Ajout :
Michelle Blanc se dresse contre cette initiative artistique citoyenne. J’y reviendrai.
Ajout (bis) :
Mon billet du jour, « Le buzz autour de « Culture en péril »« , chez Branchez-vous!
Opinion, humeur, politique et poésie!
Ajout :
Michelle Blanc se dresse contre cette initiative artistique citoyenne. J’y reviendrai.
Ajout (bis) :
Mon billet du jour, « Le buzz autour de « Culture en péril »« , chez Branchez-vous!
Devant l’immense corpus des critiques négatives du dernier film de Denys Arcand, L’âge des ténèbres, qui est enfin sorti en DVD pour que je puisse enfin m’y tremper, je mentirais si j’écrivais que je n’avais pas un préjugé très défavorable, hier soir, alors que j’appuyais sur la touche de lecture. Et je n’ai pas été déçu, loin de là.
Mais comment être original quand tous les qualificatifs ont été usés à la corde pour détruire cette bassesse cinématographique, pour ne pas écrire : idéologique. Et ce n’est pas non plus parce que je ne partage pas certaines des idées du film que j’ai haï à ce point, mais bien, justement, parce que cela m’a semblé un amoncellement de truismes, bien maladroitement montés en oeuvre d’art. N’est-ce pas que je suis gentil?
Déjà que le procédé de montrer à l’écran les rêves du personnage, Jean-Marc, que campe un Marc Labrèche insuffisant malgré son bon vouloir, était boiteux, il s’étend comme une traînée de tartinade jaune-orange jusqu’aux trois quarts du film, presque sans arrêt. Mis à part nous montrer des femmes en tenues légères pour illustrer le manque de cul de Jean-Marc, et je ne peux arrêter de penser à Réjean Tremblay, qu’est-ce que le spectateur a à gagner? Pour ma part, j’avais l’impression qu’Arcand me prenait pour plus stupide que je le suis…
Ce qui est très rare, à trois reprises j’ai eu le goût d’appuyer sur la touche d’arrêt. J’avais l’impression d’assister, impuissant, à une bagarre de petite école. Aveuglé, Arcand frappe sur l’État selon son petit regard nombriliste, très loin de l’analyse globale, véhicule le malaise contemporain de la performance dans sa version la plus éculée, quand la caricature est tellement caricaturale qu’elle en perd toute sa force. Et je ne suis surtout pas contre l’art qui dénonce, bien au contraire. Mais ce réalisateur nous avait habitués à un peu plus de subtilité, et surtout, à habiller ses prises de position de beaux frissons.
Je pourrais continuer comme ça bien longtemps, mais j’ai assez perdu de temps, et d’argent, avec cette erreur, pour ne pas dire horreur…
P.S. Note de Douce : 2/10
Suite aux réactions de ma morosité nationaliste, je crois que je vais me forcer pour être plus positif. Je vais essayer de me remémorer le plus possible le billet compilation de Patrick Lagacé qui accumulait les mots d’amour envers le Québec. Je vais m’exciter d’avance en répétant à tue-tête, vive la consommation!, pour décorer à Noël, à l’Halloween, enfin à toutes les fêtes, sans oublier bien sûr de me déguiser aussi à la St-Jean-Baptiste, en travaillant beaucoup plus pour payer tout ça et m’acheter une plus grande maison afin de tout entreposer.
En plus, je vais être fier de notre fermeture sur le monde, de faire partie d’« une société médiatiquement distincte » parce que toutes les raisons sont bonnes de fêter notre différence, même s’il s’agit de notre stupidité. Surtout, je vais faire confiance aux vieux de la vieille et leurs méthodes éprouvées pour me donner un beau pays tout neuf, enfin, en appelant obligatoirement ça faire du neuf avec du vieux… Pour conclure sur une belle note, je vais me mettre en mode veille, écrire sur le temps qui passe et je vais tenter, après de longues souffrances masochistes que je transformerai finalement en élévation spirituelle, de me bercer, la larme à l’oeil, sur du Kaïn.
Happy Canada Day!
(Photo : knitchick2/smallbi rd)
Depuis mardi dernier, il me revient douloureusement et régulièrement en tête des faits relatés dans la première émission de L’Avocat du Diable, que j’ai enregistrée lundi. Voulant être certain, j’ai revisionné partiellement l’émission pour retrouver le segment et, finalement, cela est sorti de la bouche de Stéphane Gendron, l’invité du jour.
Ce dont il a parlé, et brièvement, c’est du phénomène, lié à internet par la force des choses, des « dirty parents » : ces parents qui louent les services de leurs enfants à des pédophiles, parents étant aussi ouverts à la chose, cela va de soi… Je n’approfondirai pas plus longuement le sujet, car le cerveau s’emballe et fait lever le coeur. Mais le cas floridien que j’ai trouvé concerne l’arrestation de quatre hommes, et je ne me gêne pas de le spécifier en grosses lettres, n’en déplaise aux masculinistes extrémistes…
La morale de cette histoire? Je me serais bien passé de connaître ce détail de la folie humaine… mais bon, je ne suis pas égoïste… Désolé, il fallait que ça sorte.
J’essaye de tourner ça à l’humour, mais ça ne fonctionne pas, mais pas du tout! Il me vient en tête la peine de mort, la castration à froid, et plein d’autres belles choses… Est-ce que je les envisage sérieusement? Bien sûr que non. Par contre, la chose la plus bête serait de songer à toucher à internet. Les crinqués qui culpabilisent le web et prônent la censure oublient qu’il est aussi l’outil ultra efficace pour traquer ces cinglés, ces chiens sales.
L’amoralité des uns me blesse tandis que la stupidité des autres insulte mon intelligence!
(Photo : petite chose)
Ajout :
Et là ça me revient, il y a un passage du roman « Le vide » de Patrick Senécal qui va dans le sens de la pratique décrite plus haut…
Au sujet du mouvement de sympathie pour sauver la sympathique émission Tout sur moi, du site web et de la page Facebook, Sur le web nous informe que « Le groupe compte déjà 1350 membres, et certains ont même évoqué des manifestations. »
Devant le manque d’intérêt de la population au sujet de la politique et des problèmes de société, et du cynisme ambiant envers le militantisme, si j’entends parler d’une réelle manifestation dans ce sens, j’en organise une de mon côté pour aller les traiter de stupide pour aller les accuser d’avoir les priorités à la mauvaise place…
On peut lire sur la page Facebook ce commentaire fort instructif d’un sympathisant :
Est-ce que les Bougons qui ont duré 3 ans on servi à amener quelque chose de neuf à la société à part un certain malaise…. L’émission TOUT SUR MOI était une émission de divertissement total, sans que notre cerveau se remette en question constamment. Est-ce que Radio-Canada est contre le divertissement québécois ?
J’adore cette émission, je trouve aussi très dommage que Radio-Canada la retire, mais soyons sérieux un minimum, le fait que ce soit Tout sur moi est anecdotique et les réactions extrêmes de la sorte ne servent qu’à rendre le mouvement complètement absurde.
Un lobby Une page Facebook pour le droit légitime de se rendre à un état végétatif maintenant?
Ajout (mardi 11 mars) :
Changement de décision à Radio-Canada, Tout sur moi revient l’année prochaine, serait-ce à cause de Facebook (ou le risque de manifestation…)? En tout cas, le pauvre Steve Proulx en a perdu son sujet de billet et tout le travail qu’il avait déjà mis dessus…
Ajout (11 mars 12h35) :
Lu sur cyberpresse (article de Richard Thérien) :
Dans les faits, Radio-Canada a fléchi devant l’importante mobilisation des fans sur internet, exigeant le retour de leur série préférée. Le service à l’auditoire du diffuseur a reçu environ 200 appels de plaintes.
La grosse question à mille piastre que je me pose : est-ce possible de changer le monde avec Facebook?
J’ai reçu un conseil d’un très grand ami hier soir et je songe vraiment à le suivre. C’est tant d’immense sagesse que cette parole qui vient du coeur! J’en ai la larme à l’oeil…
Pendant toute ma vie, je lui serai toujours reconnaissant, car il a su voir au fond de moi tel un prophète, il a su comprendre ce qui me meut, ce qui m’émeut…
Voilà ce conseil que je songe à graver sur une tablette de pierre et à afficher chez moi pour que je puisse l’entourer de chandelles et d’offrandes :
Au cas où tu n’aurais pas compris, je t’explique:
Je salue vraiment sincèrement Jimmy et Louis. J’adorais les lire et confronter mes opinions aux leurs. Sans leur répondre à chaque fois, ils me faisaient réfléchir pour vrai.
Pour toi, et ben … désolé. Je ne pouvais pas en dire autant de toi.
Je te suggère alors de faire comme moi et cesser de perdre du temps précieux à surfer sur Internet.
Juste un conseil en passant…
Adieu!
Hé hé!
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