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Je suis heureux d’avoir comme langue le français pour échanger avec les gens via le web. C’est qu’à l’instant, comme voilà quelques jours, je viens de recevoir un message d’un de mes amis sur Facebook, et je sais pertinemment que c’est du polluriel (spam), puisque c’est écrit en anglais et que personne ne s’adresse à moi dans cette langue. La même chose avec mes courriels.
C’est comme sur Twitter, quand je reçois une notice que quelqu’un des États-Unis me suit… Les francophiles sont plutôt rares!
Y’a aussi un bon côté à être francophone tout en connaissant minimalement l’anglais. Et je prends pour exemple le truc d’un couple d’amis avec leur petite fille (que nous allons leur piquer, bien sûr!). Quand ils ne veulent pas que la petite comprenne, ils parlent anglais. C’est pratique. Les unilingues anglais, par exemple, n’ont pas ce loisir…
Ce n’est pas grand-chose, mais ce sont de bonnes petites raisons, avec celles plus grandes culturelles, pour espérer que jamais la planète se contente d’une seule langue, que ce soit l’anglais ou le mandarin ou toute autre.
Le truc de parler en anglais devant les enfants fonctionnent pour un certain temps. Certains jeunes réussissent à deviner assez rapidement de quoi on parle. Reste alors l’espagnol ou le manderin pour les courageux.
Pour tes amis spameux de Facebook en anglais, pourquoi ne pas les flusher? Ils ne te spameront plus.
Il suffit de parler javanais devant les enfants : « y cavompravennent plavus ravien à ce que tavu davis. » Ca marchait bien avec les profs.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Javanais_(argot)
Bavon, je vavais mavettre avune tavarte davans çava gaveule pavour le cavalmaver, à tavout de savuite.
Ou tu peux aussi essayer le verlan, c’est amusant aussi.
Le minga avec ses mains dans les chepos, il me venere, ca vs etre sa teuf quand ma meuf va se tépoin à la sonmé et lui sécau veugra. C’est zarbi mais efficace.
Enfin, ca je maitrise moins, j’ai surtout entendu les cailleras le parler.
Et le dialecte joual québécois est pratique pour ne pas se faire comprendre dans les pays francophones (eg. un couple qui veut négocier un achat et qui se consulte devant le vendeur qui comprend que dalle).
Essayez de trouver mieux que ça question diversité linguistique : un ami Arménien (qui parle aussi grec, anglais, français, allemand et un peu russe) a un enfant avec une Roumaine, et ils vivent en Allemagne. Chaque parent parle à l’enfant dans sa langue maternelle, l’enfant va à la garderie où l’allemand est parlé par la gardienne, et les parents se parlent entre eux en français à la maison (ils se sont connus au Québec en parlant français). L’enfant ne comprend pas encore le français, mais comprend et parle bien les 3 autres langues à 3 ans et demie. Mais le français viendra, ils rentrent au Québec l’an prochain. Les parents se parleront alors peut-être en anglais pour dissimuler des choses à l’enfant… qui finira par apprendre l’anglais grâce à l’école.
J’ai aussi connu un chien trilingue en Alsace (alsacien/allemand/francais). Comme quoi c’est pas con ces braves betes.
Sinon à la différence du joual, le francais est aussi pratique pour ne pas etre compris de beaucoup de Québécois.
T’as raison, idem pour mon hamster qui comprend plusieurs langues. Il faut lui donner des ordres dans la bonne langue sinon il refuse, le grand capricieux… Il y a aussi des désavantages à toutes ces langues… certains en profitent.
Quant au français, il est aussi pratique pour ne pas être compris de beaucoup de Français.
«Je n’habite plus ‘sur’ Paris. J’aimais pourtant y faire mon ‘shopping’ le ‘weekend’, me ‘parker’ près du ‘square’ [squoire] ou près des ‘WC’ ou je faisais l’achat d’un ‘ticket’ [tîquè] de métro quand j’étais à la recherche de mes ‘tuperwares’ [tûpèroires], non loin des ‘ferrys’» Wtf? Je kif trop.
Raymond,
« Le truc de parler en anglais devant les enfants fonctionnent pour un certain temps. »
Le plus important, c’est en bas âge, justement, non?
Si requis plus tard, on optera pour l’espagnol…
« pourquoi ne pas les flusher? »
Parce que je suis certain que mes amis ne me spament pas. Y’a quelqu’un qui utilise leur compte. C’est pas mal ça l’idée du spam via Facebook.
Reblochon,
je comprends rien, mais c’est parce que je n’ai pas terminé mon café…
Vincent,
« me ‘parker’ »
les Fronçais disent ça?
Ce cher vincent oublie de dire que la plupart de ces mots ont des origines francaises et que je pourrais m’amuser à parler aussi québécois pour demontrer que c’est mille fois pire icitte !
« C’est comme sur Twitter, quand je reçois une notice que quelqu’un des États-Unis me suit… Les francophiles sont plutôt rares! »
Il y en a beaucoup plus que tu penses…beaucoup de gens d’origine française ou canadienne-française vivent aux États-Unis.
La preuve, 1 million des notres sont partis au début du siècle travailler dans les « factories » dans le Nord-Est des États-Unis.
Il doit bien en rester 2-3 dans la gang qui ont gardé un semblant de français un peu comme Zachary Richard en Louisianne.
« Ce n’est pas grand-chose, mais ce sont de bonnes petites raisons, avec celles plus grandes culturelles, pour espérer que jamais la planète se contente d’une seule langue, que ce soit l’anglais ou le mandarin ou toute autre. »
Je ne pense pas que ça arrive pas plus que je ne pense que l’humanité ne se fondera en une seule race, une seule culture ou une seule religion.
Et je partage votre avis, ce n’est pas mon souhait. Les langues et les dialectes enrichissent la mosaïque culturelle mondiale.
Et la souveraineté des peuples permet à cette mosaique de rester vivante et s’épanouir.
Oui, les Frenchies (enfin, tous ceux que j’ai rencontrés à Paris) disent ça ainsi que « parking », plutôt que « se stationner » et « stationnement », qui semblent être plutôt dialectal québécois.
On ne dit pas se stationner au Quebec mais se parquer.
C’est simple, en France on se stationne dans un parking et au Quebec on se parque dans un stationnement. Jamais entendu de ma vie un francais utiliser le mot parquer lorsqu’il gare son vehicule.
Tym,
je suis très sceptique par rapport à mes suiveux états-uniens…
« Je ne pense pas que ça arrive pas plus que je ne pense que l’humanité ne se fondera en une seule race, une seule culture ou une seule religion. »
Pour la langue et la culture, je crois cela possible, à très long terme, plus rapidement la culture que la langue, et je prends pour exemple la culture états-unienne qui a un taux de pénétration assez incroyable partout. Mais la religion est trop guerrière…
Reblochon,
« Et la souveraineté des peuples permet à cette mosaique de rester vivante et s’épanouir. »
Contrairement à Tym, je suis d’accord… 😉
Merde, je suis démasqué : je ne suis pas Québécois (et pas simplement par anarchie).
En tout cas tu n’es pas francais… et moi je suis quebecois ET francais. Les Quebecois disent se parquer et les francais se stationner. Apres tu peux bien inventer ce que tu veux hein.
« « Et la souveraineté des peuples permet à cette mosaique de rester vivante et s’épanouir. » »
On ne s’ostinera pas trop là-dessus, je ne suis pas un grand fervent nationaliste.
Par contre, je sympathise avec certaines idées du mouvement séparatiste au sujet de la réduction de l’état. À ce sujet, j’aimerais saluer l’Anarcho-Pragmatiste.
« Pour la langue et la culture, je crois cela possible, à très long terme, plus rapidement la culture que la langue, et je prends pour exemple la culture états-unienne qui a un taux de pénétration assez incroyable partout. »
Pour ce qui est des langues, permettez-moi d’ajouter mon grain de sel. Je dirais que l’anglais a pas mal atteint son niveau de pénétration maximal de nos jours et que si le mandarin était aussi facile à apprendre que l’anglais, ce serait la dernière chose « red hot », le buzz de l’heure, tout le monde voudrait apprendre le mandarin parce que les chinois, économiquement parlant, tiennent les États-Unis et bien d’autres pays par les couilles. Le monde leur appartient quasiment à toute fin pratique.
Bon point, pour ce qui est des chinois.
Le danger pour quelqu’un de chez-nous est d’élever son ou ses enfants dans les «deux langues officielles». Car avec la télé étrangère et Internet, il y a toujours un risque qu’ils préfèrent l’anglais et tout ce qui vient avec. Quand ça arrive, c’est du beau gaspillage.
En espérant que la proximité sera toujours attirante. Dans le sens où le désir de communiquer avec son entourage, qui est encore majoritairement francophone, restera fort.
Mais bon, quand on se rend compte que même le Plateau s’anglicise à un rythme époustouflant, il y a une certaine crainte qui s’installe…