Posts Tagged 'Volant'

Le permis de conduire à 21 ans!

Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/

(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

En voyant cette vidéo chez Hispong Elbayne l’autre fois, j’ai automatiquement eu cette réaction :

En voyant ça j’irais même jusqu’à dire : moins d’ados connes au volant!

Mais ça serait discriminatoire…

Pour quand le permis de conduire à partir de 21 ans?

Le blogueur m’a demandé :

Et tu fais quoi des collégiens des régions qui ont besoin de l’automobile pour voyager à leur CÉGEP?

J’ai répondu :

des tas de jeunes sans voitures, il y aura alors beaucoup de demandes pour des autobus!

J’ai remarqué que mon commentaire a beaucoup fait réagir de jeunes conducteurs sur le blogue. C’est normal, et je n’ai pas voulu en rajouter. Par contre, je réitère mon opinion ici à ce sujet malgré le fait que je sais que certains jeunes sont très responsables. Mais, malheureusement, je ne crois pas que c’est la majorité. Et même si ce l’était, la minorité restante représente pour moi une bombe à laquelle je n’ai pas le goût de me frotter, même de loin.

Si je puis me référer à mon expérience personnelle, la conduite dangereuse que j’ai pu voir depuis le peu de temps que je conduis était exclusivement le fait de jeunes conducteurs. Pour ce qui est de la distraction, il n’y a pas d’âges…

Je m’excuse, mais j’ai de la difficulté à croire que le sens de la responsabilité soit bien développé à 16 ans quand ce sont tes parents qui s’occupent encore de te faire à souper, de te loger, etc.

Pourquoi 21 ans? Parce que normalement, ou plutôt, généralement, c’est aux alentours de 18 ans qu’un jeune part de la maison, ce qui donne trois ans de plus pour expérimenter la vie adulte et s’imprégner de la responsabilité qui vient avec.

Le permis de conduire devrait être un cadeau de graduation, pas un droit à prendre à la légère.

Je sais que c’est désolant pour les jeunes qui sont extrêmement responsables, mais, comme on dit, on ne fait pas d’omelettes sans casser des oeufs!

Charlie n’est pas si pire…

Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/

Charlie et la bière

Elle conduit peut-être, mais jamais après avoir bu, vous pouvez en être certain!

Charlie au volant

Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/

Charlie au volant

Ah! ce que je suis irresponsable!

Une coïncidence

Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/

C’est parce que Douce m’a dit d’aller voir l’excellente caricature du jour de Serge Chapleau, celle où on voit Jean Charest dormant avec son volant, que je suis tombé sur cette autre, publié en date du 7 mars. La mienne date du 12 février.

— Ça ne me dérange pas Serge que tu piques mes idées, mais il faut que tu me donnes ton poste à ta retraite! Hé hé!

Après le cinéma, le cinémomètre

C’est quand même assez drôle de lire le libertaré Martin Masse traiter Patrick Lagacé d’« insignifiant sans culture intellectuelle à qui l’on a donné une tribune pour exprimer ses sautes d’humeur d’ado attardé », je m’étais habitué à un peu plus de sérieux de sa part… même dans ses coups de gueule. Le phénomène des trolls semble encore prendre de l’ampleur…

C’est une évidence, nous avons affaire à un extrémiste comme les autres, piochant sur son idée monomaniaque, son système utopiste : nulle société complètement libertarienne n’existe dans ce bas monde. Cet extrémisme ne me plaît pas plus que son contraire, et même son travers, et son biais, et le contraire de ce dernier. Je suis pour un idéalisme de centre, qui est une position tout aussi défendable, n’en déplaise aux amateurs du noir et blanc.

Le sujet de cette montée de lait, pour ceux qui n’ont pas suivis les hyperliens plus haut, c’est l’idée d’instauration de cinémomètres sur les routes du Québec. Je partage avec le journaliste l’espoir (que cela pourrait faire peur aux automobilistes et faire changer leurs habitudes) et avec le « cheuf » des éconocentrophiles sa critique quant au fait que ce seul moyen ne serait pas salvateur en lui-même, qu’il y a d’autres éléments, dixit le chroniqueur automobile Alain Raymond, dont le perfectionnement des voitures et les cours de conduites, sans oublier la lutte à l’alcool au volant.

Quoique, je me demande bien si les progrès technologiques ont été assez rapides, et le parc automobile renouvelé assez vite pour permettre de croire que l’amélioration du bilan routier serait dû majoritairement à ça. J’en doute… Mais ça ferait tellement beau comme slogan : seul le progrès technologique sauve des vies! Il faudra quand même attendre que la conduite automobile soit complètement automatisée, ce qui devrait bien arriver dans le futur. On aura alors à choisir entre l’État ou les machines…

Mais une question que je me pose, dans l’optique où la philosophie libertarienne repose sur la confiance quasi absolue en l’individualité : pourquoi le risque en lui-même, bien sûr de se promener en voiture sur les routes, ne rend pas déjà tous les usagés prudents et conscients des dangers, à un niveau acceptable pour tous? Et même, pourquoi, quand les cours de conduite ont arrêté d’être obligatoires, les gens n’ont pas continué de les prendre quand même pour avoir les bonnes techniques de conduite, si la solution à tous les problèmes se trouve dans l’individualité?

Le pire, c’est que je serai bien heureux dans une société libertarienne (mais quand même dans l’optique où tous les citoyens auraient à coeur la responsabilisation personnelle, ce qui n’est pas du tout le cas…) : j’avais le choix de suivre ou pas un cours de conduite et je l’ai pris, pour ne pas être un danger public. Et une chance, parce que pas plus tard qu’hier j’aurais pu avoir un accident, parce qu’un vieux con n’a pas fait son angle mort et m’a presque tourné dessus, une chance que j’étais vigilant et que je n’étais pas dans le même état qu’une personne qui fait une balade à pied dans un bois…

Vous me traiterez de fasciste si vous voulez, mais moi j’imposerais du haut de mon ignominie étatiste des tests de conduite à répéter, au moins aux 10 ans, question de faire disparaître des routes les personnes inaptes, comme ce vieux con!

(Photo : grafic details)

Vroum vrum vrm

Regard Urbain propose aujourd’hui un texte en réaction à la nouvelle idée de Julie Boulet, la Ministre des Transports, d’interdire les publicités automobiles faisant l’éloge de la vitesse. Puisant en grande partie son argumentaire sur l’inutilité d’une telle idée (ce qui reste quand même dans la sphère de l’hypothèse et de l’opinion) et la pensée que l’État serait trop interventionnisme, je lui ai répondu :

Si on met bout à bout l’absurdité des publicités qui vantent la vitesse, puisqu’ils font la promotion de quelque chose de plus psychologique que réaliste, et le fait évident que la conduite automobile en dehors des pistes de courses prévues à cet effet est la chose la plus dangereuse en société, je crois que ce genre d’interdiction permettrait de forcer la créativité des publicitaires automobiles, ou mieux, de mettre l’emphase sur la sécurité, parce qu’il faudrait bien qu’automobile rime plus avec sécurité que vitesse. Et on sait très bien quand même qu’à force de répéter, le cerveau finit par faire des liens, surtout les cerveaux pas très entraînés à analyser des signaux…

Autre absurdité, que tu nommes avec ton point 4 : les moteurs trop puissants. Mis à part les polices, les pompiers, les ambulances et les bolides de course, pour le sport automobile, pourquoi quelqu’un aurait besoin d’un moteur plus puissant que la vitesse maximale permise? Et c’est bien ça qui justifie la pub qui vante la vitesse : parce qu’il y a possibilité de, car cette puissance existe.

Alors, je crois que c’est une bonne idée, au-delà de la critique que tu fais de la mainmise de l’État dans nos vies. Parce qu’entre le statu quo et la manière coercitive, je crois sincèrement qu’il y a plus de chance d’amélioration en étant plus sévère sur tous les aspects. Je suis prêt à laisser tomber ma liberté de voir des annonces de chars qui vont vites pour risquer d’avoir moins peur de me faire frapper dans la rue…

Entraîner la mort

Un texte du blogue Le Gros Bon Sens m’a ramené sur le sujet de la vitesse au volant, encore et encore. L’accident mortel qui a fait arrêter le petit coeur de Bianca Leduc n’est pas étranger à ça non plus. Depuis un bon bout de temps, ce blogueur essaie de faire croire que la vitesse n’est pas un problème, si bien sûr le conducteur est compétent. Je crois sincèrement que le problème se situe au-delà de ce constat par trop simpliste, voire syllogistique, donc, déconnecté de la réalité.

Au départ, je peux me baser sur mes récents cours de conduite, puisque je termine dans un mois. Il est clair que plus une voiture va rapidement, plus le temps de réaction est court. Plus le temps de réaction est court, plus il y a de chance d’accident. Donc, si on se base sur la vitesse générale, et sur la qualité de la conduite en général, une réduction totale de la vitesse dans les rues, par une baisse officielle de la limite de vitesse, devrait aider à la sécurité de tous, logiquement. Ce qui, avec des peines plus sévères, des contraventions plus faramineuses, devrait alléger les pieds de tous…

On entend souvent de la part des conducteurs machistes (et il n’y a rien de sexiste là-dedans, la bête de la conduite n’a pas de sexe…) que le problème dans les rues n’est pas la vitesse, mais bien, au contraire, ceux qui prennent leur temps : le cliché suprême, les p’tits vieux… Désolé, mais il faudrait que ce soit la totalité qui se plie un peu plus à la basse vitesse de ceux-là, il y aurait au moins un dénominateur commun! Un risque de moins, donc : des bons et des moins bons conducteurs, mais à une vitesse plus agréable pour le voisinage, tant au niveau sécuritaire que sonore… Et en plus, la courtoisie me semble beaucoup plus envisageable alors que la vitesse est réduite.

Et, il y a une responsabilité immense à conduire un bolide hypothétiquement meurtrier. Même un pilote émérite n’est pas à l’abri d’un moment d’inattention. Voilà pourquoi je suis pour une forte répression de la conduite automobile au Québec. Il faut aussi que la conduite à très haute vitesse soit considérée comme étant criminelle. En plus de restreindre le droit à la conduite aux jeunes tapons de testostérones, des mesures contraignantes au niveau judiciaire et bien sûr monétaire seront les moyens ultimes d’empêcher d’autres vies gâchées comme celle de Bianca.

Tiré de mon livre « Maîtriser le volant » :

« Le permis n’est pas un droit. C’est une permission de conduire […].

Un permis de conduire est un privilège. »

Et tout humain a droit à la vie : la société doit tout faire en son possible pour que ce droit soit respecté le plus possible. Si la liberté des uns s’arrête où celle des autres commence, il y a un gros problème si le point de litige, possiblement mortel, en plus, se joue seulement sur un laps de temps qui avoisine les millisecondes…

Ajout (13h40) :

Je viens de lire un très bon texte de ND qui prône des cinémomètres un peu partout, j’embarque!


Nethique.info

Finaliste Grands Prix AJIQ catégorie Illustration éditoriale

Catégorie : Illustration éditoriale

Fier collaborateur de…

Infoman
Reflet de Société
Un sous à la fois!

RSS Billets choisis de mon agrégateur (blogoliste dans la bannière)

  • Erreur, le flux RSS est probablement en panne. Essayez plus tard.

Archives

copyleft

Creative Commons License
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons.

Catégories

Statistiques (depuis 01/01/2008)

  • 633 384 hits