Posts Tagged 'Téléjournal'

Qu’êtes-vous donc devenus?

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À partir de demain (demain étant réellement tout de suite, mais personnellement à jour après un dodo), et pour une semaine, je vais remplacer Cécile Gladel et sa chronique « L’Événement sur le web ». Comme chaque fois, je fais le tour de mon agrégateur pour sentir le pouls, voir un peu quels sont les sujets les plus chauds. Je viens de terminer et c’est loin d’être même tiède…

Je vais aller voir un peu mon compte Twitter et je reviens faire un compte rendu.

Finalement, j’ai trouvé mon sujet via un gazou qui pointait un article de Canoë, sujet qui était déjà dans ma mire, dans le domaine du possible, puisque je me trouvais devant mon téléviseur qui diffusait le Téléjournal entre 18 et 19 heures.

Donc, constatation, la blogosphère est partiellement en hibernation malgré la chaleur ambiante.

(Photo : AmiBe)

P.S. Y’a Safwan qui reprend du service!

Pââââques, pâques, pâpâques!

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J’ai un petit remplacement chez BV!

Si ça vous tente, mettez vos lunettes de soleil… et cliquez , j’ai pondu un billet au sujet de Pâques.

Po-poooook!

Questions d’habitudes

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Ce billet vient de paraître parallèlement sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires seront ici fermés, alors si vous désirez en laisser un ou bien les lire, suivre l’hyperlien précédent.

Hier, ma conjointe m’a posée une question et il s’en est suivi une bonne discussion à laquelle je me réfère pour écrire ce billet. À la base, cela est en lien avec une dame de l’âge d’or que l’on connaît bien, et qui a de gros problèmes de santé. Elle souffre de maux en rapport avec ses poumons et elle est branchée continuellement sur une machine à oxygène. Son médecin lui a sommé d’arrêter de fumer, elle a tenu le coup pendant un certain temps, a recommencée, mais hier elle est repartie à l’hôpital pour une deuxième fois depuis qu’elle a recommencée…

Alors, la question c’est de savoir si on devrait commencer à faire payer les gens pour les soins de santé, dans le cas où ce sont de mauvaises habitudes qui les rendent malades. Subjectivement, nous avons arrêté de fumer et changeons nos habitudes alimentaires, entre autres, pour améliorer nos chances d’être en santé le plus longtemps possible, et pour minimiser les chances d’être un poids pour la société, etc., mais objectivement, on ne peut pas le regarder de cette manière.

Ce que j’ai toujours pensé, c’est que le tabagisme est un problème culturel, point. Alors, comment pointer du doigt quelqu’un qui est pris par une addiction physique et psychologique, même si aujourd’hui les campagnes de dénigrement de cette culture vont bon train? Il n’y a que la bonne volonté comme moteur de changement, et ce n’est pas donné à tout le monde de voir le changement d’habitude comme un défi positif. Et encore moins de voir d’un bon oeil l’hypothétique, l’incertitude, dans cette quête de l’amélioration de sa santé.

Ça me fait penser à un reportage au Téléjournal. On y présentait une étude scientifique qui démontre un « lien entre la consommation de viande rouge et l’accroissement du risque de mortalité. » Au début, on voit un homme, bien joufflu, répondre à une vox populi :

— La viande rouge c’est bon en maudit. Je pense que ça fait partie de notre quotidien. Je changerai pas à cause des études… c’est plein d’études anyway astheure!

C’est écrit dans le ciel que cette personne avec cette attitude — et possiblement fumeur, se gavant sûrement de sel et de sucre — va nous coûter la peau des fesses collectivement pour ses soins de santé à la brunante de sa vie — et peut-être même bien avant. Et c’est à la vue de ce genre d’individu que me vient le désir de le voir payer de sa poche, de nous voir donner complètement le système public de santé aux dents du loup privé!

Mais non, on ne peut pas se baser là-dessus pour faire cette réflexion, parce que, tout comme le tabagisme, ces habitudes sont très culturelles, surtout ici, en Amérique, dans le cas de la viande rouge. Si on extrapole, est-ce que c’est trop fort de penser que toutes ces habitudes, qui nous paraissent aujourd’hui majoritairement mauvaises, viennent du fait de la conservation des aliments qui, anciennement, passait par le sel, le sucre et le gras? Sans oublier les traditionnels repas hyper caloriques qui servaient bien nos ancêtres ruraux. Donc, des habitudes qui étaient bonnes et qui sont devenues mauvaises avec le temps. Et même, encore plus que la donnée culturelle, que ces goûts sont inscrits en nous génétiquement? Surtout quand on remarque les avancées scientifiques dans le domaine de la génétique et les preuves que les gènes sont modifiées en cours de vie par les interactions avec l’environnement, tant du côté physique que psychologique.

C’est comme si notre culture, nos moeurs n’étaient pas en phase avec la réalité, qui est aussi le résultat d’un amalgame d’évolution culturelle. En regard de tout ça, toute la propagande en matière de santé me semble plus acceptable malgré le fait qu’elle est irritante, autant pour ceux qui l’acceptent positivement que négativement : quand tu fais déjà des efforts, ça devient lassant de te le faire répéter, et encore plus quand tu t’en contrefous… Sinon, comment s’y prendre personnellement, comme avec l’homme cité plus haut, pour influer sur l’attitude? Pour le cas de la dame dont je parle en début de billet, nous n’y sommes jamais résolus… En espérant que l’espoir de moins de souffrances lui donnera le coup de pouce pour suivre les conseils de son médecin. S’il n’est pas déjà trop tard.

(Image : David Asch)

Pourquoi se priver du privé?

Ce billet vient de paraître parallèlement sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires seront ici fermés, alors si vous désirez en laisser un ou bien les lire, suivre l’hyperlien précédent.

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Lors du Téléjournal, en début de semaine, en lien avec la situation des éducatrices sans statut, une de celles-là disait qu’elle songeait à faire le saut du côté du privé tellement la situation lui semblait hasardeuse. Je me suis dit : est-ce que justement c’est si hasardeux?

Avec la situation de la Santé au Québec qui dérape et qui donne l’impression de vouloir donner le beau jeu au privé pour apparaître en sauveur héroïque, il n’est pas trop tiré par les cheveux de croire que le chemin vers la privatisation des services à la population se dessine en parallèle de la démocratie.

Ce n’est pas que je considère que le débat pour ou contre le privé ne devrait pas avoir lieu, mais plutôt qu’il devrait avoir lieu officiellement, et d’une manière plus générale. Rappelons-nous que cette question n’a pas été un enjeu lors de la dernière campagne électorale provincinciale (du moins en surface) et que la loi 33, cette épée de Damoclès pavant la voie au privé en Santé, a été suspendue jusqu’au 30 septembre par le ministre Bolduc.

Comme Bernard Drainville, je crois que « Si le ministre veut effectivement attendre neuf mois avant d’appliquer le règlement, bien, pourquoi est-ce qu’il ne l’élimine pas tout simplement afin qu’on puisse avoir un débat sur la place du privé dans le domaine de la santé? Profitons de ces neuf mois pour discuter justement de l’encadrement qui devrait être mis en place pour s’assurer qu’il n’y ait pas de dérapage en ce qui a trait au rôle du privé dans le domaine de la santé. Profitons des neuf mois à venir pour discuter du cadre, pour discuter des balises qui vont nous permettre de faire en sorte que le privé, dans le domaine de la santé, ait un rôle qui soit limité et bien contenu. »

Et quand on sait que l’ancien ministre de la Santé Philippe Couillard fera l’objet d’une enquête par le commissaire au lobbyisme, il n’est pas exagéré de croire que le dossier du privé se joue plus en coulisse qu’au grand jour sous le gouvernement libéral.

Sur ce, je vous laisse avec une caricature de mon cru.

philippe-couillard-lobby-sante

Un pacte manqué

C’est marcher sur des oeufs que de se positionner par rapport à la survivante du pacte de suicide saguenéen Cathie Gauthier-Lachance. J’ai laissé quelques autres le faire chez BRANCHEZ-VOUS!, ce matin.

Hier soir, ça m’a fait tout drôle d’entendre au Téléjournal des citoyennes s’avouer solidaires de cette femme. Cette femme qui, il faut se l’avouer, ne désirait surtout pas se faire prendre en pitié, vu l’inéluctabilité des gestes commis, la fatalité de son voeux commun.

À la question de savoir si c’est un problème de société ou un problème individuel, je réponds sans conteste qu’il nous concerne tous, que nous sommes tous un peu coupables. Car c’est l’image que l’on projette qui gagne sur ce que l’on souhaite.

Ça me ramène à un ancien billet au sujet de la Justice et des proverbes Kongo :

un crime est comme un bouton sur le nez de la communauté, le symptôme d’un problème qui trouve sa source ailleurs; il faut alors tout faire afin de le retracer et de le régler, pour ne pas qu’il se répète. Le proverbe Kongo suivant est un bon exemple :

Le poison dans la communauté est le symptôme de sa perte.

Et quand on sait que la perte d’emploi du couple est une des grandes causes de cette hécatombe, la conclusion de ce billet apparaît encore plus triste :

Ce qui nous meut aujourd’hui est de ramasser assez d’argent pour parer aux contrecoups de la vie, cette vie où tout est mis en place pour nous détrousser de cet argent durement gagné, ce qui, cette dureté, occasionne aussi des contrecoups…

De contrecoup en contrecoup, ça vibre, ça fait trembler, ça rend nerveux, etc.

(Photo : L’État)

Philippe Couillard et kétaine dans un même texte!

Il y a de ces dialogues fortuits dans la blogosphère qui ne demandent qu’à s’affranchir du non-lieu, du non-lien. Je survole mon agrégateur et je fais des ponts, des liens, des questions se posent et des réponses se donnent, tout pour ne pas s’abandonner au cynisme.

Je lis un billet de Nicolas Langelier sur le sujet de l’expression « Bouche bée » où il démontre son abasourdissement devant la nouvelle affiche du Festival du film du monde de Montréal — qui arbore comme marketing un chat bête portant le chapeau melon à la Chaplin, la lunette 3D et le noeud papillon bleu —, la traitant de kétaine. Et je venais de lire quelques minutes plus tôt un billet de Sylvain Allard qui m’est apparu comme sa réponse, enfin, une explication connexe :

Parmi les nombreuses hypothèses des origines du mot «kétaine» [..] celle qui m’a toujours parut la plus crédible est celle de mot kitten (petit chaton) mal prononcé.

Et ce billet « Bouche bée » commence par sa stupéfaction face à l’entrée de l’ancien Ministre de la Santé Philippe Couillard dans l’arène turgescente du privé, grâce à ses bons soins… Pour ma part, c’est le rire qui a fait brasser ma cage thoracique quand j’ai entendu la nouvelle au Téléjournal, puisque j’écrivais le 20 juin dernier à son propos (en plus de lui avoir toujours trouvé un air hypocrite, mais ça, c’est en extra, cette gratuité due au fait de faire parti du peuple…) :

Quand on sait « qu’il obtiendra immédiatement un nouvel emploi dans une organisation internationale ou dans le secteur privé », quand on regarde en arrière avec son ouverture d’esprit au privé en santé, et l’évolution positive de ce dossier pendant son règne, il est tellement facile de faire le lien et de biffer « dans une organisation internationale ou »…

Est-ce que ça compte pour une prédiction Alain B.?

(Photo : Bernard & Theresa)

BurKhadr

Petite discussion  intéressante entre Belz et moi à la suite d’un billet de Patrick Lagacé au sujet d’Omar Khadr. Je vais m’en servir comme introduction pour ce billet.

Belz :

Peut-être aussi que si sa soeur ne se mettait pas un drap sur le corps avec seulement un trou pour les yeux, on serait plus sympathique à sa cause!

Renart :

J’ai fait le saut hier en voyant ça aux nouvelles. La mondialisation donne ça, il faut essayer de faire taire nos réactions primaires le plus possible…

Je me souviens que pour le port de la burqa, on disait que c’était très très rare, les enfants soldats canadiens de même : c’est donc un cas à prendre avec de grosses pincettes. Mais je crois quand même qu’il serait préférable de le faire quitter ce donjon, ça se réglerait beaucoup mieux dans la civilité et avec un peu plus de transparence.

Belz :

Je ne suis pas d’accord quand tu écris « il faut essayer de faire taire nos réactions primaires le plus possible… ». Pourquoi devrais-je taire mes réactions, mes opinions, et ce que je ressens quand je vois ça? Je vois sa soeur avec la burqa de la tête au pied, et on voudrait me faire croire que c’est une femme épanouie, que ce garçon vient d’un milieu équilibré?

Je suis bien d’accord pour qu’on le libère, mais je ne suis pas certain que sa place est au Canada.

Renart :

Je dis bien qu’il faut essayer, c’est la clé de l’ouverture d’esprit. Si je n’essayais rien, j’aurais de tout autres réactions et je serais assez réactionnaire, plus dans un sens où j’occulterais l’analyse.

Il est facile de faire un lien entre Khadr et sa soeur recouverte de ce drap, mais ce sont deux débats séparés à mon avis.

J’invite donc Belz à continuer la discussion ici, et vous tous de même, car à 211 commentaires chez Pat au moment où j’écris, il y a beaucoup trop de brouhaha pour s’entendre…

Mais je vais quand même clarifier mon dernier point et même le poursuivre, puisque ce soir au Téléjournal un reportage nous a montré que la burqa est très à la mode dans la famille Khadr… Alors la question que j’essaye de soulever c’est : est-ce qu’une réaction négative à la vue de toutes ces femmes en burqa devrait servir de point de départ à une réflexion sur le sort du jeune homme? Je ne crois pas.

Moi aussi, je trouve complètement absurde cette tradition archaïque musulmane et je ne crois pas qu’elle devrait avoir sa place au Canada, ce qui me fait écrire que la décision française de refuser la nationalité à une Marocaine qui la porte m’apparaît une bonne manière d’envoyer un message sociétal clair. D’autant plus que cette décision est félicitée là-bas autant par la gauche que par la droite. Un beau consensus qui me permet d’écrire gauche et droite deux fois plutôt qu’une dans leur orthographe correcte…

Pour revenir aux Khadr, je crois juste que ma réaction à la vue de cette famille ne devrait pas colorer mon jugement ailleurs que du côté des symboles religieux véhiculés, même si c’est facile de démoniser le jeune homme parce qu’il a vécu dans un contexte familial opposé aux valeurs qui me tiennent à coeur. D’un côté, il y a un problème de tolérance multiculturaliste abusive, de l’autre, il y a un humain maltraité.

Ce qui me fait divaguer du côté de la ressemblance et de la différence entre la burqa et les accoutrements vestimentaires qui sortent de la norme. Certains pourraient dire que c’est la même chose : si nous laissons les marginaux apparents se promener dans la rue tranquillement sans broncher, nous devrions aussi faire de même pour les femmes en burqa. Ce n’est pas du tout la même chose : dans le port de la burqa, il y a un message clair, assourdissant, qui tend vers le silence, tandis que pour les autres le message est hautement individuel, provoque la curiosité et le dialogue, surtout chez les humains ouverts d’esprit. Qui pense encore que la religion rassemble?

Le problème en ce moment avec Omar Khadr est tout sauf religieux. Nous sommes dans l’humanisme, il faut le faire ressortir tandis que c’est le temps.

(Photo : rusted_flower)

John Baird et son plan du fond du coeur

Tantôt, au Téléjournal, j’ai presque été pris en convulsion devant un reportage où on voyait John Baird tout fier de son plan pour contrer les GES, avec des cibles de réductions à trop trop trop long terme, du maquillage quoi! Je l’imaginais avec une face de clown…

Après quelques reportages, environ quinze minutes, j’ai éteint la télé par manque d’intérêt, j’imagine assez bien avec quelle rapidité ça se serait passé si au lieu de Radio-Canada j’avais écouté les nouvelles TVA ou pire, (le futur dépotoir) TQS (je sais, je sais, c’est facile)… Pour ceux qui écoutent notre télévision dans tous ses États, ne trouvez-vous pas comme moi que Bernard Derome commence sérieusement à en arracher? Faute d’élision par-ci, trou de mémoire par là, déconcentration, humour douteux, mâchouillage de mots, et je pourrais continuer longtemps comme ça! Mais je m’éloigne. (Et je me sens comme un pigeon chiant sur un monument…)

Donc, voilà, je cherche sur le web quelque chose sur la sortie de John Baird, mais rien, nada, niet! Juste comme je pense abandonner et me rabattre à continuer d’errer dans ce billet au gré des flots de ma cervelle sans sujet d’attache précis, un courriel atterrit dans mon « Mail » et me cligne de l’oeil de son signal rouge : le webmestre du journal Le Devoir m’annonce l’arrivée de la nouvelle édition en ligne auquel j’ai droit en entier puisque je suis abonné! Je m’y rends nerveusement dans l’expectative et je ne suis pas déçu. Ah! ce Dev, toujours là quand on a besoin de lui!

Il n’y a pas à dire, visiblement, ce plan sert surtout à faire croire aux Canadiens que le gouvernement de Stephen Harper s’inquiète de la qualité de l’air que leurs enfants et petits-enfants vont respirer, ce qui, dans un contexte retardataire, est doublement (payant ou enrageant?) :

« Le gouvernement Harper résumait hier ainsi ses objectifs: le Canada réduira, d’ici 2020, de 20 % ses émissions par rapport à leur niveau de 2006. Les émissions actuelles du Canada dépassent de 25 % celles de 1990 et de 32 % l’objectif de Kyoto. Si rien n’est fait, précisait John Baird hier, les émissions du Canada pourraient atteindre 940 Mt en 2020, ce qui dépasserait de 58 % le niveau de 1990. »

Ce qui est le plus surprenant, c’est que le « Canada s’achemine vers une pénalité minimale de 35 milliards pour non-respect du protocole de Kyoto ». Il doit être pas mal payant de polluer, polluons en coeur alors!

(Photo : Mosaiq)

Du camouflage et des sparages

Propangade radio-canadienne

Pour être un téléspectateur abonné au Téléjournal, depuis quelques semaines je me sens comme un patient impassible devant un hypnotiseur. Les documentaires sur l’Afghanistan se suivent et se ressemblent dans leur désir propagandiste de nous flatter dans le sens du poil de la bête…

Aujourd’hui, un reportage pleurnichard où visiblement on essayait de nous faire sentir mal de notre manque de support aux soldats, car bien sûr les Québécois sont dans le fond du baril de la fierté militariste. Soit. Depuis le début de cette attaque médiatique, qui coïncide avec le gros du débat à savoir si oui ou sinon la mission va continuer plus longtemps, la plupart du temps, j’ai zappé ou suis revenu vous rejoindre dans cette solitude pleine et partagée quand une de ces pubs déguisées commençait…

Bon, tant qu’à être dans la télé, cette boîte d’amour-haine (comme beaucoup trop de choses en fait), j’ai visionné, comme toujours les mercredis, les Francs-Tireurs. Je pourrais m’étendre sur l’entrevue assez cacophonique entre Patrick Lagacé et Bernard Drainville, ou vanter le bon travail de Richard Martineau, comme souvent souvent, quand il écoute les gens au lieu de jouer à construire des cadavres exquis avec ses idées, mais non, c’est une petite partie d’entrevue d’archive à la fin qui m’a secoué.

barrywhitepierrefoglia.jpgC’était une entrevue avec le trop rare Pierre Foglia animé et pixélisé. Pour vous dire, en plus, c’est la première fois que j’entendais sa voix de crécelle, je l’imaginais plus comme Barry White. Ça m’a scié. Et surtout son discours, enfin du temps, d’antan, qui tient dans une dichotomie assez simple : je n’aime pas avoir à faire de l’opinion, même si c’est ça qui marche, j’aime mieux installer des ambiances. Il avait tout à fait le droit de penser ça, et encore aujourd’hui s’il le pense encore, mais bon, il publie quand même au journal La Presse, pas dans une revue de mémère… (OK, mémère, j’avoue que c’est un peu fort : alors qu’il se lance en littérature s’il veut noyer le contenu dans le contenant! — sans vouloir non plus insulter les littérateurs, tribu à laquelle je voudrais bien appartenir, enfin un jour.)

Oui l’opinion est omniprésente, pullulante, encore plus aujourd’hui. Mais je ne comprends pas trop le mal à ça. Avec pleins d’opinions qui se grafignent, peut-être que ça va finir par enlever le vernis mat de la réalité statique! Peut-être que les bonnes idées de chacun vont créer de bon consensus, qui sait?

Si la compétition est bonne pour les affaires, pourquoi ne serait-elle pas bonne pour les idées?

Bon, je sais bien que les vieux de la vieille et certains jeunes princes pensent plutôt que ça donne au final de la bouillie informe et incolore, pour ne pas dire pestilentielle, eh! bien moi j’aime bien m’y mettre les mains et surtout le nez, les yeux, la bouche, alouette! Pour vous dire, les opinions de mes amis blogueurs comptent autant, sinon plus, que celles de ces grandiloquents élus!

Un deuil parmi tant d’autres

Depuis hier, mon Google Reader fourmille de billets au sujet de la mort de qui donc, eeeh… de Heath Ledger. Je ne comprends pas le buzz… Y’a un grand journaliste, dont je ne me souviens plus du nom…, de Radio-Canada (je l’ai appris en écoutant le Téléjournal), qui est mort aussi, et nada, niet, rien à son sujet sur le web. C’est pas juste. Hé hé!

Justement, même Sur le web (du site de Radio-Canada) fait état de la mort de… Heath Ledger. C’est triste la mort, mais pourquoi pour lui ça l’est plus? Il y a des morts aux bulletins de nouvelles autrement plus tristes, et c’est pour ça que j’essaye d’écouter ces parties-là des bulletins le moins possible. Ah! oui! parce qu’il a eu quelques rôles au cinéma états-unien…

Je sais, je sais, il n’y a rien drôle dans la mort. Surtout quand elle est réelle.

Bon, question de se changer les idées, et parlant cinéma, courrez louer le DVD du film « Les trois petits cochons ». Pour ma gouverne, ça faisait longtemps que je n’avais pas vu un bon film de même, et surtout ri comme ça à propos d’une blague visuelle…

Ajout (12h) :

En fin de compte, j’étais un peu perdu (je n’avais pas terminé mon café…), le dernier décès, c’était celui de Robert Lemieux, un ancien avocat, entre autres du FLQ. Je viens de le voir sur le blogue de Christian Mistral. Oups! sauf qu’il est mort dans la nuit de dimanche à lundi, alors peut-être que la mort du journaliste est arrivé après. Ayayaye…

Bon, je pars faire de la planche à neige, ça va m’éventer le cerveau.

Aventure abitibienne (départ)


Un petit retour sur mon séjour à Rouyn. Je dis petit, mais non, ça ne se pourra pas, y’en a trop à dire… Même mon départ en taxi est intéressant à raconter.

Donc, sur la route j’écoutais, en compagnie du chauffeur, sans dire mot, les inepties de Gilles Proulx à la radio et je riais à travers moi, en silence. À un moment, alors qu’il répondait à la question d’un amérindien, l’animateur a bifurqué joyeusement sur la beauté de sa réserve, sans doute pour occulter la question, c’était d’un chic fou. J’ai laissé échapper quelques gloussements. À un moment, le sujet a tourné du côté de la dernière lettre de déculpabilisation du caporal, oups! du cardinal Marc Ouellet, et ce gentleman a traité de tarlas la totalité des dénigreurs de l’Église… Je n’en pouvais plus, j’ai ri de bon coeur, et le chauffeur de même.

Il m’a raconté qu’il écoutait Gilles Proulx pour rire et ensuite, il a quand même pris la défense de l’Église catholique d’un côté historique, ce qui était assez surprenant venant d’un immigrant avec un accent arabe. Il continua en me racontant un peu sa vie : marocain musulman pas du tout pratiquant qui est parti de son pays parce qu’il avait peur pour sa peau face aux intégristes. Il se trouve bien ici parce que la place de la religion est secondaire.

Je lui ai rétorqué que c’était un peu plus difficile pour les immigrants depuis quelque temps… et il m’a dit que cela ne le dérangeait pas du tout. Comme je lui ai raconté, à ce sujet, j’avais encore de pris au travers de la gorge le dernier reportage au Téléjournal où, comme exemple d’interventions à la commission, deux immigrants ont axé leurs propos sur la difficulté de se sentir bien ici. Mon échange avec ce chauffeur a donc été des plus positif, j’aurais pris un trajet beaucoup plus long en sa compagnie.

C’est comme dans tout, il n’y a pas moyen de généraliser.

Étant donné que je vous écris, il va sans dire que le vol s’est bien passé. Je continue mon récit dans un autre billet, ou plusieurs.

(Les photos proviennent d’ici et d’ici.)

Quelques enfantillages gouvernementaux sur Wikipédia

Sur le Web diffuse les informations trouvées dans le reportage de Jean-Hugues Roy et ça fait très mal à nos gouvernements… Il s’agit de la mise en lumière de certaines modifications apportées à l’encyclopédie Wikipédia à partir d’ordinateurs du Parlement du Québec, d’Ottawa et des bureaux gouvernementaux. Voici quelques exemples :

Quelqu’un utilisé un ordinateur du Parlement pour sévir sur 3 pages en le soir du 29 mars 2007. Il remplacé tout le contenu des articles sur Lucien Bouchard, du parti Québécois et du mouvement souverainiste par «Vive la nation québécoise au sein d’un Canada uni!».

Quelqu’un utilisé un ordinateur du Parlement pour retirer le nom de Denis Coderre dans la liste des personnes impliquées dans le scandale des commandites.

Quelqu’un a utilisé un ordinateur du Gouvernement du Québec pour corriger une modification à l’article sur Jean Charest en enlevant un paragraphe où on parlait de la baisse de popularité du gouvernement.

Alors, il semble que certains de nos élus et leurs collaborateurs trouvent que l’information sur le web est assez importante pour y consacrer du temps de travail et donc de l’argent de nos impôts en salaire. Pourtant, la sortie récente de Mario Dumont en défaveur des blogues allait dans l’autre sens et semblait banaliser l’importance d’au moins une bonne partie du contenu web. Mais, il est évident que le web est un jeu d’interaction où l’accumulation tient lieu de pouvoir d’influence. Oui, Wikipédia est un des plus gros joueurs et la partisanerie peut bien y faire ses choux gras, le temps que d’autres internautes, soucieux de l’objectivité encyclopédique, réparent les tricheries.

Il est presque désolant que cette enquête n’ait pu donner des noms et seulement des lieux. Cela est comme un avertissement et il portera fruit : du moins, les fauteurs de trouble feront leurs basses besognes dans leur temps de loisir et sur leurs propres ordinateurs.

Est-ce qu’à la suite de ce reportage les instances gouvernementales vont bloquer certains sites sur leurs ordinateurs comme les parents le font pour leurs enfants?

Anguille sous roche?

Je viens de lire la lettre ouverte d’Alain Saulnier, Directeur général de l’information à Radio-Canada, sur le site du journal Le Devoir.

Je comprends très bien ses explications sur le travail de Radio-Canada, et l’effort d’objectivité par rapport à toute la mission canadienne en Afghanistan, mais, si je me fie aux deux dernières fois où j’ai écouté le Télé-Journal, j’ai ressenti un malaise hier soir alors que Céline Galipeau présentait son reportage sur le côté de la mission plus humanitaire et j’ai éteint la télé. Je m’explique : la dernière information, pertinente à mes yeux, que j’ai obtenue justement au Téléjournal voilà pas si longtemps concernait le fait que seulement un cinquième du budget allait à la partie humanitaire de la mission. Désolé, mais pour moi ça crevait les yeux que le choix de faire un reportage sur cette question dans les jours qui suivaient (ou le jour qui suivait, je ne me souviens plus) était dans le but d’amoindrir la nouvelle de ce faible pourcentage et de mettre un peu plus l’accent sur le côté soi-disant humaniste de cette guerre.

Je ne sais pas pour vous, mais moi je flaire un peu de manipulation là-dessous.

Loi 104 : une torture?

Je viens de voir au Téléjournal l’histoire sur la loi 104 invalidée, et ça m’a vraiment retourné. Pour être plus explicite, cette loi empêchait « un moyen utilisé par certains parents pour envoyer leurs enfants à l’école anglaise, en dépit de la Charte » de la langue française. « Selon le jugement rédigé par le juge Allan R. Hilton et appuyé par le juge Pierre Dalphond, l’article en question est déclaré inopérant parce que contradictoire avec la Charte des droits. »

Je ne peux que féliciter le courage de la ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, quand même du Parti Libéral, qui portera la cause en Cour Suprême. À suivre. Car c’est bien la base de notre survie que la langue d’enseignement au Québec. Pour l’instant, cette décision est un recul énorme pour la survie du français et la cohésion sociale.

Excusez-moi, mais quand j’ai entendu cet immigrant pakistanais annoncer en souriant et en anglais qu’il était content de cette décision, ça m’a tordu le coeur. Nous sommes vraiment considérés comme un élément du folklore canadien pour certains immigrants, et de faire des efforts pour s’ouvrir à notre langue et notre culture serait la pire des tortures, semble-t-il.

En arrivant au Québec, le respect serait-il donc optionnel?

Ajout (Jeudi 23 août) :

Il y aura une marche dimanche prochain pour appuyer et souligner le 30ième anniversaire de la loi 101. Pour plus d’info, c’est ici. Je compte bien en reparler d’ici dimanche et compte bien y aller.

St-Jean pas très bonne…

Ce n’est pas une fête de la St-Jean Baptiste pour me réjouir… J’ai été coupé au bar à 2 h parce qu’il n’y avait plus grand monde (je ne travaille pas aux 2 Pierrot…). Pas subtil pour deux cennes, Cyberpresse fait paraitre une analyse d’un sondage très mal foutu avec un titre coup-de-poing, juste avant les festivités : L’option souverainiste serait en régression.

Pendant que je suis en train de peaufiner un texte à paraitre cette nuit sur Un homme en colère, dont le sujet est le boycott des fêtes de la St-Jean Baptiste, parce que justement je trouve que cette fête est une mascarade, qu’elle ne fait qu’endormir notre fierté pour le reste de l’année, je regarde un reportage au Téléjournal sur la St-Jean et une femme clame haut et fort qu’elle voudrait en plus que cette fête soit dépolitisée… Et pis quoi encore?

Ajout (17h) :

Et là le rat de service veut plus de clarté pour s’assurer que le « cadeau » de Harper (la nation) ne restera que symbolique, au mieux sociologique…

Ajout (17h01) :

Ah… j’allais oublier… Bonne St-Jean!?

La haine

Vu tantôt au Téléjournal : l’histoire de Ryan Smale.

J’en suis assez surpris. Qu’est-ce que vous en pensez? Je reviens là-dessus plus tard… Faut bien manger ses émotions.

Ajout (23h22) : si ça vous tente, je continue ma réflexion sur le sujet à UHEC, mon organe d’obstination préféré!

La Marche du Jour de la Terre


Il n’a pas fait très beau aujourd’hui (ou plutôt hier, il se fait tard) sur la rue Mont-Royal pendant la marche pour le Jour de la Terre. Et cela n’est pas un commentaire imagé pour dire mon négativisme par rapport à la question environnementale. Au contraire, j’étais bien content de me retrouver en compagnie d’un si grand nombre de gens réunis pour démontrer clairement leur attachement à cette question, que je ne peux pas qualifier de rien de moins qu’essentielle. Et, ça m’a fait du bien physiquement, je n’étais pas assis derrière ce clavier, je m’étais chaussé de mon opinion, à défaut de la crier par mon clavier. Je la transpirais vers l’ouest, le Mont-Royal, regardant les résidents du Plateau qui vaquaient à leurs occupations, à contre-courant, vers l’est. Je n’ai pas pu m’empêcher d’écrire cette énormité même si je sais que j’aurais pu décider de rester chez moi, faire autre chose de ma journée. L’égo a parfois cette tendance à actualiser; par chance, le recul est modérateur.

À un moment donné, comme ça, coin St-Laurent, j’ai demandé à mon vieil ami combien il y avait de gens d’après lui et il m’a répondu 10 000. Il a de l’expérience pour juger objectivement de la quantité de gens dans une foule et je l’ai cru sur parole. J’abondais dans son sens. Et on se met à parler d’un autre de mes amis impliqué en politique qui me disait souvent que les médias donnaient toujours des évaluations à la baisse de ces marches. Et que c’est assez évident que leur objectif par cela est d’amoindrir le poids média de ces événements gauchistes avec ce moyen subtil.

J’arrive chez moi avant l’heure du souper et je vais faire un tour sur cyberpresse pour voir s’ils parlent de la marche. Effectivement, il y a un petit article. Pour le nombre de personnes, d’après eux c’est : des « milliers de personnes ». Ouin, assez vague ça… Dites-moi si je me trompe, mais des « milliers de personnes » ça ressemble plus à 5 000 qu’à 10 000. Et, par malchance, j’ai manqué le début du Téléjournal pour entendre leur avis là-dessus. Il a fallu que j’attende l’édition tardive pour que Céline Galipeau dise le chiffre magique : 10 000!

Et là je viens de voir que l’article sur cyberpresse a été un peu plus étoffé, mais ça reste toujours des « milliers de personnes ». Et en plus, c’est la première phrase : c’est assez frappant, admettons-le. Je trouve ça louche même si le journaliste, Patrice Bergeron, est de la Presse Canadienne — je me devais de le dire même si ça détruit partiellement ma thèse… (En tout cas la rend plus vague – je ne suis nullement au courant des rapports entre La Presse et la Presse Canadienne : ce qu’on peut voir, c’est qu’il y a un lien nominal évident, hé hé!) Et je ne pousserai pas l’enquête plus loin que de chercher sur le site de la Presse Canadienne pour voir si l’article est identique : j’ai vérifié, mais je ne l’ai pas retrouvé. J’ai quand même remarqué que la Presse Canadienne est une « agence de presse indépendante ». Ça me rassure un peu…

Je continue quand même de penser que la rigueur journalistique demanderait une information claire, précise et surtout disponible : c’est assez facile d’évaluer des foules et je crois que cette omission est problématique si on considère que les choix de diffusion des médias ont un poids énorme. Même si pour ce cas-ci c’est peut-être un hasard, la question se pose. Et très sérieusement. On ne peut pas laisser les médias tricoter avec l’information pour leurs intérêts mercantiles. Les répercussions du sensationnalisme se font déjà sentir par un ramollissement de l’intérêt des gens pour les questions de fond. Les médias traditionnels sont comme un miroir à peine déformant.

Par donner un exemple en rapport avec la couverture médiatique des dernières élections, cet ami travaillait pour la campagne du PQ, et il m’a expliqué pourquoi, d’après lui, Boisclair (que je continue de ne pas croire à sa place dans cette place de chef) a été battu aux élections grâce aux médias. Après avoir fait un point de presse de plus d’une heure sur les idées du PQ au sujet de l’environnement, devinez ce que les journalistes lui demandaient? C’est tellement évident que je vais répondre par ce qui apparaissait au journal télévisé : un cinq secondes sur une réponse de sa part à propos de son homosexualité… Je repense aussi à une des seules fois où j’ai vu Amir Khadir au Téléjournal : après un petit bout de discours de deux secondes qui se passait à l’extérieur, on le voit en train de patiner presque sur la bottine pendant trois trop longues secondes — j’en ai eu le coeur brisé, car ça détonnait beaucoup de l’impression qu’il m’avait donné à Tout le monde en parle, quelques jours avant. Même les autres partis ont eu une couverture assez ridicule, basée sur des futilités en majorité.

On peut ben pédaler dans le vide.

Ajout (Lundi, 12h52) :

Lu sur cyberpresse : « Selon les organisateurs de la marche, 25 000 personnes sont descendues dans les rues hier pour manifester leur appui à l’application du protocole de Kyoto. »

Je me demande, est-ce que les organisateurs ont gonflé l’approximation pour contrebalancer les effets langagiers pervers du genre : « Des milliers de personnes »? Force est d’admettre qu’il y a une marge entre les deux, et qui croire?

Aussi, un autre propos que j’ai trouvé assez discutable dans ce dernier article : « Les rares pancartes brandies par les marcheurs reprenaient presque toutes des slogans dénonçant les politiques fédérales en matière d’environnement ». Je me demande si de mettre l’accent sur l’adjectif « rare », encore en début de texte, n’est pas un choix négatif et éditorial, considérant que cela pourrait diriger l’opinion des lecteurs en amoindrissant la « présence » organisée des regroupements politiques, communautaires et environnementaux. J’avoue que la photo qui accompagne l’article donne raison à la journaliste Violaine Ballivy, mais elle montre un point de vue partiel de la marche. Moi j’étais dans la dernière portion des manifestants et le nombre de pancartes était impressionnant étant donné que les groupes semblaient attendre la fin de l’arrivée des gens au parc Lafontaine pour partir…

Certains me diront que je tique sur des détails, mais je ne crois pas me tromper en disant qu’il n’y a rien de gratuit, surtout à La Presse.

Ajout (Lundi, 18h15) :

Je viens de voir que le Journal de Montréal titrait à la une qu’il y avait 10 000 personnes. C’est drôle de voir comment l’information est traitée différemment dans ces quotidiens…


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