Posts Tagged 'prestation'

Vrakota

Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/

Si vous avez suivi la dernière saison de l’émission « En route vers mon premier gala Juste pour rire » au canal Vox, le nom d’Etienne Dano ne vous est sûrement pas inconnu, puisqu’il en a été le grand gagnant.

J’ai adoré ses prestations à l’émission et même qu’il était dans mes favoris depuis la première saison. Son humour est vif, viril et surtout, intelligent. Ça fait drôle à dire quand le gars est capable de passer un numéro complet sur le sujet du ketchup! C’est qu’il a su lui développer une finesse insoupçonnée!

La vidéo plus haut fait partie de son nouveau projet nommé « Vrakota », où, sous les traits de Steeve Gariépy, coupe Longueuil à l’appui, il vante les mérites de produits absurdes comme de la colle à steak, un homard télécommandé et un collier à chien mp3. Un tordu mélange entre les pubs de Canadian Tire et, bien sûr, de Lakota.

Tout simplement tordant! Son canal YouTube est par là : VRAKOTA

(Via @jboivin sur Twitter)

Pour en finir avec le lipdub, entre autres…

Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/

Un certain David Descôteaux (affilié à l’IEDM : un organisme de charité, soit dit en passant!), est venu me spécifier voilà quelque temps (à la suite d’un vieux billet, « La peur d’Anne Dorval ») qu’il a signé une chronique dans le journal Métro et que ça devrait m’intéresser. Si vous vous souvenez, le billet, c’était au sujet des subventions aux arts, à l’époque où Stephen Harper coupait dans le gras du bide des méchants zartissses. Vous vous douterez que sa chronique ne vante pas les mérites des subventions étatiques…

Donc, voilà, là où le bât blesse, c’est qu’en guise de point de départ pour prouver que les artistes n’ont pas besoin d’argent public il choisit l’exemple du très populaire lipdub de l’UQAM qui utilise, comme trame musicale de fond, la chanson « I Gotta Feeling » des Black Eyed Peas.

Premièrement, il n’y a rien d’artistique (ou si peu) dans le lipdub, et la toune de BEP, j’aime mieux ne pas trop en parler — de toute façon, elle est secondaire en tant que telle. Le plus important, c’est qu’elle a été choisie parce qu’elle est consensuelle, et dans une optique de pub virale, c’est plus payant que de choisir une toune obscure de quelqu’un ou d’un groupe qui est plus artistique qu’entertainer, justement. (Personnellement, je trouve que cette chanson est une comptine pour adulte…)

Si le lipdub est l’avenir de l’art, il y a beaucoup de gens, dont moi, qui ont complètement perdu leur temps pour parfaire leurs techniques et leurs démarches artistiques au cégep et à l’université. Je ne veux pas dénigrer les petites filles, mais la seule différence qu’il y a entre un spectacle de danse de petites filles à l’école primaire et le lipdub, c’est qu’il y a plus de moyens et d’organisation pour ce dernier. Même que je dirais que les petites filles sont souvent plus originales, ce qui pour moi est encore quelque chose d’important en art.

On reprend un concept maintes fois repris sur le web, on prend une des chansons les plus populaires de l’heure, tout ça me semble être à l’antithèse de l’originalité. C’est certain, le but de tout ça était de faire de la publicité, pas de faire un chef d’oeuvre qui sera encensé par le milieu artistique.

Alors, ce que je peux dire, c’est que David Descôteaux induit en erreur les lecteurs du journal Métro en utilisant cet exemple. Mais bon, il se reprend plus loin en pointant quelques artistes qui réussissent à tirer leur épingle du jeu sans subventions. Par contre, personnellement, je ne connais que Denis Villeneuve dans le lot (et en plus, il pointe son court métrage « Next Floor», qui n’est pas le plus connu, à ce que je sache — « Un 32 août sur Terre », « Maelström » et « Polytechnique » ont tous bénéficié de subventions).

Je ne dis pas non plus, point de salut sans subventions, mais je suis loin d’être convaincu que les subventions sont complètement inutiles, encore plus quand il s’agit de long métrage. Par exemple, pour un musicien, il est beaucoup plus facile de faire sans, idem pour les courts métrages.

Et puis un artiste qui doit travailler des heures et des heures pour payer son ordinaire ne passe pas ce temps à travailler sur son art. Il y a même des prestations d’aide sociale qui ont bien contribué à notre paysage culturel, il ne faut surtout pas l’oublier.

Il n’y a que l’idéologie pour rejeter tout ça du revers de la main sans broncher.

(Photo : impossivel)

Ajout :

Un message Twitter de mon cru :

LIPDUB : Leurre Insignifiant Pour Dépeindre Une Banalité

Stéphane Gendron : futur roi de l’ADQ?

Ce billet vient de paraître parallèlement sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires seront ici fermés, alors si vous désirez en laisser un ou bien les lire, suivre l’hyperlien précédent.

le-roi-gendron

À y regarder de plus près, à mon avis, le projet de Stéphane Gendron de briguer la direction de l’ADQ ne semble pas si loufoque, cela en considérant que le précédent chef s’est lui-même projeté dans un projet de pipolariser la figure traditionnelle du politicien sur son trône élitiste. Et qui dit peuple, dit ville, alors quoi de mieux qu’un ancien maire pour donner l’impression qu’un chef de parti (ou hypothétiquement un chef de gouvernement) peut venir souper chez soi!

Je vais essayer de regarder le phénomène sans mettre devant moi le voile gauchiste qui, en passant, m’apparaît de moins en moins confortable (pour ce qui est de celui de la droite, je le trouve trop criard…). Stéphane Gendron « dit avoir réfléchi à des pistes de réforme pour l’ADQ, dont à une rupture nette avec les obsessions identitaires », et rien ne me fait lever les cheveux sur la tête, quand je les regarde une à une. Justement, pour ce qui est de cette « obsession identitaire », moi aussi je crois qu’« être Québécois est une notion géographique », mais je rajouterais « premièrement » entre « québécois » et « est », parce qu’être côte à côte dans un territoire provoque des dommages collatéraux que l’on nomme communément « culture »… et que cette culture a un véhicule linguistique dont il faut tenir compte.

Je crois donc que le débat québécois se déroulerait beaucoup mieux en lui coupant le boulet identitaire, propice à la xénophobie, aux positions extrêmes. Donc, je vois dans cette position de Gendron une lueur encourageante, mais pas autant que son « idéal d’une société laïque, où il n’y aurait aucun accommodement raisonnable dans la gestion de l’État. »

Pour ce qui est de l’« abolition des commissions scolaires », je n’ai vraiment jamais compris le but de tout ça, surtout si cela repose seulement sur l’idée de couper dans les dépenses. Je n’arrive pas à croire que tous les gens qui travaillent dans ces commissions scolaires ne font absolument rien d’utile, qu’ils sont payés à tourner à vide.

Et son idée de ramener le « vouvoiement obligatoire dans les écoles » ne me semble pas si mal, mais le problème c’est que le vouvoiement ne semble plus vouloir rien dire à partir de la génération Y…

Encore, il poursuivrait avec cette fixation de limiter à « deux années les prestations d’aide sociale pour les personnes aptes au travail ». Le pire, c’est que je serais d’accord avec cette idée si notre société était tout autre, s’il y avait le plein emploi, etc. En plus, quoi de plus arbitraire que de proposer le chiffre magique de deux ans! Si quelqu’un ne s’est pas retrouvé sur le marché du travail après deux ans, permettez-moi de douter qu’il réussisse un jour… À part quelques exceptions, être sur l’aide sociale n’est surtout pas un cadeau, il faut être mal en point. Au lien de pointer le temps, il faudrait miser sur la réhabilitation globale de ces gens qui sont dans une période creuse.

Pour ce qui est de ramener la semaine de travail à 40 heures, je suis tout à fait contre. L’économie devrait s’ajuster à la vie des citoyens et non le contraire, surtout qu’on nous promet depuis quelque part au début du siècle dernier la société des loisirs, il serait temps qu’on lui voie le bout du nez! Il y a des ordinateurs, des machines, des robots, il serait temps que ça paraisse!

Autre sujet, je suis d’accord avec son idée d’abolir « les libérations conditionnelles dans les prisons ». Tant que la société n’aura pas assez évoluer pour que la Justice soit caduque, il y aura des prisons et des détenus pour y compléter leurs peines, point à la ligne. Si les prisons coûtent trop cher, investissons dans la prévention pour qu’il y ait moins de crimes et donc moins de prisonniers.

À la question de demander « au gouvernement du Canada d’abroger la Loi sur les Indiens et de transformer les réserves en municipalités sous juridiction provinciale », je me sens ambivalent. D’un côté, je crois que les réserves sont seulement des ghettos, et je ne vois rien de bon dans l’idée de ghetto. De l’autre, je comprends qu’historiquement les blancs sont redevables de la situation dans laquelle se retrouvent ces peuples, mais il serait peut-être temps de sortir de cette dynamique revancharde. Moi, aujourd’hui, j’ai des ancêtres blancs et, je suis certain, des ancêtres amérindiens, alors comment culpabiliser seulement une partie de moi?

J’ai lu quelque part que Stéphane Gendron aime le pouvoir, mais il ne doit pas l’aimer à un point absolu puisqu’il « imposerait des élections à date fixe » et il proposerait que les « élus provinciaux et municipaux seraient (sic) limités à deux mandats de quatre ans ». Mais bon, il aurait bien le temps de changer d’idée, rendu sur son trône…


Nethique.info

Finaliste Grands Prix AJIQ catégorie Illustration éditoriale

Catégorie : Illustration éditoriale

Fier collaborateur de…

Infoman
Reflet de Société
Un sous à la fois!

RSS Billets choisis de mon agrégateur (blogoliste dans la bannière)

  • Erreur, le flux RSS est probablement en panne. Essayez plus tard.

Archives

copyleft

Creative Commons License
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons.

Catégories

Statistiques (depuis 01/01/2008)

  • 633 381 hits