Posts Tagged 'triste'

C’est quoi le problème avec Pierre Côté?

Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/

Le clown tristeComme je le relatais le 2 décembre dernier, je me suis intéressé au projet de Pierre Côté nommé « Realtime Réalité ». Assez pour pouvoir dire que j’ai même essayé d’aider le gars, avec l’aide de plusieurs utilisateurs de Twitter. Je voyais même d’un bon oeil une collaboration future :

j’aimerais que chaque lundi soir on se retrouve pour jaser de choses et d’autres, ce qui s’est passé dans l’actualité, sur les blogues, etc. Je serais bien ouvert à préparer un petit quelque chose

Mais bon, si vous n’êtes pas au courant, mon énergie a commencé à baisser, plus le mois de décembre avançait. De son côté, après le 12 décembre, il a disparu du web, les gens se demandaient ce qu’il advenait de lui (il est finalement réapparu le 4 janvier). Ce n’était pas bien difficile d’arriver à la conclusion qu’il n’allait pas très bien lui non plus. Il m’est même passé par l’idée d’essayer de le joindre par un moyen ou un autre, mais j’en avais assez de me battre avec ma propre condition. Et on n’a pas gardé les cochons ensemble, quand même…

Un peu plus tard, par je ne sais quel hasard, je me suis rendu compte qu’il avait arrêté de me suivre, et quelques personnes dont @minicstecroix qui avait, par deux fois, coanimé avec lui. En fait, il a arrêté de suivre pratiquement tous les francophones qu’il suivait avant (il est devenu ainsi un Twitter snob — il me semble qu’auparavant son ratio abonnés/abonnements ressemblait au mien). Drôle de comportement pour quelqu’un qui fait la promotion de l’interactivité et qui voudrait que son projet fonctionne…

Alors, pour en avoir le coeur net, je lui ai adressé hier ou avant-hier ce message sur Twitter :

pourquoi tu as arrêté de suivre plein de gens, dont moi — qui a essayé de t’aider avant les Fêtes?

Il ne m’a pas répondu, alors je le lui ai envoyé en commentaire sur son blogue et il ne l’a pas fait paraître ni y a réagi. À l’heure qu’il est, je ne m’attends plus à rien. C’est pathétique. Et je sais que plusieurs personnes l’interpellent, dont @TVQC qui m’écrivait tantôt qu’il essayait de lui proposer quelqu’un d’intéressant pour son émission, toujours sans réponses.

Les relations virtuelles sont parfois difficiles, mais là ça dépasse les bornes. Malgré le fait que je ne sais aucunement ce qui se passe réellement dans sa tête, je ne peux qu’y voir un grand manque de respect, comme si pour lui l’interactivité n’était qu’un mouchoir à jeter après usage, dans son sens le plus méprisant.

J’ai cette histoire en tête depuis un mois et ce billet est un bon outil pour m’en débarrasser (aussi bien sûr pour l’archiver…). Et, je peux vous avouer que ça me rend plus triste que ça me fâche, quoique, peut-être plus ex aequo.

En tout cas, tout cela est un trop-plein d’incompréhension qui compose un mystère pas très ragoûtant, comme cette phrase abracadabrante…

Dommage, car ce gars-là a du talent, mais pas le principal pour ce qu’il veut faire, soit l’entregent.

Malgré tout, je ne peux même pas lui souhaiter de se planter…

Lhasa n’est pas morte à cause de Twitter…

Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/

Je m’excuse, mais on s’en fout de la question de Twitter autour de la mort de Lhasa de Sela. C’est un problème de bouche-à-oreille à la vitesse grand V et il faut faire avec. A-t-on déjà pensé à faire taire la boîte à rumeur avant l’apparition des médias sociaux?

Par contre, qu’une jeune femme dans la fin trentaine meurt d’un cancer du sein, ça c’est sérieux. Quand ma Douce se met à craindre le fait qu’elle ne puisse pas se faire faire des tests de dépistage vu son trop jeune âge, ça dépasse le soi-disant problème des cancans.

Quand on constate de plus en plus que le cancer gagne sur des corps de plus en plus jeunes, on se demande pourquoi les médias sont si intéressés par la ragoterie.

Il n’y a qu’à taper « hausse des cancers » sur son moteur de recherche préféré et c’est un bon début pour sortir du verbiage inutile.

*

Sinon, au-delà de la colère, je suis immensément triste devant ce décès, moi qui n’étais même pas au courant de sa maladie. Avec Björk, ex aequo, c’est ma voix féminine préférée. J’ai bercé mon âme au son de sa voix en compagnie de ses deux premières oeuvres, je la pleurerai en écoutant sa dernière complainte, quand je me la procurerai.

Ce que je n’ai pas encore pu dire au sujet de Nelly

Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/

Nelly Arcan floueAu figuré, je me mords les doigts presque au sang depuis mon petit billet d’humeur suite à la mort de Nelly Arcan. Attendre que la poussière retombe pour être certain de ne pas me précipiter stupidement dans le regret. Mais en même temps, comme le souligne bien justement Christian Mistral, n’attend-on pas quelque chose : « si elle a laissé un mot »?

Il y a un voyeurisme fort qui germe avec ce genre d’événement, et j’en ai eu la preuve. Depuis le 25 septembre, donc depuis cinq jours, 10 476 fois des gens ont cliqué sur ce billet-là, la très grande majorité provenant des moteurs de recherche. La première journée, 9381, mon record d’achalandage depuis les deux ans et demi que je blogue. Pas besoin de dire que la mort de Pierre Falardeau n’a pas créé autant de trafic par ici, même si dans les faits, c’était possible. Incomparable… Cependant, ce n’est pas le sujet, ni non plus les fluctuations statistiques de mon humble demeure, d’ailleurs. Mais bon, c’est un portrait comme un autre, dans toute son imprécision.

David Desjardins soulève l’idée qu’elle a gagné ainsi la jeunesse éternelle. Et je rajoute, pour le plaisir de l’écrire : en empêchant les affres du temps d’égratigner le vernis qu’elle a si soigneusement appliqué, à coups de ce qu’elle a voulu. C’est horrifiant d’y penser : elle vivait finalement pour mieux éblouir dans sa mort qu’elle ne l’avait réussi au jour le jour, accompagnée de la banalité, des moments morts, fades, de ses cheveux défaits, parfois, du crayon qui coule de l’oeil rougit, de l’etcétéra incluant les matins dégoulinant de réel.

Au-delà de l’inéluctabilité de la mort, il y a quelque chose de romantique dans ce suicide. Une utilisatrice de Twitter (@EveCatherine29) espère que Nelly Arcan ne sera pas morte en vain. J’en doute fortement pour cette raison. Il n’y a rien dans cette mort qui ressemble au suicide d’un de mes amis, un gars comme les autres pour ceux qui ne le connaissaient pas. Rien à voir. Juste le nombre de spectateurs est incommensurablement disproportionné, ça ne peut que créer des remous diamétralement différents : elle savait cette équation. Lui, il ne s’est tué que lui-même, tout simplement malgré le drame d’autant plus dramatique — il avait femme et enfant — sans possibilité de participer à l’Histoire par son geste (et de se payer l’éternité, comme me l’écrivait aussi @EveCatherine29). Et me contredire ici reviendrait à la traiter d’idiote, ce qu’elle n’était visiblement pas.

Pour revenir à mon précédent billet, on a tenté de me faire sentir mal parce que mon passé me liait minimalement à cette femme et que j’en ai fait état, aussi minimalement que possible, justement par respect, mais on a essayé de me faire porter le chapeau de l’impudence. J’ai eu beau me faire répéter que je n’avais rien écrit de mal, rien à faire, je bouillonne encore de constater la facilité avec laquelle on peut lire blanc et comprendre noir. Oui la mort de cette femme a résonné différemment en moi, et parce qu’au-delà d’avoir lu Putain j’ai entendu sa voix au téléphone me glacer le sang. Un peu comme voilà presque 20 ans où j’ai perdu par ma stupidité de jeune adulte une amoureuse qui quelques mois plus tard s’est fait tuer dans un accident de voiture après une soirée très arrosée dans un bar et que lors de ses funérailles ça été la dernière fois que j’ai vu live un cadavre dans un cercueil. Qu’on ne tente pas de m’appliquer mon vécu sur le visage comme si c’était un masque d’Halloween, ou encore pire, le visage de quelqu’un qui m’est antipathique!

Alors oui je vais la raconter cette histoire, et ce sera pour ceux, les courageux, qui m’auront suivi jusqu’ici. Je vous l’avoue, c’était dans mon plan d’en arriver à ça à la fin d’un long billet. Un rempart.

Voilà, je m’inscris sur Réseau Contact, et dès le départ je remarque la photo d’une très jolie femme qui me dit vaguement quelque chose, et je lui fais signe, selon les règles du site. Après quelques  jours, n’ayant pas eu de réponse, je lui envoie un message lui disant quelque chose du genre : c’est dommage, il me semble qu’on avait quelques points en commun. Bonne chance pour l’avenir. Elle me répond finalement que je ne devrais pas abandonner si vite… Je ne me souviens plus trop de l’entre-deux, mais on a fini par se donner rendez-vous un soir, en se disant qu’on se contacterait quelques heures avant pour finaliser le tout au sujet de l’endroit et de l’heure.

Il faut que je spécifie que j’ai fini par comprendre que la jolie femme qui se prénommait Isabelle était aussi Nelly, publiquement. Il va sans dire que cela augmenta de beaucoup ma fébrilité, surtout parce qu’elle était romancière et que j’en étais à la première année de travail de mon roman. Et encore plus, parce que je sortais d’une relation avec une femme trop différente de moi et que je cherchais sur ces sites de rencontre une relation d’affinités. Aussi, étant donné que je savais qu’elle était journaliste, je me suis bien sûr dit qu’elle devait peut-être travailler un article sur les sites de rencontre… Mais, qui ne risque rien n’a rien!

Le grand soir arriva et je ne fis qu’attendre qu’elle se manifeste suite à mes quelques messages. Elle m’avait visiblement posé un lapin, et je lui ai envoyé un message expliquant ma déception. Pas d’excuse ni rien, elle m’a banni, je ne pouvais aucunement correspondre avec elle. Mais je ne pouvais pas lâcher le morceau sans avoir au moins une explication. Après avoir tâtonné, j’ai fini par la contacter de nouveau en créant un autre profil. Elle m’a laissé son numéro de téléphone et nous avons discuté quelques minutes.

En gros, elle m’a dit qu’elle correspondait avec beaucoup d’hommes et qu’elle en rencontrait souvent, ce qui expliquait son oubli, si c’était le cas, mais sans confirmation de sa part. Elle m’expliqua aussi qu’elle recherchait un gentleman et que ma réaction lui prouvait que je n’en étais pas un… qu’elle avait besoin d’un homme attentionné, à l’écoute, etc. Je n’ai même pas tenté de lui faire changer d’idée tellement il était clair pour moi que nous n’étions pas dans le même monde. Ma réaction était tout à fait normale dans les circonstances et on ne juge pas les autres à partir de leur réaction à nos propres gaffes! Et en plus, ce n’est surtout pas gratuit un homme attentionné, même ceux qui ont cette tendance ont tendance à l’abandonner parfois… ou même à ne jamais la manifester — dans le cas où la terre est trop pauvre.

Ce que j’ai ressenti à ce moment-là, c’est qu’elle plaçait un mur, une distance entre elle et les autres, d’un genre qui la plaçait au-delà d’elle-même et du résultat recherché. Elle avait échafaudé un trop parfait scénario relationnel, ce qui ne pouvait que la décevoir en passant le test de la réalité. Et si je regarde tout ça d’un oeil actuel, les liens ne cessent de s’ajouter. Pas de compromis avec la vie, on pousse la note jusqu’à casser la corde (vocale) et on se perd dans le mythe des choses.

Alors, si on trouve un « mot », une explication, ça ne viendra qu’ajouter au récit qui déjà se brode, ça me surprendrait même que ça réponde à quoi que ce soit.

C’est la triste réalité : Isabelle Fortier se décompose tandis que son pseudonyme est mûr pour se retrouver dans un premier tatouage, s’il n’y en a pas déjà. Sur un sein, de préférence.

Ajouts :

Pensées suicidaires? Des gens peuvent t’aider.

À voir, la dernière entrevue de Nelly Arcan à Club Social.

Nelly Arcan n’est plus

Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/

J’ai eu un choc quand j’ai appris son suicide, à l’instant. Je suis même tombé sur elle, genre au Canal Vox, voilà quelques jours. Et ça m’avait fait drôle, comme d’habitude, quand je la voyais.

C’est qu’avant de rencontrer Douce, j’ai failli faire la rencontre d’Isabelle Fortier grâce à Réseau Contact, mais c’est mort dans l’oeuf (la photo à gauche était celle qu’elle affichait sur son profil – Ajout : et je l’ai trouvée sur le web…). Je ne m’étendrai pas là-dessus. Et ce n’est pas plus triste, ni moins, c’est.

Je ne peux pas m’empêcher de penser à Dédé Fortin, vu que le film sur la fin de sa vie est venu m’étourdir dernièrement. Je ne suis pas un spécialiste, mais on dirait qu’un tempérament artistique et des tendances suicidaires font comme de la nitroglycérine.

Et, de toute façon, l’impuissance reste toujours le dénominateur commun pour les proches, lesquels j’offre mes condoléances les plus sincères, si par hasard un de ceux-là tombe sur ce billet.

La vie est vraiment toute croche.

Ajouts :

Choc chez Mots de Tête.

À lire (trouvé via @ Joiedevivre66) : Se tuer peut nuire à la santé (Un texte de Nelly Arcan paru sur P45 en mars 2004)

Pensées suicidaires? Des gens peuvent t’aider.

À voir, la dernière entrevue de Nelly Arcan à Club Social.

Et la suite de ce billet : Ce que je n’ai pas encore pu dire au sujet de Nelly

La naissance de l’émotion

Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/

Moue Renart bébé

Sûrement comme la majorité des parents, Douce et moi chantons pour bébé Charlie. Des ritournelles simplettes trop joyeuses pour être réalistes. Il faut ce qu’il faut! Des comptines traditionnelles et des chansonnettes tirées des quelques jouets à batterie du côté de Douce, et pour ma part je baragouine de la comptine aussi, et improvise quelques airs rythmés. Charlie aime bien la nouveauté, son rire et ses cris en sont la preuve. Il y a pratiquement toujours de la musique autour d’elle. Le matin c’est de la pop de toutes sortes, la nuit, elle dort en écoutant de la musique classique.

Hier après-midi, Douce m’avait laissé avec Charlie dans la voiture pour aller faire remplir notre bouteille de savon à couche. La petite, qui a eu 6 mois voilà trois jours, s’est mise à chigner un peu derrière, alors j’ai décidé d’aller lui tenir compagnie. Le dernier album de Radiohead jouait, In Rainbows, la chanson House Of Cards, si je me souviens bien All I Need. J’ai fredonné l’air nostalgique du refrain en regardant ma fille dans les yeux, la voix chargée d’émotion. Elle fit aussitôt la moue comme je ne l’ai jamais vu faire, la lèvre du bas bien ressorti, le regard se chargeant de larmes. Le visage le plus triste que j’ai vu. Je n’ai pas pu faire autrement qu’elle, derrière mes verres fumés. Alors que je continuais la mélodie, elle se mit à pleurer.

J’ai aussitôt tout fait pour lui changer les idées, ce qui a très bien fonctionné. Et je lui tenais la main, et je lui parlais, essuyant mes larmes, me disant que je vivais quelque chose de singulier, dans ma jeune vie de père. Pas longtemps après, quand le même mouvement de la chanson est revenu, je n’ai pas pu m’empêcher de chanter encore, par automatisme; et après la première note, je me suis demandé si sa réaction n’était pas due qu’au hasard, continuant du même souffle pour en avoir ainsi le coeur net… Aussitôt, ses yeux s’emplirent de larmes, sa lèvre du bas s’avança et elle pleura encore. Moi aussi. Même manège pour lui changer les idées.

Douce revint quelques secondes plus tard, et je lui ai raconté tout ça. Elle n’en revenait pas. Comme moi, ça lui remuait l’intérieur, mais elle me demanda de chanter encore, ce que je fis. C’était la même chanson qui jouait. La moue revint automatiquement, même si sa mère était là, étonnamment. Elle ne se rendit pas jusqu’aux pleurs, la démonstration avait été assez éloquente : Douce me coupa le clapet et fit bifurquer l’attention de Charlie.

Tel père, telle fille. En plus de la ressemblance physique, les photos de moi bébé à l’appui, la ressemblance émotionnelle. Ma mère, qui a une voix superbe, s’il faut le préciser, me faisait exactement le même coup. La photo qui orne ce billet en est la preuve.

Il n’y a que le temps, le moment, qui fait en sorte de lier cette anecdote avec la Fête des Pères, mais je vais le prendre quand même ce beau cadeau. J’ai décidé de l’écrire pour être certain de ne jamais l’oublier. En le partageant avec vous, je me dis que c’est un cadeau encore plus grand.

*

Pour ceux qui ne me connaissent pas, je travaille comme DJ depuis environ 20 ans et j’ai commencé à chanter dans mon premier groupe la même année que j’ai commencé à être DJ. Avec l’avant-dernier groupe auquel j’ai collaboré, nous avons même sorti un album, ce qui nous a conduits à un spectacle au Spectrum dans le cadre des Francofolies de Montréal. Alors non, ce n’est pas parce que je chante comme une crécelle, une casserole, etc., qu’elle a réagi de la sorte! 😉

Home : impressions

Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/

Je viens de terminer le visionnement du film « Home », de Yann Arthus-Bertrand. Seulement pour la grande qualité des images, époustouflantes, ça vaut la peine d’être vu. Comment montrer des tristes réalités et en même temps titiller l’oeil.

Je retiens un passage qui présentait l’érosion du sol, comme une plaie à vif, rouge sang. Je retiens un troupeau qui courait, comme pour fuir un danger plus grand que son nombre. Je retiens les arabesques de l’exploitation du sable bitumineux.

J’ai pris avec un grain de sel le lien de causalité entre le réchauffement climatique et les activités de l’homme parce que je crois que c’est un argument trop simpliste. Les activités de l’homme sont en soi un argument assez effilé, et impossible à contredire, contrairement à la causalité.

C’est finalement un beau portrait, utile, mais qui, pour certains, sera trop moraliste. Mais comment ne pas l’être quand le but de l’exercice est de proposer le changement?

Màj :

Un point de vue sur Luc Besson et le copyright.

Douces

Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/

douces

Je ne peux pas m’empêcher de démarrer ce billet au titre si doux par la négative. C’est que depuis quelque temps il me semble qu’il se trame de plus en plus un masculinisme revanchard et cela me rend triste. Oui, je sais que, même aujourd’hui, le féminisme n’est pas que rose. J’admets qu’il n’est pas parfait, comme toute chose. Mais qui, mais qu’est-ce qui peut bien se targuer de l’être?

C’est quand les monolithes « Femme » et « Homme » se dressent qu’il y a de la casse : un homme et une femme, deux individus, réussissent majoritairement à se faire du bien — sans jeux de mots — quel que soit le contexte social, l’époque. La preuve : l’humanité est florissante! J’en ai donc contre les femmes et les hommes qui se barricadent contre la nécessité, la survie.

J’ai bien de la difficulté à croire que des féministes et des masculinistes hétérosexuels radicaux puissent être heureux en amour… et encore plus au niveau domestique, vous comprenez ce que je veux dire! Pour les rapports hommes femmes, il n’y a pas mieux que l’expression « mettre de l’eau dans son vin »…

Ma vie, elle se passe en compagnie d’une féministe aguerrie, son curriculum vitae est là pour le prouver! Pourtant, je ne me sens nullement castré. Mais pourquoi? Ce n’est vraiment pas parce que je suis un homme rose-bonbon-qui-n’a-pas-de-couilles, même que, depuis que je suis avec elle, mon indice de virilité n’a jamais été aussi haut! Cela dit avec le moins de double sens possible…

La solution : on s’assume biologiquement, et donc psychologiquement. Mes forces ne sont pas ses faiblesses, et vice versa, enfin, au mieux de nos moyens. On s’organise avec ce qui nous sied le plus. Pourquoi ça serait grave qu’en 2009 je m’occupe des travaux manuels tandis qu’elle s’occupe de la lessive? Nous nous débrouillons très bien dans ces deux activités, mais ça tombe, peut-être bien par hasard, que nous penchons chacun du côté plus traditionnel. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Avec un nourrisson qui vient encore plus changer la donne, nos rôles actuels n’ont rien pour évoquer une égalité exemplaire, selon un examen extérieur quantitatif, et même qualitatif.

L’égalité, dans le fond, ne se trouve que dans la dignité et dans le respect. À la base, quand l’annonce du sexe d’un enfant à naître ne sera pas plus importante que la simple curiosité, cela sera une preuve que l’égalité entre les sexes sera imbriquée dans les moeurs. À la naissance de ma petite Charlie, j’ai bien eu la preuve que nous n’y sommes pas encore, après m’avoir fait dire, bien maladroitement par une dame plus âgée, que ce n’était pas grave d’avoir une fille…

Douces, je vous aime!

(Ce billet est publié dans le cadre de la journée internationale de la femme : bloguer pour les femmes.)

Ajout :

Retour au sujet de cet événement sur Blogosphère.

Parlons pertes…

Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/

les-pertes-de-jean-charest

Je dessine ça, mais je ne suis tellement pas certain que Charest a peur pour l’avenir…

Il y a tellement de faux pas inscrits au curriculum que la population devrait constituer par rapport à lui. Mais bon, ce n’est qu’une peccadille de plus à son tableau de chasse bien rempli! Je me souviens, belle devise!

*

Parlons caricature.

J’avais entendu ou lu quelque part l’opinion de Serge Chapleau et ça m’avait marqué. Je l’ai retrouvé dans le billet d’un blogue :

De toutes manières, lorsqu’on caricature quelqu’un avec l’intention de le blesser, on est assuré de rater notre cible. Ce n’est pas moi qui a fait ce constat, mais Serge Chapleau. Je l’ai entendu le dire à la télévision ou à la radio, je ne sais plus.

Je suis plus ou moins d’accord.

Ça me donne l’impression d’être un discours un peu langue de bois dans le genre : tout le monde il est beau tout le monde il est fin… On ne peut pas faire une pointe et ne pas en faire en même temps. Et puis l’objectivité ne me semble pas bien servir de cadre à la caricature (et à la chronique). On ne peut pas enlever la réalité à l’humour, comme quand on dit qu’il y a une part de vérité dans une blague.

*

La citation plus haut provient d’un billet très intéressant et triste à la fois. Du blogue de l’auteur qui caricature Richard Martineau et qui signe « Appellez-moi Richard ». C’est intéressant parce qu’il expose bien en détail le déclin du chroniqueur omniprésent. Et c’est triste parce qu’il cesse (pour un temps) son blogue, justement parce qu’il a « l’impression de frapper quelqu’un qui est au plancher. »

Tout comme lui, je souhaite que le vrai Richard prenne des vacances. Malgré tout ce que j’ai pu écrire sur Tartineau, j’espère toujours l’aimer comme dans le temps…

Humer l’humeur humaine

Démarrer un texte avec aucune idée, ça donne ça comme départ. Se servir de mots comme des fils qui s’entrecroisent pour ajouter de la substance, c’est encore du blanc dans la tête, mais le temps s’emballe. Au moins, la page n’est plus vierge. Ça fait office…

C’est de l’acharnement presque thérapeutique que ce billet en ces temps gris humides. Le froid brille, brun ambré, l’arbre braille ses feuilles brûlées et le brouillard brumeux fait de la broue. Brrr!

Encore plus glacé, j’ai deux amis qui se laissent tomber de l’arbre. Deux morts de plus pour mon cimetière virtuel qui n’a même pas d’adresse. C’est la vague qui se jette par là-bas, il y aura un retour : quand ça bouge, c’est que c’est vivant!

Il n’y a rien de triste. Ultimement. Tout se lave. Je garde mes larmes pour saler l’expectative.

(Photo : Anne*°)


Nethique.info

Finaliste Grands Prix AJIQ catégorie Illustration éditoriale

Catégorie : Illustration éditoriale

Fier collaborateur de…

Infoman
Reflet de Société
Un sous à la fois!

RSS Billets choisis de mon agrégateur (blogoliste dans la bannière)

  • Erreur, le flux RSS est probablement en panne. Essayez plus tard.

Archives

copyleft

Creative Commons License
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons.

Catégories

Statistiques (depuis 01/01/2008)

  • 633 384 hits