Posts Tagged 'agrégateur'

TLMEP : Jacques Demers, un bon bougre…

Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/

Je me suis tapé en différé TLMEP. Ça m’a un peu réconcilié avec Jacques Demers, car, visiblement, il ne prend pas tout ça à la légère. Je ne dis pas non plus que la formule Jacques Demers égale sénateur cesse pour autant d’être fautive, mais tout n’est pas aussi catégorique que peut l’être la mathématique.

Le problème, c’est qu’il déborde tellement de coeur que c’est écrit en grosses lettres qu’il va y avoir du gaspillage puisque le reste ne pourra pas suivre. C’en est triste. En espérant quand même que ce sera enrichissant… pour lui!

Comme vous voyez, quand même, c’est le côté humain qui m’a intéressé, c’est l’optimisme qui a chaussé mes yeux et réchauffé mes oreilles. Preuve que son travail de relation publique a fonctionné. Comme on disait autrefois : donner le bon Dieu sans confession. Enfin presque.

Mais, sur Twitter, tantôt, je suis tombé sur cette question que j’aurais dû formuler :

@webpresse est-ce que Guy A Lepage aurait dû mentionner à Jacques Demers que les lois ne s’appliquent pas différemment d’une personne à l’autre?

Et en fouinant dans mon agrégateur, je suis tombé sur un billet du TViste, « Jacques Demers: notre honte nationale au sénat. », qui me force à annuler ma petite lune de miel… Un extrait :

Êtes-vous pour ou contre la peine de mort ?

À cette question, la maladresse et le manque de connaissances de Jacques Demers sont à faire rire ou à faire pleurer, c’est vous qui choisissez. Le Québec et le Canada ont choisi d’abolir la peine de mort. C’est une question réglée et même si il n’est pas interdit de ramener le débat, c’est complètement ridicule comme sénateur de dire : Ah oui moi ce qui me touche, ce sont les abuseurs d’enfants et dans ces cas-là je ramènerais la peine de mort. Vive le moyen-âge, moi ce qui me touche ce sont les meurtriers en série, est-ce que je peux les tuer ? Ah moi je préfère les fraudeurs financiers, je peux les tuer ? Non moi je trouve que ce sont les gens accusés de sorcellerie qu’on devrait tuer. La peine de mort à la carte, votez pour votre préféré. 1$ par appel.

Mais bon, il semble tellement être un bon bougre, comment lui en vouloir? S’il a réussi à m’amadouer, gageons qu’il a réussi avec beaucoup de gens. Et gageons que Stephen Harper a bien fait le tour de la question avant de le choisir.

(Photo : Le Soleil, Patrice Laroche)

Qu’êtes-vous donc devenus?

Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/

À partir de demain (demain étant réellement tout de suite, mais personnellement à jour après un dodo), et pour une semaine, je vais remplacer Cécile Gladel et sa chronique « L’Événement sur le web ». Comme chaque fois, je fais le tour de mon agrégateur pour sentir le pouls, voir un peu quels sont les sujets les plus chauds. Je viens de terminer et c’est loin d’être même tiède…

Je vais aller voir un peu mon compte Twitter et je reviens faire un compte rendu.

Finalement, j’ai trouvé mon sujet via un gazou qui pointait un article de Canoë, sujet qui était déjà dans ma mire, dans le domaine du possible, puisque je me trouvais devant mon téléviseur qui diffusait le Téléjournal entre 18 et 19 heures.

Donc, constatation, la blogosphère est partiellement en hibernation malgré la chaleur ambiante.

(Photo : AmiBe)

P.S. Y’a Safwan qui reprend du service!

Questions d’éthique (Première partie)

Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/

Mes dernières pérégrinations sur le web, les blogues, Facebook et Twitter m’ont fait voir que l’éthique — la néthique, et par extension, la nétiquette, termes qui semblent aussi synonymes — est un thème qui ressort beaucoup depuis quelque temps. Comme une poussée d’acné.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je juge bon de citer l’article sur la nétiquette de Wikipédia, question de jeter des bases solides à la série de billets que je veux vous proposer :

S’il ne fallait retenir qu’une règle : Ce que vous ne feriez pas lors d’une conversation réelle face à votre correspondant, ne prenez pas l’Internet comme bouclier pour le faire.

Pourquoi ne le ferait-on pas en face? Parce qu’en face, les claques ne se perdent pas…

J’ai quelques exemples à faire ressortir tout au long de cette série, mais le premier en sera un bien personnel, qui m’est arrivé hier. Il y a un froid entre moi et un blogueur (lire : animosité, de son côté), et j’ai tout fait pour m’en éloigner depuis les derniers soubresauts de cette histoire, voilà plus d’un an. Je ne le lis plus, je l’ai banni du mien, mais bon, la blogosphère étant ce qu’elle est, assez petite — encore plus que le monde! — ça m’arrive de tomber sur ses écrits en commentaires ailleurs, puisque nous avons beaucoup de fréquentations en commun.

En sirotant mon café, je tombe sur un billet d’un blogue où on me cite, et le blogueur en question en profite pour exposer tout le mal qu’il pense de moi, même si cette autre personne est déjà parfaitement au courant de notre différend. La même chose, sur un autre blogue. Et ce n’était vraiment pas la première fois. C’est sporadique. Et je ne réplique jamais rien parce que ça fait longtemps que je n’ai plus d’acné…

Le premier blogueur a effacé le commentaire désobligeant et a écrit un billet pour expliquer son désir de neutralité dans les « guéguerres » entre blogueurs, et avec raison. La deuxième a effacé la partie me concernant, dirigeant l’explication en privé, par courriel, avec le principal intéressé.

Ce gars-là a tout à fait le droit de m’abhorrer, mais pas de contaminer les autres espaces avec sa haine pour m’atteindre par un chemin indirect. Et en plus, en regard de la règle que j’expose plus haut, si le gars agissait de la sorte dans la réalitosphère, il aurait sûrement le visage beaucoup plus boursoufflé (et coloré par endroits) que ce qu’on peut voir sur la photo qu’il arbore dans sa bannière (oui, je suis allé une fois, par curiosité…).

Pour vous dire, je commence vraiment à en avoir assez de ces enfantillages. Mais comment les faire cesser? Je me verrais mal faire une plainte à la police pour harcèlement et tentative de ternir ma réputation web…

Je me demande si ça serait possible un boycottage organisé : des blogueurs solidaires à ma cause qui enlèverait son blogue de leurs blogolistes et de leurs agrégateurs pendant un certain temps, par exemple, question de lui faire perdre de la visibilité et ainsi lui faire comprendre que son comportement est inacceptable, et à tous les autres qui font de même, par la même occasion. S’il n’y a pas de lois et de sanctions applicables, organisons notre propre justice! Ça serait comme une épée de Damoclès qui pendrait au-dessus de tous.

C’est une idée que je lance comme ça, en espérant qu’elle rebondisse au bon endroit. Pour ce qui est du moment, c’est là, pas le choix. Mais il y a un côté de moi qui la trouve ridicule cette idée, comme si un problème ridicule trouvait sa solution et qu’elle devait être absolument aussi ridicule…

(Photo : NY_Doll)

Le luxe du temps

Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/

le-temps-cest-de-largent

Bon, voilà, j’ai publié aujourd’hui mon dernier billet sur Blogosphère. Cette collaboration me grugeait du temps comme c’est pas possible! Je pouvais passer trois heures par jour à scruter mon agrégateur pour suivre ce qui se passait dans la blogosphère; et trois heures, c’est conservateur comme chiffre… Et on rajoute à ça le temps de rédiger, de publier, et de traficoter une petite image pour accompagner le billet, question de personnaliser un peu la section à ma façon (mais ça, je ne peux que blâmer mon moi-même!).

Même si on dit que le temps c’est de l’argent, j’ai plus besoin de temps en ce moment. À la base, la paternité est là maintenant pour en saisir, et de qualité : des moments de bonheur, ça vaut de l’or! Aussi, j’en ai besoin pour me plonger dans la littérature, puisqu’un éditeur sympathique m’y en encourage fortement. Moi qui en plus ai eu un petit moment de découragement voilà pas si longtemps. (Pour ce qui est de l’éditeur en question, je n’en soufflerai pas mot, question de ne pas vendre la peau de l’ours…) Et puis, dessiner des caricatures (et même parfois esthétiser librement sur Photoshop…), ça en prend aussi du temps!

Et je mentirais en écrivant que notre dernière discussion en lien avec ma collaboration sur Blogosphère ne m’a pas beaucoup influencé…

Déphasage

Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/

dephasage-500px

Hier soir, après avoir passé au travers de mon agrégateur, j’avais le goût de vraiment décrocher, et le résultat trône juste en haut.

J’ai commencé avec l’idée de travailler avec l’outil de dégradé sur Photoshop et, au fil des manipulations, un essai avec le filtre « Plastic Wrap » m’a fait bifurquer dans cette direction. C’était la première fois que j’essayais cet effet avec une image de haute résolution et ça donne vraiment l’impression d’ajouter une couche de vernis brillante. Ça ne paraît plus vraiment — mis à part un peu dans les coins — parce que j’ai ajouté beaucoup de couches d’interventions, mais ça m’a mis dans l’ambiance « plastique » : cette utilisation du terme tirée bien sûr d’« art plastique », mon champ d’étude.

C’est quand même incroyable l’outil informatique! Pour arriver à un résultat semblable, avec de la peinture acrylique, ça m’aurait bien pris des dizaines d’heures, voire des semaines (s’il est possible que je puisse y arriver par cette voie, ce dont je doute… pas par incapacité de ma part, mais bien parce que justement les outils et les matériaux influencent beaucoup trop le résultat d’une oeuvre). Et là, ça m’a pris 3-4 heures.

Un plus pour l’instantanéité! Par contre, un moins pour la réflexion… mais bon, on pourrait classer cette oeuvre dans l’expressionnisme, et en plus c’était de l’improvisation sans thématique. Pour le titre, c’est la section où il y a des carrés les uns par-dessus les autres qui m’a inspiré.

Ménage et ajouts

Bon, voilà, j’ai fait un petit ménage dans ma blogoliste. Étonnement, je n’ai pas retiré beaucoup de blogues. Avec ma règle des « trois mois sans publier alors j’enlève », il y en a quelques-uns qui ont failli, dont un d’une semaine, mais en général ma blogoliste est très active, mis à part que je remarque un certain essoufflement, surtout du côté de ceux qui y sont depuis le début.

Par contre, ma blogoliste grandit encore, elle qui paraît interminable pour certains…

21 nouvelles entrées, quand même! Les voilà :

Y s’pogne le beigne : un très récent dans mon agrégateur. Sympathique.

Dominic Arpin : incontournable.

Patrick Dion : lui je ne comprends pas pourquoi il n’y était plus… Y’a eu un bogue quelque part à un moment donné!

Air fou : il était temps!

Isabelle Ménard : elle aussi! Et en plus je la connais personnellement. Une bonne humoriste à découvrir.

Nicolas Langelier : incontournable aussi! Une référence pour les wannabe-journalistes.

Carl Charest : il était temps aussi, d’autant plus que c’est le Directeur des contenus et rédacteur en chef de BRANCHEZ-VOUS.com. Salut Boss!

Grand maître des anonymes : je suis tombé sur le cul quand j’ai constaté qu’il n’y était pas encore! (Mais il me semble que tu y étais, hein! Vincent!)

Martinpm : petit nouveau dans mon agrégateur, que j’appelle affectueusement Agrégo! Blogue de caricature très axé sur la politique, en tout cas pour l’instant!

Mike Ward : il me fait bien rire celui-là. Et il a parfois des opinions pleines de bon sens, voir son billet : « Le “big 3″ ».

BullacarO : vive la résurrection!

Goudaille : un autre incontournable!

Normand Baillargeon : le maître ès scepticisme. Grand intellectuel parmi les intellectuels, auteur du classique « Petit cours d’autodéfense intellectuelle ».

Chantal Hébert : bien sûr, si la politique vous intéresse!

Nouvelle Société : un blogue qui vole haut!

La Plaine : désolé Nicolas, t’aurais dû y être depuis que je te connais… Procrastination quand tu nous tiens!

Geloso-Breguet : excellent! pour des gars de droite… 😉

Burp : beaucoup de musique et un peu d’autres choses.

Le Dubois : une découverte récente qui vaut le détour!

Blog My Arts : blogue sur les liens entre les arts et la vie.

Le TViste : actualité, télé, de la bonne analyse.

Avis aux blogueuses et blogueurs: un petit commentaire ici est un ajout presque automatique à mon agrégateur, surtout si vous êtes civilisé! Où y’a d’la gêne, y’a pas de plaisir!

(Photo : Lolo_)

OQP

Depuis quelque temps je suis très occupé. Toutes les démarches autour de l’achat de notre maison se sont concrétisées hier par des signatures chez la notaire. Notre agente, une perle rare (que je vous conseille chaudement si vous prévoyez acheter dans les Basses-Laurentides), nous a donné une bouteille de Champagne en cadeau pour fêter ça.

Nous sommes allés porter quelques trucs dans la maison, question d’essayer aussi les clés et de voir comment on se sent officiellement propriétaire. Belle attention, les vendeurs nous ont laissé une bouteille de rouge, qui trônait dans le très beau support en métal qui en contenait quatre auparavant. Cadeau double.

Nous avons fait le tour de la maison pour prendre des mesures et nous nous sommes rendu compte que nous aurons besoin de faire des retouches de peinture sur les murs. J’ai dit à Douce que j’allais appeler les vendeurs pour avoir des informations sur les couleurs utilisées (ou plutôt les tons : beige et blanc). Quelques minutes plus tard, Douce a découvert deux couvercles de la peinture en question, laissés là pour nous. Super!

Ah! j’allais oublier! Nous avons eu une belle surprise chez la notaire. Nous avons accès à une piscine creusée commune et il paraît que c’est la plupart du temps bien tranquille. J’ai déjà hâte d’aller tremper Charlie. Voilà pour le dossier « maison ».

J’aimerais ici revenir sur le Blog Day, simplement pour remercier quelques personnes qui m’ont ajouté à leur liste : une mention d’honneur à mon endroit par Radicarl, il y a aussi Satellite Voyageur, Neil Obstat, Chroniques Blondes, Lutopium et Alexis St-Gelais. Ça me touche et je ne suis surtout pas gêné de l’écrire!

Justement, parlant de Blog Day, je me suis retenu, et me retiens encore, pour ne pas faire un billet anti-Blog Day, dans le sens où je vous aurais fait une liste de blogues que je n’aime pas, que je vous conseille de fuir, surtout qu’en plus j’ai retiré, et de ma blogoliste, et de mon agrégateur, un blogue qui m’accompagnait depuis le début de mon aventure bloguale, et qui a bien fini de me taper sur les nerfs…

Aussi, pour finir, je me suis inscrit grâce au commentateur Internationaliste, au groupe Facebook qui bien se nomme « Le monde qui s’en criss du Canadien de Montréal et du hockey en général. » Wow! Je me sens mieux!

(J’ai l’habitude de mettre une photo pour orner mes billets, mais là imaginer dans quel imbroglio mental je devrais me plonger pour diriger mes recherches…)

Philippe Couillard et kétaine dans un même texte!

Il y a de ces dialogues fortuits dans la blogosphère qui ne demandent qu’à s’affranchir du non-lieu, du non-lien. Je survole mon agrégateur et je fais des ponts, des liens, des questions se posent et des réponses se donnent, tout pour ne pas s’abandonner au cynisme.

Je lis un billet de Nicolas Langelier sur le sujet de l’expression « Bouche bée » où il démontre son abasourdissement devant la nouvelle affiche du Festival du film du monde de Montréal — qui arbore comme marketing un chat bête portant le chapeau melon à la Chaplin, la lunette 3D et le noeud papillon bleu —, la traitant de kétaine. Et je venais de lire quelques minutes plus tôt un billet de Sylvain Allard qui m’est apparu comme sa réponse, enfin, une explication connexe :

Parmi les nombreuses hypothèses des origines du mot «kétaine» [..] celle qui m’a toujours parut la plus crédible est celle de mot kitten (petit chaton) mal prononcé.

Et ce billet « Bouche bée » commence par sa stupéfaction face à l’entrée de l’ancien Ministre de la Santé Philippe Couillard dans l’arène turgescente du privé, grâce à ses bons soins… Pour ma part, c’est le rire qui a fait brasser ma cage thoracique quand j’ai entendu la nouvelle au Téléjournal, puisque j’écrivais le 20 juin dernier à son propos (en plus de lui avoir toujours trouvé un air hypocrite, mais ça, c’est en extra, cette gratuité due au fait de faire parti du peuple…) :

Quand on sait « qu’il obtiendra immédiatement un nouvel emploi dans une organisation internationale ou dans le secteur privé », quand on regarde en arrière avec son ouverture d’esprit au privé en santé, et l’évolution positive de ce dossier pendant son règne, il est tellement facile de faire le lien et de biffer « dans une organisation internationale ou »…

Est-ce que ça compte pour une prédiction Alain B.?

(Photo : Bernard & Theresa)

Démotivant?

En me promenant sur mon agrégateur hier je suis tombé sur un billet de Martin Petit qui affiche seulement cette image, ci-haut. Je lui ai demandé s’il en était l’auteur, et il m’a répondu ceci, aujourd’hui :

oui en fait c’est un concept anglo qu’on peut détourner en français facilement c’est à http://www.theburningbiscuit.com/Demotivational%20Posters.html

Et quelques secondes plus tard, encore hier, je tombe sur un billet de Neil Obstat, nouveau blogueur très intéressant, qui affiche le même genre d’image. En voici quelques unes :

Je l’aime beaucoup celle-là, j’sais ben pas pourquoi…

Ça me fait beaucoup penser à ce commentaire là

Désamorcer les malentendus…

Vous avez sûrement remarqué à droite, la liste de liens vers des billets de ma blogoliste. En tout cas, il y a une personne qui l’a tellement remarqué cette liste que j’ai eu en prime un déchirage de chemise en règle parce qu’un de ses billets ne s’est pas retrouvé dedans… Ce qui a signé, pour cette personne, unilatéralement, la fin de notre amitié virtuelle, rien de moins!

Le but ici n’est pas de pointer cette personne (mais si elle vient ici se manifester comme étant cette personne, la discussion – possiblement la prise de bec – qui va s’en suivre sera de sa propre faute, cela va de soi), mais bien plutôt d’expliquer à tout le monde comment je vois cette liste, qui est bien sûr beaucoup en lien avec ma blogoliste, que l’on peut consulter bien sûr sur une page dédiée. Il y a parfois aussi des billets qui ne parviennent pas de blogues de ma blogoliste qui y apparaissent, étant donné que j’ajoute de temps en temps de nouveaux blogues à mon agrégateur. Certains d’entre eux se retrouveront assurément dans ma blogoliste prochainement, même si certains la trouvent interminable… Premièrement, je crois que les blogueurs actifs (le masculin étant utilisé ici pour alléger le texte) devraient être privilégiés, donc je préfère avoir sur ma page principale un suivi de nouveaux billets qu’une blogoliste statique.

Avant toute chose, il faut que je spécifie que mon agrégateur me fait parvenir les nouveaux billets d’une base de données d’environ 150 blogues, avec en moyenne une trentaine de billets par jour. Selon le temps que j’ai à ma disposition, mon humeur, mes goûts, je sélectionne les billets que je veux partager, et en plus je n’ai pas le temps de les lire tous… Je n’ai pas de règles bien précises, mais un billet discutant de problèmes de société aura plus de chance de s’y retrouver qu’un billet racontant une anecdote personnelle; un billet original, drôle, cocasse aura plus de chance de s’y retrouver qu’un billet déprimant. Et je ne crois pas avoir besoin d’expliquer ce que veux dire « plus de chance »… Et tout cela, avec dans l’idée que si j’ajoute tous les billets que je reçois, ça fait moins de visibilité pour tout le monde…

Alors de grâce, ne le prenez pas personnel si votre dernier billet ne se retrouve pas dans ma liste. Primo, parfois Google Reader prend bien du temps à actualiser mes choix. Deuxio, parfois je n’ai pas le temps de consulter mon agrégateur avant un jour ou deux. Tertio, ne pas se retrouver dans ma liste est rarement parce que j’ai hais complètement ou en partie un billet. Quand c’est le cas, souvent, je ne me gêne pas pour aller le dire directement, ou du moins aller confronter les idées. En somme, je ne crois pas avoir à justifier mes choix en détail!

En faisant tout ça, j’espère aider les autres et leur apporter des lecteurs (même si c’est peu) alors pour moi il n’y a que du positif. Si vous portez trop d’attention à ça et que vous me jugez en retour, la balle est dans votre camp, vous devriez réviser vos priorités, et surtout vous calmer les nerfs.

Avec l’été qui arrive (et qui devrait bien arriver un jour!), les occasions seront bonnes…

(Photo : owenbooth)

Ajout :

Charity Bernhart m’a mis en lien cette super pyramide :

Le confort de l’anonymat et autres divagations blogosphériques

Si vous avez écouté le Gala Blogu’Or au complet, vous avez sûrement remarqué la présentation de Philippe Schnobb en lien avec l’anonymat (pour le revoir, c’est dans la deuxième partie, à la 3e minute — le minutage n’apparaît que dans la version YouTube). En gros, il invite les blogueurs et blogueuses à se démasquer pour que leurs écrits paraissent plus sérieux et crédibles. Pour ma part, il a fallu que je me dévoile pour cette raison, même si je signe encore de mon pseudonyme mes textes. La question est revenue alors que j’ai commencé ma contribution chez Branchez-vous! et ça me trotte bien sûr encore en tête…

Je crois que Philippe Schnobb a un peu raison, bien que cela ne semble pas si simple. Pour avoir entendu et lu divers membres de la blogosphère me raconter les raisons de leur anonymat, j’ai bien de la difficulté à voir la situation d’une manière monolithique comme quelques personnes semblent la voir. Je crois que les anonymes sont bien conscients du déficit de crédibilité au niveau des médias et d’un lectorat plus conventionnel, mais cela ne semble pas affecter le dynamisme de leurs blogues, au jour le jour.

Pour ma part, je regrette mon ancien sac de papier brun car depuis quelque temps un ancien-ami, dont notre relation s’est terminée d’une manière assez houleuse merci, m’a retrouvé. Il a commencé par m’envoyer un message haineux ici, que j’ai bien sûr modéré. Je lui ai répondu très poliment via son adresse de courriel, et il a surenchéri de la même manière qu’auparavant. J’ai décidé de ne pas lui répondre parce que je n’ai pas de temps à perdre avec le passé (surtout quand c’est visiblement inextricable et fortement négatif), et, après quelques jours, il a recommencé à commenter à s’acharner ici comme tout bon troll sait le faire : je l’ai alors ajouté dans mes indésirables pour ne plus avoir à le lire (ma black list, pour les intimes…).

Bien sûr, il y a pire dans la vie, mais je crois que c’est ce genre de situation que les gens ne veulent pas vivre. Pour beaucoup d’autres, c’est pour le travail que ça semble problématique. Enfin, chacun a un peu ses raisons, et il serait bien mal venu pour les gens qui exposent leurs vrais noms de juger du choix des autres de le cacher…

Mais le plus drôle dans tout ça, c’est que Philippe Schnobb a sévi dans un Gala qui est l’oeuvre des très très anonymes La Fêlée et L’Exivrogne

Parallèlement, ça me fait penser au thème de la blogoliste, sujet sur lequel j’ai échangé depuis deux jours sur le blogue Je vais jouer dans vos plates-bandes. Ça m’a donné le goût de faire un peu de ménage dedans. Donc, j’ai enlevé en majorité les blogues inactifs depuis 2 à 3 mois, et les autres pour d’autres raisons personnelles. Au total, presque 25. Il en reste beaucoup, mais au moins c’est un peu plus éventé, enfin, plus logique : donc, plus de visibilité pour ceux qui sont actifs. Comme j’écrivais sur ce blogue, « je considère ma blogoliste plus comme mon panorama de la blogosphère que comme le résultat d’un jugement précis et calculé. »

Et le pire, c’est que mon agrégateur est rempli de blogues que je devrais y ajouter…

Aussi, pendant que j’y pense, je me demande bien pourquoi Patrick Lagacé n’a pas glissé un seul mot sur le Gala… je le considérais un peu comme le parrain symbolique de cet évènement.

(Photo : chrismaverick)

Pochitude

Vraiment, des fois je trouve qu’il y a des blogueurs poches (si le chapeau vous fait, portez-le fièrement!)… Des blogueurs qui ne profitent pas des opportunités de se faire de nouvelles relations, qui ne prennent pas la peine de gaspiller quelques secondes pour saluer les nouveaux arrivants qui commentent sur leurs blogues (ça arrive très souvent ça : il y a même une blogueuse qui ne m’a jamais écrit un traître mot sur son propre blogue en retour d’un de mes commentaires, et ça fait des mois que je commente de temps en temps… et au contraire, il y a la blogueuse archiconnue de Chroniques Blondes qui discute allègrement avec son lectorat : elle a répondu à mon premier commentaire chez elle après seulement quelques minutes; justement, il y a une discussion très intéressante en ce moment au sujet des blogueurs versus les journalistes : cliquez sur le lien plus haut).

Donc, tout cela pour introduire le fait que j’ai découvert un nouveau blogue que je trouvais intéressant voilà quelque temps. Je laisse un commentaire à la suite d’un billet vierge de commentaires et il n’apparaît pas : modération! J’en laisse un deuxième parce que j’avais oublié de spécifier quelque chose. Ils n’apparaissent pas tandis que d’autres commentaires d’autres blogueurs apparaissent. Interrogations…

Un autre billet est publié un peu plus tard, j’écris un autre commentaire, en spécifiant le fait que mes autres commentaires ne sont pas apparus auparavant et celui-là non plus n’apparaît jamais. Sur le coup, j’ai même envoyé un courriel personnel au blogueur pour lui faire part du problème, encore et toujours sans réponse… Tantôt, je remarque qu’un autre commentaire est apparu à la suite du deuxième billet susmentionné. Il va sans dire que le rouge m’est monté à la figure!

Petite vengeance : je viens d’éliminer dans mon fureteur l’onglet avec son blogue et surtout son blogue de mon agrégateur (je garde dedans même des blogues que j’exècre alors…). Et vous remarquerez que je n’indique pas le blogue en question et c’est bien voulu : je ne fais pas de pub gratuite pour ce genre de personne… Depuis que je blogue, c’est la première fois que ça m’arrive. J’essaye encore d’entrevoir la possibilité d’un problème technique, mais ça ne colle pas. Alors, je me dis que le gars me connaît de réputation (je suis dans la même catégorie que lui sur le site TLMEB) ou qu’il me lit parfois, ne m’aime pas du tout, considère un commentaire de ma part sur son blogue comme de la lèpre, et considère que c’est une immense perte de temps que de me répondre pour me donner l’heure juste.

Il me semble que de décider d’avoir un blogue public (au contraire d’un blogue privé) est synonyme d’ouverture sur les autres, au moins un minimum. Quand quelqu’un te salue, il est normal de lui retourner la salutation, même si cette personne te semble antipathique au premier abord. Il semble qu’il y en a qui n’ont pas compris ça dans la blogosphère… et surtout le concept des six degrés de séparation

Certains trouveront tout cela futile, mais je crois que dans la vraie vie et dans la blogosphère il y a de bonnes attitudes et des attitudes de merde. Les humains dans les deux mondes me déçoivent tout autant. On n’est pas des bêtes! Mais bon, je sais qu’il faut focaliser sur la majorité des gens, vous tous mes amis, qui avez de la classe!

(Photo : dyne45 – modifiée par mes soins)

Être un valentin extensible

(Photo : t.ducornetz)

Bon, après avoir parcouru mon agrégateur ce matin, je ne peux pas faire abstraction du fait que c’est la St-Valentin. Eh! oui, cette fête que je fête, que nous fêtons à l’année, moi et Douce, pour mieux s’en foutre aujourd’hui.

Avec nos horaires, on va se voir à peu près une demi-heure en ce jour, et c’est pas bien grave. Le temps de se donner quelques bizous, comme d’habitude, mais je dois ajouter que ce n’est pas encore devenu une habitude… pour vrai!

Je vous laisse ici un poème que j’ai écrit à Douce voilà presque trois ans. Nous en étions à nos premières armes en tant que couple et elle me parlait bien sûr de ses anciennes relations, dont un poète, qu’elle me décrivait excellent, et qui lui avait envoyé quelques poèmes d’amour, même après notre rencontre. Ça m’a un peu piqué bien sûr et j’ai décidé de me battre avec la même arme.

Je l’ai beaucoup travaillé ce poème. Et il faut que je rajoute que Douce est bachelière en littérature et qu’elle est une poète accomplie, acceptée par ses pairs puisqu’elle a publié dans diverses revues de poésie reconnue. Elle vise maintenant un premier recueil, mais c’est difficile.

Alors, laissez-moi vous dire que j’étais nerveux quand je lui ai donné. Je ne veux pas trop vous influencer, mais elle a pleuré quand elle l’a lu, et elle m’a fait le plus beau compliment, que je cite de mémoire : « Mon amour, tu t’es éloigné des pièges, des clichés… »

Tout ce qui va suivre est vrai, seul le nom a été changé.

*

Haute fidélité

le mot amour maintenant ressemble à toi
(dans un livre pour enfant ton image est le nouveau symbole associé)
âme ou rein ou tête ou cœur comme réceptacle ne change rien ni n’importe

je t’ai rêvé au-delà de mes rêves j’ai cru souvent que je ne quitterais jamais le sol

et je ne peux qu’aujourd’hui chérir mon état amplifié

à l’unisson
je suis sûr que tu y goûtes tout autant
ce certain se dresse en pavillon

chacune de nos petites notes se complète
même la nostalgie devient coulante on se baigne l’un dans l’autre
on est multiplié

et ça prend beaucoup d’ampleur

pas besoin de se mordre pour ça

juste la douce furie
qui s’élance en crescendo
pour ensuite reprendre la mer calme

un miroir où on se mire
pour mieux se réapprendre au jeu du bonheur

*

je n’ai que quelques mots incertains pour te dire des certitudes
je n’ai que de la petite maladresse à t’offrir car je ne m’enrobe pas d’un mélange

de miel et de fiel

tu sais déjà où je me trouve où tu te trouves

et où on se trouve

je te sers de manteau contre les vents australs
pour que tu puisses encore et encore gravir
les iles que tu soulèves
tu me sers d’ancre et de porte-voix alors que mes cris devaient se perdre
au creux d’un oreiller salin
traître et confortable

tu ne sauras vraiment jamais combien tes baisers me font oublier les autres univers
dans l’heureuse noirceur de ton abysse

ma souveraineté t’appartient

*

(le rivage a glissé jusque sous mes pieds)

j’ai vu en écho ton visage d’innocence et tes cheveux changeants
par addition tes souvenirs sont venus nourrir l’album que je tiens

j’ai vu bien plus que des images
j’ai entendu bien plus que ton histoire

des harmonies se sont soulevées autant de fois que le silence
meublant ma conscience et mon inconscience
mes nuits mes jours

nouvelle mythologie

je m’imprégnais de toi dans l’ailleurs

dans l’odeur du feu qui se mêlait de tes murmures

coquins

le bois craquant comme tes chevilles le lit défait semblait nous dire plus haut

tes ailes déployées
moi déplumé

dans les nuages le gris se teintait d’orange et de rouge parfois de vin
nous y étions tellement

centrifuges animaux toujours ta main pour inonder la mienne

les yeux fermés je ne me reposais pas de toi
je me fuyais pour mieux ensuite te déguster l’eau à la bouche

*

jamais je n’ai connu ces sentiers où tu m’entraînes
je te suivrais les yeux bandés car je connais par cœur ceux-là où j’ai eu mal

l’itinéraire est au complet une incartade un dessin en cavalcade

aussi j’aime bien sentir ton épaule
et ton sourire lorsque la braise me chatouille sous le pied

le monde se défait – à nous de le refaire

*

et moi
lorsque je me repose dans ta cabane dans les arbres sur une branche
plus léger qu’un pinson je n’ai plus peur
ma toute Douce

jamais je ne pourrai suffisamment te remercier de m’avoir si longtemps attendu


Nethique.info

Finaliste Grands Prix AJIQ catégorie Illustration éditoriale

Catégorie : Illustration éditoriale

Fier collaborateur de…

Infoman
Reflet de Société
Un sous à la fois!

RSS Billets choisis de mon agrégateur (blogoliste dans la bannière)

  • Erreur, le flux RSS est probablement en panne. Essayez plus tard.

Archives

copyleft

Creative Commons License
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons.

Catégories

Statistiques (depuis 01/01/2008)

  • 633 384 hits