Posts Tagged 'Christian Vanasse'

La science-fiction de moins en moins fictive…

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video magazine.jpgToujours à l’affut des nouveautés, épluchant des pages et des pages de données pour vous dénicher des informations essentielles, je n’hésite pas à enfiler café sur café, dans mes blanches nuits, pour vous servir. Tout ça pour que vous puissiez vous vanter auprès de vos amis d’être le premier à l’avoir su!

(Pour lire la suite, au sujet d’un nouveau concept alliant la vidéo au magazine papier, ça se passe du côté de Christian Vanasse chez BV!)

Pour en finir avec l’objectivité sur les blogues

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Nous ne sommes pas des journalistes, et s’il y en a pour leur ressembler, c’est par la nécessité d’attirer les foules et ainsi de recevoir les deniers de la pub — pour ne pas écrire « la pute ». Nous sommes des gens, tout ce qu’il y a de plus subjectifs. Nos choix de sujets le sont absolument. Il y a une raison pour aller commenter chez l’un et pas chez l’autre, nos attitudes négatives ou positives envers quiconque sont des choix sciemment raisonnés, ou nous sommes des bêtes sentimentales, ce qui revient pratiquement au même. Alors qu’on me lâche avec l’objectivité! Et il faut vraiment que ça me tanne pour que je parle de quelque chose qui va comme ça de soi pour moi!

On remet déjà en question celle des journalistes alors si un de ceux-là se met le gant blogal pour s’exprimer sur le web, permettez-moi de douter du but recherché. L’objectivité est un masque pour les pleutres qui ont la chienne de se faire pointer du doigt et pour ceux qui sont payés pour pomponner la nouvelle. Ces derniers sont au moins utiles. Ça rapporte. Dans tous les sens possibles.

Se targuer de l’objectivité en-soi dans la blogosphère, c’est insidieusement s’habiller de l’argument d’autorité, mais cet habit-là taillée de son propre égo qui en plus en beurre épais. Ça me les gonfle toutes, toutes les parties, du cheveu à l’ongle d’orteil!

Ça tue ce qui reste de l’honnêteté, même de l’humain. Le robot, l’ordinateur transmet l’information, n’y laisse rien de lui-même, nous oui.

Quiconque veut me faire suer à grosses gouttes continue de l’imiter. Tendre vers l’objectivité c’est se fondre dans l’outil.

J’aime mieux voir un humain même grossièrement tracé qu’un gros marteau en 3D.

*

(À part ça, je taquine l’Iggy en chaussant les souliers de Christian Vanasse chez BV!)

Dieudonné est un monstre!

dieudonne-en-hannibal

Christian Vanasse posait hier de bonnes questions à ses lecteurs, avec une belle prémisse :

Et cette petite réflexion : La liberté d’expression, pour être d’abord une liberté, doit être totale et valable pour tous. Sinon ce n’est plus une liberté, c’est un privilège.

Alors? Dieudonné est-il vraiment devenu un gros beauf raciste d’extrême-droite? Se sert-il abusivement de la liberté d’expression pour diffuser la haine? Ses spectacles sont-ils humoristiques ou des meetings néo-nazis? En quoi ses propositions font-elles avancer les mentalités et reculer les racismes?

Je me suis tapé l’extrait de son spectacle où un gars, en pyjama avec une étoile de David sur le torse, donne le «prix de l’infréquentabilité et de l’insolence» à Robert Faurisson (écrivain français, négationniste, qui fait paraître Jean-Marie Le Pen gentil gentil…), après qu’il eut expliqué que le but de tout ça était de créer carrément la controverse, pour aller plus loin que le fait d’avoir demandé précédemment à Le Pen d’être le parrain d’un de ses enfants. J’ai lu la chronique de Richard Martineau. J’ai aussi écouté la réponse de l’humoriste.

Ce que j’en pense, c’est que Dieudonné joue le jeu de la liberté d’expression totale d’une manière extrême, voilà tout. Pour ce qui est de Tartineau, il ne fait que prouver qu’il s’enfonce de plus en plus en faisant preuve de déficience, au niveau du jugement. Il a tout à fait le droit de ne pas aimer l’humoriste et ses blagues, mais ce n’est pas une raison pour le transformer en monstre!

En tout cas, ce n’est pas sans rappeler toutes les critiques biaisées contre le Bye-Bye… En fait, c’est pas mal du pareil au même. P’tite vie de p’tite vie…

*

Parlant de Tartineau, encore, il se fait cogner solide par Richard Therrien de La Presse. Tout simplement jouissif de le voir se faire donner une leçon de journalisme.

Ajout :

Concernant le dernier point, Steve Proulx en rajoute brillamment.

Faire parler les robots…

J’avais le projet d’écrire un billet sur l’apparition du soldat Mailloux à TLMEP mais la lecture du dernier texte de Christian Vanasse à ce sujet est venu me couper l’herbe sous les pieds, tellement il vise juste où je voulais viser, à quelques détails près. Vous pouvez le lire ici.

Bon, c’est fait?

Voilà, je vais quand même continuer en affinant ma pensée sur ce moment assez désagréable de télé. Aussi, hier soir, j’en discutais avec Christian Mistral, et je lui faisais part de ma déception par rapport au discours du tigre (il ne mérite pas de majuscule celui-là…) qui pourtant m’avait semblé un peu plus sensé que je pensais, en regard de sa propre entrevue (j’ai ce préjugé que l’obsession du hockey rend souvent le cerveau opaque comme des bandes de patinoire…) : c’est vraiment quand on utilise le côté humain pour promouvoir le côté politique que ça me fait le plus suer.

Si quelqu’un tue et qu’il demande de faire témoigner son gun, on va le croire un peu zinzin. Eh! bien, c’est ça qui se passe ici : la seule chose qu’on veut savoir du soldat Mailloux, puisqu’il n’est qu’un instrument (vivant), c’est pourquoi il a décidé d’adhérer à l’armée et pourquoi il aime la culture militaire. Pour la paye? Il semble bien que oui, il l’a assez répété… (Et je sens qu’il va se faire taper sur les doigts pour ça, car il faut bien, pour que la propagande ait l’air d’un beau message, qu’on pense que le soldat se bat premièrement pour sa patrie, et non majoritairement pour se remplir les poches : ça rejoins plus le mercenariat dans ce cas.)

Alors, on devrait laisser tranquilles les soldats, et leurs familles, dans ce débat. Les tenants de la guerre se servent bien ouvertement des instruments, les humains métaphoriquement robotisés, comme armes persuasives pour faire naître l’empathie chez le public, comme les tenants du libre marché se servent de l’instrument monétaire, et l’hystérie de la possession d’argent, pour détourner le regard des questions importantes. Et le parallèle est assez probant, comme l’a déclaré Michel Fugain, et je le paraphrase : les guerres sont toujours (ou plutôt majoritairement) économiques. Et tout porte à croire que c’est le cas en Afghanistan, sinon nos soldats seraient ailleurs, où on a encore plus besoin d’eux.

(Photo : -U!)


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