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Pour un gars qui n’a pas la piqûre du hockey, j’ai pas mal souvent de flashs à ce sujet…
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Pour un gars qui n’a pas la piqûre du hockey, j’ai pas mal souvent de flashs à ce sujet…
Le tourbillon de ma vie m’a empêché d’en parler avant, mais je gardais précieusement l’onglet avec l’article d’InfoPresse, « Guy Carbonneau: une couverture digne des grandes tragédies », dans l’espoir de me trouver des accalmies à remplir… J’ai toujours trouvé malsain le lien qui unit le hockey aux Québécois (et de plus en plus de Québécoises maintenant…), cependant, dans ce cas-ci, il faut pointer premièrement les médias pour avoir tellement grugé l’os qu’il n’en reste que des poussières. Mais bon, cette poussière, il s’en trouve encore pour s’en faire une sniffette.
Cette crotte de nez historique a eu un traitement comparable à l’attentat de Dawson, à l’effondrement du viaduc de la Concorde et à celui des émeutes de Montréal-Nord. « Elle a facilement surpassé le dépôt du rapport Gomery, l’ouragan Katrina, la mort de Jean-Paul II et… les rumeurs entourant la venue de Vincent Lecavalier à Montréal ». Depuis le premier janvier, Guy Carbonneau est deuxième après Barack Obama au « palmarès des 10 personnes les plus médiatisées au Québec », suivi par Alexei Kovalev et Bob Gainey…
D’après les exemples donnés, il est facile de conclure que la dernière Coupe Stanley gagnée par le Canadien de Montréal en 1993 n’a pas suscité autant de remous journalistiques, et de loin. Mais pourquoi? Est-ce que l’avènement d’Internet depuis, et la perceptible « nervosité » qui vient avec, serait une partie de la réponse? C’est comme si, à l’instar des citoyens suite à cette dernière victoire, on avait assisté à une émeute médiatique, digne des plus fougueux adolescents aux nez couverts d’acné…
Ça n’augure pas beau beau pour l’avenir, toute cette surenchère. On a beau savoir que le hockey est l’opium du peuple, ça sent l’arnaque à plein nez!
Je ne me ferai peut-être pas seulement des amis, mais à chaque fois que je vois un char avec son drapeau du CH, le mal de coeur me pogne…
Le pire, c’est que le mal de coeur me pogne aussi quand j’en vois un du fleurdelisé, et encore plus de l’unifolié, mais au moins ces deux-là ne me démontrent pas que les personnes qui l’arborent iraient péter des vitrines.
Encore pire, en fin de semaine, en fin de nuit au sortir d’un bar, j’étais pas très loin d’un groupe de quatre jeunes hommes qui ressassaient avec joie leurs plans de vandalisme lors du moment fatidique…
(En réponse d’un billet de Patrick Lagacé.)
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