En lien avec une petite prise de bec récente, je me permets de citer, pour commencer, un ancien billet de Patrick Lagacé :
ici, c’est mon blogue. Je fais comme je veux. Si je décide d’écrire des billets en sanskrit, c’est mon affaire. Si je décide pendant une semaine de ne publier que des recettes de soupe aux légumes, idem. Ce blogue n’est pas service public, je revendique le droit de le nourrir comme je veux. Je faisais la même chose à Canoë et je ne vais pas changer ici. Si vous n’aimez pas ça, la meilleure façon de protester, c’est de ne plus venir. Si vous avez de la chance, le nombre de clics sur mon blogue va sombrer et Cyberpresse va finir par me virer. There you go.
Pour le dire autrement, je vais refaire une analogie avec mon travail de DJ au bar (parce que je n’arrive pas à retrouver le billet…). Quand quelqu’un vient chialer sur ma musique alors que le bar est plein, comme la piste de danse, dans le pire des cas je demande à un portier d’accompagner cette personne en dehors de l’établissement…
Je suis content de vous lire, même quand vous n’êtes pas d’accord avec moi, mais remettre en question ouvertement mon choix éditorial, mes sujets, ça c’est de l’impolitesse qui me fait grimper aux rideaux! Et j’ai écrit « ouvertement » parce que vous avez bien le droit de le penser, moi j’ai le droit de penser que de prendre la peine de me le dire est complètement inutile. Je ne vais pas effacer un billet parce qu’un smatte une personne vient m’écrire : il y a d’autres sujets bien plus intéressants!
Je ne suis pas un grand amateur de blogue perso, même si j’en lis quelques-uns, mais je n’irais pas écrire en commentaire sur un de ceux que je ne suis pas, simplement : ta vie ne m’intéresse pas! Ne serait-ce pas le comble de la méchanceté au niveau blogual? Alors, quand quelqu’un me fait le coup, mon degré de patience tombe en flèche encore plus vite qu’au travail, puisqu’ici vous n’êtes pas des clients et je suis mon propre « patron » (même si je ne fais pas une cenne avec ça…).
C’est pas mal dans le top des choses qui me font suer. Ça devrait être une règle non écrite.
La #1.
Questions d’éthique (Première partie)
Published juin 11, 2009 anecdotes , blogosphère , Web 22 CommentsÉtiquettes : acné, agrégateur, Éthique, épée de Damoclès, bannir, Blogoliste, blogosphère, blogueur, bouclier, boycott, boycottage, claque, commentaires, comportement, différend, enfantillages, Facebook, froid, guéguerres, haine, harcèlement, Histoire, inacceptable, Internet, Justice, les blogues, Loi, mal, Néthique, nétiquette, neutralité, organisé, personnel, photo, Raison, règle, réalitosphère, réputation, sanction, solidaires, synonymes, Twitter, visage, visibilité, Web, Wikipédia
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Mes dernières pérégrinations sur le web, les blogues, Facebook et Twitter m’ont fait voir que l’éthique — la néthique, et par extension, la nétiquette, termes qui semblent aussi synonymes — est un thème qui ressort beaucoup depuis quelque temps. Comme une poussée d’acné.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, je juge bon de citer l’article sur la nétiquette de Wikipédia, question de jeter des bases solides à la série de billets que je veux vous proposer :
Pourquoi ne le ferait-on pas en face? Parce qu’en face, les claques ne se perdent pas…
J’ai quelques exemples à faire ressortir tout au long de cette série, mais le premier en sera un bien personnel, qui m’est arrivé hier. Il y a un froid entre moi et un blogueur (lire : animosité, de son côté), et j’ai tout fait pour m’en éloigner depuis les derniers soubresauts de cette histoire, voilà plus d’un an. Je ne le lis plus, je l’ai banni du mien, mais bon, la blogosphère étant ce qu’elle est, assez petite — encore plus que le monde! — ça m’arrive de tomber sur ses écrits en commentaires ailleurs, puisque nous avons beaucoup de fréquentations en commun.
En sirotant mon café, je tombe sur un billet d’un blogue où on me cite, et le blogueur en question en profite pour exposer tout le mal qu’il pense de moi, même si cette autre personne est déjà parfaitement au courant de notre différend. La même chose, sur un autre blogue. Et ce n’était vraiment pas la première fois. C’est sporadique. Et je ne réplique jamais rien parce que ça fait longtemps que je n’ai plus d’acné…
Le premier blogueur a effacé le commentaire désobligeant et a écrit un billet pour expliquer son désir de neutralité dans les « guéguerres » entre blogueurs, et avec raison. La deuxième a effacé la partie me concernant, dirigeant l’explication en privé, par courriel, avec le principal intéressé.
Ce gars-là a tout à fait le droit de m’abhorrer, mais pas de contaminer les autres espaces avec sa haine pour m’atteindre par un chemin indirect. Et en plus, en regard de la règle que j’expose plus haut, si le gars agissait de la sorte dans la réalitosphère, il aurait sûrement le visage beaucoup plus boursoufflé (et coloré par endroits) que ce qu’on peut voir sur la photo qu’il arbore dans sa bannière (oui, je suis allé une fois, par curiosité…).
Pour vous dire, je commence vraiment à en avoir assez de ces enfantillages. Mais comment les faire cesser? Je me verrais mal faire une plainte à la police pour harcèlement et tentative de ternir ma réputation web…
Je me demande si ça serait possible un boycottage organisé : des blogueurs solidaires à ma cause qui enlèverait son blogue de leurs blogolistes et de leurs agrégateurs pendant un certain temps, par exemple, question de lui faire perdre de la visibilité et ainsi lui faire comprendre que son comportement est inacceptable, et à tous les autres qui font de même, par la même occasion. S’il n’y a pas de lois et de sanctions applicables, organisons notre propre justice! Ça serait comme une épée de Damoclès qui pendrait au-dessus de tous.
C’est une idée que je lance comme ça, en espérant qu’elle rebondisse au bon endroit. Pour ce qui est du moment, c’est là, pas le choix. Mais il y a un côté de moi qui la trouve ridicule cette idée, comme si un problème ridicule trouvait sa solution et qu’elle devait être absolument aussi ridicule…
(Photo : NY_Doll)