Archive for the 'blogosphère' Category

Youhou! Je suis là!

Petit rappel pour ceux qui ont manqué mon déménagement, ça se passe par là :

http://www.renartleveille.com/

Au plaisir de vous retrouver!

Un demi-million de clics!

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Je le note aujourd’hui, mais je me suis rendu compte hier que j’ai passé en deux ans le cap des 500 000 clics un peu avant la venue de 2010 (j’ai déménagé à cette adresse-ci au premier janvier 2008). Je ne suis pas trop du genre à noter ce genre de détail, mais j’en ai été vraiment surpris quand je l’ai vu, franchement. Et ça m’encourage beaucoup pour l’avenir.

Alors un gros merci à vous tous mes lecteurs! Ceux de longue date, et bien sûr aussi aux plus récents qui proviennent beaucoup de Twitter, je crois.

Et, si tout va bien, je serai très prochainement déménagé à une adresse personnalisée.

À suivre!

Tellement facile…

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Pierre Foglia à propos du web, des blogues :

Un courriel sur trois me réfère à un blogue. Je n’y vais jamais, sauf l’autre jour, je ne sais pas pourquoi, une dame m’a demandé de jeter un coup d’oeil à celui de sa fille, étudiante en médecine. Je suis tombé sur un texte très beau. J’ai répondu à la mère que j’avais trouvé indécent que ce texte intimiste se retrouve sur un support exhibitionniste.

Les blogueurs sont des effeuilleurs la plupart bénévoles. (Le choix du masculin n’est pas fortuit, transformez au féminin dans le doute.)

Moi, je ne suis pas contre. Je ne suis pas pour. C’est pire : je ne suis pas là. Je viens de la galaxie Gutenberg. Un monde ou les mots n’étaient pas rétro-éclairés. Un monde où l’on écrit en silence.

Je sais que je ne suis pas plus original que les autres, mais mon blogue, c’est mon La Presse à moi.

Qui sont donc ces gens qui parlent tout le temps de tout?

La parole est le moteur principal de l’évolution de l’humanité, non?

Ajout :

Point de vue connexe : http://canisminoris.wordpress.com/2009/12/12/le-sublime-de-foglia-et-le-sublime-au-quotidien/

Combien la blogosphère a de vies déjà?

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Selon certains, la blogosphère serait dans une lente agonie depuis assez longtemps. Par exemple, l’utilisatrice @swanpr me parle en ce moment même sur Twitter de « mort naturelle » pour la décrire. Ce à quoi je réponds que je trouve que le terme « mort » à toujours été trop fort à mon goût. Et que même les forums ne sont pas « mort »

Donc, serait-ce que ce qu’on qualifie de « mort » est du domaine de l’effet de mode, de ce que mon interlocutrice qualifie par « pass[er] le stade du phénomène »? Pour ma part, c’est ce que je crois. C’est simplement que le « talk of the town », c’est Twitter, beaucoup encore aussi Facebook. Mais, du côté de Pierre Fraser (auteur de Flux / Écriture Virale), c’est autrement. Pour dire vrai, c’est son billet « Blogue : chronique d’une mort annoncée » qui est le point d’ancrage de ma réflexion.

Si je peux condenser son propos le plus simplement possible, il dit que l’internaute, totalement libre de consommer et de diffuser de l’information de la manière qui lui chante (egocasting), choisira de plus en plus « les actes de conversation » que magnifient les outils comme Twitter et Facebook. Pour ce qui est des blogues, il considère que la majorité des billets sont d’humeur (assez péjorativement je crois), que la blogosphère a échoué dans son rêve de démocratiser l’expression, que « personne ne s’intéresse aux blogueurs, mis à part quelques cas exceptionnels. » (En passant, il va jusqu’à ne pas vouloir fournir de fil RSS pour son site — le bouton pour se faire se rend jusqu’à Twitter — et n’y permet pas les commentaires…) Une chance qu’il écrit :

Ne vous en faites pas, le blogue ne disparaîtra pas.

Et c’est ce que je pense aussi. Par contre, je ne suis pas tout à fait d’accord avec cet antagonisme qu’il construit, car cela m’apparaît trop extrême :

La rédaction d’un billet sur un blogue est un acte d’isolement

L’acte de conversation est un acte d’ouverture

Quand on pense en terme de communauté, ça me semble être le contraire. Parce que le lieu du blogue condense les conversations (parce qu’il y en a, encore…), les rends à la base plus visibles en raison de l’importance du sujet (les billets qui agissent comme rassembleurs, à la manière des topiques dans les forums), tandis que, par exemple, les conversations sur Twitter sont plus furtives, officieuses, sujettes au hasard du moment où les utilisateurs y sont, a contrario du caractère plus « officiel » des blogues. Aussi, quand on est amplement impliqué sur le web, il est plus facile de suivre un grand nombre de blogues sans rien manquer (par la magie des fils et des agrégateurs) que de suivre un grand nombre de comptes Twitter. Ce qui revient à l’image du ruisseau que Michelle Blanc utilise pour décrire le flux de ce service.

Et même, si je me réfère à l’introduction de ce billet, où je décris une conversation, l’impact du blogue sur les événements conversationnels est accru. Combien de gens ont dû suivre cette conversation directement sur Twitter avant que je la relève ici? Pas bien plus que deux : moi et elle. Pourtant, j’ai trouvé qu’elle était assez intéressante pour m’en servir afin d’introduire mon sujet.

Si je peux concocter une image simple, Twitter c’est jaser à la sauvette dans la rue ou dans un bar, un blogue c’est s’installer dans un salon avec un verre de vin… Et dans l’optique où tout est filmé (inscrit quelque part sur le web), le fouillis de Twitter rend les recherches ardues, repose beaucoup sur l’impondérable, tandis que la blogosphère est, si je puis m’exprimer ainsi, un modèle de classification. La force de Twitter est l’instantanéité (le Flux), celle de la blogosphère repose plus sur la longévité et la référence, je dirais. Ce sont visiblement des compléments.

J’en ai eu la preuve après-coup. Je suis tombé sur un billet d’un dénommé Bruno Walter qui décrit l’expérience intense du deuxième accouchement de sa compagne (avec complications), qu’il a vécue positivement grâce à Twitter. Il raconte que le fait de publier sur son compte ses états d’âme et de recevoir des réactions des autres utilisateurs a rendu son expérience beaucoup plus humaine :

Dans ces moments-là, twitter cristallise le meilleur de l’humanité. Simplement parce que derrière des followers se cachent des humanités. Qui quand elles se mettent en marche vous portent, au sens littéral du terme.

C’est une très belle histoire, et qui pour moi en plus concrétise l’importance du blogue, encore aujourd’hui. Impossible de traduire émotionnellement ce moment à coups de 140 caractères. Et si cet homme n’avait pas eu de blogue pour s’épancher, qu’aurait-il fait, vous croyez? Twitter n’est même pas le meilleur outil pour parler de lui-même, de ses bons coups…

Mais je ne prône pas naïvement un retour en arrière. Comme Le Modérateur, je constate que les commentaires sur les blogues sont généralement en baisse et que nous « n’assistons pas, bien sûr, à la disparition de la blogosphère, mais à une mutation des échanges et des communautés. » (Trouvé via @visionwebnet.)

Et pour terminer en beauté, je laisserai la parole à Philippe Martin, une citation de son billet « Et on reparle encore de la mort des blogs » :

Les détracteurs vous diront mais à quoi ça sert de tenir un blog alors que des plateformes comme Twitter et Facebook sont là. J’aurai tendance à dire que de vouloir uniquement être présent sur les médias sociaux sans point d’ancrage, sans contrôle sur vos données et à la merci de start-up millionnaires est quelque peu inconscient. C’est la solution de facilité, le raccourci mais que sont ces plateformes sans le contenu qui y est diffusé. Dans un billet de l’an passé, je reprenais cette citation de  Pierre Chappaz « Abandonner son blog pour s’exprimer uniquement sur Facebook ou Twitter, ce serait comme choisir de ne plus partir en voyage que dans les circuits organisés…»

(Photo : frogmuseum2)

Un creux parmi tant d’autres

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À l’heure où la blogosphère semble devenir un simple appendice de son microcousin Twitter, l’annonce de la possible mort du très populaire blogue personnel « La belle et la bête » me donne un coup dur. Malgré mon optimisme avoué, j’ai (entre les lignes) depuis quelque temps un pessimisme collé à la tête, pressant mes tempes de son bourdonnement suceur d’énergie. Tellement que j’ai fait avorter bon nombre de billets, ce qui m’arrivait assez rarement jusqu’à voilà deux semaines. Et même sans me compter, j’ai remarqué un creux quasi généralisé.

Pour revenir à moi, on dirait que l’étincelle est trop paresseuse, en plus d’être petite. Pourtant, ça ne devrait rien changer au fait qu’elle puisse être capable de provoquer une explosion. Mauvais exemple, peut-être. Une étincelle dans le vide, ça reste quand même loin de toute possibilité.

J’ai mes positions, je constate qu’il y en a d’autres, mais au lieu de titiller ma combativité, ça contente mon sens de la mesure. Et c’est loin de m’indiquer que c’est un bon point de départ pour quelque chose d’intéressant. Du moins pour le lecteur. (Et ce personnage-là, je suis trop loin de m’en foutre!)

Et j’ai toujours en tête que le corps a le gros bout du bâton d’intelligence que le cerveau n’a pas. Donc, je ne m’avouerai pas vaincu aujourd’hui. Par contre, j’accepte maintenant de voir toute la procrastination que peut contenir l’activité d’écrire dans ce moule que j’ai moi-même fabriqué, même si l’écriture en soi reste toujours un véhicule défendable, au moins par-devers soi. Au danger de se mentir à soi-même.

Et je n’en suis même pas à l’abri.

Qui peut bien se targuer de l’être?

Ce doit être ce qu’on appelle le doute.

(Photo : Lodonnext)

Quelques images en passant…

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Tête dans le cul

Pour avoir la tête dans le cul, je l’ai quand même un peu. Je suis encore légèrement enrhumé (la petite a ramenée ça de la garderie), pas grippé de l’ah! (contrairement au blogueur qui tient Le Gros BS).

J’avais trouvé cette photo naguère sur le blogue de Mazzaroth et je l’avais gardé pour une occasion. J’aurais pu en trouver une meilleure, mais j’ai d’autres photos qui me prennent des onglets et je veux m’en débarrasser pour le bonheur de vos yeux et de votre cerveau. (Parlant de ça, si vous ne connaissez pas encore Pluche, c’est du régal oculaire à la tonne!)

Continuons :

Ça, c’est une photo d’un graffiti de Filippo Minelli. Ça fait partie d’un projet nommé « Contraddictions ». Assez probant merci! On est loin de la virtuosité plate de certains graffiteurs…

Une autre :

Celle-là se passe de commentaires…

Bon, à un autre appel! :

(Crédit : Bobshaw)

Je pense à la chanson « Sortez-moi de moi » de Daniel Bélanger.

Une dernière :

(Crédit : dcapfoto)

Je l’ai gardée pour aucune autre raison que l’effet visuel, et plus tôt en zappant je suis tombé sur une pub d’émission au Canal V où on voyait quelqu’un faire ça. « Distraction » ça s’appelle. Autant cette photo m’interpellait, autant cette émission pas du tout.

De retour plus tard avec (sûrement) plus de substance.

Quand la circulation dans mes neurones sera revenue (un peu plus) à la normale.

Blogue-notes

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Au menu, quelques notices qui pourront sûrement vous intéresser.

Premièrement, question de réagir virtuellement à la corruption en cours depuis trop longtemps, il est possible de s’inscrire au groupe Facebook « http://www.nonalacorruption.com/ » et aussi de signer la pétition en ligne.

Commentaire que j’y ai laissé : Pour que le gouvernement soit le lobby des citoyens, pas le caniche des affairistes (illégaux ou non)!

Deuxièmement, Dominic Arpin m’a gentiment invité demain au Yulbiz et j’aimerais vous inviter à mon tour. C’est qu’il organise un projet de vidéo s’inspirant de « tck tck tck » : L’horloge humaine (en prévision de la conférence de Copenhague). Et il fait appel aux blogueurs comme moi et comme vous pour l’aider à mener à bien son tic tac.

Si de montrer votre face pendant une seconde ne vous fait pas peur (et les autres secondes l’entourant risquent d’être assez agréables), ça se passe demain mardi de 17h30 à 20h00 au Laïka, à Montréal : 4040 Blvd St-Laurent.

Et pour terminer, j’aimerais vous faire part d’un communiqué de Raymond Viger, rédacteur en chef du journal Reflet de Société :

Concert bénéfice pour le Café-Graffiti

Le 28 novembre prochain, le Café-Graffiti organise un gros concert bénéfice pour soutenir son intervention auprès des jeunes.

L’Orchestre symphonique pop de Montréal sur scène avec 7 breakdancers, l’Église St-Jean Baptiste décorée de toiles graffiti et un écran géant de 26 pieds pour une projection multimédia. Mise en scène signée Pierre Gagnon. Du jamais vu!

Soutenez notre intervention auprès des jeunes en faisant circuler cette invitation dans vos réseaux.

Pour plus d’informations : Concerto en aHEROSol avec l’Orchestre Symphonique Pop de Montréal

Un dinosaure dans la blogosphère

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Dans ce monde virtuel, malgré une veille assez large, malgré des alertes Google, malgré la technologie de notification des liens entrants, l’humain est toujours utile. C’est qu’à la suite de mon premier billet en lien avec le suicide de Nelly Arcan, quelqu’un est venu m’indiquer qu’un autre commentateur, qui signait « Georges Fedorov », était en fait Maurice G. Dantec, romancier (surtout de la science-fiction) et essayiste (dans la mouvance conservatrice — il « défend ouvertement le rétablissement de la peine de mort au Canada »). Mais à la base, pourquoi avoir endossé cette burqa anonymisante au lieu de commenter courageusement et ouvertement?

Autre bavasserie de l’utile humain : l’écrivain a pondu, suite à son séjour en mes terres (hé hé!), une galette (objet de forme ronde et plate) où il vise mon blogue et/ou moi et/ou les gens qui nous regroupons ici pour discuter. Et la répétition des « et/ou » n’est pas une tentative stylistique, tout ça me fait encore barboter en pleine confusion…

Lisez plutôt :

Le premier mensonge que la société québécoise post-modernisée est en train d’élaborer, c’est qu’elle n’est absolument pour rien dans cette « mort volontaire » (c’est en effet le mot juste), et surtout qu’il s’agit là de la « mort d’un être humain », entendez : comme tous les autres.

Un « être humain » comme vouzémoâ, avec ces pulsions maladives, ces problèmes personnels et professionnels, relationnels et intimes, bref, ce mensonge a pour but d’ôter toute singularité à ce qui fore le mystère du suicide d’un écrivain. Car c’est en tant qu’écrivain (sic) que Nelly Arcan a été « suicidée » ; comme le dit fort justement, et dans une perfection lapidaire, une certaine CalamitySandrine sur un blog québécois (1)  où j’ai vainement tenter de discuter, « on l’a tuée de sa propre main ». Mais comment cette société, qui a produit les conditions suffisantes et nécessaires à l’émergence puis à la disparition d’un tel écrivain (sic), aurait-elle le cran de se regarder bien en face, dans le miroir de ses constantes trahisons ?

Le blog en question est à ce titre tout à fait représentatif de cette tendance, j’oserais dire cette force d’attraction collective vers la pop-psychanalyse, l’humanisme new-age, l’égomanie consensuelle et le syncrétisme post-moderniste, on est ici pour verser quelques larmes, en précisant parfois que l’on n’a rien lu d’elle (quel intérêt, en effet, s’agissant d’un écrivain) et s’offusquer dès lors que l’on ose remettre en question le « modèle québécois », qui est précisément le seul et unique responsable de cette mise à mort dont il s’agit de supprimer toute la singularité en la mixant aussi vite que possible dans le « moule démocratique ». Cet appendicule de la sphère internet aura forgé sans le savoir la nécessité d’écrire ce texte, tout autant qu’il aura servi de test « en temps réel » des formes diverses et variées qu’a prises le néo-conformisme démocratique. Pour un blog se dénommant sans rire « carnet résistant », c’était disons… cohérent avec l’époque.

Et, en fin de texte :

1- Il se reconnaîtra assez vite sans que j’ai besoin de le citer.

Et là, je viens de relire ses commentaires à la suite de mon billet et je crois comprendre que l’homme n’est pas loin d’être un analphabète du web 2.0 (une preuve de plus, il publie ses billets sur un site statique) :

Vous n’êtes pas le seul blog dans ce cas

Je pouvais bien ne pas comprendre : pour lui, il semble que mon blogue est une entité fermée, un système, pas un espace de diffusion de mes productions et surtout, d’interaction libre. En vérité, ce n’est pas un monolithe idéologique : des gens avec des avis très divergents viennent croiser le fer ici, mais il a réussi à tous nous mettre dans le même panier. Il n’a pas compris que la blogosphère, dont je fais partie, mais pas lui (et c’est bien son droit), est un ensemble de paniers percés (dans le sens que tout est mis en place pour que l’information circule), et surtout, sans agendas.

Et j’en arrive à cette conclusion parce que je n’ai pas théorisé au sujet de ce suicide dans mon billet, non plus en commentaire. Je me suis repris un peu dans mon deuxième billet, mais je ne crois pas qu’il l’ait lu, puisque j’ai bien mis l’emphase sur le fait que je crois (comme lui — enfin, en partie) que ce suicide est singulier (surtout au niveau de ses répercussions dans la société). Alors, comment peut-il pointer le « cas » de mon blogue si le principal intéressé (moi) n’a, pratiquement, que lancé le sujet? Parce que Renart L’éveillé n’a été seulement qu’une petite crotte dans son calcul. En conséquence de quoi, je me sens nullement insulté, juste intrigué, comme devant un grand puzzle dont je n’aurais pu voir le résultat final dans sa totalité afin de me guider (et le pire, c’est que ces casse-têtes existent, j’en ai déjà donné un à Douce).

Aussi, comment dois-je comprendre sa notice de fin de texte où il m’annonce que je vais me reconnaître « assez vite »? Pensait-il avec une assurance disproportionnée que je suis un de ses lecteurs assidus? Désolé, mais ce n’est pas le cas. Si ce n’avait été du porte-panier qui est venu m’annoncer la grande nouvelle, il aurait écrit quelque peu dans le vide… (Tout cela m’a quand même fait penser d’ajouter « carnet résistant  » à mes alertes Google, je l’en remercie). Et, pendant que j’y pense, justement, qu’est-ce qu’il a bien pu vouloir dire par « se dénommant sans rire « carnet résistant », c’était disons… cohérent avec l’époque. »? (Si je puis l’expliquer rapidement, en choisissant « carnet résistant » je voulais jouer avec la dichotomie entre l’image — humoristique — de la solidité matérielle et la résistance abstraite, plus explicitement au simple fait de ne pas céder au silence confortable — donc, objectivement, M. Dantec aurait pu nommer son propre site de cette manière et cela aurait été très logique, puisque, même s’il ne se réclame pas de la même pensée que la mienne, nous avons en commun quelque chose comme un désir de sortir la tête de l’eau pour voir où le courant va — ce que j’ai l’impression de partager avec la majorité de la communauté virtuelle, enfin, celle que je côtoie le plus…)

Encore plus, j’aimerais comprendre d’où il tient que mon blogue est représentatif de la « pop-psychanalyse », de « l’humanisme new-age », de « l’égomanie consensuelle », du « syncrétisme post-moderniste » et du « néo-conformisme démocratique ». Serait-ce moi qu’il vise, ou l’ensemble de l’oeuvre, incluant les contributions des autres blogueurs et simples commentateurs? J’opte toujours pour le deuxième choix, et ça me semble complètement surréaliste, comme je le soulève dans mon titre. Le dinosaure arrive avec ses gros sabots, cependant myope comme une taupe.

Et comme la vie est souvent faite de beaux hasards, je suis tombé plus tôt via Twitter sur un très bon billet de Thierry Crouzet où il arrive à la conclusion que les critiques assassines du web que fait le philosophe Alain Finkielkraut sont finalement basée sur sa non-maîtrise de l’outil :

Finkielkraut finit par avouer qu’il ne sait pas surfer, qu’il ne sait pas se servir de l’outil… et que tout son discours ne fait que révéler sa peur et son ignorance. Il aurait pas pu commencer comme ça notre philosophe. « J’ai la trouille, j’y comprends rien, j’ai l’impression que le monde que j’aime fout le camp. » Au lieu justement de nous parler de lui, de ses tripes, de ce qui à la limite n’est pas information, il tente de construire un discours vide car il n’a pas l’expérience de ce dont il parle. Il évoque l’ascèse, l’étude. Mais sait-il vraiment ce qu’est l’ascèse, sait-il ce qu’est une véritable expérience philosophique ?

Je ne dis pas que Maurice G. Dantec est ce genre de dinosaure là, ce serait trop simpliste. Et même insultant pour lui, étant donné le gouffre idéologique qui les sépare. Finkielkraut manque de référents pour appuyer sa critique, Dantec devrait s’exercer à référer et à référencer…

Un marteau ne peut pas fracasser un crâne de lui-même, il lui faut une intention et surtout un corps mouvant pour l’arracher à la gravité.

Ajout :

Citation de Noam Chomsky (gracieuseté de Lutopium) :

Les intellectuels ont un problème: ils doivent justifier leur existence… La plupart des choses qui sont comprises, à part peut-être certains secteurs de la physique, peuvent être exprimées à l’aide de mots très simples et dans des phrases très courtes. Mais si vous faites cela, vous ne devenez pas célèbre, les gens ne révèrent pas vos écrits. Il y a là un défi pour les intellectuels. Il s’agira de prendre ce qui est plutôt simple et de le faire passer pour très compliqué et très profond. Les groupes d’intellectuels interagissent comme cela. Ils se parlent entre eux et le monde est supposé les admirer, les traiter avec respect, etc. Mais traduisez en langage simple ce qu’ils disent et vous trouverez bien souvent ou bien rien du tout, ou bien des truismes, ou bien des absurdités

La Clique HD

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La Clique HD (Hugo Dumas)

À l’attention de ceux qui tombent des nues en voyant cette image…

HD, c’est pour Hugo Dumas, le caricaturé du mieux que j’ai pu, chroniqueur culturel pour La Presse, qui a dévoilé un blogueur anonyme pour le simple plaisir, en poussant la note jusqu’à dévoiler le nom de la petite ville où il habite. Un jeu dangereux, si vous voulez mon avis.

C’est donc un petit clin d’oeil à une des images qu’utilise La Clique du Plateau pour se représenter. C’est même ma préférée, en fait. Le pantalon, le masque qui pend au bout de la main, on imagine qu’il y a un humain avec un vrai visage hors cadre.

Mais avec le visage de Hugo Dumas à la place du masque, ça prend un tout autre sens…

La Clique et ses claques…

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Comme le disait très bien hier Joël Martel avec l’image de la Caramilk, je me foutais bien de savoir qui était la personne en chair et en os derrière La Clique du Plateau. Mais bon, ç’a l’air que du côté de La Presse le masque du clown était une trop grosse claque dans la face du journalisme, ce domaine où ce qui n’entre pas dans une case bien définie est un aimant à suspicion. On l’a acculé dans un coin (quelqu’un sait comment? avec quels arguments?) et on lui a fait cracher le morceau.

Marc Cassivi avait fait de gros yeux précédemment, démontré qu’il n’avait pas moins la susceptibilité dans le tapis que certains petits blogueurs (dont votre humble serviteur) qui n’ont pas eux à se plaquer le noble masque de l’objectivité, et ça donne ce que ça donne au bout du compte : Philippe Martin, un nom tout aussi anonyme dans le fond que son drôle de pseudonyme. On cherchait une vedette, ou quelque chose dans ces eaux, mais on a trouvé un quidam comme moi. Grosse déception…

Si le gars avait fait quelque chose d’illégal, je dis pas, la manoeuvre aurait été au moins un peu logique. Règlement de compte, règlement de compte… Nous voilà en plein dans l’Amérique des années 30, à l’époque de la pègre, des chapeaux, trench-coats et mitraillettes à chargeur en forme de bobine de film.

J’espère que pour la majorité des gens le mystère entourant l’identité dudit blogueur n’était pas ce qui créait le gros de l’afflux de popularité du blogue. Parce que là les journalistes auront trouvé l’aiguille dans la botte de foin pour dégonfler la baloune (esprit de bottine, quand tu nous tiens!). Mais bon, ça me surprendrait.

En tout cas, pour ma part, je vais continuer à me divertir en sa compagnie. Encore et toujours sans culpabilité. En espérant que sa nouvelle nudité ne le rendra pas moins caustique.

(Photo via Le Détesteur – un autre qui va devoir assurer ses arrières…)

Màj :

La réponse (hilarante) de La Clique à cette histoire : L’équipe de la Clique!!!

L’homme de la situation

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J’ai reçu plus tôt via Facebook un message d’une journaliste pour l’émission Dumont 360. Je lui ai parlé au téléphone et elle me demandait si je voulais défendre ce soir dans un débat l’idée du changement de nom de la rue Amherst pour Pierre-Falardeau. J’ai refusé et lui ai conseillé de rejoindre Louis Préfontaine, le créateur du groupe sur FB, même si personnellement ça ne va pas du tout entre nous deux.

Voilà ce que j’ai rétorqué hier à Tym Machine qui me proposait « d’enterrer la hache de guerre et de la fumer après » puisque nous nous rejoignions sur ce point :

on a déjà enterré la hache de guerre une fois, mais pendant que j’avais le dos tourné il l’a déterrée pour m’en sacrer un coup dans le dos, ce qui a fait en sorte que ce qui me restait de ma poignée de valise est tombé…

Et pourtant, je n’ai pas hésité une seconde à promouvoir Louis auprès de la dame. Et pourtant, une apparition à la télé aurait eu plus de chance d’être une bonne chose pour moi qu’une mauvaise, on en convient. Même si en plus mon ancien ami virtuel m’a déjà crucifié sur la place publique en inscrivant sur l’écriteau que tout ce que je fais dans la blogosphère n’est que manigances pour acquérir de la visibilité…

En vérité, bien que j’aurais pu me débrouiller pour bien faire valoir mon point de vue, je sentais que Louis serait plus à sa place que moi avec ce sujet, d’autant plus qu’il a déjà croisé quelques fois dernièrement les médias télés et radios, à ce que j’ai su. Pour ma part, c’est assez minime comme expérience.

Bien que j’expose tout cela ici, mon but n’est certainement pas de me racheter à ses yeux. Peut-être plus les vôtres, s’il y a beaucoup de regards froncés qui parcourent mon espace… Je me dis que ma décision était complètement désintéressée par rapport à Louis, très intéressée pour ce qui est de la cause, et que je pouvais en même temps en profiter pour démontrer ici qu’il est possible de laisser de côté ses rancoeurs et sa petite personne quand on sent qu’il le faut.

Pas la peine de me remercier Louis, il n’y a rien qui change entre nous deux, et je n’espère vraiment pas que tu me rendes la pareille un jour.

Quelqu’un a des nouvelles de Pierre Falardeau? (Màj)

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La mort de Nelly Arcan a vraisemblablement été annoncée sur Facebook et ensuite sur Twitter par Marie-Julie Gagnon (elle s’en confie dans son billet nommé « Mea Culpa »). Elle soulève le danger de la facilité avec laquelle l’information est relayée maintenant avec ces outils en temps réel :

Même si j’avais eu la confirmation du décès de l’auteure par une autre source que mon amie Facebook, j’ai profondément regretté d’avoir relayé l’information. La nouvelle n’était pas encore sortie dans les médias. 1- Ce n’était absolument pas à moi à le faire. 2- J’ai réalisé les multiples interprétations que mon élan spontané a pu prendre. Toutes mes excuses si j’ai pu offenser qui que ce soit. J’étais sous le choc: j’ai partagé la nouvelle. Il ne faut pas chercher plus loin.

Et là, une rumeur circule sur Twitter à l’effet que Pierre Falardeau serait décédé. Par curiosité, j’ai tapé « mort de Falardeau » sur Google et je suis tombé, en première place, sur un billet de Fono.ca publié a 00h36 ce 26 septembre 2009 qui annonce, de « source sûre » qu’il est mort.

Je souhaite vraiment que ce ne soit pas vrai, mais pourquoi quelqu’un s’amuserait à inventer ça?

Màj :

Voilà, la rumeur n’en est plus une.

J’aimerais avoir au moins le quart de la détermination de cet homme pendant qu’il était encore en vie.

Mes condoléances aux proches.

Ajout :

Citation de Pierre Falardeau trouvée sur le blogue de David Corleone :


On va toujours trop loin pour ceux qui vont nulle part

Summum de la copie

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no copyright

J’ai publié plus tôt un lien sur Twitter vers un petit billet de Raymond Viger. Rapidement, quelques personnes l’ont relayé et je vais le pointer ici aussi, étant donné que je sais que Twitter ne vous a pas tous gagnés.

Le magazine Summum a copié un texte trouvé sur un blogue qui date de deux ans :

http://les7duquebec.wordpress.com/2009/09/12/magazine-summum-du-copier-coller-d-un-blogue-vieux-de-2-ans/

C’est assez incroyable, quand même! C’est en plus un texte de Folliculaire, un blogueur que j’ai rencontré au début de mon aventure dans la blogosphère, un gars très généreux en plus…

Je ne sais pas s’il vient faire son petit tour ici de temps en temps, mais je l’espère!

Petit cadeau de fin de contrat

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Cliché 2009-08-31 23-03-35

Je termine mon dernier remplacement demain pour BV! et cette capture d’écran est un beau cadeau de départ! (Pour ceux qui ne voient pas le lien, les deux premières positions sont mes deux rédactions de ce matin.)

Mais le plus beau là-dedans, c’est que ça me prouve que le nombre de commentaires à la suite d’un billet n’est pas toujours représentatif de la popularité : le premier n’ayant que 12 commentaires comparativement au deuxième qui en compte 89 au moment où j’écris.

Je ne veux pas trop me péter les bretelles, mais je suis pas mal content de quelques billets que j’ai pondus, particulièrement « V : la bataille finale? » et « Mario Dumont et ses larmes de crocodile ».

Donc, de retour ici à temps (presque) plein demain!

Québec89, une nouvelle loto?

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Dès le début octobre, le « pendant québécois du célèbre média participatif Rue89 sera implanté » sous le vocable Québec89.

Je sens d’ici le tremblement provenant de Cent Papiers

J’ai quand même hâte de voir ça.

Jacques Demers (et) le Sénat à terre…

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jacquesdemers_199959.jpgC’est pas mêlant, pratiquement tout le monde s’entend pour dire (un consensus!) que la nomination de Jacques Demers comme sénateur est so so… Dans mes résultats de recherche à ce sujet, il n’y avait que Le blogue de l’édito sur Cyberpresse pour y aller d’optimisme… En tout cas, ça c’est sûr, avec un salaire de plus dans ses poches qui avoisine les 120 000$ par année, l’ancien entraîneur-chef du Canadien de Montréal doit être très content!

(Pour continuer votre lecture, ça se passe du côté de L’événement sur le web.)

CINAR : 5,2 millions pour Claude Robinson

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Claude-Robinson-2.jpgClaude Robinson peut enfin profiter de la vue en haut de la montagne qu’il a longuement gravie. Celui qui depuis 14 ans s’est battu contre CINAR et Ronald Weinberg devient le David qui a terrassé Goliath, pour beaucoup. Plus que ses 5,2 millions de dollars, l’auteur de Robinson Curiosité, devenu à son insu Robinson Sucroë, met l’emphase sur le fait d’avoir obtenu la reconnaissance de sa paternité, de ses droits d’auteur.

(Pour lire la suite, ça se passe du côté de L’événement sur le web.)

Pour que l’anarchie soit un plat digeste

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Ne fais pas à autrui ce que tu estimes déraisonnable qu’un autre te fasse.

Thomas Hobbes 1588-1679

(J’introduis mon texte avec cette phrase en gonflant le sens du verbe « faire » jusqu’au verbe « penser ».)

Parlons politique et philosophie, tien!

Mon expérience blogosphérique fait évoluer ma pensée dans quelques sens, et l’anarchisme est un de ceux-là. Si je suis anarchiste, j’invente ce sobriquet pour me décrire : anarcho-futuriste. C’est que je considère l’anarchisme au-delà de l’utopie, puisque le futur semble déjà plus gravé dans le réel que l’utopie. Mais l’humanité a des devoirs à faire, très longs et même pénibles, c’est tout ce que je peux concéder.

C’est que depuis quelque temps, il me semble que je suis un aimant à anarchistes de tout acabit. Et même moi qui suis bien ouvert à leurs concepts, je ne réussis pas à m’y glisser, même seulement pour le plaisir! Ça bloque puisque mon air et le leur ne semblent pas avoir la même consistance. Je considère que la réalité est une matière qui ressemble à de la pâte à modeler, pour eux c’est un mur à casser et ils s’arment de théories-bulldozers.

C’est bien agréable de jouer aux petites autos et aux camions dans un carré de sable, mais il faudrait bien regarder ce qui se passe plus haut et plus large… Ce qui m’amène à des concepts comme le « parentage » (sorte de diabolisation du lien naturel entre l’enfant et ses parents), à des positions contre la procréation et à l’extinctionnisme (le terme est assez clair!), concepts que me fournit la lecture d’un blogue qui se qualifie d’anarcho-pragmatiste. Leur logique masque à peine l’odeur… À la base, tout ça me donne l’impression d’être les résultats angoissés de quelques individus mal dans leur peau, asociaux, tant au niveau amical qu’amoureux, qui justifient leur mal-être en échafaudant des théories abracadabrantes, et en prenant soin d’avoir toutes les réponses aux contre-arguments avec la tactique qui consiste à essayer de prouver à l’interlocuteur l’illusion absolue dans laquelle il est plongé. On pense obligatoirement à l’allégorie de la caverne de Platon…

Comment sérieusement considérer avoir à coeur le concept de liberté quand tu proposes des théories qui confrontent extrêmement la liberté de la très grande majorité des êtres humains, tant au niveau du bonheur simple de désirer un enfant en connaissance de cause que de celui essentiel de simplement vivre? J’avoue qu’il y a quand même un émerveillement à observer ces conceptualisations, mais pour faire un parallèle avec une oeuvre d’art, c’est très très coûteux. Et ça ne me dérange pas qu’ils soient assez conséquents pour en payer individuellement le prix : qu’ils crèvent vieux et seuls ou même tout de suite si le poids de notre monde est si insoutenable!

Je ne peux pas m’empêcher de penser aux sectes où les gourous réussissent à entraîner leurs disciples dans la mort à force de persuasion. La différence avec les anarchistes, c’est que pour eux la persuasion se trouve dans la titillation de l’intelligence. La pensée gravite dans des sphères bien plus agréables que les simples considérations domestiques, pour ne nommer que celles-là, et leur monde s’en trouve changé : le problème c’est que l’écart entre ce nouveau monde et celui effectif est énorme, d’où le déficit de liberté individuelle qu’on nous rabâche de toutes les manières.

Et c’est bien là où ma vision est différente de la leur : je crois que la liberté individuelle se doit d’être en équilibre avec la liberté collective; et si la liberté collective a encore besoin majoritairement de l’État, il faut individuellement le respecter (d’où l’idée de l’anarcho-futurisme). On a beau vouloir faire avancer la liberté individuelle, il y aura toujours la collective pour la freiner de quelques manières que ce soit. Et à tenter de faire entrer l’anarchie par la gorge en forçant, il y a de fortes chances qu’on la vomisse, ce que je suis pas mal en train de faire…

(Photo : gillespineault)

Qu’êtes-vous donc devenus?

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À partir de demain (demain étant réellement tout de suite, mais personnellement à jour après un dodo), et pour une semaine, je vais remplacer Cécile Gladel et sa chronique « L’Événement sur le web ». Comme chaque fois, je fais le tour de mon agrégateur pour sentir le pouls, voir un peu quels sont les sujets les plus chauds. Je viens de terminer et c’est loin d’être même tiède…

Je vais aller voir un peu mon compte Twitter et je reviens faire un compte rendu.

Finalement, j’ai trouvé mon sujet via un gazou qui pointait un article de Canoë, sujet qui était déjà dans ma mire, dans le domaine du possible, puisque je me trouvais devant mon téléviseur qui diffusait le Téléjournal entre 18 et 19 heures.

Donc, constatation, la blogosphère est partiellement en hibernation malgré la chaleur ambiante.

(Photo : AmiBe)

P.S. Y’a Safwan qui reprend du service!

Non, ce n’est pas du cannibalisme…

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un cadeau001

Je viens de recevoir ça de ma belle-mère, précédé d’une petite phrase : « Demain tu vas pouvoir les manger….. »

Ce sont bien sûr les pieds photocopiés de ma Charlie que je vais revoir demain après presque une semaine de séparation. Mais on s’est quand même vu via Skype, à tous les jours.

J’ai pleuré en pensant à elle tantôt pendant une scène du film « The Wrestler », celle où le personnage principal, joué par Mickey Rourke, retrouve sa fille avec qui il avait un froid. Film que je ne peux que vous conseiller fortement.

Et en composant mon titre, après-coup, ça m’a fait penser au nouveau blogue du Tapageur Silencieux, celui derrière Oops, we’re dead! et la Taverne Silencieuse, qui se nomme : « Involontairement Cannibal ». Il n’y a pas encore de billet à part un vide titré « À venir », mais ça augure déjà bien!

Ça me fait penser aussi à un fait assez important qui devrait faire fermer la trappe à mes détracteurs qui pensent que mon seul but dans la vie (bloguale) c’est de brasser de la marde pour faire monter mes statistiques.

Commençons par le début. Nul ne viendra m’obstiner que le blogue Oops, we’re dead! était populaire, et qu’il l’est devenu assez rapidement. Aussi, je peux vous dire maintenant que je savais dès le départ que ce nouveau blogue était de la fiction, bien que son auteur tentait de lui donner un lustre réaliste. C’est que je venais de commencer à vérifier les adresses IP des commentateurs qui commentent pour la première fois, ce que je fais encore et toujours, question de ne plus m’en faire passer… et ce Oops, we’re dead! m’en a laissé un, et j’ai su que son adresse IP concordait avec celle du Tapageur Silencieux.

C’était assez juteux comme information, mais je n’avais pas de raison valable de le dévoiler directement. Par contre, j’avoue avoir soulevé ici et là-bas le caractère fictionnel du blogue, sachant bien que je n’étais pas le seul.

J’aurais vraiment pu en profiter pour faire une grosse histoire avec ça, mais je ne l’ai pas fait. Et je n’ai surtout pas honte de le faire ressortir aujourd’hui.

En l’absence de pancartes électorales…

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Je publiais ici le 5 octobre 2008 un court billet concernant les pancartes électorales, ou plutôt l’absence de. J’y exposais l’idée, pour les partis politiques, de ne pas placarder partout les grosses faces de leurs candidats, et ainsi d’économiser, et ainsi de faire « un beau coup de pub ».

Je ne dis surtout pas que c’est grâce à moi que plusieurs partis ont annoncé leurs inutilisations (ce que soulignent les blogueurs Steven Painchaud et Nicolas Racine), mais je suis quand même bien content de voir que la « fiction » rejoint la réalité.

C’est ça qui est ça!

(Photo : Oeuvre de Giorgia Volpe – La Dérive, 2007, source Vie des Arts.)

Les fatiguants (et les langues brunes)

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Je ne sais pas si c’est l’été tardif ou si c’est parce que ma petite Charlie et ma Douce font battre mon coeur la chamade, pour ne nommer que les belles choses, mais tout m’éloigne de mon écran d’ordinateur. Les gens qui commentent ici ont beau être généralement agréables, il n’en reste pas moins que je n’ai plus de patience pour ceux qui le sont moins, à différents niveaux. Et cela devient lourd.

Quand je publie quelque chose ici, il faut que je m’attende à ce qu’on réagisse, c’est la dynamique que j’ai installée en répondant majoritairement à tout le monde qui se donne la peine de commenter. Mais est-ce qu’il faut pour autant que je me censure quand quelque chose me dérange pour ne pas heurter la liberté d’expression de la personne qui l’a écrit? La liberté d’une personne s’arrête là où celle d’une autre commence et le débat se situe sur cette ligne de démarcation. Si quelqu’un prend la liberté ici d’écrire quelque chose, il doit prendre en considération que j’ai la liberté de placer une balise qui fera reculer la sienne.

J’ai banni beaucoup de personnes depuis quelque temps pour cette raison. Et je sais que certains se disent que je fais un « trip » d’égo, mais ils sont vraiment loin du compte. A contrario de ceux qui sont stoïques devant l’adversité, ou même ceux qui sont seulement je-m’en-foutistes, le dialogue qui se passe ici me tient beaucoup à coeur. C’est pourquoi je veux me concentrer sur le dialogue qui vaut la peine. Exit l’enfantillage langagier, l’hystérie réactionnelle, les débordements dus à la frustration, les tentatives de démonstrations de supériorité en tout genre! Si votre commentaire ne passe pas la rampe du respect, je réagis de même : allez vous faire voir ailleurs! Le bannissement sert beaucoup dans le cas où il y a un déficit de comprenure…

Et pour ceux qui ne comprennent pas encore le lien entre l’image plus haut et ce billet, c’est que j’ai l’impression parfois qu’on pense que je bannis des gens parce qu’ils ne me flattent pas dans le sens du poil : foutaise! À un compliment, même si c’est agréable, je vais préférer amplement un commentaire critique, bien sûr s’il est écrit avec respect et qu’il me fait avancer, même si c’est pour me conforter encore plus dans ma position en fin de compte.

Il y a déjà assez de langues brunes, je ne vais surtout pas les encourager!

(Image trouvée via Packaging | UQAM)

Insupportons nos troupes

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Depuis quelque temps, en me promenant en voiture, et même à pied dans mon voisinage, je remarque beaucoup de rubans « Supportons nos troupes » sur le cul des voitures… Pourtant, d’après un article récent du journal Le Devoir, « 54 % des Canadiens s’opposent à la mission, contre 34 % qui l’appuient. Environ 12 % sont ambivalents. » Et, sans « surprise, c’est au Québec que l’appui à la mission en Afghanistan est le plus faible (15 %), alors que 73 % des répondants s’y opposent. »

C’est une drôle de coïncidence, quand même. Il faut dire qu’il n’existe pas de rubans contre la mission, enfin, pas des autocollants prêts à l’emploi, si je ne m’abuse. S’il en existait un, je ne l’achèterais pas. Je préfère net-tement exposer mon opinion ici. C’est un univers « intellectuel » : voir un ruban « Supportons nos troupes » sur un blogue me titille le cerveau, le voir sur un char me donne envie au minimum de l’arracher…

Entre autres, sur les blogues, ce ruban, je le vois sur celui de quelqu’un qui se targue d’être libertarien (donc extrêmement contre l’État : est-ce qu’il y a quelque chose de plus étatique que l’armée?) et sur celui d’un minarchiste (une variante du libertarianisme : une « théorie politique appelant de ses vœux un […] État minimal […], réduit dans de strictes limites de légitimité »). Dans le cas du deuxième, son appui minimal à l’idée d’État réussit à légitimer sa position, mais pour le premier c’est pour le moins mystérieux.

Je sais que pour les tenants de cette mission, tout tient dans la lutte contre le terrorisme, mais il faut pour cela accepter que cette lutte passe par l’agression et c’est ce avec quoi je ne suis pas d’accord. J’ai beau avoir peur de l’islamofascisme en particulier et de la religion comme désir d’imposition d’un dogme social en général, je pense que les États ciblés par ces cinglés devraient privilégier la défense (dans son vrai sens, pas comme dans défense = attaque…). Aussi, je n’ai surtout rien contre l’espionnage, même qu’il me semble qu’une approche plus axée sur l’infiltration et les actions ciblées donnerait de meilleurs résultats. Cette guerre n’est pas une guerre ouverte, alors elle devrait être pensée dans ce sens.

En conséquence, devant ce fait, il est tout à fait normal que certains pensent que ce déploiement est entre autres une belle raison de dilapider les fonds publics dans l’industrie de l’armement.

Màj :

David Gagnon, du blogue L’antagoniste, que je pointe dans ce billet n’est pas un libertarien, mais bien un minarchiste, comme il est venu me le spécifier.

Màj :

J’ai induit tout le monde en erreur en écrivant « Supportons nos troupes » alors que le verbe « supporter » dans le sens d’encourager est un anglicisme. Et en plus, sur le ruban, c’est bien écrit « Appuyons nos troupes ». Mea culpa. Merci au commentateur dénommé Darwin de m’avoir pointé la faute.

Les blogues Canoë sur TLMEB

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Je trouve ça agréable parfois de regarder ce qui se passe du côté des rangs sur le site TLMEB. Pour ce qui est de mon propre rang, je sais très bien qu’il y a beaucoup d’impondérables qui font en sorte que je peux me retrouver une position plus haute ou plus basse, mais depuis la dernière fois où je suis allé regarder le palmarès de ma catégorie, Opinion, je sais que les chances que je me retrouve premier (ce qui est arrivé je crois pendant le Pataklow!gate) sont devenus pratiquement nulles.

Pourquoi? Parce que mon grand ami Richard Martineau s’est retrouvé inscrit. Et j’écris « s’est retrouvé » parce que je doute fort que ce soit son idée d’aller « jouer » avec les petits… (Et mon doute s’est consolidé en constatant que beaucoup de blogues Canoë y ont été inscrits, dernièrement – mais bon, c’est tout à fait normal puisqu’il semble il y avoir un partenariat entre TLMEB et Canoë.)

J’écris ça, « avec les petits », mais en même temps je suis surpris de savoir que son trafic, pour les dernières statistiques disponibles, oscille entre 1329 et 3187 visites par jour. Il me semble que, par exemple, pour Patrick Lagacé, ça ressemble pas mal plus à des chiffres comme 10 000 visites par jour (c’est pour quand ton inscription sur TLMEB pour qu’on puisse le constater de visu, Pat?). Mais quand on regarde le palmarès général au niveau du Québec, Richard Martineau se retrouve, au moment où j’écris, en 18e position, entre autres derrière Descary.com, Banlieusardises, La Clique du Plateau et Vincent Abry, qui ce dernier a atteint dernièrement pour un jour 13 707 visites. Même que le blogue de Canoë le plus haut dans le palmarès général se retrouve une place au-dessus de Rick, en 17e position : Mangeux de puck. Au niveau sport, ce dernier se fait damer le pion par Tout sur le hockey, Rumeurs de transactions, Fanatique.ca et 25stanley. Et tout ça, par des citoyens!

J’ai toujours pensé que les blogues corporatifs (sur Canoë, Cyberpresse et Radio-Canada) étaient à la base une grosse coche au-dessus au niveau trafic, mais je déchante, manière de parler. Et je suis encore plus surpris parce que Canoë est une partie de Quebecor, donc vraisemblablement en meilleure position que les deux autres.

On passe donc de chances presque nulles à probables? Hé hé!

La forme et le fond

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La forme et le fondBillet intéressant aujourd’hui chez Chronique d’un gars. Il discute de son désir d’améliorer la forme de ses billets. Dans ses justifications pour expliquer pourquoi il écrit brouillon et qu’il omet les accents, il parle de l’importance du fond, de paresse et d’anticonformisme, entre autres. Je trouve le thème important, alors je tenais à le partager ici.

Ce que je lui ai répondu à l’instant :

Pendant que tu en parles…

Ce que je peux te dire, c’est que le plus important, c’est la lisibilité. Il y a un travail de déchiffrement à faire quand il y a des fautes (de toutes sortes) et des accents qui manquent. C’est donc pour atteindre le fond que je me donne la peine de faire cet effort. Mais si tu le fais pour moi, je serai encore plus content de te lire.

Alors, pour l’histoire de ne pas se conformer, tu pourrais aussi écrire des trucs comme « Ti okjensidafiv poku nijaci joneheb mucadhass ob gefogec » pour aller au bout de l’idée.

Pour ma part, je ne crois pas que je suis plus conformiste parce que j’essaye d’écrire le mieux possible.

La forme magnifie le fond.

Mauvais Oeil

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Jean Simard, agent immobilierLa poussière est retombée, on respire par le nez, je vais donc pouvoir revenir sur le cas Pascal-Pierre Fradette. Hier, mon sixième sens me disait qu’il fallait que je google son nom et je suis tombé sur son nouveau projet : Mauvais Oeil. Je me souvenais d’un de ses billets où il demandait aux gens intéressés de participer à un site collaboratif. Il en a trouvé un : Lucien Goupil! Sa première collaboration est complètement tordante : Comment se débarrasser d’un animal de compagnie. La photo qui l’accompagne représente une petite fille, tout ce qu’il y a de plus mignonne, tenant un chiot dans ses bras, avec cette légende en dessous : « Une fillette enlace Dixie une dernière fois avant que papa ne s’en débarrasse. » Sur la page principale, on peut voir aussi l’image complètement surréaliste qui orne ce billet, question de donner une aura de sérieux, puisqu’un peu de publicité sur un site, ça fait en sorte de se rapprocher des sites corporatifs!

Vous devez trouver que cela détonne beaucoup de mon propos d’avant à ce sujet, et vous avez bien raison. Autant je pouvais trouver discutable et même très agressant le blogue Pataklow!, autant là je trouve qu’on entre avec Mauvais Oeil dans une certaine justesse : c’est de l’humour noir bien ficelé, et qui surtout ne donne pas l’impression de vouloir se situer outre mesure au-dessus de la ligne entre la fiction et la réalité. Patrick Lagacé avait beau écrire, « évidemment qu’on a affaire à un type qui s’amuse à appâter les gens dénués d’humour et handicapés du sarcasme », j’ai encore l’impression qu’il fallait être au parfum pour le savoir… Entre avoir l’impression de se trouver devant un canular et de se trouver devant une oeuvre (humoristique), il y a autant de différence que de recevoir une bine ou un coup de deux par quatre!

Alors, voilà, un autre de plus pour accompagner les Hier j’tais chaud et Oops, we’re dead! de ce monde.

(Petite note comme ça en passant à propos du nom de famille de Lucien Goupil. En ancien français, le goupil était le nom commun donné à l’animal que l’on nomme aujourd’hui le renard. Je crois que ce changement dénominatif provient du populaire personnage médiéval Renart — d’où provient mon pseudonyme. Pour ce qui est du changement du « t » au « d », ma théorie est que le « d » est plus pratique en français pour créer de nouveaux mots comme « renarde » et « renardeau ».)

Màj :

J’ai oublié d’indiquer que ce message apparaît lorsqu’on laisse un commentaire :

Votre commentaire sera examiné par nos experts en censure.

Ha ha ha!

Une manifestation pour Kovalev…

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alex_kovalev-thumb-130x124-22022.jpgOn essaye de forcer la main de Bob Gainey. Effectivement, hier, dimanche, une manifestation s’est déroulée devant le Centre Bell « pour que l’attaquant russe », Alex Kovalev, « revienne jouer à Montréal. » Aussi, deux pétitions accumulent les signatures actuellement sur le web.

(Pour lire la suite, ça se passe du côté de L’événement sur le web où je remplace Cécile Gladel pour la semaine. J’y expose quelques réactions, dont celles de Nicolas Racine et des blogueurs derrière Histoires de Geek!, Go Habs Go et Habs en Orbite.org.)

Piquez avec une épingle à travers la peau

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À bas la pensée en bloc!

Ça fait longtemps que je le ressens, et j’ai enfin réussi à mettre le doigt dessus, à le formuler :

je me retrouve à être le contradicteur de tout le monde, autant les étatistes que les anarchistes. J’essaye d’échafauder un pont, mais il doit avoir l’air trop chambranlant pour ceux qui sont bien assis sur leurs idéologies.

Je tenais à le noter ici, et par ricochet, ça me donne l’occasion d’introduire la bannière que j’ai concoctée avant « les événements »… J’ai eu l’idée de la faire après avoir vu des bannières sur certains blogues de droite. Ça pullule moins ou pas du côté de la gauche, mais c’est tout comme. Et ça ne concerne surtout pas que le débat gauche-droite.

J’écris introduire, mais ça ne sera qu’un clin d’oeil inscrit dans ce billet. Tout dépendant…

Réponse à Patrick Lagacé

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(Ce qui suit est une réponse à ce billet de Patrick Lagacé me concernant : « Mais je suis pas journaliste ! »)

Patrick,

il faut que je l’admette d’abord, je suis impatient, impulsif parfois, j’aime battre le fer quand il est chaud et ma vie blogale, j’aime bien la vivre au grand jour — manière de parler… C’est pourquoi ce message se retrouvera sur mon blogue en plus du tien, s’il n’est pas bloqué par la modération. Justement, parlant modération, si mon commentaire l’avait passé, je ne serais pas en train de t’écrire en ce moment, tu aurais répondu sur ton blogue en commentaire, ou non, ça serait beaucoup plus « propre ». Pourtant, absolument rien de ce qui était écrit dedans justifiait la censure, mon commentaire respectait la nétiquette. Qui ne se serait pas dit alors que c’est son propos qui était embarrassant?

J’avoue aussi que j’ai joué sur la fine ligne qu’il ne faut pas dépasser, et je continue de croire que je ne l’ai pas dépassée. Ce qui était une question frondeuse et drôle — « Tu ne ferais pas une petite expérience blogosphérique Pat? » — est devenu un « gros doute ». C’est là où se trouve un peu du fondement que j’avais, et je ne peux que m’excuser d’avoir appuyé sur « publier » pour toutes les raisons que je donne au début. Pour dire vrai, mon hypothèse, c’est que le gars t’as demandé de l’aider à se faire connaître pour son « expérience » et que tu as dit : oui, entre « collègues », on peut bien s’aider!

Mais il ne faut pas oublier que le but de tout ça c’était de faire ressortir que Pascal-Pierre Fradette est une fiction, malgré le fait qu’il essayait de nous faire croire le contraire, pas de te pointer. Le seul lien que tu as avec lui, dans les faits, c’est que tu l’as inscrit dans ta blogoliste alors qu’il débutait, et le fait que tu le relatais quelquefois. Dans l’optique où j’« enquêtais » sur lui, ça me questionnait. Et ça tombe que je te lis souvent, je sais tout ça. Et maintenant, en plus, je sais que tu te « fiche bien de savoir qui il est » après avoir écrit qu’il était un « collègue qui […] couvre de honte la profession »… Oublie-pas que je me prends pour Sherlock Holmes!

Et je ne suis pas d’accord avec ton exemple concernant le type sur Twitter. C’est vraiment trop différent pour tricoter un lien. Est-ce que j’ai embarrassé ton entourage comme lui avec ma question? Je ne crois pas. Ça ne fait que faire s’agiter « la petite blogosphère québécoise », on s’amuse comme on peut! Et, comme l’écrivent quelques personnes sur ton blogue, les gens sont assez intelligents pour faire la part des choses, et encore plus entre une hypothèse et quelque chose qui se propose comme vrai. Tu as reçu beaucoup de questions au sujet de PP Fradette? Surtout, penses-tu vraiment que mon questionnement te fait préjudice?

J’ai lu que je me suis « fait blaster solidement ». De mon côté, ça ressemble plus à : je me suis fait « blaster » surtout par deux personnes, deux rigoristes chacun à leur façon. Un premier qui de toute façon pratique la chasse à courre depuis assez longtemps, ce n’est qu’une occasion de plus… Et un deuxième qui s’est donné la mission de te défendre parce qu’il croit que je te « mords » « régulièrement ». Sans blague Patrick, il a beau t’avoir donné du jus pour ton billet, il est dans les patates, je n’écris même pas « régulièrement » à ton sujet, encore moins contre toi! J’ai soulevé quelques petites questions sur toi dans ma chronique Blogosphère chez Branchez-vous! il y a environ un an, hooooooouuuu…

Et je remarque que tu utilises le terme « allégation ». Je ne crois pas que ce soit synonyme avec « hypothèse », — reprends-moi si ce n’est pas vrai! —, ce qui est vraiment un terme bien choisi pour ma situation, s’il faut le répéter. Et je vais répéter encore aussi que mon but n’était pas de te faire du mal, mais bien de discuter de ça avec toi sur ton blogue. J’ai quand même eu ce que je voulais au bout du compte : dans ce cas, personne ne se fera passer un sapin (il y en avait quand même des agréables!) comme avec Ton Papa me fourre, Élodie Gagnon-Martin, etc. Rendu-là, savoir qui c’est exactement est secondaire, et on ne sera pas surpris si un jour un reportage s’annonce comme étant un voyage au coeur de la blogosphère…

J’aimerais terminer avec ton ajout concernant le garçon cancéreux. C’est un faux blogue? Inventé par Fradette pour pouvoir « basher » sans remords sur une cible qu’absolument tout le monde va prendre en pitié? C’est drôle quand même, c’était l’élément le plus discutable de la jeune carrière blogosphérique du « journaliste-pigiste ». Si un jour il se dévoile, tout le monde va pouvoir l’applaudir, finalement.

Pour en finir avec Le Voyou du Bayou

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(Désolé pour ceux qui sont tannés d’entendre parler des histoires de blogosphère, revenez plus tard : comme toujours, ça va bien finir par passer…)

Patate essaye de relativiser la vacherie du Voyou du Bayou à l’égard de Noisette Sociale en la comparant aux blagues méchantes envers les personnalités publiques, et il termine en pointant l’humour méchant de Rock et Belles Oreilles, entre autres. Je ne trouve pas que ce sont de bonnes comparaisons. Je lui ai écrit :

Si t’avais mis des vacheries que les adolescents se disent dans les cours d’école, ça se tiendrait. Mais ça n’aurait pas vraiment servi ton propos.

Ensuite, j’ai poursuivi en expliquant plus amplement la différence entre Noisette Sociale et les personnalités publiques, différence qui tient beaucoup dans le 2.0, l’interaction :

Admettons que quand la majorité des Québécois te connaît au moins de nom, les divers dividendes sont quand même souvent là pour amortir le coup, et la distance, et l’égo gonflé de gloire rendent les méchancetés pas mal moins acides… Qu’est-ce qu’elle gagnait Noisette à bloguer? Une vie sociale enrichie, un exutoire, une audience et du respect. Pas trop les moyens de s’en foutre quand la gratification tient du rapport aux autres, et pas filtré par la scène, la télé, la radio, etc.

Quand je dis 2.0, c’est pas pour rien. Il y a une proximité qui rend tout ça plus réel, plus tangible. On se parle en pensant qu’on est loin, comme si on avait besoin de mégaphones, mais on se chuchote dans le creux de l’oreille. Je pense aussi à l’expression : les murs ont des oreilles… Cependant, il y a justement le choix de prêter oreille ou non, la curiosité qui entre en ligne de compte. Alors, quand on appuie sur « publier », il faut s’attendre à faire face à la musique parce qu’hypothétiquement le message se rend.

Et là je n’ai pas le choix d’inscrire la vacherie en propre, ici, avec hyperlien à l’appui, pour faire ça dans les règles de l’art :

Mettons que Noisette Sociale m’aimait et que je l’aimais aussi (peut-être dans une autre vie?) et qu’un jour j’écrivais que je ne comprends pas comment cette fille peut recevoir de l’attention et de l’intérêt de tant de gens après avoir écrit sur son blog qu’elle était obèse, bipolaire, bisexuelle, gothique, qu’elle avait les dents croches comme le criss, qu’elle était, jusqu’à récemment, dopée à tous les jours, etc. J’aurais jamais pensé qu’un être humain pouvait incarner toutes ces caractéristiques. Encore moins que quelqu’un pourrait avoir le goût d’énumérer ses tares à ce point là.

Cela servant d’introduction à la suite de mon commentaire :

Si on décortique le commentaire coupable de la crise, c’est évident qu’il y a eu soit une recherche, soit un intérêt (marqué? maladif?) pour la vie de Noisette. Pour faire mouche à ce point en une phrase aussi assassine, qui en plus fait une énumération chirurgicale des points moins reluisants de sa vie (ses « tares », comme il l’écrit), il faut connaître son dossier… Même moi qui l’ait rencontré à plusieurs reprises et qui la lisait toujours, je n’aurais pas pu faire mieux. Quand on dit que c’est l’intention qui compte… écrit ici ça donne un tout autre sens!

Comment savoir, mais j’ai l’impression que le Voyou est un personnage ou lui-même seulement quand ça lui sert. Par contre, ce que je suis certain, c’est qu’il ne fait pas partie d’un groupe humoristique.

Comment faire passer des pommes pour des oranges…

Le pire dans tout ça, c’est que je n’essaye nullement de démoniser le Voyou. Il s’explique assez bien dans son billet intitulé « Autopsie d’un scandale » que j’ai lu voilà un moment et je le crois sincère. Par contre, je ne crois pas qu’il soit si dupe de l’influence qu’il a, donc de l’impact qu’il a lorsqu’il appuie sur « publier », personnage ou pas. C’est parce que je le sais intelligent que je ne peux pas gober ce déni de responsabilité.

Celui-là, je l’ai en grippe depuis longtemps parce que les seuls échos que j’en avais concernaient sa haine envers mes écrits. Je ne l’ai jamais lu pour cette raison. (Je suis comme ça, contrairement à Noisette qui prenait un malin plaisir à le suivre malgré son antipathie à son endroit. J’ai pris mes distances, pas elle, et je lui ai fait remarquer. Ça me sert bien puisque je n’ai pas accès à toutes les niaiseries sur mon compte : quand je vois qu’on pointe vers chez moi et que c’est un ennemi, je ne vais tout simplement pas lire. Idem pour le cas où on rapporte. C’est utile pour l’équilibre mental. Je sais déjà que je ne fais pas l’unanimité. Pas de problème.) Et voilà quelque temps, j’ai pris la peine d’aller lire une dizaine de ses derniers billets.

J’ai été assez surpris de voir que je n’étais pas si souvent que ça en désaccord avec lui (mais bon, peut-être qu’il était seulement dans une bonne passe…). J’ai trouvé ça intéressant, assez bien écrit, même que je me suis dit que c’était dommage que nos rapports, à la base, ne se soient pas bâtis au moins au neutre. Comme avec Patate, j’aurais bien pu y trouver quelque chose de digne d’intérêt malgré tout. C’est la vie.

Désolé pour la longueur du billet, mais je tenais à partager ça.

*

Parlant du Voyou, y’a un nouveau, La Chèvre qui bitch, qui s’est donné comme projet de faire comme celui qui notait les blogues, dans le temps. Devinez qui est sa première victime?

C’est la fin pour Noisette Sociale et Lutopium

Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/

Je m’en doutais bien, voilà c’est fait, Noisette Sociale nous quitte. Je la comprends tellement. Mis à part la question de l’identité numérique, quand un pan de ta vie, sur le web, ne t’apporte que des problèmes, c’est très tentant de tirer la plogue. Pour ma part, désolé, je ne vous donnerai pas ce plaisir…

Pour ceux qui ne sont pas au courant de l’histoire, en gros : à la suite d’un billet la concernant sur un blogue ennemi, un âne-onyme a dévoilé sa véritable identité. Après quelques âpres discussions, le commentaire a été enlevé. Mais, trop tard, le mal était déjà fait. Et je ne peux pas m’empêcher de jongler avec l’idée que le blogueur en question aurait pu lui-même écrire ce commentaire en se faisant passer pour un anonyme, d’autant plus qu’il avoue lui-même savoir son identité depuis longtemps. Mais comment savoir? Je ne penche pas du tout vers cette hypothèse, mais avouez que ça serait assez machiavélique comme plan.

C’est très dommage. Et même si je me perds pas son amitié — nous nous côtoyons dans la réalitosphère depuis notre première rencontre au Yulblog —, ça fera un grand trou dans ma blogosphère, tellement elle avait le tour de susciter la discussion autour d’elle et de rallier autant de gens dans son espace. Le plus dommage, c’est que ça n’est pas venu de son propre chef, on l’a contraint, par méchanceté. C’était parfaitement calculé. Et c’est d’une tristesse. On a beau discutailler sur ce qu’implique les médias sociaux, là on l’a en pleine face! Il y a des conséquences à nos gestes, on peut blesser des gens plus profondément qu’on le croit.

En espérant que ça nous serve de leçon.

*

Aussi, il y a le copain Lutopium qui nous quitte, mais lui, de son plein gré. Je lui souhaite tout le mieux dans son nouveau chemin.


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