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Barack Obama + Hillary Clinton = Scarlett Johansson!

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Oui, oui, je sais, quel drôle de titre…

C’est que je suis tombé tantôt sur un billet de Benoit Descary qui pointe un nouveau service de recherche d’images similaires nommé GazoPa. Étant donné que je me suis déjà fait piquer une image, je me suis amusé à essayer les images contenues dans ma page « Art/Graphisme/Dessins », pour voir, puisqu’il est permis de simplement entrer une adresse d’image, et le tour est joué! Autre truc vraiment intéressant et qui pourra me servir, il y a possibilité de dessiner quelque chose directement sur la page en guise de recherche.

Je n’ai pas démasqué de violeur de « Creative Commons License », même qu’il semble que la personne qui m’avait piqué mon « Renart à poil » l’a retiré. Par contre, je suis tombé sur une concordance assez drôle quand j’ai essayé mon damier composé des visages de Barack Obama et d’Hillary Clinton : les deux premiers résultats sont la même photo de Scarlett Johansson !

Barack Obama + Hillary Clinton = Scarlett Johansson

Un Anglo pour l’indépendance du Québec (à ses conditions)

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Mes yeux se sont tellement écarquillés quand je suis tombé, la semaine dernière, sur le billet, « Why Canada must End: Pourquoi le Canada doit cesser d’exister », paru sur Amériquébec. C’est au sujet d’un livre de Tony Kondacks, « un Québécois anglophone d’origine montréalaise », dont le titre est bien sûr « Why Canada must End », avec en sous-titre : « How to Achieve Quebec Independence ».

Ce qui est le plus surprenant, c’est que l’auteur de ce livre, disponible gratuitement sur son site, « qualifie la Loi 101 de ségrégationniste ». Donc, en gros, son argumentaire tourne autour de l’idée de donner aux anglophones la région du Québec où ils sont majoritaires, qui deviendrait Québec West — et où on « abandonnerait l’usage de la Loi 101 ou de quelconque législation en faveur d’une langue » —, en échange d’un Oui à un référendum sur la souveraineté.

Cette idée a le mérite d’être pragmatique. Entre convaincre les anglophones d’embarquer dans le projet indépendantiste comme on le fait en ce moment et ce que Tony Kondacks propose, il est clair que la balance persuasive penche de ce dernier côté. Voilà la preuve que la majorité des Anglos ne lâcheront jamais le morceau… linguistique! Alors, si placarder du français partout ne réussit pas à leur faire comprendre que la province du Québec est française, globalement, qu’est-ce qui réussira à leur faire comprendre? (L’histoire autour du Theatre Ste. Catherine est un des forts symptômes.)

Donc, personnellement, j’en suis à me dire que nous aurions tout à gagner à ce que la communauté anglophone suive cette voie. Déjà, cela commencerait à démontrer que l’appartenance au Canada ne tient pas à grand-chose, finalement. Combien de francophones fédéralistes continueront de s’accrocher à cette chimère si leurs compatriotes anglophones tournent les talons?

Ah! oui, insupportable?

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Le billet d’hier de Steve Proulx est ce genre de billet où je ne peux pas m’empêcher de tomber minimalement dans l’auto-analyse. Et l’analyse tout court. Son titre est : Les insupportables. Il commence en parlant d’un gars qui passe son temps à dire combien lui coûtent ses vêtements, tout en disant en même temps qu’il s’en fout! Bon, jusqu’ici tout va bien. (La seule chose que je dis sur mes vêtements parfois, c’est quand quelqu’un aime un morceau et que je lui rétorque que je l’ai eu à gros rabais. Vous êtes maintenant au courant, je suis « cheap »! Hé hé!)

Bonne introduction pour rallier les lecteurs à son propos, et il bifurque vers son véritable sujet, soit le « bouquin de Sven Ortoli (journaliste) et Michel Eltchaninoff (philosophe) intitulé justement Les Insupportables (Seuil) », où les auteurs « décortiquent les agaçants tics de 40 caractères impossibles de la vie courante. » Steve Proulx choisit des exemples : l’inquisiteur écolo, « L’ami de l’humanité », le conspirationniste et le « drogué de la notoriété électronique ».

La question que je me pose est : quand est-ce que ça devient insupportable? Puisqu’il plante ses exemples à la limite entre l’absurde et la vraisemblance! Parce que si ce sont seulement les individus qui tournent autour de ses définitions qui sont insupportables, je n’ai pas à m’inquiéter, je ne ferai pas suer personne sans le vouloir (et surtout sans le savoir). Mais s’il faut être l’absolu contraire de ça pour être supportable, le chapeau me fait.

Je me considère assez écolo et j’ai déjà pondu des billets et des commentaires qui pourraient me faire paraître inquisiteur pour certains. Je me considère humaniste et j’applaudis les gens qui vont à l’étranger pour aider. Sans croire tout aveuglément, je prête oreille aux amants de la conspiration parce que je pense que la Vérité ne doit pas seulement être « officielle ». Et je mentirais en écrivant que ma « petite » notoriété sur le web ne me rend pas heureux, un peu comme Steve Proulx qui doit être bien content de la sienne, — qui n’est surtout pas « petite » —, d’autant plus qu’il en vit! (J’aimerais en profiter pour le féliciter ici pour son prix au Gala de l’AJIQ, à défaut d’avoir pu lui en faire part là-bas, même si j’y étais.)

Je me demande si tout ce propos, celui du livre plus que celui du chroniqueur, ne s’inscrit pas encore dans la vague manichéenne qui sévit encore trop de nos jours à mon goût. C’est peut-être juste une fausse impression, cependant, je ne lirai pas le livre juste pour le savoir.

Et je ne crois pas qu’on écrive un livre pour le simple plaisir de faire ressortir les agaçants, à part quand c’est dans un but humoristique, ce qui n’est visiblement pas le cas ici.

Commentaire inutile à m’envoyer : t’es insupportable!

Quelques vérités sur le processus de sélection des maisons d’édition

Samedi dernier, un compagnon de travail, portier, m’a présenté une amie à lui, écrivaine, qui a déjà publié deux romans. Je ne la nommerai pas, n’ayant pas les moyens de lui demander rapidement la permission. (Mais bon, il me disait à un moment donné dans la soirée qu’il essayait de lui « vendre » mon blogue, alors peut-être qu’elle viendra elle-même ici se nommer…) Et je sais bien que cela pourra intéresser quelques membres de la blogosphère (et aussi quelques lecteurs intéressés par la pratique littéraire), puisque je sais pertinemment que nous avons tous ce rêve de nous faire remarquer par une maison d’édition établie et reconnue.

J’ai eu quelques minutes pour discuter avec elle du monde de l’édition et de l’écriture, elle m’a donné de bons conseils, et surtout, expliqué une vérité que je vais vous exposer ici. Elle me racontait une anecdote, dont je ne me souviens plus exactement les tenants et aboutissants, mais qui a eu pour résultat de lui faire savoir qu’un refus d’une maison d’édition ne veut pas nécessairement dire que l’oeuvre soumise a été lue (du moins dans sa totalité)…

Alors, ce que j’ai compris, c’est que certaines maisons d’éditions (peut-être même toutes), vu la quantité phénoménale de manuscrits qu’ils reçoivent, font une première sélection en se basant seulement sur le titre de l’oeuvre — c’est le conseil qu’elle m’a donné (en la paraphrasant) : « Donne un titre qui fesse, tu pourras de toute façon le changer au besoin après coup, si tu es publié. » — et qu’il est donc possible qu’un refus se base seulement sur cette donnée.

Mais là l’anecdote me revient : le roman de l’écrivaine en question avait été accepté pour publication et elle était allée chercher une copie de son manuscrit dans une autre maison d’édition (sûrement pour avoir une copie de travail). Après quelques recherches, on lui a remis son manuscrit qui se trouvait dans la liste des non lus. Le préposé lui a spécifié qu’on s’apprêtait justement à lui envoyer une lettre de refus.

Je parlais de ça à Douce et elle m’a rétorqué du tac au tac qu’elle a entendu quelque part, il y a longtemps de cela, qu’il y a une pratique des maisons édition qui consiste à ne lire seulement que quelques pages au début, quelques pages au milieu et quelques pages à la fin. C’est légitime, mais avouez qu’il y a quelque chose d’assez injuste là-dedans, surtout quand les auteurs refusés croient qu’un couperet subjectif est tombé sur leurs oeuvres en bonne et due forme alors que le manuscrit n’a même pas été ouvert, ou si peu, dans ce dernier cas.

Ça me fait penser au passage de Raphaële Germain à Tout Le Monde En Parle, alors qu’elle parlait de sa chance d’avoir une bonne partie de la communauté artistique dans sa famille versus le nombre de manuscrits d’écrivains de talent qui se perdent dans les méandres de la malchance éditoriale. Cela soulève une super question : objectivement, aurions-nous un paysage artistique hautement hasardeux et mené en majorité par le bal des relations privilégiées?

Je ne connais pas cette auteure, mis à part pour l’avoir vu quelques fois à la télé. Je n’ai jamais lu un de ses romans, ni rien lu d’elle, mais je me demande quand même (assez gratuitement) si la place qu’elle prend dans l’espace médiatique n’empêche pas quelqu’un ou quelqu’une de nous éblouir encore plus qu’elle peu le faire, sans vouloir lui enlever son talent, si talent il y a (restons suspicieux). Et c’est certain que je me le demande tout autant pour les autres qui ont eu leur chemin tracé d’une manière royale, comme elle. Admettons qu’il y a pour ceux-là plus de droits à l’erreur, et parfois même, plus d’acharnement à les faire parader malgré le fait que ça ne lève pas…

Bon, je déroge un peu, mais au moins je n’ai pas nommé personne : ça se serait éternisé encore plus. Concision, quand tu nous glisses entre les doigts…

J’aimerais conclure en vous faisant remarquer la perte de temps, d’argent et le gaspillage de papier dans le processus de sélection des manuscrits chez les maisons d’édition. Selon la quantité de pages, ça coûte pratiquement aussi cher qu’un roman sur les tablettes des librairies pour l’impression d’un manuscrit, il faut se déplacer pour l’imprimer, retourner chercher la copie dans le cas d’un refus, et tout le gaspillage qui compte puisque ces copies se retrouveront aux poubelles, et dans le meilleur des cas au recyclage. Heureusement, quelques maisons d’édition acceptent les copies digitales : à mon souvenir, Les Intouchables est une de celle-là.

J’espère par ce texte vous avoir insufflé un peu d’espoir, et surtout de confiance en soi. Pour ma part, ça fonctionne, même si je ne crois pas recommencer tout le processus. Qui vivra verra.

(Photo : mentzel63)


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