu en presque totalité, ça ressemblait pas mal aux journaux gratuits dans le métro, mais avec un côté plus sérieux, moins magazine. Et j’ai remarqué un petit texte critique contre le communisme : c’est tout ce qui sortait de l’ordinaire. Sans penser à aller sur mon Mac pour faire un peu d’investigation sur le web, j’ai tenté de trouver une piste dans le journal lui-même, mais sans succès… J’y repense et je me demande bien pourquoi j’ai mis le journal dans le bac de recyclage et n’y ai plus pensé. Sherlock Holmes peut bien rester habillé…

Alors que je cherchais à lire des infos pour me documenter sur les dernières frasques d’exportation de l’industrie chinoise, je suis tombé sur un article du site www.lagrandeepoque.com. Ni une ni deux je me retrouve sur Wikipédia afin de lire l’article sur ce journal.

Ce journal est effectivement en partie propagandiste et « a été fondé en 2000 par un petit groupe d’étudiants chinois issus de la diaspora et vivant dans le New Jersey. Ils affirment avoir souhaité fournir à leurs compatriotes chinois des informations non contrôlées par les autorités de leur pays d’origine. En 2004 la version anglaise a été lancée à New York suivie en 2005 des versions françaises, allemandes et espagnoles. »

Aussi, La Grande Époque a publié un pamphlet critique sous le titre : Neufs commentaires sur le Parti communiste chinois. Ce texte a provoqué l’ire des autorités chinoises et, selon La Fédération internationale des journalistes, elles font grande pression sur le journal depuis : « Des agressions physiques et des destructions de matériels sont également mentionnées. » Encore mieux, le journal insiste sur le fait que cette publication des « Commentaires » a entrainé la désertion de plus de 18 millions de membres du Parti communiste chinois. « De nombreux témoignages publiés par le journal viennent corroborer ces affirmations, reprise également par des médias chinois indépendants. » Par contre, les médias de l’occident font la sourde oreille…

Ceci est seulement un petit encas, je retourne à l’écriture de mon texte principal.

Pour un recyclage sensé

J’ai souvent entendu de la bouche et par les écrits de certaines personnes l’argument suivant : « ils jettent aux poubelles la moitié de ce qui est dans les bacs de recyclage ». Est-ce que ce serait pour se complaire dans l’immobilisme à ce niveau?

Est-ce que c’est moi où ces personnes devraient plutôt s’insurger contre le manque d’éducation sur les aléas de cette industrie ou, encore mieux, contre le fait que les gouvernements ne mettent pas leurs culottes et ne légifèrent pas dans le sens d’empêcher tous les emballages non recyclables de se retrouver dans les commerces, comme c’est le cas aujourd’hui. Si les individus ne sont pas assez responsables pour faire le tri eux-mêmes (ce qui est quand même compliqué, je l’avoue), la société devrait s’organiser et payer pour que le système marchand standardise ses matériaux d’emballage pour éviter le plus possible le gaspillage et aussi de simplifier le travail des gens à la maison, et de l’industrie du recyclage.

Pour revenir à l’argument plus haut, il est bien la preuve que le sens de la responsabilité est noyé souvent sous la paresse. En partant, si la moitié du contenu du bac à recyclage est recyclé, c’est déjà mieux que rien. Il faudrait plutôt tendre vers la totalité. En tout cas moi, je préfère prendre le problème par la positive.

Merci à Pat et son blogue de m’avoir influencé pour ce texte.

Le recyclage n’est pas toujours synonyme de bon choix environnemental…

Je viens de voir un reportage assez choquant, tel que vu grâce à Reactionnism Watch. Il est passé à RDI et concerne le recyclage des produits électroniques et informatiques en Chine dans des conditions affreuses.


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