Je vous écris avec la sueur au ventre et des pansements au cerveau, après une fin de semaine d’écriture ardue, de discjockeying assez prenante en énergie (pour cause de volatilité de la clientèle, due à la chaleur, aux terrasses et au jazz : moins il y a de monde, plus c’est difficile pour moi, l’hôte musical…), un samedi de couraillage vers une des nombreuses villes qui se terminent par « sur-le-Richelieu » et de bonheur simple dans la maison d’un joyeux luron nouvellement papa où j’ai expérimenté le sport de la tenue-du-bébé-dormant-dans-ses-bras, disserté à la rigolade avec de vraies gens tout droit sortis de la virtualité (pour viser le plus large possible…), revenu sur l’île pour continuer encore cinq heures dans la pénombre joyeusement sans fumée, après un long détour vers un autre riche lieu afin d’y emmener Douce et demi (mais je ne devrais pas écrire « demi », car c’est déjà tout un être : je trouvais seulement l’image belle, comme celle de « mini-nous »). Il me semble en plus que j’ai mal dormi sans ailes…
Comme à plat-ventre, j’ai quand même réussi à ne pas que déféquer sur ma supposée patrie pour ce jour de fête officiel (ou officieux?) qui a commencé depuis un peu plus de deux heure. D’autres sont mieux que moi dans cet art, faites-y un tour aussi, il y en a pour tous les goûts et les dégoûts!
Et cette image qui coiffe ce billet, je me la suis piqué parce que je voulais en profiter pour dévoiler son titre et l’étendre comme une banderole ici : Canada : mort ou vif? Au-delà du rapport avec mon autre billet, je trouve le lien de la feuille-d’érable-rouge-parce-qu’elle-est-morte assez jouissif. À chacun ses (ré)jouissances, comme on ne dit pas assez, même jamais!
Pour paraphraser : bonne journée des déménagements! Surtout si vous ne déménagez pas et que vous faites n’importe quoi d’autre que de fêter la joie d’être colonisé. Quand même.
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