Posts Tagged 'Richard Martineau'

Les pires journalistes selon les lecteurs de La Clique…

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Voilà, les lecteurs de La Clique du Plateau ont choisi Richard Martineau comme bon premier, Denis Lévesque comme deuxième et Stéphane Laporte comme troisième pire journaliste/chroniqueur. Et, comme vous pouvez le constater, ils m’ont demandé d’illustrer l’événement, ce que j’ai fait avec joie, et beaucoup d’huile de coude!

Pour ma part, je ne suis plus certain de mes choix, mais je me souviens qu’un de mes préférés ne s’y retrouve pas, soit Claude « Clown » Poirier! Quand même, il le méritait amplement, pour la totalité de son oeuvre!

Ça me fait penser à quelques poiriaiseries qu’un copain sur Facebook a notés :

« suspect autre que blanc », « agression sessuelle» et « travailleuse du sec »

Et il faut remarquer que TVA torche sur le podium, et parmi les finalistes, quand même.

Pas bien bien surprenant…

Richard Martineau, Louise Harel et l’anglais

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Richard Martineau

Pour une fois, je suis tout à fait d’accord avec Richard Martineau :

Le vrai scandale n’est pas que Louise Harel ne maîtrise pas la langue de Mordecai Richler. C’est qu’il faut organiser des débats en anglais afin que les anglophones unilingues sachent pour qui voter lors des prochaines élections municipales !

D’autant plus que j’ai écrit dernièrement que « je me considère unilinguo-anglophobe envers ceux qui habitent au Québec… » Donc, que je respecte seulement les gens qui me respectent – lire : nous respectent.

Et je ne répéterai pas tous les arguments du chroniqueur. Mais ça fait vraiment beaucoup de bien à lire, surtout que je cogne sur ce clou-là — le problème de l’unilinguisme anglophone au Québec — depuis assez longtemps.

Ils ont la liberté de ne pas apprendre le français, mais collectivement nous avons la liberté de leur faciliter la vie ou non. Il semble que la tendance est beaucoup en leur faveur et j’espère que plus de personnalités comme Richard Martineau ne se gêneront pas pour dénoncer notre aplat-ventrisme et notre je-m’en-foutisme.

Les blogues Canoë sur TLMEB

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Je trouve ça agréable parfois de regarder ce qui se passe du côté des rangs sur le site TLMEB. Pour ce qui est de mon propre rang, je sais très bien qu’il y a beaucoup d’impondérables qui font en sorte que je peux me retrouver une position plus haute ou plus basse, mais depuis la dernière fois où je suis allé regarder le palmarès de ma catégorie, Opinion, je sais que les chances que je me retrouve premier (ce qui est arrivé je crois pendant le Pataklow!gate) sont devenus pratiquement nulles.

Pourquoi? Parce que mon grand ami Richard Martineau s’est retrouvé inscrit. Et j’écris « s’est retrouvé » parce que je doute fort que ce soit son idée d’aller « jouer » avec les petits… (Et mon doute s’est consolidé en constatant que beaucoup de blogues Canoë y ont été inscrits, dernièrement – mais bon, c’est tout à fait normal puisqu’il semble il y avoir un partenariat entre TLMEB et Canoë.)

J’écris ça, « avec les petits », mais en même temps je suis surpris de savoir que son trafic, pour les dernières statistiques disponibles, oscille entre 1329 et 3187 visites par jour. Il me semble que, par exemple, pour Patrick Lagacé, ça ressemble pas mal plus à des chiffres comme 10 000 visites par jour (c’est pour quand ton inscription sur TLMEB pour qu’on puisse le constater de visu, Pat?). Mais quand on regarde le palmarès général au niveau du Québec, Richard Martineau se retrouve, au moment où j’écris, en 18e position, entre autres derrière Descary.com, Banlieusardises, La Clique du Plateau et Vincent Abry, qui ce dernier a atteint dernièrement pour un jour 13 707 visites. Même que le blogue de Canoë le plus haut dans le palmarès général se retrouve une place au-dessus de Rick, en 17e position : Mangeux de puck. Au niveau sport, ce dernier se fait damer le pion par Tout sur le hockey, Rumeurs de transactions, Fanatique.ca et 25stanley. Et tout ça, par des citoyens!

J’ai toujours pensé que les blogues corporatifs (sur Canoë, Cyberpresse et Radio-Canada) étaient à la base une grosse coche au-dessus au niveau trafic, mais je déchante, manière de parler. Et je suis encore plus surpris parce que Canoë est une partie de Quebecor, donc vraisemblablement en meilleure position que les deux autres.

On passe donc de chances presque nulles à probables? Hé hé!

Il interview, et un autre surprend

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Vous allez croire que c’est mon chouchou, mais je vous parle encore d’Il Blogue. Le billet précédent, c’était au sujet de son projet de musique, là c’est au sujet de son projet d’entrevue avec différents blogueurs et blogueuses, qu’il publie tous les jeudis. Aujourd’hui, c’est mon tour!

Dedans, je parle de Martineau et de Christian Mistral. Ça tombe drôle parce justement hier soir je lisais Mistral qui pointait assez positivement le Martineau, ce qui n’est vraiment pas dans ses habitudes, oh! que non! En effet, on dirait que le chroniqueur vedette s’est fait transpercer par quelque chose comme la lucidité alors qu’il rédigeait son texte nommé « Le crime d’Ovide Plouffe ». Pour le dire autrement, ça donne l’heureuse impression de sortir des années 90…

On a beau cogner tous sur lui, la moindre des choses, c’est aussi de faire ressortir ses bons coups quand ça lui arrive.

Ça peut se dire aussi : « être bon prince ».

Parlons pertes…

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les-pertes-de-jean-charest

Je dessine ça, mais je ne suis tellement pas certain que Charest a peur pour l’avenir…

Il y a tellement de faux pas inscrits au curriculum que la population devrait constituer par rapport à lui. Mais bon, ce n’est qu’une peccadille de plus à son tableau de chasse bien rempli! Je me souviens, belle devise!

*

Parlons caricature.

J’avais entendu ou lu quelque part l’opinion de Serge Chapleau et ça m’avait marqué. Je l’ai retrouvé dans le billet d’un blogue :

De toutes manières, lorsqu’on caricature quelqu’un avec l’intention de le blesser, on est assuré de rater notre cible. Ce n’est pas moi qui a fait ce constat, mais Serge Chapleau. Je l’ai entendu le dire à la télévision ou à la radio, je ne sais plus.

Je suis plus ou moins d’accord.

Ça me donne l’impression d’être un discours un peu langue de bois dans le genre : tout le monde il est beau tout le monde il est fin… On ne peut pas faire une pointe et ne pas en faire en même temps. Et puis l’objectivité ne me semble pas bien servir de cadre à la caricature (et à la chronique). On ne peut pas enlever la réalité à l’humour, comme quand on dit qu’il y a une part de vérité dans une blague.

*

La citation plus haut provient d’un billet très intéressant et triste à la fois. Du blogue de l’auteur qui caricature Richard Martineau et qui signe « Appellez-moi Richard ». C’est intéressant parce qu’il expose bien en détail le déclin du chroniqueur omniprésent. Et c’est triste parce qu’il cesse (pour un temps) son blogue, justement parce qu’il a « l’impression de frapper quelqu’un qui est au plancher. »

Tout comme lui, je souhaite que le vrai Richard prenne des vacances. Malgré tout ce que j’ai pu écrire sur Tartineau, j’espère toujours l’aimer comme dans le temps…

Tartineau en Crazy Carpet

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Comme presque à chaque semaine, j’ai écouté Les Francs-Tireurs hier. Pour ce qui est de Tartineau, j’ai écrit quelquefois que la seule chose que j’aimais de lui, c’est quand il interviewait. Son interview (ou plutôt sa discussion) au sujet de « l’avortement avec la journaliste Josée Blanchette, le Dr Jean Guimond et la sexologue Jocelyne Robert » m’a fait déchanter.

À la question de comprendre éthiquement quelle est la différence entre un foetus, et un nourrisson, il avait un discours digne de l’obscurantisme, jouant sur le simple fait d’un amas de cellules — et entre autres aussi de la supposée utilisation de l’avortement comme contraceptif — pour justifier sa position clairement contre. Il ne lui manquait que des arguments de born again, ce qui ne me surprendra pas à l’avenir s’il y tombe, vu la belle courbe descendante dans laquelle il glisse, en crazy carpet, depuis quelques années.

Ce qu’il ne semble pas comprendre, c’est que le foetus ne peut être considéré viable tant que la mère n’a pas porté son jugement en sa faveur. Autrement dit, sans le désir de la personne concernée par ce qui se passe dans son ventre — une décision qui se doit bien sûr d’être le plus hâtive possible, par respect pour le miracle de la vie — il n’y a pas d’être qui tienne, et c’est le cas de le dire…

Lui qui a des enfants et qui aime tant parler de liberté et de responsabilité, il doit savoir que ce sont deux concepts qui ne sont pas vraiment innés chez eux. Pour les femmes qui ont un déficit de compréhension et d’application de ces deux idées, il y a des gens autrement mieux placés que lui pour prendre des décisions et les aider. Et c’est bien tant mieux.

LiberTé comme dans Tartineau

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Inssssssupportable!

J’ai été rouge comme une tomate pendant une bonne partie de TLMEP…

Le problème avec Martineau, ce n’est pas tant qu’il continue à écrire pour le JdeM, mais bien qu’il se justifie de la sorte. Nous ne sommes pas dupes : ce qu’il considère comme sa très grande liberté est de la poudre aux yeux pour tenter de voiler ses valeurs. S’il disait plus franchement : je me contrecrisse de la solidarité, d’avoir l’air égocentriste, j’ai peur que PKP me considère de l’autre bord de la clôture; je respecterais au moins un peu le personnage!

Et puis sa crisette de diva quand Raynald Leblanc lui a dit qu’il ne le lisait pas! Un peu de retenu Richard, t’as l’air d’une grosse boule d’émotion, d’un geyser d’orgueil, on pourrait croire que tu as seulement un égo en guise de pensée, que ton plan de carrière se résume à de l’opportunisme!

Ah! c’est vrai, on le croit déjà…

Tartineau s’enfonce

richard-martineau-pieu

Dieudonné est un monstre!

dieudonne-en-hannibal

Christian Vanasse posait hier de bonnes questions à ses lecteurs, avec une belle prémisse :

Et cette petite réflexion : La liberté d’expression, pour être d’abord une liberté, doit être totale et valable pour tous. Sinon ce n’est plus une liberté, c’est un privilège.

Alors? Dieudonné est-il vraiment devenu un gros beauf raciste d’extrême-droite? Se sert-il abusivement de la liberté d’expression pour diffuser la haine? Ses spectacles sont-ils humoristiques ou des meetings néo-nazis? En quoi ses propositions font-elles avancer les mentalités et reculer les racismes?

Je me suis tapé l’extrait de son spectacle où un gars, en pyjama avec une étoile de David sur le torse, donne le «prix de l’infréquentabilité et de l’insolence» à Robert Faurisson (écrivain français, négationniste, qui fait paraître Jean-Marie Le Pen gentil gentil…), après qu’il eut expliqué que le but de tout ça était de créer carrément la controverse, pour aller plus loin que le fait d’avoir demandé précédemment à Le Pen d’être le parrain d’un de ses enfants. J’ai lu la chronique de Richard Martineau. J’ai aussi écouté la réponse de l’humoriste.

Ce que j’en pense, c’est que Dieudonné joue le jeu de la liberté d’expression totale d’une manière extrême, voilà tout. Pour ce qui est de Tartineau, il ne fait que prouver qu’il s’enfonce de plus en plus en faisant preuve de déficience, au niveau du jugement. Il a tout à fait le droit de ne pas aimer l’humoriste et ses blagues, mais ce n’est pas une raison pour le transformer en monstre!

En tout cas, ce n’est pas sans rappeler toutes les critiques biaisées contre le Bye-Bye… En fait, c’est pas mal du pareil au même. P’tite vie de p’tite vie…

*

Parlant de Tartineau, encore, il se fait cogner solide par Richard Therrien de La Presse. Tout simplement jouissif de le voir se faire donner une leçon de journalisme.

Ajout :

Concernant le dernier point, Steve Proulx en rajoute brillamment.

Snob, jaloux ou les deux?

Dans un billet récent, le blogueur et journaliste Michel Hébert se demande si la blogosphère citoyenne, donc, certains d’entre vous et moi, ferions preuve de snobisme envers les blogueurs corporatifs de Cyberpresse et Canoë, comme Patrick Lagacé et Richard Martineau, voire même que nous serions en fin de compte seulement jaloux de leur trafic, puisqu’il a constaté qu’un « débat plutôt étonnant sur la catégorisation des blogeurs (sic) a cours depuis quelque temps. Ceux oeuvrant pour les grands réseaux comme Cyberpresse ou Canoë ne seraient pas de vrais blogeurs (sic)… Ce n’est pas dit aussi clairement mais c’est bien ce que ça veut dire. »

Ma réponse :

Michel,

pour avoir participé plus qu’à mon tour à cette chasse aux sorcières, et depuis le début de mon aventure bloguale, j’aimerais clarifier ici mon point. Il n’y a pour ma part aucune sorte de jalousie envers les blogueurs corporatifs (dans la recherche d’un nouveau nom pour eux, avec l’aide de Steve Proulx entre autres, j’en suis arrivé au terme « journalogueurs »), mais bien seulement un test de comparaison avec les blogues citoyens. Quand du côté citoyen il y a discussion, dialogue, du côté corporatif ce ne sont que des chroniques commentées par le lectorat. C’est un fait.

Donc, mon reproche va du côté des patrons de ces corporations, qui ont fait le pas dans la blogosphère tout en ne respectant pas son essence. Un vrai blogueur s’occupe d’écrire, de modérer, de répondre aux commentaires, donc d’animer son blogue, selon le trafic (souvent minime) que celui-ci génère. Alors pourquoi le patron d’un blogue corporatif, si celui-ci génère un trafic monstre, n’engage pas une équipe importante pour modérer — efficacement et logiquement — et s’occuper de la technique, laissant ainsi le blogueur discuter avec son lectorat (ce qui serait dans sa liste de tâche obligée — et payée : dans 100 commentaires, il doit bien y avoir assez de jus pour qu’un blogueur, même s’il est aussi un grand journaliste reconnu, se mouille dans le débat qu’il provoque…)? Et je ne parlerai même pas du fait que ces derniers, la plupart du temps, ne participent pas aux autres blogues, ce qui serait vraiment trop demander…

Alors pour moi ce débat en est seulement un de définition. Laisser seulement le fait de pouvoir laisser des commentaires à la suite d’un texte publié sur le web déterminer si un site est un blogue ou non est bien trop mince. Cyberpresse donne de plus en plus cette possibilité à la fin de ses articles, est-ce que par cela il se transforme en blogue? Non, il ne fait qu’« être à la mode »…

(Photo : richardbaybutt)

Ajout :

Michel Hébert m’a posé deux questions sur son blogue :

Une question naïve: à ton avis, qu’est-ce qui fait qu’un blog devienne populaire? C’est-à-dire, pourquoi celui-ci ou celui-là alors qu’au premier abord, rien ne les distingue vraiment?


Et une dernière plus perso: y a-t-il une différence pour toi entre ton blog et celui de Branchez-vous!?

Ma réponse :

Michel,

cela ressemble beaucoup à des questions pièges, mais je vais généreusement y répondre…

Pour ce qui est de la popularité d’un blogue, et ça me semble assez complexe comme question, je crois qu’on peut parler du contenu (selon la qualité et la quantité des billets, les sujets abordés, le talent pour surfer sur les buzz), de la personnalité du blogueur ou de la blogueuse (visible surtout par le style d’écriture, et dans le temps, la réputation qui se forge), de la qualité et de la quantité des interactions à l’interne (son propre blogue) et à l’externe (la blogosphère — pour être le plus vague possible), et, dans le cas de certaines personnes, de la valeur ajoutée d’être une personne plus ou moins connue par le public.

Une autre valeur ajoutée concerne la plateforme de blogue, qui permet d’être plus ou moins visible dans les recherches de fureteur (il est prouvé que la programmation des blogues sous wordpress donne une longueur d’avance sur les autres plateformes — et je ne sais pas pourquoi exactement!). Et quand on parle de blogues hébergés sur des sites comme Cyberpresse et Canoë, c’est une tout autre histoire, vu la quantité d’internautes que ces sites attirent, aucune comparaison à faire avec les autres…

Pour ce qui est de la différence entre mon blogue et celui de Branchez-vous!, je pourrais presque seulement dire que le mien ne contient pas de pub… Quand j’ai remplacé Pascal Henrard, on m’a seulement demandé de donner mon opinion sur des sujets d’actualité, ce que je fais aussi sur mon blogue. C’est certain que j’ai écrit dans l’optique où j’écrivais pour un site avec un lectorat différent du mien, et en faisant tout mon possible pour ne pas m’attirer de gros problèmes en publiant des textes répréhensibles… Mais il me semble que je fais de même chez moi.

Et bien sûr, du côté de mon remplacement de Patrick Dion et de son blogue « Blogosphère », il fallait simplement que je parle de ce qui se passe dans la blogosphère, sous l’angle que je désirais. Alors, si on compare Branchez-vous! avec Cyberpresse et Canoë, il est clair qu’au niveau de la ligne éditoriale Cyberpresse semble gagner la médaille d’or avec son fédéralisme, et son adhésion aux conclusions économiques de l’IEDM, clairement affichés, Canoë la médaille d’argent avec son souverainisme timide (et même peut-être surévalué!) et avec à son emploi la chroniqueuse économique Nathalie Elgrably, et finalement la médaille de bronze, même pas méritée, pour Branchez-vous!, puisque la ligne éditoriale est quasi inexistante, nonobstant le choix de leurs chroniqueurs-blogueurs qui semblent pencher un peu plus à gauche pour la plupart.

Pour Rivière-Ouelle, c’est par là, pour la chicane, c’est par ici! (Réédité et avec ajout)

Je ne m’y attendais pas, mais je continue mon remplacement cette semaine du côté de Branchez-vous! J’ai pondu un texte en lien avec l’histoire autour de la mort de Nancy Michaud à Rivière-Ouelle. Pour le lire, suivez le guide!

Et un extrait pour vous mettre l’eau à la bouche (hé hé!) :

Même si l’histoire autour du meurtre de Nancy Michaud est prenante au premier abord, étant donné son caractère sordide, j’ai bien de la difficulté à m’y intéresser sérieusement… Derrière cette saga que tout le monde suit, il ne semble y avoir rien de plus qu’un fait divers. Et non, ce n’est pas un manque de compassion de ma part, au contraire, je pense même que ce petit village doit bien avoir hâte de s’enfermer dans la bulle du deuil, hors champ des caméras et des questions.

Autre chose dont je ne m’attendais pas, c’est les réactions exagérées de certains par rapport à mon billet précédent, comme si la blogosphère ne pouvait pas servir à régler des comptes, de temps en temps. Je ne savais pas que c’était tabou… Et en passant, j’écris premièrement parce que j’aime écrire! Si j’ai le goût d’écrire un poème et de le publier, je le fais, idem pour tout autre genre, pourquoi je ne pourrais pas publier un texte caustique qui vise un blogueur en particulier? Louis le fait et plein de gens applaudissent, je l’ai fait sur le dos de Stéphane Gendron, Richard Martineau, pour ne nommer que ceux-là. Dans les médias, les chroniqueurs se rentrent aussi dedans à l’occasion… C’est comme ça!

Ça me fait penser que j’ai reçu un commentaire tout à fait inutile d’un gars qui annonçait sacrer nos blogues (à moi et à Louis) à la poubelle et aller lire ailleurs… Il aurait pu tout aussi faire et ne pas gaspiller d’énergie pour le dire. Ça change quoi? Ça me fait penser au bar quand quelqu’un n’aime pas ma musique et qu’il tient absolument à venir me le dire, en grand champion! Si on regarde le fait que les gens ont des goûts assez différents, imaginez si tous les gens venaient me spécifier à chaque fois qu’ils n’aiment pas une chanson, ça serait l’enfer!

Pourtant, d’un autre côté, ce billet semble avoir intéressé beaucoup de gens : il a réussi à déclasser mon billet déconneur par rapport à Julie Couillard qui attire ici, comme des petits pains chauds le font auprès des affamés, les internautes en manque de craques féminines…

Et plus encore, nous qui avions complètement coupé les ponts, j’ai l’impression de me mouvoir aujourd’hui dans un peu plus de clarté, reste à voir si cela nous conduira vers un plein soleil ou encore plus de gris…

(Photo : -Antoine-)

Ajout :

Après m’être fait titiller par Anarcho-pragmatiste et L’écume des jours, je suis allé lire le dernier billet de Louis. Il me fait ses excuses. Mais je les prends avec un bémol de taille : pas un mot pour mon ami Alain B. et Angry French Guy

♪On peut pas toute, awoir!♫

Fear of a blog planet

Le terme « blogue » a été entendu, dixit la bouche de François Avard, par environ 2 millions de personnes à Tout Le Monde En Parle dimanche dernier. De quoi se réjouir? Pas vraiment, surtout que grand-papa Bougon faisait seulement allusion à la fausse catégorie « blogue » (donc pas du tout à nous), celle qu’il connaît par coeur, pour y avoir été impliqué avec Ici-Canoë-Quebecor (sûrement un peu à contrecoeur), celle des chroniqueurs professionnels enrubannés de force au Web 2.0.

Quand on te demande de créer l’illusion de dialoguer et d’interagir, et que tu te satisfais amplement du lien de confiance qui te permet de payer ton loyer, il y a un risque nauséeux.

Je pense à Martineau qui, dès le départ dans son aventure « blogue », avouait se foutre totalement de l’avis de ses lecteurs (ça m’avait marqué, car quand j’ai lu ça je commençais à m’intéresser aux blogues — pas encore aux vrais par contre…). Je pense aussi à Pierre Foglia qui se plaignait que ça l’emmerdait royalement de recevoir des lettres de ses lecteurs, surtout ceux qui n’étaient pas d’accord avec lui (il me semble que c’était même en plus un thème récurent voilà quelques années). Je pense qu’il y a un monde qui sépare le blogueur du chroniqueur, même si le premier emprunte beaucoup au deuxième…

Imaginez justement un Foglia interagir totalement avec un Martineau comme je discute littérairement, parfois assez solidement, avec mon ami Eric Bondo, l’homme derrière le blogue L’équilibriste. Et je ne fais surtout pas de mauvais jeu de mot (ou plutôt de nom), ni de comparaison boiteuse, ni de jugement de valeur, au contraire, peut-être qu’un choc des chroniqueurs de la sorte me donnerait le goût de me remettre à Martineau, le temps d’une réflexion ou deux.

Blogue est synonyme de, et rime avec, dialogue, c’est pas pour rien! Quand on enlève la dialogique du blogue, il ne reste qu’un outil sans vie, que des possibilités en déficit, qu’une exposition de textes annotés par le lectorat. Et j’ose espérer que nous allons un peu plus loin que ça!

En parlant de chroniqueur, je viens de me faire totalement surprendre (pas tant que ça dans le fond…) par le dernier billet de Steve Proulx qui, par son titre, pose la question : Trop de blogues? Il relate une étude qui arrive à quelques conclusions, dont celles que les « textes sont davantage lus sur Internet que dans les versions papier des journaux et ce, peu importe leur longueur » et que les gens « posaient peu les yeux sur les blogues ou le contenu multimédia. » Soit. Jusqu’ici tout va bien.

Et il répond à la question de son titre en s’appuyant sur l’opinion de la chercheuse Sara Quinn qui croit « qu’il y a trop de blogues ». Et la dernière phrase citée m’apparaît assez obscure : « On pense que les lecteurs veulent savoir à tout prix ce que les autres pensent. » Premièrement, qu’est-ce qu’il y a de mal là-dedans? Et, si les « lecteurs veulent savoir à tout prix ce que les autres pensent », pourquoi alors les lecteurs posent-ils « peu les yeux sur les blogues »? Encore une petite dernière : si on peut se demander s’il y a trop de blogues, on peut se demander également s’il y a trop de chroniqueurs, de journalistes, d’humoristes, de chanteurs et chanteuses, de bla-bla-bla, et surtout d’humains?

Mais ce qui est drôle, c’est que Steve Proulx faisait oeuvre d’anticipation dernièrement dans un billet où il tentait de projeter son regard jusqu’à l’année 2028, son port d’attache fictionnel, au niveau de l’évolution des médias, son champ de compétence principal au journal Voir. J’ai bien ri quand j’ai lu ceci :

C’est en 2012 que Le Devoir a laissé tomber le papier. Cette année-là, le Voir, un hebdo culturel dans lequel j’ai sévi au début de ma carrière, devenait une communauté de blogues citoyens.

Et dans son dernier billet, il ironise un bon coup :

Je prédis d’ailleurs un avenir pour les blogues: ils se regrouperont pour former des « super-blogues » alimentés quotidiennement par des « super-blogueurs » spécialisés dans plusieurs domaines : sport, culture, finances, politique, vins, mode.

Dans le temps, on appelait cela des « journaux ».

Quand on dit que les blagues ont toujours un fond de vérité…

Je ne sais pas pour vous, mais moi je trouve, de son côté et du côté des journalistes en général, que ça commence à tourner à l’obsession (en ajoutant toutes les allusions qu’il a pu faire là-dessus depuis que je le lis, et bien sûr aussi celles de tous les autres, sans oublier l’expression « journalisme citoyen » qui a passé à la guillotine virtuelle dernièrement…). Et en plus, ce qu’il prédit existe déjà et ça s’appelle Cent Papiers, genre… Et ça me surprendrait que ça supplante un jour le combo TVA-Radio-Canada-La Presse auprès des internautes québécois. Faut pas charrier!

Alors, est-ce que le contenu citoyen sur le web est si terrorisant? Est-ce que les internautes devraient seulement pouvoir lire les sources d’information corporatistes et avoir accès seulement à la culture via les entreprises culturelles établies?

De plus en plus il se dessine une tentative insidieuse de nous mettre le bâillon. Si on considère comme moi que le web est la nouvelle « place publique », il ne devrait pas y avoir d’« interdiction d’attroupement », même si c’est principalement par le dénigrement qu’elle se manifeste…

Votez pour ce billet sur Cent Papiers!

Ajout :

Patrick Dion continue la réflexion de son côté (et Steve Proulx est venu répondre à ce billet, à lire en commentaire plus bas.)

Une couche épaisse de Tartineau

Radicarl s’en est donné à coeur joie et a pondu une satanée brique sur le compte de Richard Martineau. Même qu’avec le nombre de photos de l’« anguille » qu’il a ajouté à son texte, je me demande bien s’il a eu la nausée. Dans le fond, sûrement, car il écrit, au début de son texte-fleuve tumultueux : « Dès que j’aperçois Riri le clown, je n’y peux rien : mon estomac se noue de dégoût et le sang me monte au cerveau… » On va donc lui souhaiter un peu de repos après tout cet effort! Hé hé!

Aussi, dans son texte, il indique l’adresse d’un groupe Facebook à la dénomination assez rigolote : « martineau, quand est-ce que tu prends ta r’traite? » Je me suis garroché pour m’inscrire, tout comme 820 autres clients satisfaits!

Ça fait quand même du bien de savoir qu’on partage quelque chose d’important avec les gens.

La fin de ma rétrospective et le début des tempêtes

Le début du mois de novembre a été marqué par la tragédie de la mort de la petite Bianca Leduc, le 31 octobre. Cet événement a sonné le glas d’un large débat par rapport à la conduite automobile et aux règles l’entourant. Et les restaurateurs ont eu peur.

Du côté de la politique internationale, on a appris premièrement que Yahoo! a contribué par ses informations à faire arrêter un journaliste chinois dissident. Aussi, que les États-Unis se sont basés sur un faux témoignage d’un imposteur pour justifier la guerre en Irak, et que Nicolas Sarkozy a été formé par son département d’État.

Plus près de nous, Super Duper Mario a tenté de sabrer les commissions scolaires, la piètre qualité du français a encore refait surface, la baloune a été pétée et Mia Farrow a traité de porcs nos diri-géants sur le plateau de TLMEP.

Aussi, les OVNIS se sont affranchis un peu plus de la fiction, je me suis fait attaqué par la pub à mon travail, le cardinal Marc Ouellet s’est excusé à la place de l’Église, Fred Chichin est mort, Christian Mistral a craché du bon et beau venin sur Richard Martineau et le journalisme professionnel a rejeté avec grand fracas le journalisme citoyen.

En décembre, le film de Denys Arcand a fait quelques remous, dont une instrumentalisation conservatrice, l’hypermédiatisation du personnage Schreiber nous a tapé un peu sur les nerfs, l’histoire autour de Ladygripette aussi, les produits chimiques nous ont sautés dans la figure et Mario a sauté à pieds joints sur le cours d’éthique et de culture religieuse.

Pour terminer en beauté, l’inutile Just-Inn St-Clair-Trudeau a fait parler de lui, s’est rétracté, je me suis amusé à faire un lien entre Celine Dion, Richard Martineau et Stéphane Gendron, et j’ai commencé cette longue rétrospective, ouf!

Voilà c’est fait!Je suis presque prêt à commencer la nouvelle année, mais je vais vous la souhaiter bonne en bonne et due forme demain avec une petite surprise…

(La photo provient d’ici)

Voix de tête à queue

Vraiment, est-ce qu’on a les personnalités publiques qu’on mérite? J’aimerais bien ça pouvoir dire que j’admire à l’os quelqu’un que tout le monde admire. Tout le monde dans le sens de Tout Le Monde En Parle…

Tête

Je pense à Celine et je me dis que les Québécois, qui sont les inventeurs du terme « kétaine », et qui l’incarnent à merveille, méritent d’être fier de cette mièvre chanteuse, époustouflante techniquement j’en conviens, qui pousse la note fromagée (so cheeeeesy!) à un niveau inégalé. C’est vrai, il y a de quoi être fier, à défaut d’autre chose de plus sérieux, de plus englobant, comme le courage.

Je suis tombé sur son entrevue, celle avant son dernier spectacle à Vegas, et j’ai eu peur, franchement peur, sans rire, sans sarcasme. J’ai eu peur comme j’ai déjà eu peur en voyant et en entendant Michael Jackson, le petit garçon enfermé dans la cage thoracique d’un squelette drapée de blanc. Est-ce que c’est juste moi ou elle avait vraiment l’air sur un nuage? Elle semblait peser ses mots, ou plutôt sur ses mots, avec une enclume, pour ne pas qu’ils s’envolent.

Nombril


Tantôt, pour accompagner une pointe de pizza, je picorais de gros titres et des mots par-ci par-là dans le classique JdeM quand je tombe (et tomber est le terme parfait!) sur une autre personnalité publique — il est partout, tellement que je me demande s’il n’a pas des apprentis et ne signe pas les textes des autres comme Rodin signait parfois les sculptures des autres — et j’ai nommé : Richard Martineau!

Comme toujours, du chialage digne de discussions de centre d’achats, et surtout, de l’enflure conceptuelle, alors qu’il fait référence au projet tout à fait logique de censurer les absurdes pubs de char en parlant d’un film (il parle des pubs plus tard dans son billet, mais je préfère relever au départ cette inutilité) :

« Et pensez-vous vraiment que je vais écraser des petites vieilles avec mon char juste parce que j’ai regardé Nitro? »

Réveille Richard! Nitro c’est un film, pas une pub! C’est répétitif une pub, ça se plante dans le réel une pub, un film c’est de la fiction, les gens payent pour voir un film, c’est intentionnel Richard, c’est pas insidieux comme la pub les films, t’aurais vraiment pu trouver mieux comme métaphore… surtout qu’il ne semble pas y avoir de projet d’interdiction des films de chars à pitounes québécois qui copient les films de chars à pitounes états-uniens. (Et je dis ça bien gratuitement, ça ne m’intéresse pas de me faire une idée…)

Et encore :

« Vous pensez que j’ai besoin de l’État pour savoir que la publicité «embellit» la réalité? »

Il débute son billet avec une chanson « Fais pas ci, fais pas ça » de Jacques Dutronc, je lui réponds avec une autre du même artiste, « Et moi, et moi, et moi », parce que le petit garçon de dix ans laissé-pour-compte qui se farcie à longueur de journée des belles pubs embellies et qui fantasme sur ses 16 ans pour pouvoir courser dans les rues avec la Honda Civic de ses rêves, qu’il prévoit s’acheter avec les économies qu’il ramasse déjà, est-ce qu’il sait lui que « la publicité «embellit» la réalité? »

Regarder continuellement son nombril empêche de voir ce qui se passe autour…

Queue


Après le nombril, pour aller encore plus bas, je suis tombé hier pour la première fois sur le blogue de notre bon ami Stéphane Gendron, le réac-ti-Ô-maire, autre personnalité publique qu’on mérite, ça l’air. Lui, il aurait peut-être besoin d’aide, mais pas d’apprentis, plutôt d’un mentor, de quelques trucs. Il écrit comme il parle, sauf qu’on ne voit pas sa face quand on lit les mots…

Sur le même sujet que Tartineau, il nous pleure ça comme une madeleine à pinch :

« Vous n’aurez plus le droit d’éprouver quelconque plaisir à conduire votre voiture. »

Vu le bas niveau de sa prose, j’ai tenté le coup d’aller dans ses plates-bandes et je lui ai pondu — de picorer à pondu, pas pire quand même! ça vole haut! ou plutôt, ça vole bas, une poule… — je lui ai donc pondu un commentaire, qu’il n’a pas daigné publier, en tout cas à date :

« Ah! T’as ben le droit de bander quand tu conduis, mais vaut mieux garder ta main sur ton bras de vitesse que sur ta queue… »

Pensez-vous que je suis allé trop loin?

Richard Martineau Ma vie My life

Après avoir conchié littérairement, dernièrement, sur Son Sieur Martineau, voilà que je découvre via le blogue Le fond de l’hère effraie un autre qui se nomme assez joyeusement Richard Martineau Ma vie My life. Je viens de le parcourir et ça vole bas, mais seulement sous l’angle de l’original… Je ne sais pas pour vous, mais moi je me suis abonné sur le champ, et je vais me régaler!

Comme un long fleuve tranquille…

Ça m’a fait drôle de voir ça ce soir, une discussion entre deux hommes que je n’aime pas particulièrement… Pourtant, j’ai bien apprécié l’entrevue que donnait André Pratte à Richard Martineau à l’émission Les Francs-Tireurs. J’essayais d’être fâché (pas ben ben fort), mais ça ne fonctionnait pas du tout. J’essaye encore de comprendre.

C’est peut-être l’énergie entre les deux qui s’annulait, à la mesure de leur rencontre? Mais quelle saveur avait cette énergie? Pas du cayenne en tout cas! Faut dire qu’André Pratte ne devait pas trop se sentir menacé par ce gros matou dégriffé. Et Martineau n’avait pas l’air non plus trop affolé (pas du tout même, pas comme devant ce sacré Dieudonné!).

Vous allez peut-être me trouver drôle, surtout pour ceux qui pensent que je suis du type hargneux, mais de voir André Pratte tout sympathique me fait dire que parfois l’écriture exponentialise la personnalité, et en plus dans son cas, que les médias bronzent (dans le sens de dorer, d’en quelque sorte statufier) les bonzes.

Donc, il est clair qu’aucun humain n’est d’un seul bloc. Et surtout pas moi.

Maintenant, le cas Martineau

J’aimerais pouvoir, comme Christian Mistral, accouder des mots pour démontrer les sentiments sinistres qui me viennent à la lecture et à la vue du spécimen Richard Martineau. Il y a longtemps que j’ai ce projet, mais je n’y arrive pas, je comprends maintenant pourquoi.

C’est qu’il glisse ce chroniqueur, il est une « anguille humaine », selon la vision de l’auteur, plus pragmatique que métaphorique, la vision on s’entend. C’est réel. Je ne trouvais pas l’angle, car Martineau n’a pas d’aspérités, malgré le raboteux de sa gueule rose et grise de boxeur qui n’a jamais sué de son sang sur le ring. Même dans le ring mental, il est comme un clown ovoïde gonflé, qui se relève toujours souriant avec l’aide de son poids à sa base : c’est une belle image quand même, un gros objet imposant, mais seulement rempli d’air… Depuis quelque temps j’entends un silement, depuis hier il a décuplé en décibels grâce à Mistral.

Pour ma déveine, j’ai seulement réussi à écrire sur lui une chanson d’un ridicule qui tue, virtuellement. Mais pas assez pour me rendre jusqu’à le nommer dedans Tartineau… Je vais donc me garder une petite gêne, même s’il y a réellement une chanson assassine qui existe, elle existait dans l’intention, elle est même audible. J’aime la redite, j’aimerais même qu’il la désire cette chanson autant que je la garderai pour moi tout seul. Oui, en effet, c’est très canin de ma part…

Pour y aller franchement, puisque je me sens en train, cet homme est pour moi un pont-levis payant (avec une petite fente, qui prend les deux dollars…) et qui ne mène nulle part, en tout cas nulle part où s’installer pour réfléchir. Richard, adjectivement, il accumule comme un enfant numismate des formules prudentes qui pourtant paraissent prête à mordre, mais c’est un mouton déguisé en loup, rien de moins. Il semble insaisissable et même flou au premier abord, cependant, il n’est à lui tout seul qu’une entreprise de charme, qu’une synthèse opinant de la tête aux dictats du lectorat oscillant.

Je lui donne ça, il a surtout compris comment donner l’effet de rendre le lecteur plus intelligent que lui, ce qui par la sympathie que cela entraîne la lui redonne au centuple par la magie médiatique; toutefois, cette intelligence retournée se compare facilement aux calories vides : et il les a vomies voluptueusement au 3950, à la tablée de notre chance, en tout cas pour ceux qui s’y sont vautrés de leurs yeux et de leurs oreilles affamées, devant le palpable et goûteux de sa déroute, de sa déconfiture indigne à garnir mon pain grillé ce matin.

Merci Christian d’avoir, par ton texte, tiré la corde du démarreur de mon ressentiment, ça fait tellement de bien.

Ça devrait même être le nouveau sport national!

La première des Francs-tireurs : un show bien chromé!

J’attendais avec impatience la première des Francs-tireurs qui était diffusée ce mercredi soir 20h à Télé-Québec (il faut vraiment que je me force encore pour ne pas dire Radio-Québec…). Je n’ai pas été déçu par l’implication et l’acharnement de Patrick Lagacé devant un Doc Couillard — plus politicien qu’humain — assez imperméable aux questions, ni par la complaisance et la coquetterie de notre cher mononcle Martineau dans son rôle de faire-valoir, du moins pour cette émission (j’aime bien aussi quand il s’implique et qu’il fait des gaffes!).

Patrick a fait le lien dès le départ avec le fait que Philippe Couillard était le quatrième politicien le plus populaire selon un sondage et j’espère qu’il vient de dégringoler à partir d’aujourd’hui. Il s’est très mal défendu et a, la plupart du temps, esquivé les questions en s’armant d’une langue de bois des plus solides. Et quand il s’exprimait franchement, ça ne volait pas haut non plus à mon avis. Sur sa position et sa crise parce que des péquistes ne se sont pas levés en signe de respect pour les soldats présents au parlement, son point de vue et ses explications me sont apparus un peu enfantins. Ça me fait réellement penser à moi, adolescent, quand j’étais forcé d’aller à l’église et que je ne me levais pas quand le curé le demandait…

S’il se targue tant que ça de la démocratie, il devrait seulement accepter la dissidence quand elle se manifeste. Personnellement, j’ai bien de la difficulté à croire que nous sommes véritablement en démocratie beaucoup à cause de cette guerre et je ne me serais pas levé non plus. Il me semble que j’aurais autant le droit de rester assis que lui de se lever. Il n’y a rien de plus chiant que le protocole pour le protocole quand on n’est pas croyant!

Sur le sujet de l’aide aux parents qui ont de la difficulté à procréer, j’ai trouvé sa position à la limite de l’absurde. Nonobstant tout ce qu’il avait à expliquer sur les droits et ce que le gouvernement peut faire et ne pas faire, la pérennité de l’espèce est ce qu’il y a de plus important, il me semble, surtout dans le contexte où le taux de natalité est plus que bas! (Je n’oublie vraiment pas qu’il y a trop d’humain sur Terre, mais ça, c’est une autre histoire et un autre débat…) Alors, s’il pense vraiment ce qu’il dit, il est très bas, s’il ne fait que faire le perroquet pour son parti, eh! bien on passe à un autre appel au plus vite!

En somme, j’ai tiqué tout au long de l’émission sur ses propos, ce qui rendait en contrepoids Martineau ma foi fort sympathique! Au-delà de l’ironie, parce que j’ai beaucoup de difficulté à être objectif quand je pense à lui, ce dernier a quand même réussi à extirper quelques bonnes informations des trois infirmières et de la médecin. Leurs propos sur la privatisation m’ont encore plus donné le goût de me battre pour que ça ne passe jamais ici. Même que j’en viens presque à me dire que les problèmes avec le système de Santé sont peut-être planifiés pour que tout le monde se tanne et qu’on accueille les chromés du privé comme des sauveurs : création d’emploi qu’ils disaient… (En fait, c’est quoi la différence entre gérer des infirmières en percevant une partie de leur salaire et gérer un portefeuille d’actions?) Mais bon, ce n’est qu’une autre de mes élucubrations…

Et j’ai trouvé l’idée de faire tirer un médecin de famille pas mal bonne! J’ai réellement le goût de m’inscrire, même si Couillard n’était pas très chaud à l’idée… même si je suis en bonne santé… pour l’instant… à suivre…


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