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Le renard est dans sa sombre tanière
Léchant ses trop nombreuses plaies
Une larme au coin de chaque oeil
(Photo : Mélanie)
Opinion, humeur, politique et poésie!
Le renard est dans sa sombre tanière
Léchant ses trop nombreuses plaies
Une larme au coin de chaque oeil
(Photo : Mélanie)
Je voulais continuer sur l’éthique, mais ça commence vraiment à déraper solide un peu partout… Je viens d’effacer le premier paragraphe d’un billet au sujet de la confidentialité identitaire sur les blogues. C’est comme si le fait de même seulement relater l’éthique est mal. On n’est plus à une contradiction près, rendu là.
Je fais le tour des blogues et ce que j’observe, c’est que l’éthique est élastique, comme beaucoup de choses. Un talent pour la justification, et le tour est joué! Et je ne suis même pas en reste, c’est ça le pire. Je dois bien avoir l’éthique molle quelquefois. Mais je pourrais me défendre en expliquant que je ne suis pas le renard dans la fable, que c’est bien malgré moi. Enfin…
J’écrivais d’emblée que je ne voulais plus parler d’éthique, mais quand même, j’aimerais clarifier un point. L’éthique, c’est une addition. Elle ne peut naître qu’à partir de deux points de vue et plus. Une personne qui croit pouvoir se constituer une éthique (même la plus logique possible de son point de vue) sans inclure au moins un raisonnement sur ce que les autres pensent est dans la bonne voie pour devenir dictateur, du moins dans le paraître, à défaut d’avoir des dominés en bonne et due forme.
L’éthique est, par extension, synonyme de bon sens : capacité de bien juger, d’agir raisonnablement. Et ce qui est discutable, c’est justement ça : agir raisonnablement…
*
Pour terminer sur une note plus personnelle, avec tout ce qui se passe en ce moment, je ressens comme un effet de contraste. Les gens que je n’aime pas ou peu (la plupart parce qu’ils ne m’aiment pas ou peu…) m’apparaissent maintenant plus sympathiques. Il y a au moins ça de positif.
On m’obstine ici. Parfois. Des fois, je laisse aller, mais d’autres fois, j’aime bien avoir raison et je vais jusqu’au bout!
On me dit que traduire le terme anglais « pool » par « poule » est « crétin », que ça « doit venir de la France certain! », même si quelques définitions de « poule » sont dans le sens requis (en plus d’Antidote, Le Dictionnaire donne ça) :
– épreuve éliminatoire dans laquelle tous les concurrents se rencontrent successivement
– chacun des groupes de concurrents qui se rencontrent dans ce genre d’épreuve
– mise, aux jeux
Je me suis dit que l’idée de traduction n’était peut-être même pas la solution. Et j’avais raison. J’ai trouvé dans mon bordel de déménagement Le Petit Robert (édition de 1993), y trouvant le clou le bec le plus assassin :
1665 aux cartes, puis au billard, etc.; arg. des joueurs, p.-ê. de 1.poule; l’angl. pool semble empr. au fr.
Bing!
Ah! J’allais oublier d’indiquer que l’obstineur c’était mrobert55…
😉
Morale de cette histoire : ne pas se frotter au renard quand il parle de poule…
(Image : angusf)
En me promenant sur mon agrégateur hier je suis tombé sur un billet de Martin Petit qui affiche seulement cette image, ci-haut. Je lui ai demandé s’il en était l’auteur, et il m’a répondu ceci, aujourd’hui :
oui en fait c’est un concept anglo qu’on peut détourner en français facilement c’est à http://www.theburningbiscuit.com/Demotivational%20Posters.html
Et quelques secondes plus tard, encore hier, je tombe sur un billet de Neil Obstat, nouveau blogueur très intéressant, qui affiche le même genre d’image. En voici quelques unes :
Je l’aime beaucoup celle-là, j’sais ben pas pourquoi…
…
Ça me fait beaucoup penser à ce commentaire là…
Je repose mes yeux sérieusement sur mon blogue pour la première fois depuis la publication de mon billet précédent. Eh! oui, les circonstances ont fait en sorte de me priver de toute concentration pour autre chose que des questions d’hypothèque et surtout de plomberie…
Alors moi qui avait amorcé un dialogue, je n’avais et n’ai plus du tout la tête à ça étant donné que nous partions en vacance sitôt le minimum réglé pour la maison (nous sommes encore en plan pour cause de vacances généralisées, de la construction et autres…). C’est donc un dernier effort consenti à la blogosphère avant de me zombifier tout à fait dans la jungle abitibienne.
Tenez, si ça vous tente de vous amuser, je vous charge de répondre à, ou d’appuyer un lecteur qui m’a laissé un beau cadeau odorant à la suite de mon billet « L’affaire est (presque) dans le sac ». Ce commentaire était dans ma liste de modération, j’en ai lu un bout à mon beau-père hier et il m’a dit de ne pas le publier, mais je ne l’ai pas écouté. Je l’inscris ici et vous laisse là-dessus; je viendrai quand même m’amuser à vous lire une fois de temps en temps, et je me remettrai à la tâche sitôt mon corps et mon esprit bien reposés :
Léo Di Labine juillet 21, 2008 à 9:50
Bonjour Renardléveillé,
Drôle de nom pour un gars de la ville,
Il n’y a même pas de renard dans Montréal.Félicitations pour votre projet de maison, mais tu t’ajouteras à ceux qui contribuent à polluer notre atmosphère, en faisant plus de route avec ton auto. Tu as droit, toi aussi, de participer à ta part de pollution, puis ensuite de t’inscrire à un groupe environnementaliste pour critiquer les entreprises qui polluent. C’est aussi ton droit.
Dans ce monde, on a le droit d’être pour la vertue et aussi de polluer, c’est ce qui nous distingue des autres peuples comme les USA, Cuba et les islamiques. C,est un droit espérons inaliénable, sinon ça n’aura pas de sens.
Quand tu parles de payer ta maison moins cher que ce qu’elle vaut, est-ce parce ce que tu as hâte de la revendre à profit après l’avoir rénové pour t,en acheter une plus grosse? Capitaliste?
Es-tu un gars «manuel» ou du genre «biblio»? Si t’es pas manuel, ta femme ne te trouvera pas drôle longtemps, car elle va attendre après toi pour pouvoir envoyer les jeunes dans le sous-sol, et rappelles-toi qu’aujourd’hui, les jeunes vont à l’école dès l’âge de 4 ans.
Concernant la pression d,eau de la ville, il arrive que dans des maisons en rangées il y a toujours quelqu’un qui pendant un bout de temps doit se priver d’eau pour faire en sorte que les autres aient plus de pression, et habituellement, c’est le dernier arrivé.
Bonne chance, et à l’ouvrage, ne prends pas de vacances cet été.
Léo Di
J’allais au travail en vélo plus tôt et j’ai encore croisé le renard. Il courait sur le bord de l’autoroute pas très loin du parc où je l’ai vu la première fois. Ça m’a beaucoup impressionné. J’espère bien le revoir encore.
Tantôt, après le travail, je me rendais chez moi en vélo. C’était bien sûr la nuit puisque je travaille dans un bar.
Je parcourais la piste cyclable et, quand j’ai tourné pour suivre la piste qui bifurquait pour aller longer le parc Dupuis, qui est un immense plateau surélevé, un animal est passé en trombe devant moi. Je l’ai suivi des yeux tandis qu’il grimpait la côte par un petit chemin créé par l’usure et me suis rendu compte qu’il s’agissait d’un renard! Quand il est arrivé en haut, il s’est arrêté et, après s’être retourné, m’a regardé m’éloigner.
C’était la première fois que je voyais un renard de mes yeux vu, et ça m’arrive à Montréal! Spécial quand même!
Plus ça va, plus je me transforme. L’exaspération est mon amie maintenant. Ce n’est pas que tout me glissait dessus, mais je saignais trop. J’étais galeux. Alors, la callosité me recouvre graduellement, enrobe mon jugement. L’éveillé que je deviens sort d’une grande hibernation dans les limbes de tous les jours.
D’un goupil, Renart est né dans le passé, mais s’idéalise en moi comme un maquillage de guerre. Au futur, je veux conjuguer les qualités du renard même s’il est mon antonyme caractériel : je suis né loin de la ruse. Alors comment joindre ce personnage à ma vague à l’âme?
Je le fais un peu ici.
Mauvais Oeil
Published juillet 7, 2009 blogosphère , Critiques , humour 10 CommentsÉtiquettes : agent immobilier, agressant, ancien français, animal, canular, chiot, collaboratif, collaboration, Comment se débarrasser d'un animal de compagnie, corporatif, discutable, fiction, Google, goupil, Hier j'tais chaud, humoristique, humour, humour noir, image, Impression, Jean Simard, légende, Lucien Goupil, Mauvais Oeil, médiéval, mignonne, nom commun, Nouveau, oeuvre, Oops, parfum, Pascal-Pierre Fradette, Pataklow!, Patrick Lagacé, personnage, Petite fille, photo, populaire, poussière, projet, propos, Pseudonyme, pub, Publicité, réalité, Renard, Renart, retombée, sarcasme, sérieux, site, sujet, surréaliste, tordante, we're dead!, Web
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Vous devez trouver que cela détonne beaucoup de mon propos d’avant à ce sujet, et vous avez bien raison. Autant je pouvais trouver discutable et même très agressant le blogue Pataklow!, autant là je trouve qu’on entre avec Mauvais Oeil dans une certaine justesse : c’est de l’humour noir bien ficelé, et qui surtout ne donne pas l’impression de vouloir se situer outre mesure au-dessus de la ligne entre la fiction et la réalité. Patrick Lagacé avait beau écrire, « évidemment qu’on a affaire à un type qui s’amuse à appâter les gens dénués d’humour et handicapés du sarcasme », j’ai encore l’impression qu’il fallait être au parfum pour le savoir… Entre avoir l’impression de se trouver devant un canular et de se trouver devant une oeuvre (humoristique), il y a autant de différence que de recevoir une bine ou un coup de deux par quatre!
Alors, voilà, un autre de plus pour accompagner les Hier j’tais chaud et Oops, we’re dead! de ce monde.
(Petite note comme ça en passant à propos du nom de famille de Lucien Goupil. En ancien français, le goupil était le nom commun donné à l’animal que l’on nomme aujourd’hui le renard. Je crois que ce changement dénominatif provient du populaire personnage médiéval Renart — d’où provient mon pseudonyme. Pour ce qui est du changement du « t » au « d », ma théorie est que le « d » est plus pratique en français pour créer de nouveaux mots comme « renarde » et « renardeau ».)
Màj :
J’ai oublié d’indiquer que ce message apparaît lorsqu’on laisse un commentaire :
Ha ha ha!