
Et je continue mon récit.
Sous le signe de la nervosité, j’ai quand même remarqué la différence de température entre Montréal et Rouyn… température hivernale qui s’est installée entre temps à Montréal, je l’ai bien vu en revenant!
Entre autres choses, j’ai rencontré l’incontournable François Charron, très efficace vulgarisateur techno à la télé et sur le web, qui a été nommé Président d’honneur pour le Festival de Webdesign 2007. C’est un homme très sympathique et j’ai pu échanger avec lui à quelques reprises pendant mon séjour, et bien sûr au sujet de l’exercice des conférences : nous allions partager l’après-midi du jeudi, sa conférence étant avant la mienne. Le meilleur conseil qu’il m’a donné a été de me dire d’être moi-même. Ce que j’ai tenté de faire, mais un moi-même magnifié, quand même : la pression était donc assez forte dans ma tête!
J’ai rencontré aussi Benoit Duverneuil, un expert des usages web, aussi consultant, entrepreneur, et bien sûr conférencier. Par malchance, devant partir vendredi matin, j’ai manqué sa conférence. Mais nous avons tellement discuté du web, il m’a donné tellement de bons conseils et tout et tout, que je peux attendre tranquillement de recevoir une copie de sa captation.
Après avoir revisé quelques trucs en fin d’avant-midi, nous avons dîné et puis c’était la première conférence : celle de François Charron. Je me suis assis en avant, et une dame est venue me saluer avant que ça commence : c’était Zoreilles (j’avais invité cette blogueuse abitibienne à venir me rencontrer et elle est venue)!
François nous a parlé dès le départ du problème environnemental qui vient avec les gadgets rapidement désuets, d’où l’importance de ne pas les jeter à la poubelle, mais bien de les donner à des organismes capables de les recycler et surtout de disposer du plomb qu’ils contiennent. Ensuite, il a fait le tour de l’évolution technologique du travail. Un bon tour d’horizon de la nouvelle manière d’envisager la collaboration au sein des entreprises. Une image qu’il utilisait souvent : l’aplanissement de la pyramide classique. Beaucoup de points de sa conférence rejoignaient la mienne, puisque oui, la révolution du web 2.0 transforme toute la société.
Quand il eut terminé, je me suis dirigé rapidement sur la scène pour terminer de m’installer sur l’ordinateur qui servait de rétroprojecteur : je voulais montrer quelques exemples de blogues. Quand tout fut enfin prêt, il restait 10 minutes avant le début de ma conférence et je me suis dirigé vers Zoreilles.
C’est une femme vraiment très sympathique. Et elle a contribué à faire baisser un peu ma pression par ses bons conseils. À 3 heures, je me suis dirigé sur la scène, me suis présenté et me suis lancé.
J’ai expliqué sommairement le concept du blogue et puis j’ai fait un tour d’horizon des blogues selon 6 catégories (qui regroupent des sous-catégories, prises sur les sites de référencement Tout le monde en blogue et Top Blogues) : Perso (Personnel, Femmes/Famille, Photo blogues, Podcast/Video blogue), Divertissement (Adultes, Animaux, Cinéma/Télévision, Cuisine/Gastronomie, Érotisme/Sexy, Humour, Monde/Voyages, Sports), Éducation (Cuisine/Gastronomie, Éducation, Informatique/Internet, Science/Nature, Philosophie/Religion, Santé, Technologie), Culture (Arts/Culture, Culture web, Littérature, Design, Musique), Société (Actualité, Opinion, Politique, Société/Vie courante) et Divers (Autres/Divers, Affaires/Entreprises, Mode/Beauté). Et, pour chaque catégorie, j’ai donné quelques exemples : 1000 et 1 Petits Rien, Un taxi la nuit et Zoreilles pour la catégorie Perso; Le Loft Blogue et Les amateurs de Stars pour la catégorie Divertissement; Mario tout de go, Nouvelles non censurées, Mazzaroth et Le professeur Masqué pour la catégorie Éducation; P45 et La plus jolie fin du monde pour la catégorie Culture; Un homme en colère et Antagoniste.net pour la catégorie Société; Blogosphère et le Blog du paranormal et de l’insolite pour la catégorie Divers.
Pour le reste, j’ai exposé mon idée de la psychologie en lien avec la pratique du blogue, les perspectives au niveau de la démocratie, de l’éducation, du journalisme citoyen, de la philosophie (je reviendrai certainement là-dessus plus en détail). J’ai répondu à quelques questions intéressantes qui sont venues m’obliger à clarifier certains points assurément nébuleux, et j’ai commencé à me sentir de mieux en mieux.
Au final, je peux vous avouer avoir beaucoup appris de cette expérience, même si tout au long de ma conférence je me suis senti réellement comme un imposteur. Le langage parlé n’étant pas pour moi aussi facile que l’écrit, je reste quand même avec la satisfaction d’avoir réussi à élever mon niveau de langage à l’oral. Peut-être que je vais déchanter quand je vais visionner le document filmé…
Je vous reviens avec la suite, mon entrevue radio le lendemain matin.
Prière de pas déranger
Published juillet 22, 2008 blogosphère , humeur 55 CommentsÉtiquettes : Abitibi, Automobile, Capitalisme, circonstances, Commentaire, crétinisme, environnement, hypothèque, jungle, Modération, Montréal, plomberie, Pollution, Renard, Troll, vacances, zombie
Je repose mes yeux sérieusement sur mon blogue pour la première fois depuis la publication de mon billet précédent. Eh! oui, les circonstances ont fait en sorte de me priver de toute concentration pour autre chose que des questions d’hypothèque et surtout de plomberie…
Alors moi qui avait amorcé un dialogue, je n’avais et n’ai plus du tout la tête à ça étant donné que nous partions en vacance sitôt le minimum réglé pour la maison (nous sommes encore en plan pour cause de vacances généralisées, de la construction et autres…). C’est donc un dernier effort consenti à la blogosphère avant de me zombifier tout à fait dans la jungle abitibienne.
Tenez, si ça vous tente de vous amuser, je vous charge de répondre à, ou d’appuyer un lecteur qui m’a laissé un beau cadeau odorant à la suite de mon billet « L’affaire est (presque) dans le sac ». Ce commentaire était dans ma liste de modération, j’en ai lu un bout à mon beau-père hier et il m’a dit de ne pas le publier, mais je ne l’ai pas écouté. Je l’inscris ici et vous laisse là-dessus; je viendrai quand même m’amuser à vous lire une fois de temps en temps, et je me remettrai à la tâche sitôt mon corps et mon esprit bien reposés :