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Ajout :
Un point de vue sur sa mission : Parce qu’on peut parler de l’eau les deux pieds sur terre
Opinion, humeur, politique et poésie!
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Un point de vue sur sa mission : Parce qu’on peut parler de l’eau les deux pieds sur terre
Vous vous douterez que je me suis inspiré des mauvaises critiques du spectacle… et du peu d’intérêt mondialement.
Pour le titre, Fabien Major et Le blogue de l’édito.
Je ne l’ai pas écouté. C’est bien personnel, mais moi et les sparages du Cirque…
J’avais le projet d’écrire un billet sur l’apparition du soldat Mailloux à TLMEP mais la lecture du dernier texte de Christian Vanasse à ce sujet est venu me couper l’herbe sous les pieds, tellement il vise juste où je voulais viser, à quelques détails près. Vous pouvez le lire ici.
Bon, c’est fait?
Voilà, je vais quand même continuer en affinant ma pensée sur ce moment assez désagréable de télé. Aussi, hier soir, j’en discutais avec Christian Mistral, et je lui faisais part de ma déception par rapport au discours du tigre (il ne mérite pas de majuscule celui-là…) qui pourtant m’avait semblé un peu plus sensé que je pensais, en regard de sa propre entrevue (j’ai ce préjugé que l’obsession du hockey rend souvent le cerveau opaque comme des bandes de patinoire…) : c’est vraiment quand on utilise le côté humain pour promouvoir le côté politique que ça me fait le plus suer.
Si quelqu’un tue et qu’il demande de faire témoigner son gun, on va le croire un peu zinzin. Eh! bien, c’est ça qui se passe ici : la seule chose qu’on veut savoir du soldat Mailloux, puisqu’il n’est qu’un instrument (vivant), c’est pourquoi il a décidé d’adhérer à l’armée et pourquoi il aime la culture militaire. Pour la paye? Il semble bien que oui, il l’a assez répété… (Et je sens qu’il va se faire taper sur les doigts pour ça, car il faut bien, pour que la propagande ait l’air d’un beau message, qu’on pense que le soldat se bat premièrement pour sa patrie, et non majoritairement pour se remplir les poches : ça rejoins plus le mercenariat dans ce cas.)
Alors, on devrait laisser tranquilles les soldats, et leurs familles, dans ce débat. Les tenants de la guerre se servent bien ouvertement des instruments, les humains métaphoriquement robotisés, comme armes persuasives pour faire naître l’empathie chez le public, comme les tenants du libre marché se servent de l’instrument monétaire, et l’hystérie de la possession d’argent, pour détourner le regard des questions importantes. Et le parallèle est assez probant, comme l’a déclaré Michel Fugain, et je le paraphrase : les guerres sont toujours (ou plutôt majoritairement) économiques. Et tout porte à croire que c’est le cas en Afghanistan, sinon nos soldats seraient ailleurs, où on a encore plus besoin d’eux.
(Photo : -U!)
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