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C’est quoi le problème avec Pierre Côté?

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Le clown tristeComme je le relatais le 2 décembre dernier, je me suis intéressé au projet de Pierre Côté nommé « Realtime Réalité ». Assez pour pouvoir dire que j’ai même essayé d’aider le gars, avec l’aide de plusieurs utilisateurs de Twitter. Je voyais même d’un bon oeil une collaboration future :

j’aimerais que chaque lundi soir on se retrouve pour jaser de choses et d’autres, ce qui s’est passé dans l’actualité, sur les blogues, etc. Je serais bien ouvert à préparer un petit quelque chose

Mais bon, si vous n’êtes pas au courant, mon énergie a commencé à baisser, plus le mois de décembre avançait. De son côté, après le 12 décembre, il a disparu du web, les gens se demandaient ce qu’il advenait de lui (il est finalement réapparu le 4 janvier). Ce n’était pas bien difficile d’arriver à la conclusion qu’il n’allait pas très bien lui non plus. Il m’est même passé par l’idée d’essayer de le joindre par un moyen ou un autre, mais j’en avais assez de me battre avec ma propre condition. Et on n’a pas gardé les cochons ensemble, quand même…

Un peu plus tard, par je ne sais quel hasard, je me suis rendu compte qu’il avait arrêté de me suivre, et quelques personnes dont @minicstecroix qui avait, par deux fois, coanimé avec lui. En fait, il a arrêté de suivre pratiquement tous les francophones qu’il suivait avant (il est devenu ainsi un Twitter snob — il me semble qu’auparavant son ratio abonnés/abonnements ressemblait au mien). Drôle de comportement pour quelqu’un qui fait la promotion de l’interactivité et qui voudrait que son projet fonctionne…

Alors, pour en avoir le coeur net, je lui ai adressé hier ou avant-hier ce message sur Twitter :

pourquoi tu as arrêté de suivre plein de gens, dont moi — qui a essayé de t’aider avant les Fêtes?

Il ne m’a pas répondu, alors je le lui ai envoyé en commentaire sur son blogue et il ne l’a pas fait paraître ni y a réagi. À l’heure qu’il est, je ne m’attends plus à rien. C’est pathétique. Et je sais que plusieurs personnes l’interpellent, dont @TVQC qui m’écrivait tantôt qu’il essayait de lui proposer quelqu’un d’intéressant pour son émission, toujours sans réponses.

Les relations virtuelles sont parfois difficiles, mais là ça dépasse les bornes. Malgré le fait que je ne sais aucunement ce qui se passe réellement dans sa tête, je ne peux qu’y voir un grand manque de respect, comme si pour lui l’interactivité n’était qu’un mouchoir à jeter après usage, dans son sens le plus méprisant.

J’ai cette histoire en tête depuis un mois et ce billet est un bon outil pour m’en débarrasser (aussi bien sûr pour l’archiver…). Et, je peux vous avouer que ça me rend plus triste que ça me fâche, quoique, peut-être plus ex aequo.

En tout cas, tout cela est un trop-plein d’incompréhension qui compose un mystère pas très ragoûtant, comme cette phrase abracadabrante…

Dommage, car ce gars-là a du talent, mais pas le principal pour ce qu’il veut faire, soit l’entregent.

Malgré tout, je ne peux même pas lui souhaiter de se planter…

Un Couche-Tard se serait autodétruit par peur d’un syndicat

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On vient tout juste de me pointer un groupe Facebook au sujet de la fermeture in extremis d’un dépanneur Couche-Tard : « Pour le boycott des dépanneurs Couche-Tard ! » La raison la plus plausible concernerait le désir des employés de se former un syndicat, même si la compagnie argue que ce « magasin fait partie d’un groupe de sites qui ont été visés par Couche-Tard pour une raison de non-rentabilité ». Peut-être. Mais les coïncidences du genre semblent plutôt rares… Et puis, quelle compagnie, même la plus immorale, fermerait une franchise sans avertir au préalable ses employés? Alors, je penche vers la peur maladive du démon syndical. Bouh!

On a beau discuter de la syndicalisation et y voir de mauvais côtés, il reste que c’est un droit et une possibilité qu’ont les travailleurs. (Et pour pouvoir empêcher totalement cette possibilité, il faudrait pouvoir empêcher aussi totalement les abus qui créent ce désir de syndicalisation…) Je soupçonne l’idéologie plus que la rationalité dans le processus de décision de cette fermeture. Je comprends la déception du patronat devant cette perspective, mais ça me surprendrait beaucoup que dans n’importe quel cas la syndicalisation signifie pour autant la fin des profits. Réduction vraisemblablement, mais on parle quand même déjà dans ce cas-là d’emplois sous-payés, s’il faut le préciser, et que ce sont surtout des jeunes qui les occupent.

Cela me fait penser à ma seule expérience syndicale. Je travaillais dans le seul débit d’alcool montréalais qui a réussi à se syndiquer à la fin des années 90. Et ce n’était pas un caprice de faire cette démarche-là, croyez-moi : les relations employés-employeurs étaient les pires que j’ai vécu depuis que je suis sur le marché du travail. Mais le patron a réussi de main de maître à se débarrasser, et du syndicat, et de tous les employés qui étaient là pendant ce temps, pas seulement ceux qui étaient impliqués. À ce qu’on a su, il a engagé comme gérant un spécialiste du cassage de syndicat. Ce gars-là s’est acoquiné avec quelques employés antisyndicalistes, il leur a fait miroiter quelques avantages, et ils ont réussi à attirer une majorité d’employés de leur bord, et paf! Après ça, ce fut les mises à pied pour la plupart du temps des raisons stupides et tirées par les cheveux. Pour moi, le stratagème avait été très ingénieux : j’ai été transféré dans une nouvelle section, elle a été fermée après quelques mois, sans qu’on m’offre autre chose. Après coup, j’ai su que la section avait été rénovée et rouverte trois mois plus tard. Une pierre deux coups. (Personnellement, j’ai pris ma revanche en m’inspirant fortement de ce patron pour composer le personnage du patron cinglé dans mon roman…)

Dans n’importe lequel de ces cas, c’est certain que c’est toujours la loi de la jungle qui prime, on ne peut pas contraindre aucun patron à ne pas se débattre comme un poisson dans l’eau devant ce qu’ils considèrent, à juste titre, comme une perte de contrôle. Mais bon, il reste des initiatives citoyennes comme le boycottage pour envoyer un message, même s’il ne semble pas encore à force égale. En espérant quand même qu’il soit pris au sérieux, si réellement l’argent parle…

(Image : http://burlesquedesign.com)

Une Douce rencontre

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Peluche orange

Le sujet des sites de rencontre est venu sur la table quelques fois récemment, et par ma très grande faute. J’ai aussi constaté que beaucoup de gens ont des préjugés gros comme ça (pensez à quelque chose de très gros…).

C’est dans la même veine que la croyance selon laquelle les relations virtuelles sont des sous-relations parce qu’elles naissent et se passent sur le web. Ces relations ne sont pas a priori moins ou plus intéressantes que celles se passant dans la réalitosphère : elles sont et le jugement est laissé à la discrétion des personnes qui les vivent. Il en va de même pour les rencontres sur les sites comme Réseau Contact.

Il n’y a pas que les regards qui se croisent au hasard de la déambulation pour faire naître l’amour. Je sais que ce que j’écris est un truisme, mais il reste que bien des gens pensent que le coup de foudre est le summum pour bâtir quelque chose de grand…

J’aimerais donc vous raconter ma rencontre avec Douce, mon amour, la mère de ma fille. J’étais inscrit sur quelques sites de rencontre et je suis tombé sur un site qui s’appelle Net Club. Un de plus, pourquoi pas! On n’est jamais à court de chances… Je m’inscris et une semaine plus tard je reçois un message d’elle. Sa fiche est très humoristique, donc elle ressort du lot, mais elle n’a pas de photo (le meilleur plan pour les filles – ainsi, elles magasinent, elles chassent!). Je lui en demande une, elle m’en envoie deux, je la trouve très jolie et nous commençons à nous écrire.

Tout comme moi elle adore écrire (elle est bachelière en littérature française et quelques-unes de ses poésies se sont retrouvés publiés dans quelques revues), alors nous nous écrivions tous les jours de longs courriels. J’apprends qu’elle n’aime pas vraiment sortir dans les bars, alors que moi je gagne ma croûte depuis l’âge de la majorité dans ces établissements (il va sans dire que les chances de nous rencontrer ailleurs que sur le web étaient quasi nulles…). En gros, ça semble être le genre de fille que j’aurais tellement aimé rencontrer avant, une artiste, mais qui ne semblait pas compliquée pour deux cennes… (Ce qui s’est avéré exact : elle est la femme la plus facile à vivre que j’ai connu.)

Après quelque temps (une semaine, deux semaines?), nous étions mûrs pour un premier coup de téléphone. Fébriles avec nos combinés à la main, nous avions l’impression de déjà nous connaître, mais nos voix et nos oreilles étaient étrangères. Drôle d’impression. Nous avons réitéré quelques fois, apprivoisant ce nouveau mode de communication, et convenu d’un premier rendez-vous à son retour (elle était alors chez ses parents en Abitibi pour les fêtes).

Le fait de se voir se mouvoir a donné la même étrange impression qu’au téléphone la première fois. Mais la soirée, souper dans un resto japonais et bière dans un pub, a tôt fait de balayer l’étrangeté, pour la conclusion que je suis resté trois jours chez elle. Vous dire comment le fait de ne pas s’être rencontré de la même façon que nos parents était le cadet de nos soucis…

Et je terminerai en racontant la plus belle anecdote concernant notre couple. Après quelques mois de fréquentation, Douce me raconta une soirée, trois ans plus tôt, où elle se trouva, avec une amie, dans un bar où j’ai déjà travaillé. Toutes deux s’étaient retrouvées célibataires en même temps et elles avaient décidé d’aller reluquer les gars. Quelques consommations et quelques tours de radar plus tard, l’amie demanda à Douce lequel des spécimens dans la place lui plaisait. Elle pointa le DJ. Et vous vous douterez bien que c’était moi. Elle se souvenait que c’était un vendredi soir et je travaillais effectivement dans ce bar les vendredis. Et ce lien, elle l’a fait peu de temps avant de me le raconter.

Ce que je n’ai pas encore pu dire au sujet de Nelly

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Nelly Arcan floueAu figuré, je me mords les doigts presque au sang depuis mon petit billet d’humeur suite à la mort de Nelly Arcan. Attendre que la poussière retombe pour être certain de ne pas me précipiter stupidement dans le regret. Mais en même temps, comme le souligne bien justement Christian Mistral, n’attend-on pas quelque chose : « si elle a laissé un mot »?

Il y a un voyeurisme fort qui germe avec ce genre d’événement, et j’en ai eu la preuve. Depuis le 25 septembre, donc depuis cinq jours, 10 476 fois des gens ont cliqué sur ce billet-là, la très grande majorité provenant des moteurs de recherche. La première journée, 9381, mon record d’achalandage depuis les deux ans et demi que je blogue. Pas besoin de dire que la mort de Pierre Falardeau n’a pas créé autant de trafic par ici, même si dans les faits, c’était possible. Incomparable… Cependant, ce n’est pas le sujet, ni non plus les fluctuations statistiques de mon humble demeure, d’ailleurs. Mais bon, c’est un portrait comme un autre, dans toute son imprécision.

David Desjardins soulève l’idée qu’elle a gagné ainsi la jeunesse éternelle. Et je rajoute, pour le plaisir de l’écrire : en empêchant les affres du temps d’égratigner le vernis qu’elle a si soigneusement appliqué, à coups de ce qu’elle a voulu. C’est horrifiant d’y penser : elle vivait finalement pour mieux éblouir dans sa mort qu’elle ne l’avait réussi au jour le jour, accompagnée de la banalité, des moments morts, fades, de ses cheveux défaits, parfois, du crayon qui coule de l’oeil rougit, de l’etcétéra incluant les matins dégoulinant de réel.

Au-delà de l’inéluctabilité de la mort, il y a quelque chose de romantique dans ce suicide. Une utilisatrice de Twitter (@EveCatherine29) espère que Nelly Arcan ne sera pas morte en vain. J’en doute fortement pour cette raison. Il n’y a rien dans cette mort qui ressemble au suicide d’un de mes amis, un gars comme les autres pour ceux qui ne le connaissaient pas. Rien à voir. Juste le nombre de spectateurs est incommensurablement disproportionné, ça ne peut que créer des remous diamétralement différents : elle savait cette équation. Lui, il ne s’est tué que lui-même, tout simplement malgré le drame d’autant plus dramatique — il avait femme et enfant — sans possibilité de participer à l’Histoire par son geste (et de se payer l’éternité, comme me l’écrivait aussi @EveCatherine29). Et me contredire ici reviendrait à la traiter d’idiote, ce qu’elle n’était visiblement pas.

Pour revenir à mon précédent billet, on a tenté de me faire sentir mal parce que mon passé me liait minimalement à cette femme et que j’en ai fait état, aussi minimalement que possible, justement par respect, mais on a essayé de me faire porter le chapeau de l’impudence. J’ai eu beau me faire répéter que je n’avais rien écrit de mal, rien à faire, je bouillonne encore de constater la facilité avec laquelle on peut lire blanc et comprendre noir. Oui la mort de cette femme a résonné différemment en moi, et parce qu’au-delà d’avoir lu Putain j’ai entendu sa voix au téléphone me glacer le sang. Un peu comme voilà presque 20 ans où j’ai perdu par ma stupidité de jeune adulte une amoureuse qui quelques mois plus tard s’est fait tuer dans un accident de voiture après une soirée très arrosée dans un bar et que lors de ses funérailles ça été la dernière fois que j’ai vu live un cadavre dans un cercueil. Qu’on ne tente pas de m’appliquer mon vécu sur le visage comme si c’était un masque d’Halloween, ou encore pire, le visage de quelqu’un qui m’est antipathique!

Alors oui je vais la raconter cette histoire, et ce sera pour ceux, les courageux, qui m’auront suivi jusqu’ici. Je vous l’avoue, c’était dans mon plan d’en arriver à ça à la fin d’un long billet. Un rempart.

Voilà, je m’inscris sur Réseau Contact, et dès le départ je remarque la photo d’une très jolie femme qui me dit vaguement quelque chose, et je lui fais signe, selon les règles du site. Après quelques  jours, n’ayant pas eu de réponse, je lui envoie un message lui disant quelque chose du genre : c’est dommage, il me semble qu’on avait quelques points en commun. Bonne chance pour l’avenir. Elle me répond finalement que je ne devrais pas abandonner si vite… Je ne me souviens plus trop de l’entre-deux, mais on a fini par se donner rendez-vous un soir, en se disant qu’on se contacterait quelques heures avant pour finaliser le tout au sujet de l’endroit et de l’heure.

Il faut que je spécifie que j’ai fini par comprendre que la jolie femme qui se prénommait Isabelle était aussi Nelly, publiquement. Il va sans dire que cela augmenta de beaucoup ma fébrilité, surtout parce qu’elle était romancière et que j’en étais à la première année de travail de mon roman. Et encore plus, parce que je sortais d’une relation avec une femme trop différente de moi et que je cherchais sur ces sites de rencontre une relation d’affinités. Aussi, étant donné que je savais qu’elle était journaliste, je me suis bien sûr dit qu’elle devait peut-être travailler un article sur les sites de rencontre… Mais, qui ne risque rien n’a rien!

Le grand soir arriva et je ne fis qu’attendre qu’elle se manifeste suite à mes quelques messages. Elle m’avait visiblement posé un lapin, et je lui ai envoyé un message expliquant ma déception. Pas d’excuse ni rien, elle m’a banni, je ne pouvais aucunement correspondre avec elle. Mais je ne pouvais pas lâcher le morceau sans avoir au moins une explication. Après avoir tâtonné, j’ai fini par la contacter de nouveau en créant un autre profil. Elle m’a laissé son numéro de téléphone et nous avons discuté quelques minutes.

En gros, elle m’a dit qu’elle correspondait avec beaucoup d’hommes et qu’elle en rencontrait souvent, ce qui expliquait son oubli, si c’était le cas, mais sans confirmation de sa part. Elle m’expliqua aussi qu’elle recherchait un gentleman et que ma réaction lui prouvait que je n’en étais pas un… qu’elle avait besoin d’un homme attentionné, à l’écoute, etc. Je n’ai même pas tenté de lui faire changer d’idée tellement il était clair pour moi que nous n’étions pas dans le même monde. Ma réaction était tout à fait normale dans les circonstances et on ne juge pas les autres à partir de leur réaction à nos propres gaffes! Et en plus, ce n’est surtout pas gratuit un homme attentionné, même ceux qui ont cette tendance ont tendance à l’abandonner parfois… ou même à ne jamais la manifester — dans le cas où la terre est trop pauvre.

Ce que j’ai ressenti à ce moment-là, c’est qu’elle plaçait un mur, une distance entre elle et les autres, d’un genre qui la plaçait au-delà d’elle-même et du résultat recherché. Elle avait échafaudé un trop parfait scénario relationnel, ce qui ne pouvait que la décevoir en passant le test de la réalité. Et si je regarde tout ça d’un oeil actuel, les liens ne cessent de s’ajouter. Pas de compromis avec la vie, on pousse la note jusqu’à casser la corde (vocale) et on se perd dans le mythe des choses.

Alors, si on trouve un « mot », une explication, ça ne viendra qu’ajouter au récit qui déjà se brode, ça me surprendrait même que ça réponde à quoi que ce soit.

C’est la triste réalité : Isabelle Fortier se décompose tandis que son pseudonyme est mûr pour se retrouver dans un premier tatouage, s’il n’y en a pas déjà. Sur un sein, de préférence.

Ajouts :

Pensées suicidaires? Des gens peuvent t’aider.

À voir, la dernière entrevue de Nelly Arcan à Club Social.

Sarkozy versus De Gaulle

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sarkosy-et-de-gaulle

Avalons la pilule

Selon les résultats d’une étude parue sur le site nouvelObs.com, la « pilule contraceptive aurait une influence sur le choix du partenaire sexuel : les femmes qui la prennent jetteraient plus facilement leur dévolu sur un homme qui leur ressemble génétiquement. »

On y explique que du côté des tendances naturelles, une femme serait attirée « inconsciemment [par] un partenaire aux gênes dissemblables », pour favoriser le « brassage génétique ». C’est tellement logique et cela serait pareil « chez la plupart des vertébrés ».

Aussi, le signal contradictoire que pourrait induire la pilule contraceptive « pourrait conduire à des problèmes de fertilité et à la conception d’enfants aux systèmes immunitaires affaiblis. » Selon l’article, l’auteur de l’étude, Craig Robert, « s’interroge également de manière très sérieuse aux implications pour les couples de ces travaux : puisque les odeurs jouent un rôle important dans l’attirance sexuelle, l’arrêt ou la reprise de la pilule pourrait-il conduire certaines personnes à la rupture ? Si l’idée reste simpliste, il faut bien avouer qu’elle laisse songeur… »

Avouez que cela pourrait expliquer bien des choses, même si la vie humaine, si je puis m’exprimer ainsi, n’est pas simplement et seulement animale, malgré que nous en soyons quand même, au bout du compte. Mais cela doit bien jouer pour beaucoup dans certaines situations.

Mais ça me fait penser, et peut-être que ça ravivera quelques souvenirs pour certains, que la prise de la pilule contraceptive, et c’est connu, rend certaines femmes plus agressives envers leurs conjoints. Ça pourrait avoir un lien avec ce qui est décrit plus haut, quand même.

Et si on imagine qu’une femme (qui prend ce moyen de contraception) rencontre un homme (le contraire de celui que son corps demande) et qu’elle arrête la pilule pour avoir un enfant de lui, on imagine bien qu’en plus des bouleversements hormonaux, relationnels, et tout le reste, cette répulsion génétique peut bien expliquer le grand nombre de ruptures qui arrivent pendant et après la grossesse.

En terminant, si je puis m’interroger sur un possible biais qu’impliqueraient des résultats de la sorte, je pense automatiquement à une peur de la contraception, ce qui sourirait assez franchement à certains lobbys (religieux?), il ne faut pas s’en cacher.

(Photo : Danarah)

Le confort de l’anonymat et autres divagations blogosphériques

Si vous avez écouté le Gala Blogu’Or au complet, vous avez sûrement remarqué la présentation de Philippe Schnobb en lien avec l’anonymat (pour le revoir, c’est dans la deuxième partie, à la 3e minute — le minutage n’apparaît que dans la version YouTube). En gros, il invite les blogueurs et blogueuses à se démasquer pour que leurs écrits paraissent plus sérieux et crédibles. Pour ma part, il a fallu que je me dévoile pour cette raison, même si je signe encore de mon pseudonyme mes textes. La question est revenue alors que j’ai commencé ma contribution chez Branchez-vous! et ça me trotte bien sûr encore en tête…

Je crois que Philippe Schnobb a un peu raison, bien que cela ne semble pas si simple. Pour avoir entendu et lu divers membres de la blogosphère me raconter les raisons de leur anonymat, j’ai bien de la difficulté à voir la situation d’une manière monolithique comme quelques personnes semblent la voir. Je crois que les anonymes sont bien conscients du déficit de crédibilité au niveau des médias et d’un lectorat plus conventionnel, mais cela ne semble pas affecter le dynamisme de leurs blogues, au jour le jour.

Pour ma part, je regrette mon ancien sac de papier brun car depuis quelque temps un ancien-ami, dont notre relation s’est terminée d’une manière assez houleuse merci, m’a retrouvé. Il a commencé par m’envoyer un message haineux ici, que j’ai bien sûr modéré. Je lui ai répondu très poliment via son adresse de courriel, et il a surenchéri de la même manière qu’auparavant. J’ai décidé de ne pas lui répondre parce que je n’ai pas de temps à perdre avec le passé (surtout quand c’est visiblement inextricable et fortement négatif), et, après quelques jours, il a recommencé à commenter à s’acharner ici comme tout bon troll sait le faire : je l’ai alors ajouté dans mes indésirables pour ne plus avoir à le lire (ma black list, pour les intimes…).

Bien sûr, il y a pire dans la vie, mais je crois que c’est ce genre de situation que les gens ne veulent pas vivre. Pour beaucoup d’autres, c’est pour le travail que ça semble problématique. Enfin, chacun a un peu ses raisons, et il serait bien mal venu pour les gens qui exposent leurs vrais noms de juger du choix des autres de le cacher…

Mais le plus drôle dans tout ça, c’est que Philippe Schnobb a sévi dans un Gala qui est l’oeuvre des très très anonymes La Fêlée et L’Exivrogne

Parallèlement, ça me fait penser au thème de la blogoliste, sujet sur lequel j’ai échangé depuis deux jours sur le blogue Je vais jouer dans vos plates-bandes. Ça m’a donné le goût de faire un peu de ménage dedans. Donc, j’ai enlevé en majorité les blogues inactifs depuis 2 à 3 mois, et les autres pour d’autres raisons personnelles. Au total, presque 25. Il en reste beaucoup, mais au moins c’est un peu plus éventé, enfin, plus logique : donc, plus de visibilité pour ceux qui sont actifs. Comme j’écrivais sur ce blogue, « je considère ma blogoliste plus comme mon panorama de la blogosphère que comme le résultat d’un jugement précis et calculé. »

Et le pire, c’est que mon agrégateur est rempli de blogues que je devrais y ajouter…

Aussi, pendant que j’y pense, je me demande bien pourquoi Patrick Lagacé n’a pas glissé un seul mot sur le Gala… je le considérais un peu comme le parrain symbolique de cet évènement.

(Photo : chrismaverick)

Être un valentin extensible

(Photo : t.ducornetz)

Bon, après avoir parcouru mon agrégateur ce matin, je ne peux pas faire abstraction du fait que c’est la St-Valentin. Eh! oui, cette fête que je fête, que nous fêtons à l’année, moi et Douce, pour mieux s’en foutre aujourd’hui.

Avec nos horaires, on va se voir à peu près une demi-heure en ce jour, et c’est pas bien grave. Le temps de se donner quelques bizous, comme d’habitude, mais je dois ajouter que ce n’est pas encore devenu une habitude… pour vrai!

Je vous laisse ici un poème que j’ai écrit à Douce voilà presque trois ans. Nous en étions à nos premières armes en tant que couple et elle me parlait bien sûr de ses anciennes relations, dont un poète, qu’elle me décrivait excellent, et qui lui avait envoyé quelques poèmes d’amour, même après notre rencontre. Ça m’a un peu piqué bien sûr et j’ai décidé de me battre avec la même arme.

Je l’ai beaucoup travaillé ce poème. Et il faut que je rajoute que Douce est bachelière en littérature et qu’elle est une poète accomplie, acceptée par ses pairs puisqu’elle a publié dans diverses revues de poésie reconnue. Elle vise maintenant un premier recueil, mais c’est difficile.

Alors, laissez-moi vous dire que j’étais nerveux quand je lui ai donné. Je ne veux pas trop vous influencer, mais elle a pleuré quand elle l’a lu, et elle m’a fait le plus beau compliment, que je cite de mémoire : « Mon amour, tu t’es éloigné des pièges, des clichés… »

Tout ce qui va suivre est vrai, seul le nom a été changé.

*

Haute fidélité

le mot amour maintenant ressemble à toi
(dans un livre pour enfant ton image est le nouveau symbole associé)
âme ou rein ou tête ou cœur comme réceptacle ne change rien ni n’importe

je t’ai rêvé au-delà de mes rêves j’ai cru souvent que je ne quitterais jamais le sol

et je ne peux qu’aujourd’hui chérir mon état amplifié

à l’unisson
je suis sûr que tu y goûtes tout autant
ce certain se dresse en pavillon

chacune de nos petites notes se complète
même la nostalgie devient coulante on se baigne l’un dans l’autre
on est multiplié

et ça prend beaucoup d’ampleur

pas besoin de se mordre pour ça

juste la douce furie
qui s’élance en crescendo
pour ensuite reprendre la mer calme

un miroir où on se mire
pour mieux se réapprendre au jeu du bonheur

*

je n’ai que quelques mots incertains pour te dire des certitudes
je n’ai que de la petite maladresse à t’offrir car je ne m’enrobe pas d’un mélange

de miel et de fiel

tu sais déjà où je me trouve où tu te trouves

et où on se trouve

je te sers de manteau contre les vents australs
pour que tu puisses encore et encore gravir
les iles que tu soulèves
tu me sers d’ancre et de porte-voix alors que mes cris devaient se perdre
au creux d’un oreiller salin
traître et confortable

tu ne sauras vraiment jamais combien tes baisers me font oublier les autres univers
dans l’heureuse noirceur de ton abysse

ma souveraineté t’appartient

*

(le rivage a glissé jusque sous mes pieds)

j’ai vu en écho ton visage d’innocence et tes cheveux changeants
par addition tes souvenirs sont venus nourrir l’album que je tiens

j’ai vu bien plus que des images
j’ai entendu bien plus que ton histoire

des harmonies se sont soulevées autant de fois que le silence
meublant ma conscience et mon inconscience
mes nuits mes jours

nouvelle mythologie

je m’imprégnais de toi dans l’ailleurs

dans l’odeur du feu qui se mêlait de tes murmures

coquins

le bois craquant comme tes chevilles le lit défait semblait nous dire plus haut

tes ailes déployées
moi déplumé

dans les nuages le gris se teintait d’orange et de rouge parfois de vin
nous y étions tellement

centrifuges animaux toujours ta main pour inonder la mienne

les yeux fermés je ne me reposais pas de toi
je me fuyais pour mieux ensuite te déguster l’eau à la bouche

*

jamais je n’ai connu ces sentiers où tu m’entraînes
je te suivrais les yeux bandés car je connais par cœur ceux-là où j’ai eu mal

l’itinéraire est au complet une incartade un dessin en cavalcade

aussi j’aime bien sentir ton épaule
et ton sourire lorsque la braise me chatouille sous le pied

le monde se défait – à nous de le refaire

*

et moi
lorsque je me repose dans ta cabane dans les arbres sur une branche
plus léger qu’un pinson je n’ai plus peur
ma toute Douce

jamais je ne pourrai suffisamment te remercier de m’avoir si longtemps attendu


Nethique.info

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