Selon le National Post, trouvé via Goudaille, Justin « fait caca » Trudeau serait le choix canadien numéro 1 à la chefferie du PLC.
S’il devient un jour PM of Canada, bonjour la souveraineté du Québec!
(Montage-photo : Neil Obstat)
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Selon le National Post, trouvé via Goudaille, Justin « fait caca » Trudeau serait le choix canadien numéro 1 à la chefferie du PLC.
S’il devient un jour PM of Canada, bonjour la souveraineté du Québec!
(Montage-photo : Neil Obstat)
Justin Trudeau devrait tourner sa langue sept fois minimum avant de traiter les unilingues de paresseux. Surtout, il devrait apprendre à penser deuxième, troisième degré, ce que tout bon politicien devrait être capable de faire, en pratique (peut-être pas certains mariodumontistes, il faut l’admettre…), puisque la politique et la stratégie sont indissociables. Et quand un bon ou un mauvais politicien n’est pas capable de le faire, il se réfugie du côté de la langue de bois (bon, c’est vrai que la langue de bois est stratégique, mais seulement quand elle est utilisée avec parcimonie, ce qui est plutôt rare; c’est comme un truc qui, quand il marche, devient une seconde nature…).
Or donc, Justin Trudeau devrait viser alors le trilinguisme en ajoutant celle-là, la boisée. Mais bon, il est tellement un merveilleux épouvantail pour éloigner le tranquille statu quo linguistique que je peux bien lui donner au moins ça comme point positif.
Par contre, j’aimerais le traiter de paresseux à mon tour, puisqu’on sait très bien que l’apprentissage d’une langue en bas âge est ce qu’il y a de plus facile. Et ça tombe que sa mère est anglophone et, à ce que je sache, cet homme n’a pas appris une autre langue que celles officielles dans son beau et grand pays. À ce compte, je suis beaucoup plus travaillant (si travaillant est le contraire de paresseux) que lui. J’étais complètement nul dans mes cours d’anglais à l’école et j’ai repris le temps perdu à temps perdu depuis quelques années. Est-ce que Justin a appris une langue depuis quelques années? Je ne crois pas. Celui qui le dit, celui qui l’est…
En parlant de bilinguisme, objectivement, combien de citoyens québécois ont réellement besoin d’être bilingues? À part pour les gens qui travaillent au service à la clientèle (même là un anglais assez basique permet de bien se débrouiller, tout dépendant des domaines), les P.D.G., et les autres qui ont à faire avec l’étranger, nommez-les, l’anglais peut encore être considéré comme un passe-temps, un apprentissage très agréable, et surtout à la discrétion de chacun.
Si la langue du travail au Québec est réellement le français, pourquoi le bilinguisme serait-il synonyme de succès, surtout si une personne ne pense pas aller travailler à l’étranger? Et on est en droit de se demander, qu’est-ce que le succès? Faire des masses d’argent? Ma définition du succès est plus large que ça et elle n’est pas incompatible avec quelque quidam que ce soit, unilingue francophone se débrouillant ou non en anglais.
Apprends l’anglais, tout va bien aller : c’est encore un autre foutu message répétitif qui n’est pas hasardeux. Ça fait un petit bout de temps qu’il y en a plein des comme celui-là…
Dans le fond, la paresse et la promesse de succès n’est que l’argument des lâches fédéralistes qui essayent de faire rentrer tout le monde dans leurs convictions, dans leurs rêves éveillés. Il faudra bien un jour les réveiller, et pour de bon, foi de Renart L’éveillé!
Et je vous laisse sur cette citation creuse du joufflu et rougeoyant Philippe Couillard (rougeoyant pour la couleur du drapeau bien sûr…), aperçue sur l’excellent blogue de Michel Hébert (et vous comprendrez que c’est celle-ci qui m’a influencé pour la deuxième moitié de ce texte) :
Le bilinguisme ne mène pas à l’assimilation, mais au succès
(Photo : ycanada news)
Le début du mois de novembre a été marqué par la tragédie de la mort de la petite Bianca Leduc, le 31 octobre. Cet événement a sonné le glas d’un large débat par rapport à la conduite automobile et aux règles l’entourant. Et les restaurateurs ont eu peur.
Du côté de la politique internationale, on a appris premièrement que Yahoo! a contribué par ses informations à faire arrêter un journaliste chinois dissident. Aussi, que les États-Unis se sont basés sur un faux témoignage d’un imposteur pour justifier la guerre en Irak, et que Nicolas Sarkozy a été formé par son département d’État.
Plus près de nous, Super Duper Mario a tenté de sabrer les commissions scolaires, la piètre qualité du français a encore refait surface, la baloune a été pétée et Mia Farrow a traité de porcs nos diri-géants sur le plateau de TLMEP.
Aussi, les OVNIS se sont affranchis un peu plus de la fiction, je me suis fait attaqué par la pub à mon travail, le cardinal Marc Ouellet s’est excusé à la place de l’Église, Fred Chichin est mort, Christian Mistral a craché du bon et beau venin sur Richard Martineau et le journalisme professionnel a rejeté avec grand fracas le journalisme citoyen.
En décembre, le film de Denys Arcand a fait quelques remous, dont une instrumentalisation conservatrice, l’hypermédiatisation du personnage Schreiber nous a tapé un peu sur les nerfs, l’histoire autour de Ladygripette aussi, les produits chimiques nous ont sautés dans la figure et Mario a sauté à pieds joints sur le cours d’éthique et de culture religieuse.
Pour terminer en beauté, l’inutile Just-Inn St-Clair-Trudeau a fait parler de lui, s’est rétracté, je me suis amusé à faire un lien entre Celine Dion, Richard Martineau et Stéphane Gendron, et j’ai commencé cette longue rétrospective, ouf!
Voilà c’est fait!Je suis presque prêt à commencer la nouvelle année, mais je vais vous la souhaiter bonne en bonne et due forme demain avec une petite surprise…
(La photo provient d’ici)
Just-Inn St-Clair-Trudeau, au sujet de sa position antinationale québécoise, qu’il soutenait avant de se rétracter (ce qui, pour moi, prouve encore plus mon point précédent) :
le problème que j’ai avec cela c’est que cela crée des divisions, cela sépare des groupes au sein d’autres groupes.
De quossé?Et je vous laisse avec cette caricature, dessinée bien sûr avant sa rétractation.
« Qui sont les Québécois pour être reconnus comme une nation ? »
Voilà des belles paroles du rejeton à l’âme empruntée qu’est Justin Trudeau. Mais ce que je peux lui donner, c’est qu’il pousse cette âme à un niveau jamais égalé de la part d’un “French Canadian living in La Belle Province of Quebec”… (Merci à Davidg pour cette dénomination hautement véridique!)
Déjà que je trouvais que ce cadeau de Harper était si peu, ce charmant jeune homme (qui devrait par ailleurs se lancer dans une carrière de mannequin, on ne l’entendrait plus songer tout haut…) décide que ce maigre symbolisme est trop gros pour notre ego québécois.
Dans le fond je suis bien content, car de voir un ennemi se tirer dans le pied intentionnellement est un plaisir présent qui semble déjà avoir des répercussions sur le futur.
Chicanez-vous fédérâleux pendant qu’on se prépare à lever la voile!
(Merci à V de m’avoir aiguillonné là-dessus!)
Ajout (23h45) :
Je vous conseille fortement la lecture du texte de Claude Jasmin, encore bien sûr sur la question de Just-Inn St-Clair-Trudeau (dixit l’auteur)… (« sûr sur », acidulé comme je disais plus bas…)
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