J’aime bien Gaétan Bouchard. Son dernier texte, « Les femmes ne sont pas des pieds de cendrier » fait justement un pied de nez aux empêcheurs de vivre en harmonie avec les femmes, ceux qui passent plus de temps à fouiller les petits défauts de l’héritage du féminisme au lieu d’en voir avec joie le positif : et c’est bien majoritairement positif!
Qui me dira ici que ce n’est pas un progrès de considérer de plus en plus tout le monde sur un même pied d’égalité : les femmes, les enfants, les hommes, les noirs, les jaunes, les blancs, les homosexuels, les lesbiennes, les uns et les autres, etc.? Et je ne parle même pas des classes sociales et des disparités économiques entre les pays, qui devraient tendre à s’amoindrir, si on croit comme moi que le progrès social prendra le pas sur le compétitif et qu’un monde où la majorité des richesses se retrouverait dans les poches de quelques personnes serait absurde et surtout, improductif, stagnant.
Mais dans l’optique où il y a amélioration, l’histoire le prouve malgré tout — sans pour autant nier les problèmes —, on se demande pourquoi le thème du viol vient nous hanter dans les médias depuis quelque temps. Une femme sur trois aurait été en mal avec sa sexualité, vis-à-vis d’une autre personne (on sait très bien que c’est majoritairement des hommes, mais j’ai tenté de faire mon plus fin…). Voilà la vérité telle une massue.
J’ai réagi tantôt à ça à la suite d’un billet de Noisette Sociale :
C’est effroyable, et quand t’es un gars, c’est le genre de chose dont tu n’entends pas beaucoup parler.
Un jour mon ex m’a dit qu’elle avait croisé son violeur pas très loin de chez nous, ça m’a bouleversé de savoir que possiblement il habitait dans notre coin.
Étant donné que ce n’est pas le genre de chose qu’un gars va se vanter, je capote de penser que peut-être un de mes amis proches a fait ça, mais il ne faut pas y penser, trop de suspicion c’est pas-bon pour un paranoïaque (qui s’est beaucoup amélioré depuis l’adolescence) comme moi…
Est-ce que la pulsion du viol serait réellement un héritage de l’ancienne façon de vivre de nos ancêtres, et qui s’amenuisera exponentiellement alors que notre société devient de plus en plus égalitaire?
Soyons positifs, comme l’écrit mon ami Eric Bondo.
(Photo : romytetue)
Ajout (vendredi 15h30) :
Intellexuelle a écrit un beau texte, très sensible, à ce sujet, c’est là.
Je suis plutôt optimiste, mais nous avons encore du chemin à faire, tous et chacun. La société en générale doit accepter que des hommes sont incapables de se contrôler et elle doit fournir une aide thérapeutique à qui la demande. Un relâchement de notre jugement social face à la pulsion, lorsqu’il n’y a pas encore eu crime, encouragerait certainement plusieurs hommes à demander de l’aide.
En contrepartie, notre jugement social envers le crime doit s’endurcir. On l’observe, les victimes sont de plus en plus à l’aise avec l’idée de poursuivre leurs agresseurs. Il faut continuer dans cette voie. Les peines doivent être exemplaire et tous devront apprendre à réagir avec empathie lorsqu’une victime se confie, car la confidence est souvent le premier pas vers l’action juridique et la «guérison». Malheureusement, le processus s’y immobilise pour trop de victimes, faute d’être crues ou d’être jugées négativement.
M’enfin, j’aimerais bien qu’on puisse claquer des doigts et qu’alors, tous puissions vivre de façon égalitaire et sécuritaire. À défaut de magie, je pense que l’être humain est capable d’y arriver par lui-même. Ça commence entre nos deux oreilles, par la façon dont nous-mêmes avons de se traiter soi-même et de traiter les autres.
Le texte de Noisette est très bien mais j’ai de grosses réserves concernant celui de Gaétan Bouchard le castré psychologiquement. Pourtant son texte avait si bien commencé…
Excellent billet Renart!
Il ne faut pas oublier les nombreux points positifs du féminisme égalitaire malgré cette dérive vers un fémi-fascisme d’État qui n’a rien à voir avec un féminisme égalitaire et qu’il faut toujours combattre.
Vous avez mieux expliqué les choses que Gaétan Bouchard le féminisé qui a sombré dans un fémi-fascisme anti-égalitaire dans certains de ses propos.
Absolument pas! D’affirmer le contraire démontrerait une ignorance des pulsions sexuelles masculines ou une vision fémi-fasciste étatiste de la sexualité masculine.
Au moins, ces viols sont de plus en plus dénoncés, car ils ne sont plus approuvés par les théocrates catho-fascistes machistes et cela est une très bonne chose.
Merci de m’avoir fait découvrir par la bande le blogue de Gaétan Bouchard!
Par contre, je ne crois pas que la pulsion du viol est un héritage de l’ancienne façon de vivre de nos ancêtres.
Une brute est une brute et c’est vrai pour toutes les époques. L’affaire, c’est que d’être une brute, c’était peut-être mieux acceptée vlà une couple d’années. C’est la seule différence que je vois.
Moi renart…
Nous ne sommes pas egaux, nous sommes differents. Et c’est ca qui fait la beauté de la chose car nous sommes complementaires et c’est cette inegalité qui nous enrichit et permet qu’on ait besoin de l’un et de l’autre.
Le jour où nous serons tous egaux ca sera bien triste.
Alors à part pour la parité salariale et pour l’emploi, paie egale pour un travail egal… je ne vois pas ce qui te rejouit dans l’egalité homme-femme.
De toute facon la donne est faussée dès le depart. Nous ne serons jamais l’egal des femmes, elles peuvent donner la vie et nous ne pouvons qu’en etre temoin.
http://www.enregistrersous.com/images2/2/3317235920080404000849.html
Gros bisous à toutes ces femmes qui nous sont superieures.
reblochon
Voici ma réponse à Gaétan Bouchard.
Monsieur Bouchard le castré psychologiquement
Votre billet n’est pas si mal et vous avez même très bien commencé:
Jusque là, je suis tout à fait d’accord avec vous. Je suis un féministe et ça me fait plaisir.
Mais par la suite, vous sombrez dans un fémi-fascisme injuste et inacceptable qui n’a rien d’égalitaire.
L’État n’a pas d’affaire à s’en mêler.
Les bagarres et les actes brutaux masculins CONSENTIS font partie intégrante du hockey junior majeur et du hockey professionnel et c’est très bien ainsi. Les foules adorent ça. C’est la prérogative de la Ligue de réglementer elle-même ce genre de comportement qui amène des foules et du pognon $$$$$ dans les poches des propriétaires: l’État ne doit pas s’en mêler.
Bien sûr, le geste de Jonathan Roy est un acte criminel en raison du fait que Bobby Nadeau ne s’est pas défendu et je n’aurais aucun problème à ce que la justice s’en mêle, MAIS SEULEMENT SI Bobby Nadeau porte plainte.
Mais d’aucune façon des adultes (le cas des 16-17 ans peut se discuter mais je vous rappelle qu’ils ont le droit d’obtenir un permis de conduire) qui CONSENTENT à se battre commettent un acte criminel.
Les fémi-fascistes ont trouvé un nouveau cheval de bataille pour féminiser le masculin et vous, l’homme féminisé que vous êtes, appuyez cela sans refléchir.
Quel beau sophisme ad hominem! Il n’y a pas seulement André Arthur qui affirme cela. Personnellement, je hais profondément André Arthur, mais dites-moi en quoi il a tort dans ces propos en particulier. Comment nier une évidence aussi crasse que la femellisation de la société québécoise?
« Il y a plus de femmes qui sortiront diplômées en droit ou en médecine, non pas parce que l’on favorise les femmes, mais parce que l’université favorise les bonnes notes, généralement obtenues quand on sait lire, écrire et compter, trois matières méprisées par bon nombre d’hommes, encore coincées dans la nostalgie de leurs arrières-grands-pères triples cons qui s’ennuient de leur pied de cendrier… »
Encore la maudite propagande fémi-fasciste à marde. Il y a autant d’hommes intelligents que de femmes intelligentes mais le système scolaire fémi-fasciste québécois favorise les femmes, réprime le masculin et fait en sorte que de plus en plus de garçons sont décrochés. Vous êtes un homme (mais féminisé) intelligent pourtant, et vous osez écrire une telle ânerie.
Monsieur Bouchard, j’adore lire, écrire et compter, j’ai une maîtrise universitaire et je ne me reconnais pas du tout dans l’homme préhistorique machiste que vous décrivez.
Vive le féminisme!
À bas le fémi-fascisme d’État!
@Reblochon
Je pense que Renart parlait de l’égalité en droit et non pas de l’ égalité factuelle.
Mais il y a pire: l’ égalité substantive des fémi-fascistes.
Salut Renart,
j’ai changé d’adresse. Regard n’existe plus.
Gradlon,
« Un relâchement de notre jugement social face à la pulsion, lorsqu’il n’y a pas encore eu crime, encouragerait certainement plusieurs hommes à demander de l’aide. »
excellent point ça!
Il faudrait pour cela passer par-dessus la culpabilisation, intrinsèque à notre société et promouvoir la conscientisation, héritage, qui est encore mal compris, des découvertes de notre ami Freud (mise à jour depuis, bien sûr…).
Noisette Sociale,
c’est drôle, mais la vision que j’ai de l’histoire me dit que même les moins brutes étaient plus brutes que les brutes que nous avons aujourd’hui, et les femmes étaient d’autant plus infériorisées qu’aujourd’hui.
Pour ce qui est de cette idée, en fait, elle me vient d’une discussion que j’ai eue de vive voix avec Eric Bondo et qui me parlait d’un livre qu’il avait lu à ce sujet. Comme quoi il y a eu beaucoup de viols à une époque (alors qu’il y avait encore des hommes de Néandertal) et qu’on s’en ressentirait encore aujourd’hui. Et ce qui rejoint l’idée que dans nos gênes il y a toute l’histoire de notre généalogie. Il pourrait mieux en parler que moi.
Anarcho-pragmatique, Reblochon,
effectivement, l’égalité que je parle est celle de droit, ou, dit autrement, de l’absence de supériorité consciente dans le système social. Je sais bien que l’égalité dans les faits est impossible, même deux bébés naissants ne pourraient être égaux.
P.S. (Anarcho) J’ai bien hâte de voir comment Gaétan Bouchard va réagir…
Pour ma part, encore en lien avec ce que je pense de notre héritage, et de l’évolution qui tend à l’amélioration, je souhaite que l’évolution de la société élimine les niaiseries comme les bagarres au hockey. Alors, c’est comme ça que j’ai vu la partie de son texte où il en parle. En plus, dans mon monde idéal, l’intérêt numéro des mâles du Québec ne serait pas le hockey…
Humeurs montréalaises,
j’ai tout changé, merci de me l’avoir annoncé!
Mais pourquoi être resté sur canalblog? (Sûrement parce que tu es habitué…)
@Renart
Au moins, monsieur Bouchard ne m’a pas censuré. Sans surprise.
Je ne suis pas d’accord. Les bagarres sont bonnes pour le hockey et l’expression brutale masculine est une bonne chose.
Tout à fait d’accord. Moi qui pensait que c’était le sexe!
Personnellement, j’aime bien le hockey…surtout quand le Canadien n’est pas bon. Y en a marre de la religion du Canadien (quel nom laid en plus) au Québec. Quand je pense que plusieurs veulent faire revivre les Nordiques (que j’aimais tant à l’époque) avec des fonds publics, je trouve ça très idiot! Maudite drouate étatiste!
À moins de souffrir d’une maladie mentale qui lui fucke tout le cerveau, un homme ne peut pas s’approprier le corps d’une femme sans son contentement. La grande majorité des hommes le savent très bien et la presque totalité des hommes qui ont une libido en boîte-à-surprise ne violeront jamais une femme. Ceux qui le font sont à chier.
Pour ce qui est des foules qui trouvent plaisir à regarder des bagarres, ils devraient se poser de sérieuses questions sur leurs instincts. Les hommes adorent les combats de boxe itou. Seul sport où vous devez provoquer une comotion cérébrale à votre adversaire pour gagner un match. Plus imbécile que ça, tu meurs…
Ma première phrase porte à confusion et laisse entendre que le viol serait justifié pour certains. Pas du tout. Je voulais dire qu’il n’y a aucune justification à l’acte.
Ok, j’ai pas tout lu les réponses, mais qu’est-ce qui vous prouve que la femme était tellement mal traitée « dans l’ancien temps » au Québec? Le mariage-rapt n’a jamais été pratiqué dans cette culture. Les hommes venaient plutôt chercher leur femme dans les bordels de nonnes.
« Jeanne Mance […] née en 1606 à Langres, en France. Troisième de douze sœurs, à l’âge de trente-trois ans, elle ressent une vocation spéciale et décide d’aller aider les missionnaires de Nouvelle-France.
Le 17 mai 1642, elle arrive à l’Île de Montréal, faisant partie de ce petit groupe fondateur de la ville, composé de quelques cinquante personnes et trois femmes : Jeanne Mance, Madame de la Peltrie et Charlotte Barré, demoiselle de compagnie de l’antérieure (on dit parfois qu’il y avait quatre femmes, mais l’histoire n’a retenu que trois noms).
C’est Jeanne Mance qui fonde avec Maisonneuve la société de Notre-Dame de Montréal. C’est à elle qui est confié la gestion économique et financière de la société.
C’est Jeanne Mance qui érige, en 1645, l’Hôtel-Dieu de Montréal, le premier hôpital de la ville et en assume la direction jusqu’en 1659. ( le premier hôpital se situait au coin des rues Saint-Paul et Saint-Sulpice ).
[…]
C’est grâce à son aide que l’autre femme célèbre à laquelle Montréal doit beaucoup et amie de Jeanne, Marguerite Bourgeois, fonde la Congrégation Notre-Dame, pour l’instruction des jeunes filles. »
http://grandquebec.com/gens-du-pays/jeane-mance/
Parfois Renart les propos des autres me laissent engluée d’humilité….Certaines personnes, dont toi, écrivent tellement bien et si juste ça me fait penser à la chanson du petit cordonnier ) que je ne parviens pas à trouver les bons mots pour répondre et je me sens insignifiante. Dans ce temps-là, on préfère rester silencieux j’imagine. Je ne dois pas être la seule dans ce cas…
Oups! J’pense que j’ai pas répondu au bon billet … (C’est pour ça que des fois j’suis mieux de me taire )
« se poser de sérieuses questions sur leurs instincts » … comme l’instinc de l’homme de cro-magnon ? Ca fait environ 40000 ans qu’on se tape sur la gueule et certains se demandent si nous n’avons pas un probleme d’instinc ?!
Je me demande si nous n’avons pas plutot un probleme identitaire. Quand on en est rendu à devoir se controler pour ne pas avoir certaines pulsions, si nous avons besoin de voir des gens se tapocher, c’est peut-etre qu’au fond de nous meme, nous ne sommes pas ce que nous essayons de nous faire croire, nous nous mentons.
Et si nous laissions une chance aux hommes qui, il n’y a encore pas si longtemps, devaient jouer des poings et des pieds – quand ce n’etait pas à coup de fusil – pour defendre leur famille, leur territoire, leur patrie, leurs convictions. On appelait cela des heros ! Une société ne se batit pas en 50 ans. Laissons le temps aux mentalités d’evoluer. Gamin, j’ai vu plus d’un pere fier de son fils qui revenait victorieux d’une bagarre de cour d’ecole.
Bousculer n’amene souvent que d’autres problemes parfois plus pernicieux. La nature n’aime pas le vide, alors enlever quelque chose subitement sans avoir un truc sous la main pour le remplacer, ce n’est jamais tres bon. Je pourrais vous donner des dizaines d’exemples de cette regle rien qu’avec l’actualité. Et personnellement, je ne sais pas ce qui pourrait remplacer ce qu’amene une bonne bagarre.
Deuxiemement, il n’y a pas que les hommes qui aiment regarder la boxe, ni meme les bagarres au hockey, meme si ils sont majoritaires. Sexiste ! Il y a aussi des femmes qui adorent regarder des hommes se battrent pour elle. Que de barbarie. Troisiemement on n’est pas obligé de provoquer une commotion cérébrale pour gagner un match, c’est meme plus rare qu’un K.O. technique ou une decision des juges. Quatriemement, il y a souvent plus de respect entre deux combattants qu’il n’y en aura jamais entre deux citoyens pacifistes/pacifiques. Mais ca, ce serait trop long à expliquer
Parlons d’une autre forme de violence. Celle des mots, de l’humliation, de la domination, cette violence dont on ne parle pas souvent et qui pourtant fait souvent plus mal qu’une baffe dans la gueule. Ah ca choque moins, et pourtant, pour chaque coup de poing qui disparait, c’est souvent elle qui prend la releve (ouais le vide, tout ça…). Ca ne laisse pas de marque en surface, mais je me demande si c’est vraiment mieux. La mechanceté et la connerie humaine n’ont pas de sexe, pas d’age et ne sont pas pres de disparaitre. Alors lever les bras en l’air en s’indignant de la violence, c’est assez violent comme reaction.
Plus imbécile que ça ? Certains point de vue.
Tiens pour rire une petite comparaison entre un etat et un individu :
– Quand un etat entre en conflit avec un autre, au debut il l’ignore, il negocie, joue de diplomatie, quand l’etat en face est voyou ou dangereux, notre gentil etat le previent, le sanctionne, le menace… si il ne comprend toujours pas, parfois il l’attaque. C’est legitime, il a tout essayé, des fois on se met meme à plusieur pour lui faire comprendre et le tabasser, comme avec l’ONU. C’est bien, c’est civilisé.
– Bon maintenant, quand dans la rue tu rencontres un abruti qui te les brises menues, au debut tu l’ignores, tu joues de diplomatie, si il commence à etre menacant, tu le previens, tu le menaces, si il ne comprend toujours pas, ben parfois tu lui petes la gueule… et c’est bien ! Si si, pour avoir deja essayé, c’est meme super agreable. Surement un probleme d’instinct. Desolé.
Parmis ceux qui ne se battent pas, il y a les pacifistes, les vrais non-violents ; il y a ceux qui se controlent et qui esperent ne pas en arriver là, les sages ; il y a aussi les petits frustrés qui n’osent pas, qui ont peur, j’en ai connus. On les reconnait facilement, ils sont aigris, tout mal en dedans, frustrés et tournent dans leurs petites tetes des scenarios plus delirants les uns que les autres ; un gros balaise qui viendrait taper sur le vilain personnage qui les a ennuyés, ils se le montre prenant une debarque dans l’escalier, passant sous le metro, parfois ils s’imaginent eux-memes en super heros entrain de distribuer des baffes, un peu comme dans le tres bon sketch de Martin Matte, d’apparence ils ont l’air non-violents, mais en realité, en dedans, y a rien de plus terrible comme violence, parfois envers eux-meme. Dès fois meme qu’ils prennent des fusils, vont dans des lieux publics et ils tirent sur tout le monde… on se demande pourquoi apres.
Juste pour dire que c’est facile de critiquer, mais qu’en vraie, la violence ce n’est pas si facile à resoudre comme probleme, elle peut avoir mille visages. Et ce n’est pas en empechant des boxeurs de se battre qu’on changera la mentalité des gens. Nous sommes toujours les memes hommes de Cro Magnon sous une fine couche de civilité. Et je ne veux pas dire par là que la violence ou l’amour de la violence est tolerable, mais elle peut etre comprehensible. Donc si nous foutions la paix à la bande de mongols qui se rejouissent de voir des combats aux hockeys. Si ca peut les defouler et leur permettre de mieux vivre leur semaine sans taper sur quelqu’un, c’est super.
Blah blah blah
Ron ron
Nan, dans le web 2.0, on ecrit:
tl;nr
Mais bon, ton argumentation est à peu pres du meme niveau, ca va on se comprend.
Anarcho,
le sexe est pour beaucoup d’hommes l’intérêt « physique » numéro un… Le Hockey va du côté du « mental », hé hé!
Lutopium,
tout ça me fait juste penser et dire que nous nous éloignons de plus en plus de la bête et c’est tant mieux, voilà! Quoique, quand on regarde les vidéo-clips de r&b-hip-pop, ça coupe l’optimisme…
Guy,
ce à quoi je fais référence va plutôt du côté des premiers balbutiements de l’humanité. Pensons à l’accouplement des animaux et le petit côté très violent et quasi non consentant…
Bibco,
mais de quel billet s’agit-il?
Guy et Reblochon,
pas de chicane dans ma cabane! Hé hé!
Je discutais avec ma conjointe ce matin et je lui parlais du blogue de Renart Léveillé qui me semble plus intéressant que bien d’autres blogues parce qu’il ne cultive pas cette manie de tout ramener vers une doctrine politique. En le lisant, j’ai l’impression d’avoir affaire à un auteur et non pas à une machine à scander des slogans.
Je rouvre le blogue de RL ce matin et, paf!, je m’étonne d’apprendre que Renart Léveillé m’aime beaucoup… Fuck! C’est de la télépathie! Je jure que je ne connais pas Renart Léveillé et que je ne lui ai jamais parlé de ma vie! Nous avons échangé deux ou trois commentaires, comme ça, et c’est tout.
Sérieusement, Monsieur Léveillé, votre blogue est excellent et je ne dis pas ça pour faire un retour d’ascenseur. Votre orthographe et votre syntaxe surpassent de loin tout ce qui se publie dans la blogosphère francophone. Vos thèmes sont diversifiés et vous écrivez avec vos tripes. Bravo.
Pour ce qui est de cet anarchopragmatisme qui me traite ici de «castré psychologiquement», je comprends assez vite qu’il doit être une espèce de libertarien sectaire qui ne vaut guère mieux qu’une féministe ou un marxiste sectaire… C’est du pareil au même, la même attitude psychologique de fanatique complètement à côté de ses pompes qui voit le monde par le petit bout de la lorgnette. Je ne m’en offusque même pas et me plais même à publier in extenso son galimatias de politicien à gogo.
Il est plus difficile d’apprendre à lire qu’à écrire. L’ironie passe inaperçue aux yeux de ceux qui ne s’en tiennent qu’aux statistiques et aux travaux de l’institut Von Mises pour se faire une idée.
Une idée, au fait, c’est tout le contraire d’une idée fixe…
Une idée, c’est une hypothèse, une intuition, un satori, n’importe quoi mais pas une idée fixe, ce qui relève du vocabulaire des troubles mentaux.
Oups! Je me dois de faire amende honorable. Anarcho-pragmatisme est un libertaire socialiste et non pas un libertarien… Je viens de visiter son site où il publie ses 1, 2, 3, alinéas a, b, c de sa grande théorie libertaire… Trop organisée pour que j’y croie, cette anarchie-là…
Et dire que je suis allé à la même école… J’étais moi aussi anarchiste, il y a 20 ans, à l’époque où j’essayais de vendre le journal Rebelles lors des manifs… Pour être encore plus anarchiste que les anarchistes j’ai dit fuck l’anarchie. Et je me suis mis à baiser plus souvent au lieu de faire de la politique.
Mes valeurs humaines sont encore à la bonne place malgré tout. J’ai encore le coeur à gauche, comme à peu près tout le monde, et j’aime beaucoup la tarte aux pommes.
Gaétan Bouchard,
eh! bien, merci des compliments, très gentil!
Pour ce qui est d’Anarcho-pragmatiste, pour ma part, je l’accepte comme il est. Des fois, à mon bien humble avis, il dépasse les bornes par des tournures de phrases inutilement assassines (pour qui meurt rapidement…) et il sait bien ce que j’en pense… Mais j’aime bien discuter politique avec lui et j’apprends beaucoup avec lui.
Alors au plaisir mon cher!
LOL serait-ce dire que les violeurs sont des primates??? Très d’accord!
Mía
Renart, promets-moi de m’avertir si je deviens trop endoctriné. J’aime bien la tarte aux pommes moi aussi 😉
Mia,
ça ressemble pas mal à ça…
Lutopium,
t’inquiètes, je n’y manquerai pas. En espérant que ça ne fera pas comme avec notre ami (enfin, mon ancien ami) colérique…
Je répondais à Pochitude…Mais comme je lis parfois deux ou trois billets puisque j’ai du retard je manque souvent le bateau coté commentaires…
Ce que j’ai écrit sous le billet «Si votre mari suggère l’accouplement» s’appliquerait un peu ici…
Effectivement…
Être une femme, c’est être pris en l’écorce est l’arbre : faut être désirable, sous peine d’être méprisée, mais pas trop, sous peine d’être agressée.
Morgane,
drôlement bien écrit! Une chance que le tranchant de cette formule n’est pas aussi vrai dans la réalité…
Être méprisée ou être agressée ne sous-entendait pas l’être par tout le monde, mais par au moins quelques-uns, voire même quelques-unes !
Ravie de découvrir votre site, merci.