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R.I.P.

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J’ai déjà parlé ici du chat de Douce nommé Caliméro. « C’est la version chat de Forrest Gump, en moins sociable et moins intelligent, et surtout, moins habile sur ses pattes… » Juste avant qu’on déménage, pendant que Douce était encore enceinte, nous avons vécu une expérience assez traumatisante grâce à lui que je raconte dans « Ma plus grande frayeur ».

Depuis que nous sommes dans notre nouvelle maison, ça ne va pas. Nous devons mettre une planche devant la porte patio pour ne pas qu’il voie quelqu’un ou un chat dehors. Sinon, c’est la crise de panique à tout coup! et souvent en prime il attaque Bobino, son coloc chat. Ça commençait à être lourd, surtout qu’il passe le plus clair de son temps dans le garde-robe de notre chambre depuis que nous sommes arrivés dans la maison…

Avec le printemps qui arrivait, on s’est dit que ça allait être l’enfer étant donné qu’on voudrait souvent ouvrir les fenêtres et la porte-patio. Et puis le chat est rendu vieux, et surtout malheureux. Ça fait environ un mois qu’on attend le moment (surtout Douce) pour aller le porter chez le vétérinaire. Euthanasie est le mot.

En début d’après-midi, je suis descendu par les escaliers et il était devant moi à les dévaler. Rendu au niveau du plancher, je l’ai vu essayer de se faufiler vers le sous-sol, mais la porte était trop peu entrouverte, et il y avait un sac de réfrigération qui bloquait partiellement le chemin. Il s’est aplati, m’a regardé et a craché intensément son venin aérien. Quand il a vu Bobino tout près de lui, il a crié haut, s’est attaqué à lui. J’ai pris panique et les ai séparé. Caliméro est remonté à l’étage en vitesse, Douce l’a enfermé dans la chambre. Je lui ai expliqué ce qui venait de se passer et on a décidé que c’était pour aujourd’hui…

C’était assez bizarre de voir que le chat était le plus calme qu’il n’a jamais été dans une boîte en plastique. Il miaulait un peu dans la voiture. Mais rien rendu chez le vétérinaire. Je me suis même baissé pour le voir et il n’avait pas l’air terrorisé comme il l’a été alors qu’on l’apportait dans sa nouvelle demeure. Rien entendu entre le moment où j’ai donné la cage et le moment où elle m’est revenue vide.

Ça a pris un certain temps avant que Douce ne s’accroche à la raison. Nous en sommes venus à la conclusion que contrairement à toute la maisonnée, il n’aimait pas cette maison. Elle n’est pas plus vide de lui, il n’y était pas vraiment. Et sa maîtresse regrette le chat qu’il a été, celui d’avant le déclic incompréhensible. Moi, je n’ai jamais vraiment fait partie de sa vie, j’étais seulement un coloc souvent trop bruyant pour sa nervosité.

J’ai un peu de peine. Plus pour Douce.

(Photo : Heliotrophe)

éclora

charlie-dans-son-oeuf

J’ai terminé tantôt l’installation de la chambre de ma petite fille à naître, elle ne devrait pas trop tarder, elle pousse, elle pousse, dans les deux sens, dans le ventre gonflé à bloc de Douce. Douce qui écrivait de si beaux poèmes que l’on publiait dans de belles revues de beaux mots n’a plus depuis un bout que cultivé sa plus belle oeuvre que nous allons intituler « Charlie ». Je suis bien désolé pour les mots…

Je commence à peine à la sentir plus qu’une métaphore, qu’une somme, que du résultat logique d’un amour de moi à elle et d’elle à moi. Charlie se trémousse même dans mes rêves, hors de sa coque dure contractée. J’ai même parfois l’impression de sentir sa peau en sueur, tout près de ma chaleur. C’est drôle. Ce n’est plus simplement qu’une enflure avec la possibilité d’un fruit. Que l’analyse trop terre-à-terre d’un gars trop à cheval sur la raison.

Et je sais qu’en la voyant je vais la perdre…

Nouvelle tannière

Comme je viens de l’écrire chez Sir Seb — qui annonce sa retraite de la blogosphère (salut et bonne vie!) —, je reviens à peine d’un petit voyage dans la réalitosphère, où mon environnement physique change du tout au tout. Changement de ville, changement de vie.

Donc, depuis samedi dernier, mon intraveineuse de soluté d’actualité n’a pas été branchée… Je n’ai pas trop idée de ce qui se passe, je viens de me rasseoir voilà pas trop longtemps dans mon siège de bureau devant mon écran, que je trouve très scintillant, peut-être même trop!

Bon, je vais aller me coller contre Douce dans les draps chauds, j’ai une très grosse journée qui m’attend.

À plus.

(Photo : **Anna)

Le sérieux des OVNIS

Un article paru récemment sur le très sérieux site web du Nouvel Observateur expose tout aussi sérieusement des témoignages de pilotes militaires et civils ayant vu de leurs yeux vus des OVNIS.

J’espère que Douce n’aura pas le temps de lire ce billet, car elle a une peur bleu des extraterrestres… Sauf qu’il faudra bien qu’elle s’habitue, car, à mon avis et celui de plusieurs, nous allons faire collectivement la rencontre du troisième type dans un avenir très rapproché.

Avec la lecture d’un article de la sorte, ce qu’il reste de mon scepticisme commence vraiment à se désagréger…

(La photo provient d’ici)

Dans vos prisons mobiles…


Dimanche après-midi, je reviens d’aller me promener au parc Angrignon avec Douce où on a trouvé cette immense feuille. C’était un peu froid, mais beau, bon compromis.

Justement, sur le chemin vers le parc, on a à passer sur le boulevard de la Vérendry, et il y a une traverse de piéton pour se faire. Et nous sommes là, comme deux piquets, sur le bord de la route à regarder les zombies passer dans leur prison mobile (désolé pour l’image, mais elle concerne plus un état de repli sur soi généralisé que la voiture en tant que telle, puisque je trouve aussi que certaines personnes semblent être prises dans la prison de leur tête, surtout depuis quelque temps…).

Il y a de quoi être effectivement fâché. Personne n’a même ralenti, même regardé vers nous. Pourtant, il y a des lignes jaunes fraîchement peintes, et il y a des panneaux de signalisation qui l’indiquent en toute symbolique : un petit bonhomme qui marche avec une flèche qui pointe vers le bas c’est compréhensible même pour quelqu’un qui n’a pas son permis de conduire, même un enfant peut comprendre ça!

Il faudrait un feu rouge activé par les piétons. Tant qu’à faire, il faudrait aussi qu’en général les contraventions coûtent plus cher…

Money talks!

Caliméro la gaffe!


Tantôt, nous sommes couché sur le lit, moi et Douce, après avoir écouté Les Francs-Tireurs, pas de cigarette au bec parce qu’on ne fume plus, et on entend un gros boum! à côté du lit.

Mais avant, il faut que je vous parle de Caliméro, celui sur la photo. C’est la version chat de Forrest Gump, en moins sociable et moins intelligent, et surtout, moins habile sur ses pattes…

Alors, le boum!, que je croyais être un objet tombé du meuble à étage à côté de notre lit, était en fait Caliméro, qui a essayé de sauter du meuble au lit — ce qui doit bien faire une distance juste un plus large que lui, en largeur, pas en longueur — et qui a raté son coup. Et en plus, il n’est pas capable de retomber sur ses pattes comme tout bon chat normal. Mais bon, c’est un coussin ambulant, il n’a pas dû se faire trop de mal (il a déjà déboulé un étage dans un escalier en fer forgé et puis tombé sur une dalle de béton sans trop de dommages alors…).

Douce, de sa voix douce et apaisante, de sa poigne maternelle a rattrapé le « fêlin » et l’a posé sur le lit. Dans ces cas-là, il s’écrase comme une crêpe. Et nous de rire de bon coeur devant tant de splendeur animale!

Tout de go, j’ai lancé :

— C’est un objet con descendant!

Le pire, c’est qu’il est amplement capable de sauter sur le lit même si ça lui demande un gros effort. Et il vient à l’instant de sauter encore sur le même meuble pour aller rejoindre Douce, même s’il y a un rideau qui sépare la chambre de l’endroit qui nous sert de salon et de cabinet de travail. Je l’ai entendu grimper et je me suis retourné pour voir : il me regardait de son air vide.

Je n’ai pas pu m’empêcher de me lever et de lui donner mon aide en le prenant et le déposant sur le lit. J’ai tellement bon coeur!

La mousse

Il me semble que depuis quelque temps il ne se passe rien. Bon, faut dire aussi que je me sens comme un détecteur de fumée sans feu, et surtout sans batterie…

Je faisais le tour de l’actualité dans ma tête en me levant et je ne pensais seulement qu’à l’histoire de Geneviève Jeanson, enfin presque, histoire que Douce m’a relatée hier, ou avant hier, après avoir vu le reportage à la télé (ça m’intéresse tellement que je ne me souviens plus quand ni à quel poste… Fin limier, je dirais Radio-Cadenas – je vous l’avoue , je file aussi un peu biche avec un « T »…). À mon sens, ce n’est pas bien plus important que la nouvelle émission Paquet Voleur, à l’instar de Steve Proulx, non pas par rapport au nouveau jeu-questionnaire, mais à l’importance…

La situation planétaire est remplie à ras bord de choses qui devraient me faire monter aux barricades, car je suis à bâbord d’un bateau qui penche à tribord, mais le filament qui m’anime et m’allume est seulement assez dynamique pour me permettre de me gratter un peu le nombril.

Et il y a de la mousse.

La pollution est maintenant aussi à l’intérieur…

Douce, ma jardinière préférée, m’a envoyé ce lien vers un article de Mon Toit. Pour vous en parler rapidement, il paraitrait que dans un appartement il faudrait au moins avoir sept plantes en moyenne dans chaque pièce pour purifier, car l’« air y serait plus pollué que dans une rue de Montréal à l’heure de pointe ».

Oh! la la! ça porte à réfléchir : soit sur la réelle pollution de notre environnement immédiat, et bien sûr global, soit sur le fait que tout ça ne serait qu’une bonne manière de faire vendre des plantes…

Moi les plantes, je n’ai surtout rien contre, surtout si c’est Douce qui s’en occupe! C’est beau, ça met de la vie. Je regarde autour de moi et je crois que nous avons déjà atteint la moyenne! Par contre, avec mes pouces pas verts du tout, je serais bien mal pris de suivre les conseils de ces journalistes sans elle… Quelle chance!

En tout cas, voilà un nouveau problème à regarder de près, cette pollution intérieure, comme s’il n’y en avait pas déjà assez… hé hé!

À défaut de régler rapidement celle de l’extérieur à cause de la peur économique, nous pourrons nous contenter de régler l’intérieur et participer en même temps à faire fleurir l’économie, c’est-tu pas beau!?

À la légère

Alors que nous sommes en train de finir de nous obstiner sur un sujet quelconque, ma douce, en guise de conclusion puisque nos avis sont divergent, tout en flattant Bobino son chat, me dit :

– En tout cas, c’est pas mal moins compliqué au rayon des minous!

Ma réponse fut de me rouler par terre!


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