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Virus de négoce
Published novembre 17, 2009 économie , Caricature , environnement Leave a CommentÉtiquettes : 2012, économie, émissions, Chine, climat, Conférence, conférence de Copenhague, Copenhague, Danemark, décembre, différent, entente, expert, Gaz à effet de serre, Inde, International, Kyoto, Major Economies Forum on Energy and Climate, monde, négociation, observateur, ONU, pauvre, pays développés, pays en développement, pays riche, président Obama, protocole, puissant, ralenti, ratification, réduction, sommet, Vision
Israël = État voyou? Sionisme = racisme?
Published mai 20, 2009 Histoire , racisme FerméÉtiquettes : 1991, Actualité, administration, admission, allocution, alterinfo.net, alternatifs, article, État, États-Unis, états-unien, Ban Ki-Moon, Censure, clauses, compensation, condition, conditionnelle, Conférence de Madrid, débats, discrimination raciale, Discussion, droit, Georges H.W. Bush, Hate Crimes Prevention Act of 2009, Histoire, International, israélienne, Israël, Le Devoir, Loi, médias, Nations Unies, nouvelles, officiels, ONU, Palestine, Palestiniens, paragraphe 11, participation, président, Presse, pression, racisme, Résolution 194, Résolution 273, résolution 3379, révocation, sionisme, situation, source, Wikipédia
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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)
Mon billet de la semaine dernière, au sujet de la loi « Hate Crimes Prevention Act of 2009 », a provoqué beaucoup de débats, et de mon côté un intérêt encore plus marqué pour toutes les questions qui touchent à la situation palestino-israélienne.
En fin de semaine dernière, j’ai discuté avec un de mes meilleurs amis, qui est aussi professeur d’histoire, et qui s’intéresse beaucoup à l’actualité internationale, décortiquant les nouvelles, autant du côté des médias « officiels » que des médias alternatifs. Je lui ai parlé de la discussion qui se passait ici, et il m’a pointé un texte trouvé sur alterinfo.net, qui « serait » une allocution de Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations Unies, censurée par la presse. Un avertissement sur le site annonce que la source « est un document PDF qui ne garantie nullement sa véracité », ajoutant aussi : « À lire avec les précautions d’usage »… Néanmoins, ce passage est très intéressant :
Peu de gens savent qu’Israël est le seul État dont l’admission [à l’ONU] était conditionnelle. En vertu de la Résolution 273 de l’Assemblée Générale, Israël a été admis à condition d’accorder à tous les Palestiniens le droit de retour dans leur foyer, et une compensation pour les biens perdus ou endommagés, selon la Résolution 194 de l’Assemblée Générale, paragraphe 11. Il suffit de dire qu’Israël n’a jamais respecté ces clauses, et n’en a jamais eu l’intention.
Depuis 60 ans, Israël viole ses conditions d’admission, et depuis 60 ans l’ONU ne fait rien. Elle a observé qu’Israël accumule souffrance sur souffrance en Palestine, et viole le droit international en toute impunité.
Pour l’allocution, que ce soit vrai ou faux, le contenu est totalement vérifiable, et je n’ai pas trop pris de temps pour le découvrir. Outre Wikipédia, un excellent article paru au journal Le Devoir relate tout cela.
Dans mes recherches, je suis aussi tombé sur un autre truc intéressant. Le 22 mars 1975, la résolution 3379 de l’ONU « décrète que le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale ». Elle fut révoquée en 1991 (résolution 46/86). Israël a mis la révocation de cette résolution comme condition de sa participation à la Conférence de Madrid, et la pression exercée par l’administration du Président états-unien Georges H.W. Bush a fait le reste…
Je n’ai pas encore écrit comment je perçois tout cela et déjà je sens que ça parle. Est-ce que ça vous parle?
On m’a dit que je n’avais pas bien fait mes devoirs. Là je pense avoir une bonne note…
Du local et de l’international
Published février 3, 2009 divers 11 CommentsÉtiquettes : 1837, Anglais, Église St-Eustache, bien-être, Canada, Citoyen, démocratique, extrémistes, fédéral, français, Gouvernement, International, Jean-François Grenier, local, Montréal, Nicolas Sarkosy, patrimoine, pays, protéger, proximité, Québec, révolte, Red Bull Crashed Ice, ROC, Shannon
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Comment je fonctionne, c’est que je garde tout plein d’onglets avec des billets dont je veux possiblement m’inspirer. Je me suis rendu compte que j’en avais trois du Prof Solitaire! Je vais donc en faire une compilation pour amorcer ce billet.
Le patrimoine québécois est à donner!
L’Église St-Eustache, où s’est joué un épisode crucial de la révolte des Patriotes en 1837 est offerte au « moins » offrant…
Le français recule toujours à Montréal!
Les dernières statistiques font peur, mais visiblement pas à tout le monde! puisque ça n’a pas fait tellement la nouvelle…
Le fédéral savait… et n’a rien dit
Ça, c’est un sujet dont on entend beaucoup parler, mais sa question et sa réponse méritent d’être pointés :
Quel est le premier rôle du gouvernement d’un pays démocratique?
Protéger et voir au bien-être de ces citoyens, voilà ce que serait ma réponse.
Comme vous pouvez voir, on nage dans les questions qui divisent les habitants de notre belle province! À ce propos, j’aimerais revenir sur toute l’histoire autour du Red Bull Crashed Ice. Ce n’est plus très d’actualité, mais je suis tombé sur un billet d’un dénommé Jean-François Grenier, voilà l’extrait qui m’a allumé :
Au Québec, on ne devrait pas avoir de Crashed Ice. Imaginez un peu! C’est faire la promotion de l’anglais que de donner un nom international à un événement international. Malheureusement pour nous, ça adonne que c’est aussi la langue contre laquelle nos extrémistes locaux en ont. Si nos ancêtres avaient été envahis par des Italiens, on serait tranquilles.
Devinez si je suis d’accord!
Primo, l’international. C’est un argument hautement fallacieux puisqu’on peut toujours se peindre de l’internationalisme en toute occasion! Je suis terrien, américain, nord-américain, canadien, québécois et térésien, je suis donc dans le tout et au-dessus de tout! Non, mais, quel est le cadre pour qu’un événement soit international et qu’un autre ne le soit pas?
Alors, quand toute la culture, les compagnies, les événements, etc., et les personnes seront internationalisés, donc standardisés, il n’y aura plus de problèmes… Ce que je comprends de cette rhétorique, c’est que le simple fait de se poser la question — à savoir s’il y a ou non du respect dans ce choix de nom d’événement — est extrémiste. Et cette problématique est imprimée dans le « local », justement. On ne peut pas faire abstraction d’une grande partie de la population parce qu’elle ne voit pas assez le monde au travers de la lorgnette « internationale »!
Et l’exemple de l’envahissement par les Italiens au lien des Anglais est comme un lapin sorti d’un chapeau haut de forme. C’est tellement secondaire ce détail de l’histoire, puisqu’on parle de l’anglais comme langue internationale versus le français comme langue commune d’un territoire. Que le ROC soit de langue italienne ne changerait pas plus cette dynamique que le fait que l’anglais serait moins présent physiquement. Et on sait qu’aujourd’hui la part du lion est de moins en moins du côté de la proximité, comme je l’appelle autrement : la réalitosphère.
C’est bien pour ça que je crois qu’il faut promouvoir, même dans un monde de plus en plus virtuel, donc international, une place de choix — la première! pour le français. C’est d’un grand défaitisme que de dire « c’est pas grave! » quand une société ne fait pas l’effort de donner une couleur francophone, donc locale, a un événement, même s’il était interplanétaire!
Selles de boeuf!
*
Notice : peut-être que certains constateront que je n’ai pas donné la grande part de mon billet à l’histoire incroyable de la localité de Shannon, puisque comparé, le fait français semble assez secondaire, j’en conviens. Cependant, il est de ces sujets dont il vaut mieux fuir les effluves explosifs…
Aussi, j’aurais bien pu rentrer là-dedans le discours de Sarkosy au sujet des relations Canada-France-Québec, mais je me le garde pour une caricature, en ligne sous peu.
Surtout, merci à ceux qui m’auront suivi jusqu’à cette dernière ligne!
Changement chez les Couillard
Published juin 20, 2008 humour , opinions , santé 13 CommentsÉtiquettes : autobiographie, couilles, Emploi, International, Julie Couillard, Or, Philippe Couillard, Privé, Quebecor, santé
Eh! oui, la cerise sur le sundae : après la drôle de sortie de Philippe Couillard pour le privé (enfin, c’est supposément pas officiel, mon oeil!), on apprend que Julie Couillard sortira son autobiographie en automne, gracieuseté de Quebecor, c’est ce qu’on appelle se faire des couilles en or…
Il va sûrement y avoir plein plein plein de photos de Julie, je prédis que ça va se vendre comme des petits pains chauds! Si je me trompe, vous reviendrez me narguer…
Des suggestions de titre :
Des couilles et des hommes
L’art d’avoir des couilles au féminin (ah! non, trop long! et trop con!)
La butineuse
Sillon maudit
Bon, passons aux choses sérieuses, soit Philippe Couillard. Quand on sait « qu’il obtiendra immédiatement un nouvel emploi dans une organisation internationale ou dans le secteur privé », quand on regarde en arrière avec son ouverture d’esprit au privé en santé, et l’évolution positive de ce dossier pendant son règne, il est tellement facile de faire le lien et de biffer « dans une organisation internationale ou »…
(Photo : jeeked)
De l’hyper dans le sexe de nos anges
Published juin 11, 2008 médias , opinions , religion , société 17 CommentsÉtiquettes : adolescence, Argent, artistique, éconocentrisme, drogue, enfant, Féminisme, femme d'affaire, Hypersexualisation, International, Madonna, Magazine, marque déposée, médias, Pouvoir, pub, religion, Sexe, spiritualité, vedette
Comment broder autour de l’hypersexualisation des adolescents et des enfants (bientôt les poupons?) sans tomber dans l’hypervictimisation ou l’hyperculpabilisation? Dans le monde boursoufflé des hyperliens, les réponses sont trop subtiles en vérité…
Je regarde autour de moi et ça ne ressemble pas à ce que j’entends, dans le sens de lire sur les lèvres des gens et de mon écran : c’est facile de monter sur ses grands chevaux même si après une grande respiration on finit par constater que ce n’est pas si pire… Ce qu’on voit dans les clips, dans les magazines, dans les pubs est grandement dilué dans le réel, comme si les deux mondes ne pouvaient se regarder avec franchise. C’est seulement de l’épice même si elle est souvent trop piquante pour plusieurs, dont moi, parfois.
Je me souviens d’une autre époque où une grande vedette d’aujourd’hui m’éveillait de sa jeunesse et réveillait autrement mes soeurs et les filles autour de moi. Madonna, je me souviens, n’avait que le dodu de son corps à offrir au départ, s’enveloppant d’un style désinvolte comme l’époque, en proie au clinquant d’un côté et à la déprime de l’autre, après ces années soixante-dix de sexe, de drogue, de spiritualité et de rock-prog-funk-disco… C’est à l’approche des années quatre-vingt-dix qu’elle a gagné la stature, gravit le piédestal qui a tant inspiré, celui de l’artistique femme d’affaire forte, et fortement sexuée.
Il y a bien là un déclic qui a opéré, mais je ne pourrais pas mettre tous mes oeufs dans le panier de la Madonne. Non, car la recette qui consiste à mélanger le sexe, le pouvoir, l’argent, la religion, en dosant différemment selon l’humeur, est du domaine archétypal, il ne faut pas s’en cacher! Toujours jouer en émoustillant les uns et en ne confrontant pas trop les autres est un jeu qui est de moins en moins dangereux quand on regarde derrière, puisqu’à la base les années qui passent servent de tremplin à la nouveauté de plus en plus nouvelle, à des questionnements qui ne nous effleuraient guère, même l’année dernière. Le futur a souvent peur de la redondance.
Nos artistes de plus en plus internationaux visent large à l’image de la globalité, imprégnée à la société par la répétition des mantras éconocentristes. Ils sont des marques déposées tout comme les autres, et on peut à peine leur en vouloir, car ils ne sont que des miroirs formatant, formatés, fictifs, la preuve de nos soubresauts d’élévation vers une certaine perfection psycho-corporelle, toute vide qu’elle soit.
Pour ne parler que d’elles, points de mire, nos jeunes filles ne sont pas dans notre monde, et je me demande pour qui c’est le plus un jeu. La mère qui joue à la poupée avec sa fille, dans le pire sens de l’expression, a le poids des années comme longueur d’avance. Et le père? Qu’il acquiesce ou qu’il laisse faire, il reste en phase avec son rôle de con-voyeur… Mais la réflexion n’a plus bon goût, comme une gomme collée sous la table.
(Peinture : rodparker)
La faim justifie tout
Published avril 10, 2008 monde 14 CommentsÉtiquettes : Alimentaire, céréale, CIO, crise, Démographie, Gérald Fillion, Gouvernement, Humanitaire, Humanité, instances, International, Klondike, maïs, mécanique, monde, mondiale, mondialisation, Néo-libéralisme, Pauvreté, phoques, spéculation, Tabou, Tibet
La crise alimentaire mondiale du moment, chez les pays pauvres, est la pire nouvelle depuis longtemps, à mon avis. Elle rend même la situation tibétaine assez secondaire… (Je continue quand même de souhaiter secrètement que le CIO annule le relai international du flambeau, puisqu’il est certain que le gouvernement chinois ne pourra pas cacher ça à sa population…) Et la question des phoques, n’en parlons pas!
Donc, nous verrons bien comment les instances internationales réagiront à cette crise, et à quelle vitesse. Il y a un choix clair à faire : la survie d’une grande partie de l’humanité ou le maintien d’un marché spéculatif alimentaire qui permet d’enrichir certains individus et personnes morales… mon oeil! Même Gérald Fillion, économiste pour Radio-Canada, est de cet avis, puisqu’il conclut sa dernière chronique à ce sujet comme suit :
Pour une fois, l’éclatement d’une bulle, celle des prix alimentaires, est à souhaiter…
Aussi, Cécile Gladel fait un beau tour d’horizon de la question, c’est par là. J’ai bien hâte de voir comment les zélateurs éconocentristes vont réagir, je prépare mes mouchoirs…
Mais il y a une autre question qui me vient, cruelle : est-ce que cette situation n’a pas simplement été créée par un laisser-aller à demi calculé alors que le point de mire se trouvait seulement sur le nouveau Klondike de la maïsiculture? Il me semble que le concept de la mondialisation est assez élastique pour inclure le contexte de la pauvreté et que de l’oublier relève de la mauvaise foi et de l’omission. Foncer droit devant sans regarder derrière est un sport très prisé auprès de nos élites…
Quand même, ça ne prend même pas un génie pour comprendre qu’une céréale qui sert à nourrir des êtres vivants ne pourra plus les nourrir si au lieu de ça elle nourrit de la mécanique. Et des génies, il doit bien en avoir sur Terre, quelque part. Pas aux bons endroits, visiblement.
Les idiots que nous sommes aimeraient bien comprendre.
Et au-delà de ça, pour ce qui est du poids démographique, qu’est-ce qu’on en pense? C’est tellement tabou que je n’ose même pas m’y avancer…
Aussitôt que je pense être sur la bonne voie, une contradiction m’assaille. Pour m’évader je pense aux massaï, il faut bien une première fois à tout.
Les fétichistes de l’accumulation personnelle de richesse
Published juillet 23, 2007 économie , humanisme , opinions , politique , société 1 CommentÉtiquettes : Capitalisme, Chômage, Fétichisme, humanisme, International, Main-D'oeuvre, Planète, Pollution, Richesse, Terre
Ce texte n’est pas nouveau, mais je ne l’avais pas encore publié ici. Je pense que c’est toujours d’actualité…
Le capitalisme a créé des monstres mes amis. Les multimillionnaires et milliardaires de ce monde cultivent un vice: le fétichisme de l’accumulation personnelle de richesse. Ça devrait être interdit par la loi comme c’est interdit de tuer, car ils tuent indirectement. Ils privent la majorité de la population de cette planète des moyens de survivre pour pouvoir s’exciter devant l’évolution de leur compte en banque. Ils vident la Terre et polluent pour arriver à leurs fins. Comme toute bonne déviation sexuelle, il leur en faut toujours plus.
Le problème, c’est qu’ils ont toujours justifié leur fétichisme devant la société en créant des emplois et en devenant un moteur pour l’économie. Sauf qu’aujourd’hui, devant l’internationalisation de la main-d’oeuvre, la tentation de faire encore plus de profit en déménageant leur production et en créant par cela du chômage nous les rend un peu plus suspects. Comment accepter que des êtres humains se paient un luxe de la sorte? L’autre problème, c’est que la majorité de la population a déifié ces gens.
Réveillez-vous! ce sont des malades mentaux!
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