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La science-fiction de moins en moins fictive…

Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/

video magazine.jpgToujours à l’affut des nouveautés, épluchant des pages et des pages de données pour vous dénicher des informations essentielles, je n’hésite pas à enfiler café sur café, dans mes blanches nuits, pour vous servir. Tout ça pour que vous puissiez vous vanter auprès de vos amis d’être le premier à l’avoir su!

(Pour lire la suite, au sujet d’un nouveau concept alliant la vidéo au magazine papier, ça se passe du côté de Christian Vanasse chez BV!)

Plaidoyer pour l’art contemporain

Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/

(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Mon confrère Yan Barcelo a, six fois plutôt qu’une, exposé sur Les 7 du Québec tout le mal qu’il pensait, et de l’art contemporain, et des institutions qui le supportent ( SIDA de civilisation – Les arts : Partie 123456). Et l’idéateur de ce blogue, Pierre JC Allard, a résumé sa pensée par ce qui va suivre :

la musique concrète est une forme de bruit particulièrement désagréable, et une bonne part de ce qui est accroché aux murs du Musée d’Art Contemporain est du niveau de la Période Jaune de mes enfants, c’est à dire celle où ils mouillaient encore occasionnellement leurs couches

Je ne peux pas faire autrement que de leur répondre, au moins minimalement, puisque je suis de l’autre côté de la clôture : étant Bachelier ès Art Plastique, ayant autrefois parfait une démarche singulière que l’on pouvait imbriquer dans la catégorie « art contemporain », et étant bien sûr un amateur dudit art, encore aujourd’hui.

À la base, je vois l’art dans une perspective historique, donc il me semble normal que les démarches des artistes tendent à se répondre, ce qui donne comme résultat que le public se retrouve souvent à la remorque, j’en conviens. Mais la question principale est : est-ce qu’il serait souhaitable de freiner la créativité des artistes parce que la majorité du public ne comprend pas (ou plutôt, ne veut pas comprendre) leurs oeuvres?

L’argument principal de Yan Barcelo tient dans le fait que l’art contemporain est beaucoup subventionné, donc qu’il devrait être redevable du public qui contribue par ses deniers. Comme réponse, j’ai le goût de faire un parallèle avec la recherche scientifique via les deux premiers paragraphes de la fiche « Financement de la recherche » sur Wikipédia :

Les activités de recherche scientifique, et particulièrement de recherche fondamentale, ne peuvent pas garantir une rentabilité commerciale à court ou moyen terme. Elle ne peut donc que marginalement être financée dans la cadre de la loi du marché en attirant des investisseurs au sens classique du terme.

Les États ont donc développé des systèmes spécifiques de financement pour ces activités, qui peuvent faire intervenir aussi bien des fonds publics que privés. Ces modes de financement doivent être adaptés à l’exigence d’autonomie de la science, et soulèvent le problème de l’évaluation de la pertinence des travaux effectués.

C’est tout à fait comme ça que je vois le financement étatique de l’art contemporain (cela, sans faire entrer là-dedans le débat de société concernant la place de l’État dans nos vies…). Pourquoi les résultats des recherches des artistes seraient-ils moins importants que celui des scientifiques? Parce qu’ils ne sont pas du domaine de l’utilitaire? Je suis bien d’accord que l’apport des artistes à la société est beaucoup moins palpable, surtout quantifiable, mais qui ira jusqu’à dire sérieusement qu’il est complètement nul?

Parfois, je me dis que j’aurais dû noter le nombre de fois où j’ai vu des influences de l’art contemporain dans des domaines comme le graphisme, la déco, la mode, même le style de vie, le web, et j’en passe. Et j’espère ne pas être le seul à le remarquer. En fait, je pense que je ne le note pas parce que je suis bien, contrairement aux détracteurs, avec le fait que l’art contemporain fait partie de la vie, conjoncturellement, qu’il n’est qu’une dénomination permettant de pointer l’art vivant aujourd’hui, et non pas un complot pour empêcher les vrais artistes de s’exprimer!

Pour terminer avec le problème de l’inaccessibilité des oeuvres, il n’y a que l’éducation pour le régler. Quand on pense qu’à l’époque où les impressionnistes commençaient à déconstruire la représentation, la majorité n’y voyait que des gribouillages, et aujourd’hui, c’est ce que les gens aiment, même que les peintres « populaires » répètent inlassablement la même formule. Est-ce que l’art contemporain serait alors un art pour le futur? Si la réponse est oui, moi je pense que le futur, c’est maintenant!

(Photo : oeuvre de Sam Jinks, trouvée sur Mange mon blog.)

Ajout :

Si le sujet vous intéresse plus amplement, Simon Dor a publié un billet où il réfute les arguments de Yan Barcelo : http://www.simondor.com/blog/2009/07/lart-contemporain-nest-pas-un-sida-de-civilisation.html

Un crâne et un char d’assaut

En apercevant cette photo (via Blog My Arts), j’ai tout de suite fait un lien avec la dernière pub de Ford :

Voilà bien pour moi la preuve de l’utilité des artistes, même si c’est pour vendre des chars d’assaut, au moins ça fait du bien à l’oeil et ça change des « tasse-toi mononcle! »

Je ne pourrais pas les énumérer vite de même, mais quand vous connaissez comme moi un peu l’histoire de l’art, il est évident que les idées pures des artistes influencent ici et là quelques campagnes publicitaires. Le hic, c’est que souvent ces artistes ont souffert de l’incompréhension et de la pauvreté de leur vivant. Et aujourd’hui des créateurs ne se doutent même pas que leurs propositions artistiques vont être vampirisées gratuitement…

IEDM : quelques vérités de base

Quand je vois Institut Économique De Montréal inscrit quelque part, j’ai de moins en moins l’impression d’être devant un truc sérieux et de plus en plus l’impression d’être devant de la prestidigitation.

C’est qu’en regardant de plus près les définitions du terme « institut », il semble y avoir une contradiction de sens et que le choix de ce terme semble jouer sur ce trouble lexical :


Établissement de recherche scientifique et d’enseignement.

Établissement à caractère commercial, qui offre certains soins.

Titre donné à certains corps de savants, de gens de lettre, d’artistes.

[RELIGION] Règle de vie de certaines congrégations de religieux; cette congrégation.

Oui, ce regroupement a des prétentions scientifiques, si l’économie est une science, mais il est clair qu’il est surtout « à caractère commercial » puisqu’il est mené par Hélène Desmarais, la femme de Paul Desmarais Jr de Power Corporation (Gesca-La Presse, London-Life, Investors Groups, etc.). Même que son côté dogmatique pourrait le lier quelque peu à la dernière définition…

Alors, quand nous savons que toute la campagne, entre autres, en faveur de la privatisation d’Hydro-Québec provient du « think-tank » de l’IEDM, ce « caractère commercial » prend des allures gargantuesques… Et aussi, quand nous savons que cet institut est beaucoup plus près des gouvernements que nous tous avec nos votes, il est clair que l’agenda politique est guidé beaucoup par eux. Mais nous avons quand même le poids du nombre, si nous nous donnons la peine d’appuyer…

Pour en savoir plus, visionnez ce petit vidéo. (C’est mal foutu, mais Les Alarmistes n’ont pas les moyens de l’IEDM alors…)


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