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Voiture obèse morbide

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Erwin Wurm "Fat Car"

Je suis tombé là-dessus dernièrement. C’est une oeuvre, nommée « Fat Car », de l’artiste autrichien Erwin Wurn.

Il va sans dire qu’il est un artiste engagé :

Malgré une apparence de démocratie, déclare l’artiste, nous vivons sous une forme de dictature économique de plus en plus forte. Les inégalités se creusent et nous vivons les uns les autres dans des réalités de plus en plus éloignées. Mon travail est très lié à ce constat. J’ai été élevé dans les années 1960-1970 et le monde d’aujourd’hui est de plus en plus dominé par l’argent, que ce soit le monde du travail, celui de la mode ou même de l’art… J’en fais partie et par conséquent je pose des questions.

Le permis de conduire à 21 ans!

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

En voyant cette vidéo chez Hispong Elbayne l’autre fois, j’ai automatiquement eu cette réaction :

En voyant ça j’irais même jusqu’à dire : moins d’ados connes au volant!

Mais ça serait discriminatoire…

Pour quand le permis de conduire à partir de 21 ans?

Le blogueur m’a demandé :

Et tu fais quoi des collégiens des régions qui ont besoin de l’automobile pour voyager à leur CÉGEP?

J’ai répondu :

des tas de jeunes sans voitures, il y aura alors beaucoup de demandes pour des autobus!

J’ai remarqué que mon commentaire a beaucoup fait réagir de jeunes conducteurs sur le blogue. C’est normal, et je n’ai pas voulu en rajouter. Par contre, je réitère mon opinion ici à ce sujet malgré le fait que je sais que certains jeunes sont très responsables. Mais, malheureusement, je ne crois pas que c’est la majorité. Et même si ce l’était, la minorité restante représente pour moi une bombe à laquelle je n’ai pas le goût de me frotter, même de loin.

Si je puis me référer à mon expérience personnelle, la conduite dangereuse que j’ai pu voir depuis le peu de temps que je conduis était exclusivement le fait de jeunes conducteurs. Pour ce qui est de la distraction, il n’y a pas d’âges…

Je m’excuse, mais j’ai de la difficulté à croire que le sens de la responsabilité soit bien développé à 16 ans quand ce sont tes parents qui s’occupent encore de te faire à souper, de te loger, etc.

Pourquoi 21 ans? Parce que normalement, ou plutôt, généralement, c’est aux alentours de 18 ans qu’un jeune part de la maison, ce qui donne trois ans de plus pour expérimenter la vie adulte et s’imprégner de la responsabilité qui vient avec.

Le permis de conduire devrait être un cadeau de graduation, pas un droit à prendre à la légère.

Je sais que c’est désolant pour les jeunes qui sont extrêmement responsables, mais, comme on dit, on ne fait pas d’omelettes sans casser des oeufs!

Retour sur les miroirs

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Les lecteurs réguliers ici se souviendront sans doute de l’obstination monstre qui s’est déroulé à la suite de mon billet « Fini les angles morts », où je remettais en question le fait de positionner les miroirs latéraux pour voir le côté de la voiture et le fait de se tourner la tête pour vérifier ses angles morts.

CAA Québec fait en ce moment une campagne qui se nomme : « Surveiller les angles morts… pour garder la vie ». Au sujet du positionnement des miroirs latéraux :

pour ajuster le rétroviseur situé du côté gauche du conducteur, on approche la tête le plus près possible de la vitre en inclinant la tête vers la gauche. On saura que le miroir est bien ajusté lorsqu’une très petite partie du véhicule seulement sera visible dans le miroir.

Pour le rétroviseur de droite, on doit déplacer son corps jusqu’à la hauteur du rétroviseur central, orienter la tête vers la droite et ajuster le rétroviseur de manière à obtenir le maximum de vision. Là encore, une très petite partie du véhicule doit demeurer visible dans ce rétroviseur.

Et, plus loin, une notice pour rallier tout le monde :

Attention, toutefois, aucune méthode ne peut éliminer complètement les angles morts : il demeure essentiel de continuer à les vérifier par le déplacement adéquat de la tête (mouvement de balayage).

On n’est jamais trop prudent! (Mais avec cette manière de placer les miroirs, le coup d’oeil demande pas mal moins d’insistance…)

À ça, il faudrait aussi rajouter une multitude de campagnes pour l’utilisation des clignotants

(Photo : Sam’s Place)

Fini les angles morts


Comme tout le monde, j’ai suivi mon cours de conduite, selon les standards de la SAAQ, et j’ai appris à vérifier mes angles morts… Sauf qu’à un moment donné, j’ai entendu parler, sans doute par mon beau-frère en premier, féru de course automobile, et lui-même excellent courseur (d’après ce qu’il me dit!), de la technique des miroirs. Ce qui, semble-t-il, est la bonne technique. Et je l’ai appris à mes dépens…

C’est que le jour de la naissance de ma fille Charlie, j’étais crevé raide, j’avais dormi seulement 2 heures sur un fauteuil-lit d’hôpital, je voulais aller dormir un peu chez moi dans mon lit et j’étais loin d’être dans le meilleur état pour conduire. À un moment donné, je veux faire un changement de voie, donc je vérifie mon angle mort, c’est beau, je tourne, je me retourne et là je vois une voiture arrêtée devant moi. Je freine en panique, mais trop tard, je lui rentre dedans, bing! Plus de peur que de mal…

Tout ça pour dire que si je n’avais pas quitté des yeux le devant de ma voiture, il ne se serait rien passé. Et, maître de la procrastination comme je suis, ça m’a quand même pris un mois pour m’y mettre!

Je ne savais pas comment m’y prendre, mais j’ai trouvé un truc tout simple, et ça fonctionne : je règle mes miroirs pour voir le côté de ma voiture en me penchant, attaché, jusqu’à ce que ça bloque naturellement (donc sans forcer) d’un côté comme de l’autre. Plus besoin de vérifier mes angles morts, puisqu’il n’y en a plus. Je me demande bien pourquoi ce n’est pas ce qu’on enseigne dans les cours de conduite, puisque c’est ce qui est fait dans les cours avancées.

Vous devriez vous y mettre, c’est un vrai charme. Et, terminé les petites raideurs au cou.

(Photo : louisa&greg)

La canette de Mike Ward

J’aimerais revenir encore sur la blague de Mike Ward par rapport à Cédrika Provencher. J’ai vraiment trouvé nuls les gens qui l’ont mal pris, mais je me suis vu confronté à l’instant à une autre blague dudit humoriste, et que j’ai trouvé assez moyenne, pour ne pas dire autre chose de plus cruel…

Avec sa verve, que j’apprécie de plus en plus, Mike raconte qu’il rêve de s’acheter une petite auto écolo, genre Smart (qu’il qualifie en passant de « char de fif », ou quelque chose du genre, enfin, un qualificatif en lien avec l’homosexualité), pour que les gens le voient dans la rue et s’exclame : wow! Mike Ward s’inquiète pour l’environnement, bla-bla-bla…

Et là, il rajoute que son « trip » serait d’ouvrir sa fenêtre et de lancer une canette vide par terre pour voir la face du monde… Ha ha ha! On se bidonne dans la salle.

Bon, n’importe qui pourrait me dire que c’est une blague, tout comme je dis que celle avec Cédrika en est seulement une. Mais c’est en analysant ma réaction ambiguë par rapport à cette blague anti-écolo (et un tantinet homophobe) que j’ai compris pourquoi ceux qui sont outrés par l’autre blague, et qui en plus ont fait des menaces de mort envers l’humoriste, sont dans le champ, et de préférence un marais pestilentiel…

Ma réponse : le doute. Je m’explique.

Dans la société, il y beaucoup de gens anti-écolo, qui se sacrent comme dans l’an quarante de l’environnement, qui sont homophobes, donc il y a un doute qui se forge que cette blague n’en est peut-être qu’une à moitié, au tiers, au quart, bon, vous comprenez! Et on sait que certaines blagues sont parfois seulement des manières de dire ce qu’on pense. Alors, me considérant assez soucieux de l’environnement et contre l’homophobie, je n’aime pas cette blague parce que cela me fait douter de celui qui la raconte et de ceux qui la trouvent drôle. (Je l’ai trouvé quand même un peu drôle aussi, mais je sais que ce genre de blague est représentative d’un cynisme contre-productif, à mon avis, et c’est cela qui me fait moins rire…)

Pour ce qui est de la blague mettant en vedette (dans un rôle très secondaire…) la petite Cédrika, cette idée de doute ne tient pas la route. Qui peut croire sérieusement que Mike Ward pourrait être réellement content de la disparition de cette enfant? Et le public?

Je n’irai jamais jusqu’à penser que la société va assez mal pour que beaucoup de personnes soient à ce point méchantes. Enfin j’espère…

(Photo : Zespiral)

Après le cinéma, le cinémomètre

C’est quand même assez drôle de lire le libertaré Martin Masse traiter Patrick Lagacé d’« insignifiant sans culture intellectuelle à qui l’on a donné une tribune pour exprimer ses sautes d’humeur d’ado attardé », je m’étais habitué à un peu plus de sérieux de sa part… même dans ses coups de gueule. Le phénomène des trolls semble encore prendre de l’ampleur…

C’est une évidence, nous avons affaire à un extrémiste comme les autres, piochant sur son idée monomaniaque, son système utopiste : nulle société complètement libertarienne n’existe dans ce bas monde. Cet extrémisme ne me plaît pas plus que son contraire, et même son travers, et son biais, et le contraire de ce dernier. Je suis pour un idéalisme de centre, qui est une position tout aussi défendable, n’en déplaise aux amateurs du noir et blanc.

Le sujet de cette montée de lait, pour ceux qui n’ont pas suivis les hyperliens plus haut, c’est l’idée d’instauration de cinémomètres sur les routes du Québec. Je partage avec le journaliste l’espoir (que cela pourrait faire peur aux automobilistes et faire changer leurs habitudes) et avec le « cheuf » des éconocentrophiles sa critique quant au fait que ce seul moyen ne serait pas salvateur en lui-même, qu’il y a d’autres éléments, dixit le chroniqueur automobile Alain Raymond, dont le perfectionnement des voitures et les cours de conduites, sans oublier la lutte à l’alcool au volant.

Quoique, je me demande bien si les progrès technologiques ont été assez rapides, et le parc automobile renouvelé assez vite pour permettre de croire que l’amélioration du bilan routier serait dû majoritairement à ça. J’en doute… Mais ça ferait tellement beau comme slogan : seul le progrès technologique sauve des vies! Il faudra quand même attendre que la conduite automobile soit complètement automatisée, ce qui devrait bien arriver dans le futur. On aura alors à choisir entre l’État ou les machines…

Mais une question que je me pose, dans l’optique où la philosophie libertarienne repose sur la confiance quasi absolue en l’individualité : pourquoi le risque en lui-même, bien sûr de se promener en voiture sur les routes, ne rend pas déjà tous les usagés prudents et conscients des dangers, à un niveau acceptable pour tous? Et même, pourquoi, quand les cours de conduite ont arrêté d’être obligatoires, les gens n’ont pas continué de les prendre quand même pour avoir les bonnes techniques de conduite, si la solution à tous les problèmes se trouve dans l’individualité?

Le pire, c’est que je serai bien heureux dans une société libertarienne (mais quand même dans l’optique où tous les citoyens auraient à coeur la responsabilisation personnelle, ce qui n’est pas du tout le cas…) : j’avais le choix de suivre ou pas un cours de conduite et je l’ai pris, pour ne pas être un danger public. Et une chance, parce que pas plus tard qu’hier j’aurais pu avoir un accident, parce qu’un vieux con n’a pas fait son angle mort et m’a presque tourné dessus, une chance que j’étais vigilant et que je n’étais pas dans le même état qu’une personne qui fait une balade à pied dans un bois…

Vous me traiterez de fasciste si vous voulez, mais moi j’imposerais du haut de mon ignominie étatiste des tests de conduite à répéter, au moins aux 10 ans, question de faire disparaître des routes les personnes inaptes, comme ce vieux con!

(Photo : grafic details)

Prière de pas déranger

Je repose mes yeux sérieusement sur mon blogue pour la première fois depuis la publication de mon billet précédent. Eh! oui, les circonstances ont fait en sorte de me priver de toute concentration pour autre chose que des questions d’hypothèque et surtout de plomberie…

Alors moi qui avait amorcé un dialogue, je n’avais et n’ai plus du tout la tête à ça étant donné que nous partions en vacance sitôt le minimum réglé pour la maison (nous sommes encore en plan pour cause de vacances généralisées, de la construction et autres…). C’est donc un dernier effort consenti à la blogosphère avant de me zombifier tout à fait dans la jungle abitibienne.

Tenez, si ça vous tente de vous amuser, je vous charge de répondre à, ou d’appuyer un lecteur qui m’a laissé un beau cadeau odorant à la suite de mon billet « L’affaire est (presque) dans le sac ». Ce commentaire était dans ma liste de modération, j’en ai lu un bout à mon beau-père hier et il m’a dit de ne pas le publier, mais je ne l’ai pas écouté. Je l’inscris ici et vous laisse là-dessus; je viendrai quand même m’amuser à vous lire une fois de temps en temps, et je me remettrai à la tâche sitôt mon corps et mon esprit bien reposés :

Léo Di Labine juillet 21, 2008 à 9:50

Bonjour Renardléveillé,

Drôle de nom pour un gars de la ville,
Il n’y a même pas de renard dans Montréal.

Félicitations pour votre projet de maison, mais tu t’ajouteras à ceux qui contribuent à polluer notre atmosphère, en faisant plus de route avec ton auto. Tu as droit, toi aussi, de participer à ta part de pollution, puis ensuite de t’inscrire à un groupe environnementaliste pour critiquer les entreprises qui polluent. C’est aussi ton droit.

Dans ce monde, on a le droit d’être pour la vertue et aussi de polluer, c’est ce qui nous distingue des autres peuples comme les USA, Cuba et les islamiques. C,est un droit espérons inaliénable, sinon ça n’aura pas de sens.

Quand tu parles de payer ta maison moins cher que ce qu’elle vaut, est-ce parce ce que tu as hâte de la revendre à profit après l’avoir rénové pour t,en acheter une plus grosse? Capitaliste?

Es-tu un gars «manuel» ou du genre «biblio»? Si t’es pas manuel, ta femme ne te trouvera pas drôle longtemps, car elle va attendre après toi pour pouvoir envoyer les jeunes dans le sous-sol, et rappelles-toi qu’aujourd’hui, les jeunes vont à l’école dès l’âge de 4 ans.

Concernant la pression d,eau de la ville, il arrive que dans des maisons en rangées il y a toujours quelqu’un qui pendant un bout de temps doit se priver d’eau pour faire en sorte que les autres aient plus de pression, et habituellement, c’est le dernier arrivé.

Bonne chance, et à l’ouvrage, ne prends pas de vacances cet été.

Léo Di

L’affaire est (presque) dans le sac

Je suis pas mal fébrile ce soir. Si tout va bien nous serons dans pas long Douce et moi les fiers propriétaires d’une maison (condo) dans la magnifique ville de Ste-Thérèse (dans les Basses-Laurentides), secteur « en haut », ville dans laquelle j’ai vécu une bonne partie de ma jeunesse, fait mes études collégiales avant de devenir montréalais d’adoption, pour cause d’études universitaires. Ça fait presque 20 ans que j’y suis et, avec l’arrivée de notre premier enfant, il était temps de bouger. Je me rapprocherai aussi de ma famille, pour reprendre le dialogue social où nous l’avions laissé, étant donné la difficulté de déplacement du montréalais que j’étais, usager des transports en commun et des taxis.

Dans notre décision de partir de Montréal nous avions une peur bleue de la vie de banlieue où ça prend la voiture pour tout faire, mais cette maison pour laquelle nous avons eu un réel coup de coeur est située à proximité des commodités commerciales, même à une distance raisonnable à pied de l’emploi que Douce reluque pour le futur, l’après maternité à temps plein. Comment rêver mieux? Et ça me prendra pratiquement le même temps pour me rendre au travail que maintenant à Verdun, je ne ferai qu’un peu plus de distance, vu que la majorité du trajet se fait sur l’autoroute.

Quand nous sommes arrivés au rendez-vous pour la visite, hier, en avance, nous avons fouiné derrière, avons regardés en dedans, et j’ai dit à Douce que je me sentais déjà chez moi. Malgré quelques petits détails négatifs, nous n’avons pas été déçus de la visite, nous nous y sentions bien, et nous avons décidé unanimement de faire une offre d’achat pas mal plus basse que le prix demandé, étant donné les quelques points négatifs, en espérant une surenchère pas trop énorme. Aujourd’hui, nous avons appris que les vendeurs l’acceptaient, mais à condition de la prendre comme telle, puisque nous avions noté quelques peccadilles à terminer, des trucs à réparer.

Il ne manque que la visite d’un inspecteur en bâtiment pour nous dire si le problème de pression d’eau dans la salle de bain à l’étage est majeur, et bien sûr si tout est assez en ordre, avant de clore les démarches d’achat. Nous nous croisons les doigts. Ça augure tellement bien jusqu’à maintenant que ça devrait bien se passer.

Le bol, la broute et le trône

On trouve du bon et du mauvais dans nos médias québécois et La Presse n’est absolument pas en reste.

Du côté du pire, mon collègue blogueur (et inséminateur agréé comme moi!) Sylvain Marcoux a blogué à la blague un reportage gescaien qui a pour but de classer les toilettes publiques de Montréal. On tenterait de damer le pion au JdeM?

Mais du côté lumineux, le chroniqueur environnementaliste François Cardinal a torché un texte ma foi très réjouissant où il donne 10 raisons de se réjouir du prix de l’essence. Ruminons là-dessus! Le point 2 est tout simplement génial, et je fais bien exprès d’utiliser ce terme hautement galvaudé, ils se méritent bien :

2 – La semaine de quatre jours point à l’horizon. Les États de New York et de l’Utah ont modifié l’horaire des fonctionnaires à quatre jours de dix heures pour qu’ils diminuent leur facture d’essence, tout en réduisant la circulation et le smog. L’idée traversera-t-elle la frontière?

Je retiens aussi en particulier le point 3 qui expose la réduction de la vitesse sur les autoroutes, puisque je le remarque moi-même depuis quelque temps. La vitesse maximale ressemblait pas mal à 120-130 km/h avant et maintenant ça ressemble plus à 100-110 km/h. Donc, rouler à 80 km/h sur l’autoroute ne donne plus l’impression d’être centenaire…

En somme, on relaxe ses transports, on relaxe plus longtemps et on se déconstipe sur les bons trônes!

(Photo : Cat Faery et Blackhybride)

Pour de gros jouets à batteries

Enfin, la voiture électrique était un rêve qui devient de plus en plus réalité au Québec. N’en déplaise aux zélateurs anti-étatistes, le gouvernement devrait se diriger vers des investissements pour soutenir cette industrie naissante et les infrastructures qui vont avec.

Pour mousser un système de transport de plus en plus écologique, et contrer la timidité des grands constructeurs automobiles — les avancées technologiques de l’électrique étant dans les mains des petites compagnies, comme celles qui fabriquent (et en plus au Québec!) la Zenn et le camion Némo —, qui d’autre que l’État (le gros NOUS) peut se mouiller?

C’est que les lourdauds de l’automobile sont à la traîne même si la population mange du vert à la pelletée! Étant des alliés naturels de l’industrie pétrochimique, il est à gager que la flambée des prix de l’or noir (et c’est de plus en plus le cas de le dire…) refroidira peu à peu le statu quo du moteur à explosion…

Comme l’explique bien Manx dans son analyse de quatre voitures électriques, le défi futur concerne deux points, soit les batteries et le poids des voitures. Pour les batteries, c’est évident que le problème premier est l’incidence écologique, due aux matériaux utilisés pour les fabriquer. Et leur propre poids, et celui du véhicule en tant que tel, qui demande beaucoup d’énergie.

Les consommateurs veulent des voitures économiques et propres, avec quand même un peu de performance : plus il y aura de joueurs, moins ça sera difficile à combler.

(Photo : pinhole)

Ma première fois

Il y a un lien entre ce billet et le précédent qui me rend tout ambigu : j’ai la joie et la déception qui sont colocataires. J’ai utilisé dans ce billet l’expression « char d’assaut » pour désigner une voiture et c’est bien là la base du fait de mon mental tournicotant. Et même le crâne qu’accompagne Dali vient s’ajouter au voyage.

Trêve de ballades, le point est que je serai propriétaire d’une voiture assez prochainement, moi qui rêvais d’attendre à une technologie plus propre, comme l’électricité, pour ce premier achat. Et le prix trop élevé des voitures hybrides n’était pas pour m’encourager…

Et je voulais absolument acheter du neuf, entre autres, pour profiter le plus possible de l’avancée technologique qui permet de minimiser la pollution.

Eh! oui, c’est à contrecoeur et avec excitation que je fais toutes les démarches pour cet achat très important, mon plus gros achat à vie! Et je passerai sur l’excitation pour pointer l’à contrecoeur.

Du côté du transport j’ai donc toujours été en deçà des émissions polluantes de la majorité et là je vais la rejoindre… Ce n’est pas pour me justifier, mais je ne suis pas plus con qu’un autre : mes projets de vie font en sorte que je ne peux plus seulement utiliser les transports en commun; et j’avais de très bonnes intentions, mais le progrès n’est pas assez rapide! Que voulez-vous!

Je vais espérer que ma prochaine voiture sera absolument non polluante!

CHercher le trouble…

Je ne me ferai peut-être pas seulement des amis, mais à chaque fois que je vois un char avec son drapeau du CH, le mal de coeur me pogne…

Le pire, c’est que le mal de coeur me pogne aussi quand j’en vois un du fleurdelisé, et encore plus de l’unifolié, mais au moins ces deux-là ne me démontrent pas que les personnes qui l’arborent iraient péter des vitrines.

Encore pire, en fin de semaine, en fin de nuit au sortir d’un bar, j’étais pas très loin d’un groupe de quatre jeunes hommes qui ressassaient avec joie leurs plans de vandalisme lors du moment fatidique…

(En réponse d’un billet de Patrick Lagacé.)

Nous, les suiveux…

Le Devoir nous apprend que l’Europe s’engage réellement dans l’aventure automobile électrique. Ce n’est guère surprenant. Tandis que l’Amérique d’Al Gore surfe sur une mer de dollars pour tenter de changer les mentalités de sa population de pétrolomane, nous, amères loques gauloises, avons la fierté environnementale à des lieux au-dessus de nos moyens (et des faits) avec nos insuffisants bacs verts remplis par la force de notre insuffisante volonté, et, là-bas, il y a des initiatives concrètes qui donneront des résultats pratico-pratiques, et une influence sûrement culturelle.

Il est bien évident que les débats d’idées et l’urgence du réchauffement climatique ne se sont pas arrêtés comme ici à savoir si oui ou non nous serions responsables. C’est stérile au possible et la simple logique est de couper court au plus vite, point à la ligne : si des gens tuent des chatons en les enfermant dans une boîte au bout d’un tuyau d’échappement, il serait complètement stupide de faire abstraction du fait que la Terre est la grande boîte dans laquelle nous sommes enfermés, encore pour longtemps.

Et on revient encore au débat à savoir comment arriveront les changements de société : par la coercition étatique ou par les pressions de la population? Par exemple, il semble que ce mouvement européen a eu comme point de départ un appel d’offres de Poste de France (entreprise d’État), qui veut changer sa flotte de véhicules, ce « qui pourraient (sic) ouvrir la voie à un éventuel réseau de recharges routières », et qui permettrait alors l’utilisation citoyenne, et surtout la commercialisation, des voitures électriques, puisqu’à ce point-là, tout un chacun aurait l’assurance de pouvoir se procurer de l’énergie au besoin pour circuler sur les routes. Doutons fort que cette initiative ait pu venir d’une entreprise privée…

Et au niveau québécois, encore de l’immobilisme. Pourtant, nous avons de l’expertise et une technologie à point : le moteur de la CLEANOVA®, voiture électrique présentée aux Français, a été développé par TM4 (actuel membre d’Hydro-Québec, et qui, auparavant, « a permis à Hydro-Québec de développer le moteur-roue du chercheur Pierre Couture »). Et de l’électricité, nous en avons aussi beaucoup, il ne faut pas l’oublier. Alors, pourquoi le Québec n’est-il pas déjà en voie de se convertir totalement à la voiture électrique? Le titre de ce billet illustre bien mon avis sur cette question.

Et on pourrait même se demander si les succès actuels de l’industrie pétrolière canadienne ne nous mettront pas (ou ne nous mettent pas déjà) de bâtons dans les moteurs-roues…

En vrac

Avec toute cette histoire, j’ai délaissé un peu l’exploration de la blogosphère, et je dis bien un peu, car j’ai quand même quelques petits trucs intéressants pour vous.

Sur Blog Story, il est fait état d’une nouvelle invention assez cocasse, bien que cela semble tout à fait sérieux. Le HumanCar « est une automobile hybride alimentée électrique/humaine ».

En Russie, d’après Associated Press, via RadioActif, les blogueurs prennent la relève des médias, malgré les difficultés d’accès à internet, puisque ces derniers ne se risquent pas à critiquer Vladimir Poutine, quand ils ne sont pas carrément censurés. Bon point pour nous!

Dans la veine du grand débat en cours sur la santé, il y a une pétition à signer qui se place contre le privé, c’est ici. (Ils en sont à 5213 personnes alors que j’édite ce billet.)

Vous avez peut-être entendu parler du moteur de recherche « soi-disant » éthique « Ethicle » qui donnerait (dans le sens de don monétaire) alors que les internautes l’utilisent? D’après Michelle Monette, il faut faire attention, plus de détails ici.

L’ami Détracteur Constructif a pondu un excellent texte par rapport aux sujets des conversations dans les bureaux qui monopolisent l’espace social, avec le hockey en tête de liste. Je ne suis pas un amateur de hockey, je trouve que c’est une perte de temps et d’énergie (le pire, c’est que j’y trouve quand même une certaine beauté, mais il y a de la beauté partout, même en politique, même si c’est difficile à voir…), alors je peux bien l’écrire là-bas et le répéter ici, quand bien même c’est du blasphème, que « le hockey, c’est un analgésique social… »

Et je pense ici à la gent féminine et son légendaire amour pour les chats en vous dirigeant vers une vidéo montrant un chat qui aime l’eau, le rêve! (Trouvé via Le Blog à Max.) Vous ne pouvez pas dire que je ne vous aime pas!!!

De retour bientôt avec un sujet un peu plus sérieux, et surtout, un peu plus approfondi!

(Photo : freddie2310)

Un nouveau joujou prop prop!

Incroyable que cette nouvelle voiture nouveau genre avec un moteur à pression d’air! Pour en savoir plus, allez lire l’excellent article de Jimmy St-Gelais.

La fin de ma rétrospective et le début des tempêtes

Le début du mois de novembre a été marqué par la tragédie de la mort de la petite Bianca Leduc, le 31 octobre. Cet événement a sonné le glas d’un large débat par rapport à la conduite automobile et aux règles l’entourant. Et les restaurateurs ont eu peur.

Du côté de la politique internationale, on a appris premièrement que Yahoo! a contribué par ses informations à faire arrêter un journaliste chinois dissident. Aussi, que les États-Unis se sont basés sur un faux témoignage d’un imposteur pour justifier la guerre en Irak, et que Nicolas Sarkozy a été formé par son département d’État.

Plus près de nous, Super Duper Mario a tenté de sabrer les commissions scolaires, la piètre qualité du français a encore refait surface, la baloune a été pétée et Mia Farrow a traité de porcs nos diri-géants sur le plateau de TLMEP.

Aussi, les OVNIS se sont affranchis un peu plus de la fiction, je me suis fait attaqué par la pub à mon travail, le cardinal Marc Ouellet s’est excusé à la place de l’Église, Fred Chichin est mort, Christian Mistral a craché du bon et beau venin sur Richard Martineau et le journalisme professionnel a rejeté avec grand fracas le journalisme citoyen.

En décembre, le film de Denys Arcand a fait quelques remous, dont une instrumentalisation conservatrice, l’hypermédiatisation du personnage Schreiber nous a tapé un peu sur les nerfs, l’histoire autour de Ladygripette aussi, les produits chimiques nous ont sautés dans la figure et Mario a sauté à pieds joints sur le cours d’éthique et de culture religieuse.

Pour terminer en beauté, l’inutile Just-Inn St-Clair-Trudeau a fait parler de lui, s’est rétracté, je me suis amusé à faire un lien entre Celine Dion, Richard Martineau et Stéphane Gendron, et j’ai commencé cette longue rétrospective, ouf!

Voilà c’est fait!Je suis presque prêt à commencer la nouvelle année, mais je vais vous la souhaiter bonne en bonne et due forme demain avec une petite surprise…

(La photo provient d’ici)

Vroum vrum vrm

Regard Urbain propose aujourd’hui un texte en réaction à la nouvelle idée de Julie Boulet, la Ministre des Transports, d’interdire les publicités automobiles faisant l’éloge de la vitesse. Puisant en grande partie son argumentaire sur l’inutilité d’une telle idée (ce qui reste quand même dans la sphère de l’hypothèse et de l’opinion) et la pensée que l’État serait trop interventionnisme, je lui ai répondu :

Si on met bout à bout l’absurdité des publicités qui vantent la vitesse, puisqu’ils font la promotion de quelque chose de plus psychologique que réaliste, et le fait évident que la conduite automobile en dehors des pistes de courses prévues à cet effet est la chose la plus dangereuse en société, je crois que ce genre d’interdiction permettrait de forcer la créativité des publicitaires automobiles, ou mieux, de mettre l’emphase sur la sécurité, parce qu’il faudrait bien qu’automobile rime plus avec sécurité que vitesse. Et on sait très bien quand même qu’à force de répéter, le cerveau finit par faire des liens, surtout les cerveaux pas très entraînés à analyser des signaux…

Autre absurdité, que tu nommes avec ton point 4 : les moteurs trop puissants. Mis à part les polices, les pompiers, les ambulances et les bolides de course, pour le sport automobile, pourquoi quelqu’un aurait besoin d’un moteur plus puissant que la vitesse maximale permise? Et c’est bien ça qui justifie la pub qui vante la vitesse : parce qu’il y a possibilité de, car cette puissance existe.

Alors, je crois que c’est une bonne idée, au-delà de la critique que tu fais de la mainmise de l’État dans nos vies. Parce qu’entre le statu quo et la manière coercitive, je crois sincèrement qu’il y a plus de chance d’amélioration en étant plus sévère sur tous les aspects. Je suis prêt à laisser tomber ma liberté de voir des annonces de chars qui vont vites pour risquer d’avoir moins peur de me faire frapper dans la rue…

La pub va-t-elle trop loin?


En fin de semaine dernière, je me dirigeais vers le bar où je travaille et, quelques mètres avant d’arriver, je remarque quelques photographes, environ quatre, qui mitraillent de flashs un couple d’inconnu, stationné à côté de la porte d’entrée. Je me disais que c’était peut-être des vedettes d’une télé-réalité, donc que c’était normal que je ne les reconnaisse pas…

Un peu plus tard, alors que j’exécutais en me dodelinant un tour rapide pour vérifier la force du son dans le bar, je remarque le couple et les photographes, ainsi qu’un groupe de personne, presque une dizaine, installé à peu près au centre, pas très loin de mon aire de travail.

Environ quinze minutes plus tard, le groupe se lève et se met à applaudir et à crier, les photographes illuminent la place par à-coups répétés de blanc et je me retourne, regarde vers l’avant, reconnais de loin le personnage, l’homme-lion, aux gros cheveux blonds, la vedette d’une pub de voiture qui vient d’apparaître dernièrement à la télé, entres autres. Celle-là qui repose sur le concept absurde de la découverte d’un homme sauvage qui, après avoir aperçu l’automobile annoncée et s’être enfui à ses commandes, fait une remarquable avancé sociale en capturant, grâce à son bolide, pitons et pitounes. Il va sans dire que mon humeur a baissé d’un cran.

J’apprends aussitôt de mes patrons, loin d’être des fiers-à-bras, dans tous les sens du terme, qu’ils n’ont pas donné leur assentiment à cette démonstration et qu’ils sont même un peu fâchés de ce qui se passe. Ce groupe publicitaire avait tenté de les approcher pour faire leur truc dans l’autre bar qu’ils possèdent, mais ils avaient refusé. Alors, ils ont appelé au bar où je travaille pour seulement réserver une table sans annoncer leurs couleurs. Et, quand un de mes patrons s’est rendu compte de la mise en scène devant le bar, avec les photographes et le couple, l’organisatrice et lui avaient convenu que ça se passerait dehors et pas plus. Mais visiblement, elle n’a pas tenu promesse.

J’étais outré de les voir ainsi chahuter pour se faire remarquer, et encore plus quand je me suis rendu compte qu’une jeune fille distribuait des sous-verres à l’effigie de la campagne publicitaire sur les bars et les tables. Je suis allé en chercher un pour le montrer à un de mes patrons et là, ç’a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Pendant un bon quinze minutes, mon autre patron s’est entretenu avec l’organisatrice et elle ne semblait pas aimer ce qu’il lui disait. À la fin de l’entrevue, elle est partie voir le groupe et elle est revenue pour lui annoncer qu’ils se calmeraient. Et, effectivement, ils se sont calmés, du moins un peu.

Après ça, j’ai discuté avec lui. Il me disait qu’ils se faisaient tout le temps importuner par des compagnies pour de la pub de toute sorte, mais qu’eux ne voulaient pratiquement jamais. Et c’est bien vrai, la seule chose qu’il y a de temps en temps, c’est de la promotion de produit, surtout de bière en bouteille, mais assez subtilement, pas de grosses affiches, ni rien du genre, juste des spéciaux que les gens au service promeuvent. Parfois, des compagnies envoient des personnes offrir à la clientèle de nouveaux produits pour les faire goûter, c’est tout. La philosophie de mes patrons est très axée sur le long terme, alors ils ne veulent pas embarquer dans le cirque commercial, et ça marche : le bar est encore très populaire après plus de cinq ans! J’ai dit sincèrement à mon patron, qui est aussi un ami de longue date, que j’étais fier de travailler pour eux. Et c’est bien vrai!

Mais, dégoûté, je regardais cette bande de faux-amis qui gagnaient leur pitance en se jouant d’eux-mêmes et des autres, et je me demandais s’ils avaient ou pas un peu honte. Ça m’a même rendu un peu triste, et ils sont partis, pour sûrement tenter leur malchance ailleurs…

Non, mais sérieusement, ne trouvez-vous pas que c’est un peu exagéré comme manière de s’insérer dans la vie sociale pour vendre un produit, surtout quand c’est forcé de la sorte? Aujourd’hui, la publicité est pratiquement partout et elle tente même maintenant de s’immiscer dans la vie de tous les jours! J’ai donc décidé d’écrire ce texte pour justement tenter de mettre un holà à ce phénomène qui nous polluera la vie si nous n’y prenons pas garde. Je ne sais pas comment les gens autour ont pris la chose, mais moi j’ai adopté une attitude négative, et j’espère qu’ils l’ont senti. Je sais que ce n’est pas bien d’être méchant, mais pour une fois que j’avais l’occasion de faire sentir mon désaccord à la publicité, je ne me suis pas gêné!

Et j’espère que si vous en rencontrez un jour, vous vous ne gênerez pas non plus pour leur faire savoir qu’ils ne sont pas la bienvenue.

(La photo provient d’ici.)

La voiture électrique, comme si vous y étiez!

Mon ami Eric Bondo écrivait dernièrement en commentaire à mon texte « Entraîner la mort » : « Rien à foutre, j’attends la voiture électrique. » Eh! bien voilà mon cher, elle est arrivée!Elle est un peu chère (environ 26 900 dollars états-uniens pour le modèle complètement électrique, 29 900 pour le modèle hybride), mais son design est futuriste à souhait, et donnera des torticolis de jalousie aux passants et automobilistes sur son passage. Si ça l’intéresse, et vous tous de même, Sophie-Anne Legendre en parlait dernièrement sur Branchez-vous! et le site officiel de l’Aptera est ici.

Bon, maintenant on attend un modèle un peu plus économique au niveau du portefeuille…

Entraîner la mort

Un texte du blogue Le Gros Bon Sens m’a ramené sur le sujet de la vitesse au volant, encore et encore. L’accident mortel qui a fait arrêter le petit coeur de Bianca Leduc n’est pas étranger à ça non plus. Depuis un bon bout de temps, ce blogueur essaie de faire croire que la vitesse n’est pas un problème, si bien sûr le conducteur est compétent. Je crois sincèrement que le problème se situe au-delà de ce constat par trop simpliste, voire syllogistique, donc, déconnecté de la réalité.

Au départ, je peux me baser sur mes récents cours de conduite, puisque je termine dans un mois. Il est clair que plus une voiture va rapidement, plus le temps de réaction est court. Plus le temps de réaction est court, plus il y a de chance d’accident. Donc, si on se base sur la vitesse générale, et sur la qualité de la conduite en général, une réduction totale de la vitesse dans les rues, par une baisse officielle de la limite de vitesse, devrait aider à la sécurité de tous, logiquement. Ce qui, avec des peines plus sévères, des contraventions plus faramineuses, devrait alléger les pieds de tous…

On entend souvent de la part des conducteurs machistes (et il n’y a rien de sexiste là-dedans, la bête de la conduite n’a pas de sexe…) que le problème dans les rues n’est pas la vitesse, mais bien, au contraire, ceux qui prennent leur temps : le cliché suprême, les p’tits vieux… Désolé, mais il faudrait que ce soit la totalité qui se plie un peu plus à la basse vitesse de ceux-là, il y aurait au moins un dénominateur commun! Un risque de moins, donc : des bons et des moins bons conducteurs, mais à une vitesse plus agréable pour le voisinage, tant au niveau sécuritaire que sonore… Et en plus, la courtoisie me semble beaucoup plus envisageable alors que la vitesse est réduite.

Et, il y a une responsabilité immense à conduire un bolide hypothétiquement meurtrier. Même un pilote émérite n’est pas à l’abri d’un moment d’inattention. Voilà pourquoi je suis pour une forte répression de la conduite automobile au Québec. Il faut aussi que la conduite à très haute vitesse soit considérée comme étant criminelle. En plus de restreindre le droit à la conduite aux jeunes tapons de testostérones, des mesures contraignantes au niveau judiciaire et bien sûr monétaire seront les moyens ultimes d’empêcher d’autres vies gâchées comme celle de Bianca.

Tiré de mon livre « Maîtriser le volant » :

« Le permis n’est pas un droit. C’est une permission de conduire […].

Un permis de conduire est un privilège. »

Et tout humain a droit à la vie : la société doit tout faire en son possible pour que ce droit soit respecté le plus possible. Si la liberté des uns s’arrête où celle des autres commence, il y a un gros problème si le point de litige, possiblement mortel, en plus, se joue seulement sur un laps de temps qui avoisine les millisecondes…

Ajout (13h40) :

Je viens de lire un très bon texte de ND qui prône des cinémomètres un peu partout, j’embarque!

Dans vos prisons mobiles…


Dimanche après-midi, je reviens d’aller me promener au parc Angrignon avec Douce où on a trouvé cette immense feuille. C’était un peu froid, mais beau, bon compromis.

Justement, sur le chemin vers le parc, on a à passer sur le boulevard de la Vérendry, et il y a une traverse de piéton pour se faire. Et nous sommes là, comme deux piquets, sur le bord de la route à regarder les zombies passer dans leur prison mobile (désolé pour l’image, mais elle concerne plus un état de repli sur soi généralisé que la voiture en tant que telle, puisque je trouve aussi que certaines personnes semblent être prises dans la prison de leur tête, surtout depuis quelque temps…).

Il y a de quoi être effectivement fâché. Personne n’a même ralenti, même regardé vers nous. Pourtant, il y a des lignes jaunes fraîchement peintes, et il y a des panneaux de signalisation qui l’indiquent en toute symbolique : un petit bonhomme qui marche avec une flèche qui pointe vers le bas c’est compréhensible même pour quelqu’un qui n’a pas son permis de conduire, même un enfant peut comprendre ça!

Il faudrait un feu rouge activé par les piétons. Tant qu’à faire, il faudrait aussi qu’en général les contraventions coûtent plus cher…

Money talks!

Un char à Montréal? Heille réveille!

Je sens qu’il va y en avoir quelques-uns qui vont chialer à partir de jeudi matin!

L’organisme Action Autocollants a eu la bonne idée d’apposer des slogans tels que «T’es GROS, sors ton vélo!», «Tu fais chier; tu pourrais marcher!» ou «Un char à Montréal? Heille réveille!» sur 3000 automobiles du centre-ville, travail hautement citoyen qu’ils répartiront sur trois jours.

Voici une citation du communiqué de presse, paru sur cyberpresse, qui explique bien la démarche :

Nous espérons provoquer une réflexion, voire un débat de fond, qui portera sur le comportement, les droits et les devoirs de chacun en matière de nuisances dues aux véhicules à essence (bruit, pollution, accidents, étalement urbain, etc.) et sur les solutions qui sont à la portée de tous (mobilité douce, transports en commun, attitude respectueuse, etc.), lit-on dans le communiqué. Dans la lutte contre la dégradation de la qualité de vie due à l’utilisation des véhicules à essence, de multiples obstacles se dressent.

Espérons que beaucoup d’autres initiatives de la sorte viendront sortir les citoyens de leur torpeur…

Ajout (Jeudi 12h30) :

V m’a laissé un commentaire critique ici et je vais l’ajouter parce qu’il est intéressant :

V a dit…Tu vois Renart, tout ce qui m’énerve de la gauche se trouve dans cette action. En somme, on dit aux gens :
– Vous êtes caves
– Vous n’avez pas compris.
– On va vous expliquer.
Le balieusard moyen, qui est mal désservi par le transport en commun, appréciera sûrement de se faire dire qu’il devrait passer deux heures par jour dans un autobus tellement bondé qu’il ne pourra pas y tenir un journal ouvert.
Ça me désole, parce que ce genre d’actions me confirme la chose suivante :
– La gauche va continuer de mépriser la masse en l’attaquant
– La gauche continuera être désespéremment être incapable de convaincre les gens d’adopter des comportements qui, à terme, les sert, parce qu’elle aura tenter de le faire en les traitant de caves.
– Le développement durable est défendu par des zélotes alors qu’il devrait l’être par des leaders.
Aime-tu ça toi te faire traiter de caves ? Non ? Les gens qui vont avoir la « chance » de recevoir tes autocollants sur leur bagnole non plus. Et comme toi, puisque vous êtes tous des gens intelligents, ils vont mépriser les colons qui ont osé les regarder de haut !
En conclusion, laisse-moi te dire une chose : cette action ne convaincra pas un seul individu de lâcher son « char » pour l’autobus. Insulter ouvertement l’intelligence des gens, ça n’a jamais été vraiment winner depuis le début de l’histoire politique occidentale…

Et ma réponse :

V,

à la base je suis d’accord, comme Antipollution, pour dire que ça fera plus de gens fâchés que de gens qui vont réfléchir à cette question et surtout, se poser la question s’il faut ABSOLUMENT qu’ils prennent TOUJOURS leur voiture pour vaquer à toutes leurs activités.

J’ai bien aimé cette idée (malgré tous les côtés négatifs) parce qu’elle m’a fait penser à une idée que j’ai eue et que je n’ai pas expérimenté par peur de représailles directes. Je voulais me faire une pancarte que je trainerais toujours avec moi, et que j’allais brandir aux automobilistes en attendant l’autobus et sur laquelle j’aurais écrit : JE SUIS ASSEZ RICHE POUR M’ACHETER UNE VOITURE, MAIS J’ATTENDS L’AUTOBUS… ou quelque chose du genre.

Au-delà du déplacement, il y a un « standing » dans le fait de conduire une voiture et c’est bien sur cette question que mon idée ci-haut repose en majorité : je pense que la légitimité d’un comportement qui repose sur le « standing » en totalité ou en partie se doit d’être doublement examiné s’il cause du tord. Aussi, au-delà du côté pratique, il y a une paresse évidente des gens qui utilisent leurs voitures pour aller travailler et qui ne semblent pas avoir d’intérêt à faire du covoiturage : le nombre de gens qu’on voit seuls en voiture est assez frappant et le pourcentage de compagnies et de gens qui adhèrent à des programmes qui planifient le covoiturage est honteusement bas.

En regardant juste ces quelques points, je pense que cette attaque d’autocollant est une bonne chose, puisque la pub gouvernementale et les actions concertées des regroupements environnementaux qui prônent des changements comportementaux pour la population ne fonctionnent pas, décidément, puisque le parc automobile grossit toujours.

Il faudrait qu’il y ait un plan drastique de réduction des voitures à essence vers des voitures électriques, puisque la technologie est fonctionnelle, mais nous (et nos gouvernements) sommes pris au piège par les corporations qui ralentissent ce changement technologique qui a vu le jour à la fin du XIX siècle. Reprenez-moi, mais je crois que l’illusion du « standing » de posséder une voiture est une des manières d’endormir la population. Alors, si les gens ne sont pas capables de se réveiller, d’améliorer leurs habitudes et/ou de participer à faire évoluer le transport vers les systèmes alternatifs en faisant du travail citoyen auprès de leurs proches pour les convaincre du bien-fondé de délaisser l’utilisation de l’essence et ainsi de faire grossir la vague pour que les constructeurs n’aient plus le choix d’offrir ces alternatives, ils méritent bien de sacrer en décollant un autocollant…

Une bonne idée pour ralentir les automobilistes?

Des armes sur quatres roues

Je suis vraiment fâché. Je me promenais en vélo tantôt avec ma copine et, arrivé au coin Champlain et Dollar, à Ville Lasalle, nous attendions tranquillement que le petit bonhomme s’allume pour qu’on s’engage, moi devant, pour aller rejoindre la piste cyclable afin de se rendre chez nous. Je venais d’avoir une petite prise de bec, donc je n’étais pas très pimpant ni joyeux… Donc, le petit bonhomme vert s’allume pour m’indiquer que c’est mon tour, mais, dès que je donne un premier coup de pédale, une voiture me klaxonne. J’entends le conducteur baragouiner quelque chose en freinant et moi je ne me gêne pas pour crier :

– Regarde où tu vas, cal…!

Il m’a contourné et n’a pas demandé son reste, une chance pour lui! J’étais bleu! Rouge comme une tomate, la vapeur me sortait par les oreilles! Je me suis senti un tout petit peu mal parce qu’il y avait un enfant assis sur le siège arrière. Mais je vous jure qu’il n’aurait pas fallu que le conducteur s’arrête et sorte, parce qu’il aurait payé pour tous les autres qui m’ont fait suer depuis belle lurette! Habituellement, je suis doux comme un lapin (ma copine m’appelle souvent comme ça, ou chaton…), mais là je me sentais comme un prédateur, sans pitié et sans merci. Grrr!

Voilà pour l’anecdote. Le comportement de ce crétin est bien représentatif de beaucoup de conducteurs qui pensent que la route leur appartient et qui oublient aussi que les piétons et les cyclistes n’ont pas une cage d’acier autour d’eux, et surtout, que ces derniers ont pratiquement toujours priorité. Je suis bien placé pour le savoir, car je suis justement mes cours de conduite en ce moment même.

Je crois que tout conducteur se doit d’avoir constamment en tête qu’ils peuvent tuer et se tuer avec leurs bolides. Vivement des tests de conduite cyclique pour tous! À tous les cinq ans, ça ne serait pas de trop, question de rappeler à tous les règles de base. Est-ce que vous laisseriez une arme dans les mains de n’importe qui?

+++++++++++++++++++++++++++

Et là, en cherchant des images, je suis tombé sur une belle image d’un artiste (Benjamin Maloway) qui se trouvait sur un blogue anti-voiture. Je peux vous avouer que j’ai bien aimé cette lecture…


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