Posts Tagged 'humour'

Vrakota

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Si vous avez suivi la dernière saison de l’émission « En route vers mon premier gala Juste pour rire » au canal Vox, le nom d’Etienne Dano ne vous est sûrement pas inconnu, puisqu’il en a été le grand gagnant.

J’ai adoré ses prestations à l’émission et même qu’il était dans mes favoris depuis la première saison. Son humour est vif, viril et surtout, intelligent. Ça fait drôle à dire quand le gars est capable de passer un numéro complet sur le sujet du ketchup! C’est qu’il a su lui développer une finesse insoupçonnée!

La vidéo plus haut fait partie de son nouveau projet nommé « Vrakota », où, sous les traits de Steeve Gariépy, coupe Longueuil à l’appui, il vante les mérites de produits absurdes comme de la colle à steak, un homard télécommandé et un collier à chien mp3. Un tordu mélange entre les pubs de Canadian Tire et, bien sûr, de Lakota.

Tout simplement tordant! Son canal YouTube est par là : VRAKOTA

(Via @jboivin sur Twitter)

Un essai infructueux

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Gars saoul

On dit que l’humour guérit de tout.

Donc, gardez l’adresse de cette vidéo dans vos favoris ou dans un onglet, attendez un moment, soit de rage, de découragement, de peine, etc., et visionnez!

Je vous jure que ça marche.

(Cliquez sur l’image.)

André Sauvé : un monde fou!

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Hier soir, je suis allé voir le spectacle d’André Sauvé avec, je vous avoue, un préjugé défavorable, bien qu’à la base j’aime beaucoup cet humoriste. C’est que j’ai pas mal vu de ses sketches sur le web, à la télé et ses « chroniques » à 3600 secondes d’extase, et j’avais peur de connaître pratiquement tout le matériel. Encore plus parce que j’ai lu la critique de l’ami Le Détracteur Constructif, et qu’il allait dans ce sens.

Aussi, j’avais peur de ressentir que sa recette, qui mêle une exploration de la folie humaine — il semble que ce soit beaucoup la sienne en particulier — à la promotion de la liberté, commencerait à sentir suranné, l’impression de nouveauté étant pour ma part très loin.

Mais non, j’ai adoré, et le matériel inédit était majoritaire, puisque même les sketches que je connaissais semblaient avoir été grandement remaniés. Même son classique « Ah! comme la neige a neigé », qu’il nous a servi en finale, en une version assez courte, m’a beaucoup surpris tant il recelait de nouvelles variantes, comme celle à la manière d’Hitler. Il n’y a que le sketch sur la confusion qui m’a semblé tellement familier qu’il n’a pu me tirer plus de rires que je lui en avais déjà consacrés : c’est bien normal, je l’ai tellement écouté souvent sur le web.

Pour ma part, et ça semblait assez unanime dans la salle, je décerne la palme à son sketch où il se retrouve dans un marché d’alimentation. Ça se termine en un tel crescendo qu’il aurait dû terminer son spectacle avec celui-là, et non le poème de Nelligan, moins spectaculaire malgré qu’il soit quand même très efficace.

S’il fallait que je choisisse un terme pour condenser ce que je pense de son humour, mon choix irait sur celui-là : intelligence. Même s’il a une personnalité très forte, il y a un peu en lui du philosophant Pierre Légaré, et de la finesse d’un Jean-François Mercier — oui oui, finesse! même si ce n’est pas ce qui ressort en premier quand on pense à lui… Quand, rarement, le rire franc n’est pas au rendez-vous, nous sommes éblouis par l’esprit dont il fait montre. Nous, étant bien sûr ceux qui sont capables d’embarquer dans sa folie.

La dernière fois que je me suis déplacé en salle pour aller voir un spectacle d’humour remonte au premier spectacle solo de Patrick Huard en 1994… Je risque de me déplacer beaucoup plus vite si André Sauvé en pond un deuxième.

(Crédit Photo : Voir)

Bilan libéral

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Jean Charest car surfing

Mauvais Oeil

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Jean Simard, agent immobilierLa poussière est retombée, on respire par le nez, je vais donc pouvoir revenir sur le cas Pascal-Pierre Fradette. Hier, mon sixième sens me disait qu’il fallait que je google son nom et je suis tombé sur son nouveau projet : Mauvais Oeil. Je me souvenais d’un de ses billets où il demandait aux gens intéressés de participer à un site collaboratif. Il en a trouvé un : Lucien Goupil! Sa première collaboration est complètement tordante : Comment se débarrasser d’un animal de compagnie. La photo qui l’accompagne représente une petite fille, tout ce qu’il y a de plus mignonne, tenant un chiot dans ses bras, avec cette légende en dessous : « Une fillette enlace Dixie une dernière fois avant que papa ne s’en débarrasse. » Sur la page principale, on peut voir aussi l’image complètement surréaliste qui orne ce billet, question de donner une aura de sérieux, puisqu’un peu de publicité sur un site, ça fait en sorte de se rapprocher des sites corporatifs!

Vous devez trouver que cela détonne beaucoup de mon propos d’avant à ce sujet, et vous avez bien raison. Autant je pouvais trouver discutable et même très agressant le blogue Pataklow!, autant là je trouve qu’on entre avec Mauvais Oeil dans une certaine justesse : c’est de l’humour noir bien ficelé, et qui surtout ne donne pas l’impression de vouloir se situer outre mesure au-dessus de la ligne entre la fiction et la réalité. Patrick Lagacé avait beau écrire, « évidemment qu’on a affaire à un type qui s’amuse à appâter les gens dénués d’humour et handicapés du sarcasme », j’ai encore l’impression qu’il fallait être au parfum pour le savoir… Entre avoir l’impression de se trouver devant un canular et de se trouver devant une oeuvre (humoristique), il y a autant de différence que de recevoir une bine ou un coup de deux par quatre!

Alors, voilà, un autre de plus pour accompagner les Hier j’tais chaud et Oops, we’re dead! de ce monde.

(Petite note comme ça en passant à propos du nom de famille de Lucien Goupil. En ancien français, le goupil était le nom commun donné à l’animal que l’on nomme aujourd’hui le renard. Je crois que ce changement dénominatif provient du populaire personnage médiéval Renart — d’où provient mon pseudonyme. Pour ce qui est du changement du « t » au « d », ma théorie est que le « d » est plus pratique en français pour créer de nouveaux mots comme « renarde » et « renardeau ».)

Màj :

J’ai oublié d’indiquer que ce message apparaît lorsqu’on laisse un commentaire :

Votre commentaire sera examiné par nos experts en censure.

Ha ha ha!

Pour en finir avec Le Voyou du Bayou

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(Désolé pour ceux qui sont tannés d’entendre parler des histoires de blogosphère, revenez plus tard : comme toujours, ça va bien finir par passer…)

Patate essaye de relativiser la vacherie du Voyou du Bayou à l’égard de Noisette Sociale en la comparant aux blagues méchantes envers les personnalités publiques, et il termine en pointant l’humour méchant de Rock et Belles Oreilles, entre autres. Je ne trouve pas que ce sont de bonnes comparaisons. Je lui ai écrit :

Si t’avais mis des vacheries que les adolescents se disent dans les cours d’école, ça se tiendrait. Mais ça n’aurait pas vraiment servi ton propos.

Ensuite, j’ai poursuivi en expliquant plus amplement la différence entre Noisette Sociale et les personnalités publiques, différence qui tient beaucoup dans le 2.0, l’interaction :

Admettons que quand la majorité des Québécois te connaît au moins de nom, les divers dividendes sont quand même souvent là pour amortir le coup, et la distance, et l’égo gonflé de gloire rendent les méchancetés pas mal moins acides… Qu’est-ce qu’elle gagnait Noisette à bloguer? Une vie sociale enrichie, un exutoire, une audience et du respect. Pas trop les moyens de s’en foutre quand la gratification tient du rapport aux autres, et pas filtré par la scène, la télé, la radio, etc.

Quand je dis 2.0, c’est pas pour rien. Il y a une proximité qui rend tout ça plus réel, plus tangible. On se parle en pensant qu’on est loin, comme si on avait besoin de mégaphones, mais on se chuchote dans le creux de l’oreille. Je pense aussi à l’expression : les murs ont des oreilles… Cependant, il y a justement le choix de prêter oreille ou non, la curiosité qui entre en ligne de compte. Alors, quand on appuie sur « publier », il faut s’attendre à faire face à la musique parce qu’hypothétiquement le message se rend.

Et là je n’ai pas le choix d’inscrire la vacherie en propre, ici, avec hyperlien à l’appui, pour faire ça dans les règles de l’art :

Mettons que Noisette Sociale m’aimait et que je l’aimais aussi (peut-être dans une autre vie?) et qu’un jour j’écrivais que je ne comprends pas comment cette fille peut recevoir de l’attention et de l’intérêt de tant de gens après avoir écrit sur son blog qu’elle était obèse, bipolaire, bisexuelle, gothique, qu’elle avait les dents croches comme le criss, qu’elle était, jusqu’à récemment, dopée à tous les jours, etc. J’aurais jamais pensé qu’un être humain pouvait incarner toutes ces caractéristiques. Encore moins que quelqu’un pourrait avoir le goût d’énumérer ses tares à ce point là.

Cela servant d’introduction à la suite de mon commentaire :

Si on décortique le commentaire coupable de la crise, c’est évident qu’il y a eu soit une recherche, soit un intérêt (marqué? maladif?) pour la vie de Noisette. Pour faire mouche à ce point en une phrase aussi assassine, qui en plus fait une énumération chirurgicale des points moins reluisants de sa vie (ses « tares », comme il l’écrit), il faut connaître son dossier… Même moi qui l’ait rencontré à plusieurs reprises et qui la lisait toujours, je n’aurais pas pu faire mieux. Quand on dit que c’est l’intention qui compte… écrit ici ça donne un tout autre sens!

Comment savoir, mais j’ai l’impression que le Voyou est un personnage ou lui-même seulement quand ça lui sert. Par contre, ce que je suis certain, c’est qu’il ne fait pas partie d’un groupe humoristique.

Comment faire passer des pommes pour des oranges…

Le pire dans tout ça, c’est que je n’essaye nullement de démoniser le Voyou. Il s’explique assez bien dans son billet intitulé « Autopsie d’un scandale » que j’ai lu voilà un moment et je le crois sincère. Par contre, je ne crois pas qu’il soit si dupe de l’influence qu’il a, donc de l’impact qu’il a lorsqu’il appuie sur « publier », personnage ou pas. C’est parce que je le sais intelligent que je ne peux pas gober ce déni de responsabilité.

Celui-là, je l’ai en grippe depuis longtemps parce que les seuls échos que j’en avais concernaient sa haine envers mes écrits. Je ne l’ai jamais lu pour cette raison. (Je suis comme ça, contrairement à Noisette qui prenait un malin plaisir à le suivre malgré son antipathie à son endroit. J’ai pris mes distances, pas elle, et je lui ai fait remarquer. Ça me sert bien puisque je n’ai pas accès à toutes les niaiseries sur mon compte : quand je vois qu’on pointe vers chez moi et que c’est un ennemi, je ne vais tout simplement pas lire. Idem pour le cas où on rapporte. C’est utile pour l’équilibre mental. Je sais déjà que je ne fais pas l’unanimité. Pas de problème.) Et voilà quelque temps, j’ai pris la peine d’aller lire une dizaine de ses derniers billets.

J’ai été assez surpris de voir que je n’étais pas si souvent que ça en désaccord avec lui (mais bon, peut-être qu’il était seulement dans une bonne passe…). J’ai trouvé ça intéressant, assez bien écrit, même que je me suis dit que c’était dommage que nos rapports, à la base, ne se soient pas bâtis au moins au neutre. Comme avec Patate, j’aurais bien pu y trouver quelque chose de digne d’intérêt malgré tout. C’est la vie.

Désolé pour la longueur du billet, mais je tenais à partager ça.

*

Parlant du Voyou, y’a un nouveau, La Chèvre qui bitch, qui s’est donné comme projet de faire comme celui qui notait les blogues, dans le temps. Devinez qui est sa première victime?

Parlons pertes…

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les-pertes-de-jean-charest

Je dessine ça, mais je ne suis tellement pas certain que Charest a peur pour l’avenir…

Il y a tellement de faux pas inscrits au curriculum que la population devrait constituer par rapport à lui. Mais bon, ce n’est qu’une peccadille de plus à son tableau de chasse bien rempli! Je me souviens, belle devise!

*

Parlons caricature.

J’avais entendu ou lu quelque part l’opinion de Serge Chapleau et ça m’avait marqué. Je l’ai retrouvé dans le billet d’un blogue :

De toutes manières, lorsqu’on caricature quelqu’un avec l’intention de le blesser, on est assuré de rater notre cible. Ce n’est pas moi qui a fait ce constat, mais Serge Chapleau. Je l’ai entendu le dire à la télévision ou à la radio, je ne sais plus.

Je suis plus ou moins d’accord.

Ça me donne l’impression d’être un discours un peu langue de bois dans le genre : tout le monde il est beau tout le monde il est fin… On ne peut pas faire une pointe et ne pas en faire en même temps. Et puis l’objectivité ne me semble pas bien servir de cadre à la caricature (et à la chronique). On ne peut pas enlever la réalité à l’humour, comme quand on dit qu’il y a une part de vérité dans une blague.

*

La citation plus haut provient d’un billet très intéressant et triste à la fois. Du blogue de l’auteur qui caricature Richard Martineau et qui signe « Appellez-moi Richard ». C’est intéressant parce qu’il expose bien en détail le déclin du chroniqueur omniprésent. Et c’est triste parce qu’il cesse (pour un temps) son blogue, justement parce qu’il a « l’impression de frapper quelqu’un qui est au plancher. »

Tout comme lui, je souhaite que le vrai Richard prenne des vacances. Malgré tout ce que j’ai pu écrire sur Tartineau, j’espère toujours l’aimer comme dans le temps…

Le Bye-Bye, Dieudonné et Gaza

Quel est le lien entre ces trois choses? Premièrement, le moment, le temps : le débat sur le Bye-Bye a détourné les regards tandis que Gaza se faisait bombarder; idem pour le débat autour de Dieudonné. Je serais presque tenté de me sentir mal d’en avoir parlé ici et ailleurs abondamment, mais bon, l’ampleur de tout cela m’a vraiment découragé de l’humanité, presque autant que ceux qui obéissent aux ordres et canardent des territoires ennemis, que ceux qui prennent la hargne assez au sérieux pour donner ces ordres. (Comprenez que je ne prends pas position ici, contrairement aux idiologues…)

Comme un de mes amis prof d’histoire a fini de le soulever, n’est-il pas trop conspirationniste de penser qu’effectivement l’ampleur du débat médiatique qui a entouré ces deux histoires à propos de l’humour a bien servi de tampon pour amoindrir l’attention du public envers ce qui se passe à Gaza? J’avoue que ça peut paraître un peu poussé comme réflexion, mais si on remarque bien l’absurdité du débat (surtout au sujet du Bye-Bye), pencher de ce côté est plus aisé.

Mais j’aimerais revenir plus amplement sur Dieudonné. Le battage médiatique autour de ses frasques (voulues) a bien fait son oeuvre pour le démoniser et donc atténuer l’esprit critique de la population, augmenter son hystérie. J’en ai eu une belle preuve ici même suite à mon billet « Dieudonné est un monstre! » Une commentatrice, Koval, écrivait :

Oups Voici un autre petit détail qui pointe vers son antisémitisme.

Il cofonde ensuite l’association Les OGRES Utopistes Concrets et leur site internet[48] qui est mentionné dans un rapport de Jean-Yves Camus sur l’antisémitisme en France comme étant le « plus virulent » en la matière.

Fait à noter, le message ne contient pas d’hyperlien vers le site internet d’OGRES. Alors, j’ai trouvé ce site, fait un peu le tour pour me rendre compte que c’est simplement un site de discussion qui se veut le plus large possible, qui veut accueillir le plus de points de vue possible, qui « est centré sur une approche très générale, non « politicienne », intemporelle et philosophique ». On y apprend qu’il existe aussi « LesOgres.Info, site distinct tant dans son contenu […] que dans son équipe de co-modérateurs, attaque frontalement tous les médias manipulateurs, d’une manière très incisive, tout en étant « légal », bien qu’hébergé à l’étranger. Cette équipe casse à coups de masse les mensonges médiatiques, et aussi politiques, ainsi que les graves enfermements idéologiques sectaires de tous types, sans exclusive y compris l’éventuel enfermement « OGRES » qui arrivera forcément tôt ou tard. »

Il me semble que nous sommes loin d’un site antisémite. À moins que le simple fait de critiquer quoi que ce soit qui a un lien avec le judaïsme soit de l’antisémitisme… Ou qu’un simple commentaire considéré (par un supposé spécialiste) comme étant antisémite sur un site le contamine automatiquement!

Et le fait d’avoir invité sur scène Robert Faurisson est en soi un aveu d’antisémitisme selon tous ses détracteurs, dont Koval, la belle affaire! L’ami dont je parlais plus haut m’a conseillé d’aller lire sur lui, ce que j’ai fait (au lieu de me baser seulement sur des ouï-dire, des impressions). Désolé, mais je ne crois pas qu’une loi devrait pouvoir empêcher cet homme de s’exprimer, puisqu’il ne fait que poser des questions et demander des preuves. Et je ne vous laisserai pas d’hyperliens vers ses écrits puisque c’est mal…

Comme c’est mal de rire à propos de sujets à risque comme les noirs, les anglais, Nathalie Simard, Celine Dion, etc. Il faudrait bien qu’il y ait un jour un registre de ces sujets… Et avec le vieillissement de la population, l’ironie que je viens de planter ici deviendra sûrement réalité.

Le monde est vraiment rendu chatouilleux.

Dieudonné est un monstre!

dieudonne-en-hannibal

Christian Vanasse posait hier de bonnes questions à ses lecteurs, avec une belle prémisse :

Et cette petite réflexion : La liberté d’expression, pour être d’abord une liberté, doit être totale et valable pour tous. Sinon ce n’est plus une liberté, c’est un privilège.

Alors? Dieudonné est-il vraiment devenu un gros beauf raciste d’extrême-droite? Se sert-il abusivement de la liberté d’expression pour diffuser la haine? Ses spectacles sont-ils humoristiques ou des meetings néo-nazis? En quoi ses propositions font-elles avancer les mentalités et reculer les racismes?

Je me suis tapé l’extrait de son spectacle où un gars, en pyjama avec une étoile de David sur le torse, donne le «prix de l’infréquentabilité et de l’insolence» à Robert Faurisson (écrivain français, négationniste, qui fait paraître Jean-Marie Le Pen gentil gentil…), après qu’il eut expliqué que le but de tout ça était de créer carrément la controverse, pour aller plus loin que le fait d’avoir demandé précédemment à Le Pen d’être le parrain d’un de ses enfants. J’ai lu la chronique de Richard Martineau. J’ai aussi écouté la réponse de l’humoriste.

Ce que j’en pense, c’est que Dieudonné joue le jeu de la liberté d’expression totale d’une manière extrême, voilà tout. Pour ce qui est de Tartineau, il ne fait que prouver qu’il s’enfonce de plus en plus en faisant preuve de déficience, au niveau du jugement. Il a tout à fait le droit de ne pas aimer l’humoriste et ses blagues, mais ce n’est pas une raison pour le transformer en monstre!

En tout cas, ce n’est pas sans rappeler toutes les critiques biaisées contre le Bye-Bye… En fait, c’est pas mal du pareil au même. P’tite vie de p’tite vie…

*

Parlant de Tartineau, encore, il se fait cogner solide par Richard Therrien de La Presse. Tout simplement jouissif de le voir se faire donner une leçon de journalisme.

Ajout :

Concernant le dernier point, Steve Proulx en rajoute brillamment.

Denise Bombardier et le Bye-Bye

denise-bombardier-en-meduse

J’écoute pour la deuxième fois l’entrevue qu’a donné la bombardière ha! ha! re-quant. Je n’ai pas trop l’habitude d’ouïr ou de zieuter ses écorchures à celle-là parce que je trouve que c’est majoritairement des propos bas enrobés de hauts mots. Les borborygmes qu’elle a servis sur le 98,5FM n’y font pas exception.

En gros, malgré ses justifications, elle se sert de cette tribune pour se venger d’une petite blague du Bye-Bye à son endroit avec des théories boiteuses, blague dont je me souviens à peine… Elle trouve que ce spécial de fin d’année a franchi « toutes les limites de l’infranchissable, toutes les limites des tabous, des interdits, pensant que c’est drôle » (les concepteurs on s’entend!). Pousse, mais pousse égal! On ne parle pas de ce qui se passe dans la bande de Gaza…

Elle continue en disant que le fait que des gens, individuellement, aient trouvé ça drôle n’est pas un critère pour « évaluer si c’était drôle ou pas, si c’est acceptable socialement ou pas ». Et c’est bien sûr elle la Grande Juge pour nous l’expliquer, pauvres crétins que nous sommes!

Donc, exit l’humour noir, méchant, critique, caustique, grinçant, surtout à l’endroit des personnalités publiques. Selles de boeufs! Elle voudrait avoir l’immunité pour cause de notoriété, moi je dis que personne n’est intouchable, surtout par l’humour!

Seul point positif, elle n’a pas été aussi pathétique que la fan tordue de Celine qui s’est fait entendre sur YouTube (et qui ne veut se faire entendre maintenant que par ses amis…).

Diesel pornocomique

J’ai trouvé ça via Gérant d’estrade.

Je pense que ça vaut la peine de la propager, en tout cas moi j’en ai pleuré… Vraiment!

La passe d’harmonica au tout début, pouahahahaha!

Des sourires et des grincements de dent

Au sujet des jeunes libéraux :

Au fait, pourquoi on appelle ça Libéral ?… C’est Conservateur ou Front national des abrutis que ça devrait s’appeler, ce parti !!

……………….

Ça lance n’importe quoi et ça se prend la totale couverture média-tique, ces jeunes veules du cerveau. Contrechoc, ça pop-corn dans la blogoboule qui roule, qui roule et mousse. Aussi, un autre s’assimile pour la cause, il cause speak white pour l’utile de l’image, de la chose.

Je reçois tout ça comme de l’humour absurde, du genre qui ne fait pas rire, surtout pas les enfants en nous.

Je sais dans quelle langue j’écris, où je l’ai appris, et à qui je m’adresse.

Et le pécuniaire, dans le cul!

Je vais rêver éveillé si ça me chante, parce que ça ajoute quand même mon poids dans la balance et j’espère que ça peut faire des petits.

(Photo : nicouze)

Philer mal…

Depuis mardi dernier, il me revient douloureusement et régulièrement en tête des faits relatés dans la première émission de L’Avocat du Diable, que j’ai enregistrée lundi. Voulant être certain, j’ai revisionné partiellement l’émission pour retrouver le segment et, finalement, cela est sorti de la bouche de Stéphane Gendron, l’invité du jour.

Ce dont il a parlé, et brièvement, c’est du phénomène, lié à internet par la force des choses, des « dirty parents » : ces parents qui louent les services de leurs enfants à des pédophiles, parents étant aussi ouverts à la chose, cela va de soi… Je n’approfondirai pas plus longuement le sujet, car le cerveau s’emballe et fait lever le coeur. Mais le cas floridien que j’ai trouvé concerne l’arrestation de quatre hommes, et je ne me gêne pas de le spécifier en grosses lettres, n’en déplaise aux masculinistes extrémistes…

La morale de cette histoire? Je me serais bien passé de connaître ce détail de la folie humaine… mais bon, je ne suis pas égoïste… Désolé, il fallait que ça sorte.

J’essaye de tourner ça à l’humour, mais ça ne fonctionne pas, mais pas du tout! Il me vient en tête la peine de mort, la castration à froid, et plein d’autres belles choses… Est-ce que je les envisage sérieusement? Bien sûr que non. Par contre, la chose la plus bête serait de songer à toucher à internet. Les crinqués qui culpabilisent le web et prônent la censure oublient qu’il est aussi l’outil ultra efficace pour traquer ces cinglés, ces chiens sales.

L’amoralité des uns me blesse tandis que la stupidité des autres insulte mon intelligence!

(Photo : petite chose)

Ajout :

Et là ça me revient, il y a un passage du roman « Le vide » de Patrick Senécal qui va dans le sens de la pratique décrite plus haut…

L’accord tacite #10

(Pour plus d’information quant au sujet de cette publication, consultez L’accord tacite #1.)

10) J’accepte que l’on divise l’opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l’impression de faire avancer le système. j’accepte d’ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu’elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux,

Pour vous avouer franchement, je ne me souviens pas par coeur des 33 points de cette liste et la lecture de ce point m’a vraiment fait sursauter! Sans blague!

C’est une chance que je ne fusse pas avancé dans ce projet au point de faire celui-là pendant que j’étais encore enrubanné du gauchisme uhecéen… Je me serais trouvé dans une drôle de situation, même si j’ai toujours partiellement trouvé que les catégories gauche-droite sont insuffisantes à expliquer le monde idéologique à elles seules et qu’en même temps mon « coeur » est visiblement à gauche, dans le sens de progressisme. Et je dis partiellement, car les définitions de la droite et de la gauche, bien que discutables, servent au moins à préciser ou à généraliser quand on en a besoin. C’est utile et stérile en même temps. À utiliser avec précaution.

Pour revenir au « coeur », j’essaye tant bien que mal de ne pas seulement le suivre, par logique. Sans « tête », le « coeur » se démène comme une poule pas de tête, et de trouver des solutions à des questions comme « l’oeuf ou la poule? » est impensable!

Mais ce que je comprends avec ce point, c’est une accusation envers le système de balancier qui fait osciller la société dans un sens, puis dans un autre, sans toutefois apporter de changements vraiment profonds. On a l’impression que ça avance, que ça bouge, mais c’est du surplace. Donc, la politique est emprisonnée dans une architecture quasi binaire, où les solutions sont des agencements avec plus ou moins de gauche et de droite. Comme des recettes de cuisine. Comme des expériences avec éprouvettes par essai-erreur…

Quand on regarde du dehors des idéologies, en vrai pragmatique, elles apparaissent comme des Legos à démonter et à possiblement remonter, avec l’apport d’autres morceaux, mais seulement dans le royaume des concepts, puisque la politique d’aujourd’hui ne peut que jongler qu’avec les bras mécaniques de la partisanerie qui n’est qu’un jeu de mauvais et de bons coups à court terme. Exit les positions subtiles, exit les hypothétiques (puisqu’il devrait bien y en avoir) nouveaux alchimistes qui pourraient réussir à faire tourner la société sur un dix cennes… Les consommateurs chialent, mais le chic du Parlement les impressionnent, les vieux de la vieille dans tous les sens de l’expression ont toujours la cote parce qu’il ne faut rien démolir, toute nouveauté est dichotomique à la confiance et surtout comique… En fait, pas si comique que ça, même les humoristes ne trouvent plus beaucoup de jus dans le bal des élus!

Alors, il reste toujours la gauche éculée, acculée et accusatrice, bien qu’accrochée solidement au plancher, contre la droite froide, stoïque et revancharde, mais tellement efficace, pour attiser encore trop peu de passion. Rien de trop gros pour les analyses sèches, mais goûteuses des naufragés sur l’île de l’équilibre, état vers lequel je peine à tendre, à temps partiel.

Cela devient lassant de se battre contre les vents et marées de la politique d’apparence, qui n’est en fait qu’une belle pièce de théâtre diplomatique. Je vous laisse donc sur une analyse crue et lumineuse de Patrick Lagacé, où il dresse un beau portrait de la politicaillerie québécoise actuelle. En espérant que son message passera, pour le mien c’est moins évident…

(Photo : givikat)

Sur les petites joutes politiques…

À me suivre depuis quelque temps avec mes histoires de trolls, de musique, de jeux, d’humour, certains me diront que pour un blogue politique, je n’en parle pas beaucoup ici. (En passant, je me suis repositionné dans la section « Opinion » sur TLMEB; j’ai bien eu quelques visites de plus dans la section « Politique », mais pas des masses — ça l’air que TLMEB doit bien plus servir aux blogueurs qu’aux internautes à la recherche de lecture… —, et je redonne donc une position à celui qui en a besoin pour nourrir son ego.) Mais c’est parce que je prends bien sûr la thématique politique dans son sens le plus large, qui la fait enlacer la philosophie, la sociologie, la culture, etc. Comme certains pensent que « tout est politique ».

Parce qu’au niveau de la politique sur le terrain, partisane, que je pourrais qualifier de potinière, je n’y trouve majoritairement pas grand intérêt pour ma gouverne, dans le sens de me pencher par l’écriture sur toutes ses cocasseries : Chapleau et son Laflaque le fait très bien, certains de mes amis blogueurs aussi et je l’apprécie. Et souvent, comme le scandale Mulroney-Schreiber, ça se résume trop vite pour moi au dénominateur commun qui dit que le pouvoir corrompt… comme un disque en vinyle qui saute.

En ce moment, c’est l’histoire autour de L’affaire Cadman qui alimente la nouvelle, soit! On dit ouvertement ce que cela implique, on explique la soi-disant influence que cela aura sur les électeurs, on prédit, on analyse, mais la question principale que je me pose est celle-ci : est-ce que ce genre d’histoire pourrait soulever des passions comme le fait, par exemple, le hockey auprès de la population? Et une autre : ne serait-il pas temps de faire évoluer la politique, de transformer ses règles, pour la faire sortir des petites joutes de patinoire de quartier et la faire atteindre les grands amphithéâtres de la pensée et de la conviction désintéressée?

Mais la question à mille piastres : comment bannir l’opportunisme?

(Photo : kk+)

Le plus beau des Mohawks

Je ne sais si comme moi vous écoutez assez souvent Radio-Canada, mais l’annonce de la nouvelle série Casino me fait beaucoup rire. Je l’ai fait remarquer à Douce et depuis ce temps on se bidonne fort à chaque fois. Et pourtant, c’est une série dramatique.

C’est que, vers la fin de l’annonce, il y a une fille qui dit, si je me souviens bien :

— Eh! bien, Jeff Gabriel, le plus beau des Mohawks…

Et là, l’acteur Peter Miller rétorque quelque chose du genre, « on se connaît? », et on remarque qu’il porte à gauche une boucle d’oreille avec une plume au bout.

Pouahahahaha! Quel cliché énorme! C’est certain qu’il faut une plume à un acteur qui incarne un autochtone pour que le monde comprenne bien! Je crie au génie! Bravo à Réjean Tremblay, je suis certain que c’est son idée!

Pour leur souhaiter la bienvenue

QuébecPolitique.com annonce officiellement que le parti politique Affiliation Québec « vient tout juste d’obtenir le statut de parti politique autorisé par le directeur général des élections. » Intéressant. Je clique sur le lien qui mène vers le site officiel, en anglais bien sûr, et ils offrent gentiment une version française. Bien. Dans la première section, Préavis (? : traduction de Notices), on peut y lire, sous, Notre Mission :

*Poursuivre activement les intérêts et les pleins droits des Canadiens loyaux habitant au Quebec.
*Partition du Quebec si nécessaire, mais pas nécessairement partition.

Aidez-moi quelqu’un, je ne comprends pas exactement ce que la première ligne veut dire… Je suis bafoué dans mon droit de bien comprendre la mission de ce nouveau parti! Et ils ont omis l’accent aigu du Québec, comme Celine. Eh! que le Québec est malmené, en plus de ceux qui veulent lui ajouter un « or » à la fin…

Sans blague, les anglophones du Québec ont-ils vraiment besoin d’un parti comme ça en plus de l’influence de la langue anglaise qui nous provient du ROC, des États-Unis, des médias, de la culture, du web, donc mondialement? Ça me semble exagéré, mais on verra bien où cela nous mènera.

En tout cas, si ça peut enlever des votes aux Libéraux, ils sont la bienvenue!

Woilà! Hé hé!

Un poème destroy dans le top 100 des billets les plus consultés sur WordPress version française, pas pire drôle!


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