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Vous vous douterez que je me suis inspiré des mauvaises critiques du spectacle… et du peu d’intérêt mondialement.
Pour le titre, Fabien Major et Le blogue de l’édito.
Je ne l’ai pas écouté. C’est bien personnel, mais moi et les sparages du Cirque…
Je ne l’ai pas écouté non plus. Je crois en la mission de One Drop, mais la «mission» de Guy Laliberté n’est pas venu me chercher. Je suis, au plus, très heureux qu’un Québécois ait pu se payer un tel voyage, expérience hors du commun et mémorable. La conjugaison du tourisme spatial et de la sensibilisation écosocialiste, surtout avec tout ce faste, m’apparaît moins convaincante.
Mais bon, c’est mon opinion, toute subjective puisse-t-elle être 😉
Tu synthétises pas mal ce que je pense.
J’ai comme l’impression que l’idée de ce spectacle provient d’un sentiment de malaise face au simple fait de gaspiller autant d’argent pour une seule expérience.
Hier, à TLMAP, Dany Turcotte disait que ce voyage de Guy Laliberté était comme un voyage dans le Sud pour un citoyen ordinaire. C’est faux. Beaucoup de citoyens ordinaires ne peuvent pas se permettre un tel voyage et ceux qui le peuvent doivent épargner et se passer d’autres dépenses pour ce faire.
Guy Laliberté, lui, n’a pas eu besoin de se priver de quoi que ce soit pour son égo-trip… Et comme l’a souligné Marie-Andrée Chouinard dans son éditorial du Devoir jeudi dernier ( http://www.ledevoir.com/2009/10/09/270828.html ) :
«Pendant que le Nord gaspille, le Sud, lui, souffre d’un destructeur manque d’eau. Mais ces excès du Nord, dénoncés par la fondation de Guy Laliberté, ont tout à voir avec le gaspillage éhonté de Las Vegas, par exemple, où la consommation d’eau par jour par personne est désormais de… 1000 litres. Un rappel: en décembre prochain, le Cirque du Soleil comptera sept spectacles à Las Vegas! Il y a là, en matière de sauvegarde de l’eau, des contradictions qui nous échappent.»
La nature humaine est pleine de contradictions! ;o)
Ce qu’on se doit de donner aux plus pauvres que nous doit être calculé en absolu ou en realtif ?
encore une très bonne caricature. bravo! La description n’est pas nécessaire …ton talent de caricaturiste suffit!
«La nature humaine est pleine de contradictions! ;o)»
…et parfois d’hypocrisie ! 😉
Ton dessins est excellent, Renart!
Je crois que le commun des mortels s’est habitué aux voyages touristiques dans l’espace, donc même avec un petit nez rouge et une drop de poésie, ça n’existe plus autant les masses.
Des majorettes, des éléphants roses avec une trentaine de nains lutteurs, par contre, c’est déjà plus rock n’ roll pour l’iris. À quand le premier tournoi de roche-papier-ciseau-satellite, live around the Earth? Juste se sortir la main en arrière du dos avec l’absence d’apesanteur, ça t’épargne le mode de la reprise au ralenti… Des grosses économies, ça!
Effectivement le dessin est très bien.
Ce qu’il a fait est hors de l’ordinaire et on peut le traiter sous plusieurs angles.
Moi j’ai bien aimé, il y a eu une mobilisation soutenue et organisée autour de l’eau.
Je ne crois pas que cette aventure soit si triste. Des milliardaires font chier leurs pétroliers dans les mers, à choisir j’opte pour ce clown.
Il y a des nuances je crois, rejeter en bloc, non, pas moi.
Ce projet ne peut être que l’objet de dérision. Renart aurait pu aussi dessiner un pétrolier qui chie ses larmes de pétrole dans les océans à la sauvette, non?
Les riches qui se donnent bonne conscience en criant du haut des airs qu’ils prennent à coeur le destin de l’humanité me laissent perplexe. Même s’ils enfilent un nez de clown. La plus belle charité est celle qui est anonyme, non? Celle qui est reliée à un crédit d’impôt et à la promotion d’une industrie me lève le coeur.
Si ça peut apporter de la bono à ceux et celles qui en manquent vraiment, ça sera au moins ça. Permettez-moi quand même de douter du vrai sens de ce spectacle.
Le Québec est tellement la pire place où habiter pour les gens qui réussissent… Les entrepreneurs sont la classe la plus opprimée dans cette région tribale qui valorise la médiocrité. Alors, arrêtez de rire de nos créateurs de richesse, c’est pas fin.
@Renart:
« C’est bien personnel, mais moi et les sparages du Cirque… »
Justement, ça manquait de cirque…
@Darwin:
« Il y a là, en matière de sauvegarde de l’eau, des contradictions qui nous échappent. »
L’accusation d’hypocrisie, sur cette base, ne tient pas vraiment la route. Deux considérations devraient être présente à l’esprit:
1. Le principe voulant qu’une activité polluante serve à financer un effort écologique est l’un des mécanismes principaux mis en oeuvre en matière de développement durable. La fondation pour l’eau est venue après le développement du Cirque du Soleil à Las Vegas. Qui sait si la problématique particulière de cette ville n’a pas contribué à sensibiliser Guy Laliberté? (pas moi). Par ailleurs, il faudrait savoir à quel point le Cirque contribue à la consommation d’eau de la ville. Bon Ô doit en consommer quand même pas mal… Mais ici à Montréal, la Cité des Arts du Cirque, qui comprend le Cirque du Soleil, est faite d’écobâtiments. J’aimerais bien savoir si la même politique est appliquée ailleurs (surtout avant d’aller chercher des poux à quelqu’un).
2. Le problème de l’eau s’évalue bien davantage à l’échelle régionale qu’à l’échelle mondiale. Les vrais enjeux sont liés à la surconsommation à l’intérieur de bassins hydrographiques particuliers. La situation de Las Vegas n’a strictement aucun impact sur les régions où le manque d’eau est le plus criant: Palestine, bassin du Nil, Sahara, déserts de Chine, Afrique du Sud, par exemple. Alors blâmer le Cirque du Soleil parce qu’il est à Vegas…
Darwin,
« Hier, à TLMAP, Dany Turcotte disait que ce voyage de Guy Laliberté était comme un voyage dans le Sud pour un citoyen ordinaire. C’est faux. Beaucoup de citoyens ordinaires ne peuvent pas se permettre un tel voyage et ceux qui le peuvent doivent épargner et se passer d’autres dépenses pour ce faire. »
je crois qu’il devait plutôt penser à « citoyen de la classe moyenne »… puisque généralement il me semble que la classe moyenne n’a pas trop de difficulté à se payer un petit voyage dans le sud de temps en temps.
La bande raide et Rémi,
merci! 🙂
Jean Vitchier,
« Je crois que le commun des mortels s’est habitué aux voyages touristiques dans l’espace, »
à l’idée de, oui, enfin, enfin presque…
Un gars,
« Des milliardaires font chier leurs pétroliers dans les mers, à choisir j’opte pour ce clown. »
s’il était seulement question de choix…
Jeanne Émard,
« Si ça peut apporter de la bono »
lapsus littéraire?
Mouton Marron,
ironie?
Déréglé temporel,
« Justement, ça manquait de cirque… »
bon, ça m’aurait donné seulement un petit mal de coeur. 😉
ha ha !
personne qui ne répond à ma question, pourtant si petite !
Le paria libre,
elle est bien petite en terme de mots, mais elle nécessiterait une trop longue réponse à mon avis. Il faudrait y mettre le temps, et j’en ai peu par les temps qui courent… Et en plus, c’est à la limite d’être hors sujet. Je dis bien : à la limite!
@renart
mon point est seulement de dire qu’on ne peut pas juger son utilisation des 35M sans relativiser, tout comme je ne pourrai le faire avec quelqu’un qui décide de s’acheter des vêtements de marque alors que des vêtements pas chers aurait fait l’affaire aussi, et qu’avec la différence d’argent on aurait pu donner le tout à une oeuvre de charité…
c’est à prendre avec des pincettes !
Merci d’avoir précisé ta pensée.
Pour ma part, relativiser, c’est aussi globaliser.
Laliberté a le droit de faire ce qui lui plait avec son argent. Si un voyage dans l’espace était son rêve et que son portefeuille lui ont permis de s’envoler alors que grand bien lui fasse!
Mais l’histoire de l’eau c’est un peu la goûte qui fait déborder le vase… Entre un voyage dans l’espace et l’eau sur la terre je n’y vois absolument aucun rapport, nul rapprochement de ses 2 éléments et je n’y vois rien qui puisse aider à faire avancer la cause avec son trip dans les étoiles!
J’aime ton dessin avec la larme,le nez rouge et l’oeil bleu de G.Laliberté…On y voit beaucoup d’images et je te dirais même plus que c’est de la poésie mon ami!
De la poésie, c’est un beau compliment ça!