Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/
J’ai déjà parlé ici du chat de Douce nommé Caliméro. « C’est la version chat de Forrest Gump, en moins sociable et moins intelligent, et surtout, moins habile sur ses pattes… » Juste avant qu’on déménage, pendant que Douce était encore enceinte, nous avons vécu une expérience assez traumatisante grâce à lui que je raconte dans « Ma plus grande frayeur ».
Depuis que nous sommes dans notre nouvelle maison, ça ne va pas. Nous devons mettre une planche devant la porte patio pour ne pas qu’il voie quelqu’un ou un chat dehors. Sinon, c’est la crise de panique à tout coup! et souvent en prime il attaque Bobino, son coloc chat. Ça commençait à être lourd, surtout qu’il passe le plus clair de son temps dans le garde-robe de notre chambre depuis que nous sommes arrivés dans la maison…
Avec le printemps qui arrivait, on s’est dit que ça allait être l’enfer étant donné qu’on voudrait souvent ouvrir les fenêtres et la porte-patio. Et puis le chat est rendu vieux, et surtout malheureux. Ça fait environ un mois qu’on attend le moment (surtout Douce) pour aller le porter chez le vétérinaire. Euthanasie est le mot.
En début d’après-midi, je suis descendu par les escaliers et il était devant moi à les dévaler. Rendu au niveau du plancher, je l’ai vu essayer de se faufiler vers le sous-sol, mais la porte était trop peu entrouverte, et il y avait un sac de réfrigération qui bloquait partiellement le chemin. Il s’est aplati, m’a regardé et a craché intensément son venin aérien. Quand il a vu Bobino tout près de lui, il a crié haut, s’est attaqué à lui. J’ai pris panique et les ai séparé. Caliméro est remonté à l’étage en vitesse, Douce l’a enfermé dans la chambre. Je lui ai expliqué ce qui venait de se passer et on a décidé que c’était pour aujourd’hui…
C’était assez bizarre de voir que le chat était le plus calme qu’il n’a jamais été dans une boîte en plastique. Il miaulait un peu dans la voiture. Mais rien rendu chez le vétérinaire. Je me suis même baissé pour le voir et il n’avait pas l’air terrorisé comme il l’a été alors qu’on l’apportait dans sa nouvelle demeure. Rien entendu entre le moment où j’ai donné la cage et le moment où elle m’est revenue vide.
Ça a pris un certain temps avant que Douce ne s’accroche à la raison. Nous en sommes venus à la conclusion que contrairement à toute la maisonnée, il n’aimait pas cette maison. Elle n’est pas plus vide de lui, il n’y était pas vraiment. Et sa maîtresse regrette le chat qu’il a été, celui d’avant le déclic incompréhensible. Moi, je n’ai jamais vraiment fait partie de sa vie, j’étais seulement un coloc souvent trop bruyant pour sa nervosité.
J’ai un peu de peine. Plus pour Douce.
(Photo : Heliotrophe)
Commentaires récents