Posts Tagged 'Féminisme'

Douces

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Je ne peux pas m’empêcher de démarrer ce billet au titre si doux par la négative. C’est que depuis quelque temps il me semble qu’il se trame de plus en plus un masculinisme revanchard et cela me rend triste. Oui, je sais que, même aujourd’hui, le féminisme n’est pas que rose. J’admets qu’il n’est pas parfait, comme toute chose. Mais qui, mais qu’est-ce qui peut bien se targuer de l’être?

C’est quand les monolithes « Femme » et « Homme » se dressent qu’il y a de la casse : un homme et une femme, deux individus, réussissent majoritairement à se faire du bien — sans jeux de mots — quel que soit le contexte social, l’époque. La preuve : l’humanité est florissante! J’en ai donc contre les femmes et les hommes qui se barricadent contre la nécessité, la survie.

J’ai bien de la difficulté à croire que des féministes et des masculinistes hétérosexuels radicaux puissent être heureux en amour… et encore plus au niveau domestique, vous comprenez ce que je veux dire! Pour les rapports hommes femmes, il n’y a pas mieux que l’expression « mettre de l’eau dans son vin »…

Ma vie, elle se passe en compagnie d’une féministe aguerrie, son curriculum vitae est là pour le prouver! Pourtant, je ne me sens nullement castré. Mais pourquoi? Ce n’est vraiment pas parce que je suis un homme rose-bonbon-qui-n’a-pas-de-couilles, même que, depuis que je suis avec elle, mon indice de virilité n’a jamais été aussi haut! Cela dit avec le moins de double sens possible…

La solution : on s’assume biologiquement, et donc psychologiquement. Mes forces ne sont pas ses faiblesses, et vice versa, enfin, au mieux de nos moyens. On s’organise avec ce qui nous sied le plus. Pourquoi ça serait grave qu’en 2009 je m’occupe des travaux manuels tandis qu’elle s’occupe de la lessive? Nous nous débrouillons très bien dans ces deux activités, mais ça tombe, peut-être bien par hasard, que nous penchons chacun du côté plus traditionnel. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Avec un nourrisson qui vient encore plus changer la donne, nos rôles actuels n’ont rien pour évoquer une égalité exemplaire, selon un examen extérieur quantitatif, et même qualitatif.

L’égalité, dans le fond, ne se trouve que dans la dignité et dans le respect. À la base, quand l’annonce du sexe d’un enfant à naître ne sera pas plus importante que la simple curiosité, cela sera une preuve que l’égalité entre les sexes sera imbriquée dans les moeurs. À la naissance de ma petite Charlie, j’ai bien eu la preuve que nous n’y sommes pas encore, après m’avoir fait dire, bien maladroitement par une dame plus âgée, que ce n’était pas grave d’avoir une fille…

Douces, je vous aime!

(Ce billet est publié dans le cadre de la journée internationale de la femme : bloguer pour les femmes.)

Ajout :

Retour au sujet de cet événement sur Blogosphère.

Demain, la femme…

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Demain, c’est la Journée internationale de la femme, insérée entre les 364 quelques (environ) journées de l’homme…

Je parle de l’initiative d’un blogueur dans ma chronique d’hier chez BV! et je voulais être certain que vous ne la manquiez pas!

Joignez-vous à moi et à tous les autres qui allons souligner cette journée importante.

Ajout :

Mon billet : Douces.

Je vous présente : Manilla

Ce qui va suivre n’est tellement pas dans mes habitudes. Premièrement, c’est un texte de fiction, ce que je ne fais pas très souvent (l’actualité dépasse trop souvent la fiction!), et en plus c’est inspiré d’un rêve que j’ai fait voilà environ trois jours. De plus, je dois me souvenir de mes rêves environ trois fois par année, et j’exagère presque. Puis, ça m’a hanté depuis, alors j’ai décidé de l’exorciser en l’écrivant. Habituellement, ça marche.

Je ne peux prévoir comment vous allez le lire, mais ça me parle beaucoup, comme une fable, un proverbe. Je sens qu’il y a un avertissement là-dedans, bien en lien avec le contexte social actuel. J’espère que vous m’aiderez à y voir plus clair, ou peut-être réussirez-vous seulement à me conforter dans mon idée.

Aussi, j’aimerais bien que Édouard Hardcore lise ça, et puis tiens! Nelly Arcand, pour ne nommer que ces deux écrivains-là! Vous comprendrez bien assez vite pourquoi…

Manilla

Cela se passe dans des contrées oniriques où la chaleur a rendu les teints cuivrés de générations en générations. Dans cette civilisation, comme toutes les autres, la prostitution est une pratique qui a lieu, mais dans celle-là elle revêt un caractère de prestige, malgré sa prohibition aux yeux de la majorité.

Une de ces femmes, Manilla, vend son corps avec fierté, voire même de l’orgueil, ce qui lui vaut l’admiration de plus en plus de gens, et de plus en plus importants. Elle fait beaucoup d’argent, ce qu’il lui permet de s’acheter les plus belles robes, dans les plus beaux tissus, et des bijoux aussi, pièges à regards… Surtout, elle est invitée partout où ça compte.

Mais Manilla a un but ultime : elle veut La Cicatrice. Cette cicatrice qui longe le pubis, gravée par un couteau argenté, est la preuve que l’on joue dans les grandes ligues du pouvoir, ce qui augmenterait d’autant le sien. Le problème, c’est qu’il faut se rendre jusqu’au lit d’un homme important en particulier, mais son identité réelle est gardée dans le plus grand secret, et tenter d’investiguer est la meilleure manière de ne jamais l’atteindre.

Alors, elle vogue de vague en vague jusqu’à ce que son opportunité se présente. La procédure pour le rendez-vous est un plan inextricable et surtout long, trop long pour elle qui avait tant espéré ce passage, qui prend progressivement des allures de rituel transmutatoire dans sa conscience. En chapelet elle compte les jours, qui deviennent des heures, et des minutes, et des secondes, jusqu’à ce qu’elle quitte son foyer solitaire vers une hypothétique fortune, une nuit de rêve. Après quelques rencontres et un transport de sa personne dans une grande malle, un homme la libère de sa noirceur, lui ouvre une grande porte richement décorée, et elle entre dans une grande pièce scintillante, pour l’instant vide de son trophée viril.

Plus personne n’entendit parler de Manilla ni ne la vît vivante. Des rumeurs circulent qu’elle fut découpée en morceaux. On en vint même à dire qu’elle avait été tellement bonne que l’homme n’avait pas réussi à s’arrêter seulement à une entaille pubienne.

(Oeuvre graphique : Kiel Bryant)

De l’hyper dans le sexe de nos anges

Comment broder autour de l’hypersexualisation des adolescents et des enfants (bientôt les poupons?) sans tomber dans l’hypervictimisation ou l’hyperculpabilisation? Dans le monde boursoufflé des hyperliens, les réponses sont trop subtiles en vérité…

Je regarde autour de moi et ça ne ressemble pas à ce que j’entends, dans le sens de lire sur les lèvres des gens et de mon écran : c’est facile de monter sur ses grands chevaux même si après une grande respiration on finit par constater que ce n’est pas si pire… Ce qu’on voit dans les clips, dans les magazines, dans les pubs est grandement dilué dans le réel, comme si les deux mondes ne pouvaient se regarder avec franchise. C’est seulement de l’épice même si elle est souvent trop piquante pour plusieurs, dont moi, parfois.

Je me souviens d’une autre époque où une grande vedette d’aujourd’hui m’éveillait de sa jeunesse et réveillait autrement mes soeurs et les filles autour de moi. Madonna, je me souviens, n’avait que le dodu de son corps à offrir au départ, s’enveloppant d’un style désinvolte comme l’époque, en proie au clinquant d’un côté et à la déprime de l’autre, après ces années soixante-dix de sexe, de drogue, de spiritualité et de rock-prog-funk-disco… C’est à l’approche des années quatre-vingt-dix qu’elle a gagné la stature, gravit le piédestal qui a tant inspiré, celui de l’artistique femme d’affaire forte, et fortement sexuée.

Il y a bien là un déclic qui a opéré, mais je ne pourrais pas mettre tous mes oeufs dans le panier de la Madonne. Non, car la recette qui consiste à mélanger le sexe, le pouvoir, l’argent, la religion, en dosant différemment selon l’humeur, est du domaine archétypal, il ne faut pas s’en cacher! Toujours jouer en émoustillant les uns et en ne confrontant pas trop les autres est un jeu qui est de moins en moins dangereux quand on regarde derrière, puisqu’à la base les années qui passent servent de tremplin à la nouveauté de plus en plus nouvelle, à des questionnements qui ne nous effleuraient guère, même l’année dernière. Le futur a souvent peur de la redondance.

Nos artistes de plus en plus internationaux visent large à l’image de la globalité, imprégnée à la société par la répétition des mantras éconocentristes. Ils sont des marques déposées tout comme les autres, et on peut à peine leur en vouloir, car ils ne sont que des miroirs formatant, formatés, fictifs, la preuve de nos soubresauts d’élévation vers une certaine perfection psycho-corporelle, toute vide qu’elle soit.

Pour ne parler que d’elles, points de mire, nos jeunes filles ne sont pas dans notre monde, et je me demande pour qui c’est le plus un jeu. La mère qui joue à la poupée avec sa fille, dans le pire sens de l’expression, a le poids des années comme longueur d’avance. Et le père? Qu’il acquiesce ou qu’il laisse faire, il reste en phase avec son rôle de con-voyeur… Mais la réflexion n’a plus bon goût, comme une gomme collée sous la table.

(Peinture : rodparker)

Sex and the City du haut des airs

Depuis l’annonce de la sortie du film « Sex and the City » et de la surexcitation (surtout) féminine qui en découle, votre hôte se la fermait ici, mais n’en pensait pas moins… Comme vous le verrez, j’ai bien l’intention de faire sortir le méchant.

Je jonglais entre m’accuser de trop jouer du préjugé et celle d’atteindre enfin (hé hé!), du moins en partie, l’honorable statut du vieux con réactionnaire. À ce propos, je suis en train de lire, à temps perdu, un essai pamphlétaire de Noël Laflamme qui se bien nomme « J’accuse tout ce monde-là d’en être (Ah! bêtise quand tu nous tiens!) ». En fait, c’est ça qui m’a allumé! Je pourrais même écrire qu’il est réactionnaire, réactionnel comme de l’essence — d’aplomb! —, mais à mon avis dans le bon sens du terme.

L’auteur, qui ne doit pas être très jeune avec un prénom de la sorte (et une écriture aussi « vieux français »), consacre un chapitre sur la question des chaussures effilées et ornées de talons hauts, aiguilles ou plates-formes, grand symbole de la féminité. Je ne le citerai pas, puisqu’il manque trop de concision pour les besoins de l’instantanéité du web (je qualifierais son style d’écriture de rococo), et ses informations sont tirées d’un essai écrit par un dénommé Christophe François. Allons donc au plus court.

60% du corps devrait être supporté par les talons. Les talons hauts font porter 70% du poids sur l’avant des pieds. Cela peut causer des maux de tête, des courbures latérales de la colonne, des cambrures excessives et le phénomène du dos rond. Aussi, on parle de lombalgie, de hernie discale, d’arthrose interdiscale, sans compter les petits désagréments comme les douleurs aux épaules et/ou aux avant-bras, les cors et les kératoses qui se forment aux orteils. Aurais-je besoin d’ajouter l’accentuation des risques d’arthroses?

Je pense ici que l’auto-accusation de préjuger prend le bord! Pour celle au sujet d’être un vieux con réac, j’espère, si je m’y rends, que cela se fera le plus lentement possible. Il reste quand même que cet élément supposément séduisant de l’attirail féminin tue la vie sexuelle : à court terme, pour celles qui se hissent seulement à l’occasion sur ces échasses, parce qu’elles ne peuvent pas penser à autre chose qu’à tenir debout!, et à long terme, pour toutes les raisons désignées plus haut, en comptant pour certaines la complète obsession de tout ce qui a un lien avec l’apparence.

Le rapport avec « Sex and the City »? Cette série et ce film me semblent, en partie, une grosse pub pour justifier l’aliénation des femmes dans un rôle d’oeuvre d’art ambulante, le soulier étant le socle! Je ne crois pas non plus que ce phénomène soit complètement néfaste, puisqu’il met de l’avant l’amitié, la solidarité féminine, ce qui est une bonne chose en soi. Mais, pour viser seulement les contrecoups, qui ne sera pas d’accord avec moi pour dire que la normalité s’entretient à coups d’habitudes et de ses démonstrations?

Je n’y échappe pas, j’aime voir la démarche d’une femme en talon haut, le mollet gonflé, la fesse rebondie, le torse à l’avenant (tant que ça ne tombe pas dans le caricatural…). Néanmoins, je sais que j’aime ça en grande partie parce que j’ai fait un lien depuis tout petit entre cela et la sexualité, et que ce lien est hautement culturel. La solution : haussons-nous sur de vraies échasses pour voir le portrait global et attaquons-nous à la culture! Pourquoi toujours subir quand nous pouvons agir? Juste de réserver la « poupounerie » intense aux occasions vraiment spéciales serait un bon début…

Comme la hauteur des talons, ce qui me peine le plus c’est que la culture de la poupée-princesse-maman-qui-danse-en-souriant-autour-d’un-poteau semble à la hausse…

(A posteriori, je me rends compte que, question concision, j’ai carrément manqué mon coup!)

(Photo : Disco ♥ Tetris)

Top Poulet!

Je surfais tantôt dans la blogosphère et je suis tombé sur un blogue nommé Top Poule. Elles sont pas mal déplumées les pauvres… Et elles ne donnent pas d’oeufs non plus! Une chance qu’on ne peut pas se demander si elles donnent du lait…

J’ai presque le goût de vous demander de m’envoyer vos plus belles photos de poulets…

(Pour les blogueurs politiques : vous ne trouvez pas que la #300 a des airs d’économiste?)

(Photo : Jaki Good)

Ajout : Sylvain Marcoux m’a envoyé sa photo de poulet :

L’héritage du viol et du féminisme en tentant de se projeter plus loin que le présent déprimant

J’aime bien Gaétan Bouchard. Son dernier texte, « Les femmes ne sont pas des pieds de cendrier » fait justement un pied de nez aux empêcheurs de vivre en harmonie avec les femmes, ceux qui passent plus de temps à fouiller les petits défauts de l’héritage du féminisme au lieu d’en voir avec joie le positif : et c’est bien majoritairement positif!

Qui me dira ici que ce n’est pas un progrès de considérer de plus en plus tout le monde sur un même pied d’égalité : les femmes, les enfants, les hommes, les noirs, les jaunes, les blancs, les homosexuels, les lesbiennes, les uns et les autres, etc.? Et je ne parle même pas des classes sociales et des disparités économiques entre les pays, qui devraient tendre à s’amoindrir, si on croit comme moi que le progrès social prendra le pas sur le compétitif et qu’un monde où la majorité des richesses se retrouverait dans les poches de quelques personnes serait absurde et surtout, improductif, stagnant.

Mais dans l’optique où il y a amélioration, l’histoire le prouve malgré tout — sans pour autant nier les problèmes —, on se demande pourquoi le thème du viol vient nous hanter dans les médias depuis quelque temps. Une femme sur trois aurait été en mal avec sa sexualité, vis-à-vis d’une autre personne (on sait très bien que c’est majoritairement des hommes, mais j’ai tenté de faire mon plus fin…). Voilà la vérité telle une massue.

J’ai réagi tantôt à ça à la suite d’un billet de Noisette Sociale :

C’est effroyable, et quand t’es un gars, c’est le genre de chose dont tu n’entends pas beaucoup parler.

Un jour mon ex m’a dit qu’elle avait croisé son violeur pas très loin de chez nous, ça m’a bouleversé de savoir que possiblement il habitait dans notre coin.

Étant donné que ce n’est pas le genre de chose qu’un gars va se vanter, je capote de penser que peut-être un de mes amis proches a fait ça, mais il ne faut pas y penser, trop de suspicion c’est pas-bon pour un paranoïaque (qui s’est beaucoup amélioré depuis l’adolescence) comme moi…

Est-ce que la pulsion du viol serait réellement un héritage de l’ancienne façon de vivre de nos ancêtres, et qui s’amenuisera exponentiellement alors que notre société devient de plus en plus égalitaire?

Soyons positifs, comme l’écrit mon ami Eric Bondo.

(Photo : romytetue)

Ajout (vendredi 15h30) :

Intellexuelle a écrit un beau texte, très sensible, à ce sujet, c’est .

♫ En bicyclèèèèèètte!!! ♫

Un ami m’a envoyé un hyperlien qui mène vers un billet d’un blogue états-unien où trône cette photo, et une autre. En cette après après après après-journée de la femme, on verra bien de quoi il en retourne de votre côté à propos de ce genre d’« art »…

Pour ma part, ça me fait penser à certaines oeuvres du sculpteur Allen Jones, qui ont influencés le décorateur du film Orange mécanique (la partie dans le bar), mais je suis certain que notre ami le constructeur de vélo n’avait pas tout à fait le même but en créant son oeuvre… Une photo des sculptures en question :

Pour rester dans le thème, je garde en tête depuis quelque temps la photo d’une oeuvre trouvée sur le blogue de Noisette Sociale et qui a semée une petite polémique, je crois que le moment est bon pour y revenir. La voilà :

Devant l’incompréhension générale, j’ai commenté :

Je ne pense pas que la personne qui a eu l’idée de faire ça pensait que ça deviendrait à la mode et qu’elle le vendrait dans tous les magasins… C’est une idée, un concept, et le prendre au premier degré en s’imaginant le porter dans la vie de tous les jours est… premier degré!

Cela me parle de l’utilité du vêtement comme seconde peau (vous n’avez pas remarqué que ces vêtements sont beiges, drabes, presque de la couleur de la peau, et surtout, sans trop de style — ce qui, le style, est quand même le propre de la mode? Ça semble tout à fait voulu pour faire ressortir visuellement, et conceptuellement, le poil), cela me parle de la transparence, de l’insuffisante carapace psychologique, du fantasme (quand on déshabille quelqu’un du regard), et cetera, etc.

Mais bon, je respecte le fait que tout le monde ne peut pas le voir comme moi. Tout le monde n’a pas étudié 7 ans en art comme moi. Et tout le monde n’a pas comme moi un grand ami designer de mode. C’est seulement mon opinion.

Alors, devant ces trois propositions, je me demande combien d’entre vous iront plus loin que le premier degré? (Et je peux avouer que j’ai un préjugé hautement favorable à l’endroit de mes amis blogueurs – pour ceux qui n’interviennent jamais, ça sera une bonne occasion de vous mouiller!) Ce n’est pas un sondage sérieux, on jase. J’aimerais bien vous lire là-dessus.

Citation du jour


Voilà une perle trouvée sur Chez nous c’est pas Pauline, qui expose, d’après un internaute, Hermil LeBel, très objectif, et ça parait, les « erreurs » de Pauline Marois dans sa carrière politique :

• Fonction publique : les quotas à l’embauche ont rendu cette dernière hors de portée aux jeunes hommes blancs hétérosexuels Québécois, si on en juge par l’évolution des effectifs. Ces mesures sexistes et discriminatoires encouragent la médiocrité et le nivellement par le bas;

Des propos comme ceux-là rendent la totalité du billet pas très crédible, et je n’irai même pas faire une enquête sur le reste des assertions… Le blogueur ne devrait pas sauter aussi vite sur des occasions de planter Pauline!

Crédibilité zéro!

Apprivoiser les différences entre les deux sexes

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Selon le psychologue clinicien et psychothérapeute Serge Ginger, il y a beaucoup de différences au niveau physiologique entre les cerveaux des hommes et des femmes. Donc, cela influencerait (en général) les capacités intellectuelles et la perception des deux sexes. L’examen complet de ces différences est assez surprenant et je vais vous faire part de celles qui m’ont le plus marqué.

La première concerne l’émotivité. La femme serait moins émotive que l’homme, mais elle l’extérioriserait plus. Ainsi, les femmes font plus de tentatives de suicide, mais réussissent moins souvent, tandis que les hommes essayent moins souvent, mais réussissent plus… Ce qui revient aussi, dans le tableau où sont énumérés en vrac les différences, que la femme a « Besoin de parler et d’être entendue » tandis que l’homme a « Besoin d’agir et de chercher des solutions ».

Pour ce qui est du caractère, il semblerait que 1/3 est héréditaire, 1/3 est congénital et 1/3 est acquis. Pour l’aspect congénital, il faut noter que « l’embryon est féminin pendant les premiers jours, et la masculinité est une lente conquête, hormonale et éducative. Ainsi, la fille n’est pas un garçon qui a perdu son pénis (comme le supposait Freud), mais le garçon est une fille qui a gagné un pénis. (L’envie de pénis est une hypothèse non vérifiée par l’expérience : ainsi, chez les transsexuels, on trouve cinq fois plus d’hommes désirant devenir une femme, que de femmes voulant devenir un homme…). »

Les chercheurs expliquent ces différences par la sélection naturelle tout au long de l’évolution de l’humanité. « Cette évolution adaptative aurait modelé nos cerveaux et nos organes des sens, à travers l’action conjuguée des hormones et des neurotransmetteurs :
• L’homme s’est adapté à la chasse sur de grands espaces (ainsi qu’à la guerre entre clans et tribus) impliquant une poursuite muette du gibier pendant plusieurs jours, puis le retour vers la grotte (sens de l’orientation). Peu d’échanges verbaux : on a calculé, qu’au cours de toute sa vie, un homme préhistorique n’avait rencontré que 150 personnes environ.
• Le cerveau de la femme, pendant ce temps, s’est adapté à l’élevage de sa progéniture et au partage verbal, dans le cadre restreint de la grotte ;
Ainsi, sur le plan biologique, les hommes sont programmés pour la compétition, les femmes pour la coopération. »

Mis à part le côté presque anecdotique de ces résultats, il est très intéressant de les connaître pour une compréhension plus large de notre société. Et même, à un niveau plus personnel, de la compréhension plus poussée de nos rapports amoureux, de nos amitiés, de tous les liens sociaux, en fait. À la lumière de nos différences, nous pourrons nous ajuster plus amplement au diapason des autres. Comme le dit bien Sylvie Poirier dans son éditorial du magazine Elle Québec du mois d’octobre, « de nos jours, on constate que ces spécificités ont tendance à s’amenuiser, le mouvement féministe y étant pour beaucoup. À force de luttes et de revendications pour l’égalité des sexes, les femmes ont bousculé l’ordre établi, forcé les hommes à s’interroger sur la condition féminine et, par le fait même, sur leur propre condition. »

Donc, ce qui est surtout bien avec ce genre d’étude, c’est que ça nous permet de remettre en question l’ordre établi, les rôles de chacun, tout en respectant et en nous adaptant aux forces et aux faiblesses de chaque sexe, et même, encore mieux, de chaque personne. Après une domination quasi totale du paternalisme dans le passé, nous serions mûrs pour un peu plus du côté féminin dans notre société, puisqu’il est prouvé que la coopération est sa force. La compétitivité masculine a bien besoin de ce contrepoids dans le monde où nous vivons, car notre avenir en dépend!

Ranger le désordre

Extrait d’un manuel scolaire d’économie familiale domestique publié en 1960 au Québec… (source : Le Point en administration scolaire – Été 2006)

Faites un dernier tour des principales pièces de la maison juste avant que votre mari ne rentre. Rassemblez les livres scolaires, les jouets, les papiers, etc., et passez ensuite un coup de chiffon à poussière sur les tables.

Faites en sorte que le dîner soit prêt

Extrait d’un manuel scolaire d’économie familiale domestique publié en 1960 au Québec… (source : Le Point en administration scolaire – Été 2006)

Préparez les choses à l’avance, le soir précédent, s’il le faut, afin qu’un délicieux repas l’attende à son retour du travail. C’est une façon de lui faire savoir que vous avez pensé à lui et vous souciez de ses besoins. La plupart des hommes ont faim lorsqu’ils rentrent à la maison et la perspective d’un bon repas (particulièrement leur plat favori) fait partie de la nécessaire chaleur d’un accueil.

D’autres suivront…

Une certaine droite

Je l’avoue, malgré ma position assez centriste, voire même équilibriste, que j’en ai contre une certaine droite. Surtout celle, extrême, qui bâtie toute sa rhétorique sur les préjugés, les généralités, en somme, le négativisme. Cette droite qui est dure, lourde, immuable.

En partant du jugement que les pauvres sont intrinsèquement des paresseux et des profiteurs, que les non-blancs sont dissemblables et irréconciliables, (même pour certains, que les femmes sont indignes de toute égalité), il semble facile et simple pour quiconque de régler tous les problèmes. Mais comment? Et à quel prix social?

J’en ai contre ce système de pensée qui n’accepte pas les demi-mesures, les compromis, qui pense à l’humanité comme à un troupeau en marche rapide: ce n’est pas bien grave si les plus faibles restent en arrière ou crèvent. Je ne suis pas non plus communiste, loin de là: mais on peut quand même se donner la main, non?

Ça m’attriste de voir la montée en flèche du racisme aujourd’hui et je ne peux que faire un lien avec la droite, désolé. Cette droite en réaction, en friction, qui prend toujours le chemin le plus court en écartant le contexte, bien trop raboteux: elle recherche la lisse pelisse du lieu commun pour s’en habiller, brandissant le sceptre de la vérité tronquée.

J’ai bien peur car à un plus petit niveau, elle revient encore nous hanter, empruntant le découragement collectif comme véhicule, encore une fois. Ceux qui s’embarquent dans cette voie sont-ils tous au courant qu’une idéologie transpire et tache?

L’histoire, les hécatombes ne sont pas encore assez pourpres?

Ajout:

À lire: Faire la différence

Encore Mailloux!

Après avoir vu en différé sur le blogue « Un homme en colère » l’entrevue accordée par Mailloux à LCN ce matin, j’ai réagi sur ce même blogue:

« Non mais quel clown! Après avoir vu le reportage, je suis encore plus conforté dans mon opinion que cet homme est un danger public! Alors qu’il parlait des femmes médecins qui lui sont tombé dans les bras en pleurs, je me suis dit: il oublie qu’il n’y a pas d’homme (pour généraliser, comme lui, à cause de l’éducation, entre autre) qui ferait la même chose même si intérieurement certains d’entre eux se sentiraient pareil comme ces femmes (je le sais, je suis moi-même un homme très capable d’accumuler au lieu de laisser sortir mes émotions: est-ce que c’est mieux? Pas sûr… C’est drôle, mais j’ai beaucoup plus peur des hommes qui, chargés comme des bombes de stress, font des crises autrement plus assassines parfois plus tard. Tiens, je peux généraliser moi aussi!).

Donc, il est clair que Mailloux arrange les choses, organise ses observations afin de nourrir encore plus les préjugés et la peur d’une planète féminisée. Est-ce que c’est de la faute aux femmes si les hommes abandonnent la médecine comme champ d’étude? La situation est comme elle est, il faut faire avec, non? Et c’est ridicule d’avoir peur: les femmes et les hommes passent les mêmes tests avant d’obtenir leurs diplômes? Bon, après ça c’est du cas pas cas à mon avis. »

Je rajouterais même mon autre texte publié auparavant dans ce blogue qui discute de l’impertinence de Télé-Québec ne pas vouloir diffuser l’entrevue accordée aux Francs-tireurs et de penser que Mailloux dénonçait a priori l’esclavage dans sa célèbre apparition à TLMP en revenant sur l’étude prouvant l’infériorité des noirs, que le blogueur Louis semble prendre au sérieux:

« Je suis d’accord: la liberté d’expression n’est pas négociable. Mais je ne comprends pas comment, après avoir vu son entrevue à TLMP, vous pouvez penser qu’il dénonçait l’esclavage, que c’était là où il voulait en venir a priori? Là, je trouve que c’est un glissement vers une glorification de sa soi-disant intelligence que de privilégier cette lecture, que les gens en général n’ont pas faite.

Il reste que le but évident de son intervention (quand tout le monde sait très bien qu’il a cette tendance-là) était de rabaisser un groupe et non de s’auto flageller en public d’être un descendant des hommes blancs qui ont réduit les noirs à l’esclavage, et c’est cela qui n’est pas acceptable à mon avis. De généraliser comme ça sur une race, même si ça se base sur une science, sert à quoi? Prouver premièrement que la race blanche est supérieure à la race noire, deuxièmement que l’homme est supérieur à la femme, troisièmement que le Doc Mailloux est supérieur à l’humanité?

Cet homme cultive une analyse individualiste qui préconise une approche négative tandis que moi je préfère de beaucoup une approche positive qui met en lumière les talents de chacun et occulte les couleurs de peau comme déterminisme inébranlable: élever le propos au lieu de tout rabaisser. Que vous creusiez un peu plus loin est digne de mention, mais de là à l’excuser, pas certain. Ne le sous-estimons surtout pas: il est trop habile, comme une araignée, il sait trop bien qu’il réussit à en prendre quelques-uns dans sa toile à chaque fois qu’il parle. »


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