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Selon le psychologue clinicien et psychothérapeute Serge Ginger, il y a beaucoup de différences au niveau physiologique entre les cerveaux des hommes et des femmes. Donc, cela influencerait (en général) les capacités intellectuelles et la perception des deux sexes. L’examen complet de ces différences est assez surprenant et je vais vous faire part de celles qui m’ont le plus marqué.
La première concerne l’émotivité. La femme serait moins émotive que l’homme, mais elle l’extérioriserait plus. Ainsi, les femmes font plus de tentatives de suicide, mais réussissent moins souvent, tandis que les hommes essayent moins souvent, mais réussissent plus… Ce qui revient aussi, dans le tableau où sont énumérés en vrac les différences, que la femme a « Besoin de parler et d’être entendue » tandis que l’homme a « Besoin d’agir et de chercher des solutions ».
Pour ce qui est du caractère, il semblerait que 1/3 est héréditaire, 1/3 est congénital et 1/3 est acquis. Pour l’aspect congénital, il faut noter que « l’embryon est féminin pendant les premiers jours, et la masculinité est une lente conquête, hormonale et éducative. Ainsi, la fille n’est pas un garçon qui a perdu son pénis (comme le supposait Freud), mais le garçon est une fille qui a gagné un pénis. (L’envie de pénis est une hypothèse non vérifiée par l’expérience : ainsi, chez les transsexuels, on trouve cinq fois plus d’hommes désirant devenir une femme, que de femmes voulant devenir un homme…). »
Les chercheurs expliquent ces différences par la sélection naturelle tout au long de l’évolution de l’humanité. « Cette évolution adaptative aurait modelé nos cerveaux et nos organes des sens, à travers l’action conjuguée des hormones et des neurotransmetteurs :
• L’homme s’est adapté à la chasse sur de grands espaces (ainsi qu’à la guerre entre clans et tribus) impliquant une poursuite muette du gibier pendant plusieurs jours, puis le retour vers la grotte (sens de l’orientation). Peu d’échanges verbaux : on a calculé, qu’au cours de toute sa vie, un homme préhistorique n’avait rencontré que 150 personnes environ.
• Le cerveau de la femme, pendant ce temps, s’est adapté à l’élevage de sa progéniture et au partage verbal, dans le cadre restreint de la grotte ;
Ainsi, sur le plan biologique, les hommes sont programmés pour la compétition, les femmes pour la coopération. »
Mis à part le côté presque anecdotique de ces résultats, il est très intéressant de les connaître pour une compréhension plus large de notre société. Et même, à un niveau plus personnel, de la compréhension plus poussée de nos rapports amoureux, de nos amitiés, de tous les liens sociaux, en fait. À la lumière de nos différences, nous pourrons nous ajuster plus amplement au diapason des autres. Comme le dit bien Sylvie Poirier dans son éditorial du magazine Elle Québec du mois d’octobre, « de nos jours, on constate que ces spécificités ont tendance à s’amenuiser, le mouvement féministe y étant pour beaucoup. À force de luttes et de revendications pour l’égalité des sexes, les femmes ont bousculé l’ordre établi, forcé les hommes à s’interroger sur la condition féminine et, par le fait même, sur leur propre condition. »
Donc, ce qui est surtout bien avec ce genre d’étude, c’est que ça nous permet de remettre en question l’ordre établi, les rôles de chacun, tout en respectant et en nous adaptant aux forces et aux faiblesses de chaque sexe, et même, encore mieux, de chaque personne. Après une domination quasi totale du paternalisme dans le passé, nous serions mûrs pour un peu plus du côté féminin dans notre société, puisqu’il est prouvé que la coopération est sa force. La compétitivité masculine a bien besoin de ce contrepoids dans le monde où nous vivons, car notre avenir en dépend!
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