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Ce qui me vient à l’esprit en premier avec la commémoration de la tragédie de Polytechnique, c’est que Marc Lépine était un malade mental. Alors, qu’on s’en serve pour justifier quelconque cause est une bonne manière de marcher sur des oeufs. Sinon, de carrément démontrer, par le rapprochement, une image bien sombre.
Dans le fond, la plus grande tare de Marc Lépine pour les hommes est d’en avoir été un. Pour les femmes, c’est d’avoir échafaudé sa folie autour d’elles. Au-delà des vies humaines gâchées, il a seulement propulsé la guerre des sexes à un niveau extrême, dans toute son inutilité.
Son héritage est un boulet aux pieds de tous. Il entache les crédibilités, ajoute du suspect aux discussions. Qui prendra simplement la part du masculin aura un regard beaucoup plus dur qu’en vérité, qui prendra la part du féminin aura l’écume à la bouche alors qu’en réalité c’est de la simple salive, pour lubrifier les mots.
L’ultime souhait que j’ai, c’est qu’il soit mangé au plus vite par l’Histoire. Aussi dans le sens de : c’est de l’histoire ancienne…
C’est de l’histoire ancienne, mais en tant qu’étudiant en génie (et encore pire, en tant que président d’une association étudiante de génie composée à 50% de femmes), j’ai de la misère avec l’histoire de l’École Polytechnique. J’ai tremblé en voyant simplement la bande-annonce du film, une fois.
Je préfère qu’on s’en rappelle pour ce que c’est; c’était un meurtre de la part d’un homme qui n’aimait pas les femmes. Il ne faut pas utiliser Marc Lépine comme argument dans un débat, mais c’est bien de se rappeler de ses actes. Il faut se rappeler qu’aucune cause ne mérite que l’on se pitche dans une université avec un gun pour tuer des étudiants ou des étudiantes.
Il faut aussi se rappeler que Lépine souffrait d’une maladie mentale non diagnostiquée et que la signification de son geste se résume à ça, à une maladie mentale.
Je suis totalement d’accord avec toi Renart, la place de Lépine est dans les poubelles de l’histoire. Récupérer cela pour une cause, c’est un peu malhonnête à mon avis, même si la cause est noble et juste.
Je vois l’histoire de Lépine comme un être qui a extériorisé sa souffrance dans une arme à feu trop facilement accessible. Des gouvernements, sous la pressions de groupes populaires, ont rendu les armes à feu moins accessible. Et le présent gouvernement conservateur s’est employé à détruire 20 ans de luttes en la matière, rendant d’autres tueries plus probables.
Je ne vois pas d’incohérences dans le fait que cet évènement soit récupéré par les partisan-e-s de la réglementation des armes à feu. En fin de compte, cette réglementation doit viser à empêcher les malades de posséder (ou d’utiliser?) des armes à feu…
Il y a des femmes battues qui sont battues par des malades mentaux non-diagnostiqués qui se retrouvent quand même dans une maison pour femmes battues. Le fait que le/la coupable soit malade mental-e ou non ne change rien. Les refuges ont tout de même besoin de subventions.
Surtout que même si on met de côté le meurtre des 14 femmes, AINSI que le suicide des autres victimes traumatisées (qu’on oublie trop souvent), il y a encore, dans le contexte et les différents discours, beaucoup de stock à récupérer, et de manière tout à fait légitime.
Excellent billet mon Renart. Il n’y avait aucun message dans l’acte de Marc Lépine, uniquement un fou qui a décidé de passer aux actes dans sa folie, et qui a choisi ses victimes en fonction de leur sexe. Peu importe ce qui reste de cette tragédie, le débat a été complètement détourné à des fins complètement inutiles.
Pour tuer un autre être humain, il faut soit être malade dans la tête, soit un militaire, soit un policier ou une personne en état de légitime défense.
Qu’on en parle pendant 10-15-20 ans ne changera rien. On ne peut dénoncer par Polytechnique la violence faite au femmes, puisque dans ce cas, elle était faite de façon complètement inconsciente : Lépine était un détraqué.
Et parlant de maladie mentale, le Québec, depuis Polytechnique, a mis en place une politique de désinstitutionalisation des personnes atteintes de maladies mentales graves. On parle ici de centaine de MILLIERS de personnes internées qu’on a relâché dans la nature en espérant qu’elles prennent leur médicaments, ce qui, dans les faits, donne le résultat inverse.
Alors, la bataille aurait dû se situer à ce niveau-là : comment venir en aide à ceux et celles qui n’ont pas toute leur tête pour prévenir ce genre de geste? Or, le débat ne se situe même pas proche de cet enjeu.
Alors, éventuellement, d’autres psychotiques ou psychopates aujourd’hui en liberté, commettront ce genre de geste à nouveau; rappelons-nous la fusillade de Dawson et Kimveer Gill. Pensons au mec qui vient de tuer 4 policiers dans un café aux États-Unis. C’était un dangereux détraqué remis en liberté.
Pendant qu’on tergiverse sur la question de la violence faite aux femmes, d’autres Marc Lépine sont en train d’incuber et encore une fois, on ne s’en rendra compte que lorsqu’il sera trop tard.
@ Eric
Faut quand même dire que Lépine n’avait pas été diagnostiqué. C’est quand même différent d’un patient suivi par un psychiatre, et qui aura bien de la difficulté, j’ose espérer, à se procurer des armes. Je ne suis pas sûr qu’on peut faire le lien avec la désins’, bien que c’est plutôt juste de dire qu’il y a un manque de ressources de ce côté-là aussi.
@ Mouton
Je parle de ceux et celles qui ont attribué une signification politique au geste de Lépine, par exemple qui en font une manifestation d’une misogynie généralisée de la part des hommes. Il est évident que le geste de Lépine soulève de façon légitime la question du contrôle des armes à feu – le lien est direct.
Les refuges pour femmes ont besoin de subvention, oui, tout comme d’autres ressources destinées aux victimes, sans doutes. Mais récupérer l’épisode de Poly pour une cause qui n’a aucun lien avec l’événement, c’est peut-être efficace point de vue marketing, mais c’est quand même malhonnête, même si la cause est juste. Il y a assez de mensonge comme ça en ce monde, il me semble qu’on peut argumenter en faveur d’une cause sans passer par des demi-vérités et des liens abusifs.
Bon, bien sûr, ça nous déculpabilise tous de se dire que c’était un putain de fou, mais reste que l’objet de sa haine, c’était qu’il n’acceptait pas que des femmes puissent être plus scolarisées ou avoir plus de succès que lui.
Et ça, ça prend racine dans des comportements et opinions qu’il a observés chez ses proches mais aussi dans son environnement. C’est ce qui donne sa légitimité à la récupération de l’événement par les groupes féministes, parce que c’est un événement marquant, un événement que tous connaissent, et qui est un exemple d’oppression par l’homme tout à fait saisissant. Comme lorsque le KKK traîne un innocent noir par une chaîne derrière son camion.
Allez, un peu de courage Renart, va demander l’opinion de Jean-François Plante, c’est un expert en la matière. Il a vécu l’événement de l’intérieur.
@ Pascal Pierre
Bof. Pas d’accord. Je ne nie pas qu’il y a des inégalités basées sur le sexe, mais je trouve abusif d’attribuer à une réalité sociale ce qui relève pas mal d’un délire individuel.
D’ailleurs, ta comparaison avec le KKK ne tient pas, puisque dans ce cas, il s’agit d’un groupe, pas d’une seule personne, et qu’en plus, la communauté blanche dans son ensemble avait tendance à fermer les yeux sur ce genre de choses. À part quelques autres détraqués, personne n’a approuvé ce qu’a fait Lépine.
La tragédie de la Polytechnique, celle de Dawson, celle de Columbine, celle de l’Assemblée Nationale (1984) et toutes les autres… nous rappellent que le contrôle des armes à feu est essentiel même si une portion de la droite politique pense le contraire. Que la violence est banalisée, qu’elle est omniprésente et qu’elle rapporte de gros sous (sport, cinéma…) et qu’on doit questionner notre rapport quotidien avec elle.
En tout cas, si Lépine a réellement commis cette tuerie pour lutter contre le féminisme, il a vraiment raté son coup…
Manx,
« c’était un meurtre de la part d’un homme qui n’aimait pas les femmes. »
c’est juste dommage que cet homme-là soit devenu l’instrument pour pointer tous les autres.
Enkidu,
en effet, Lépine n’est pas la preuve de quoi que ce soit d’extérieur à sa propre histoire. Son histoire n’est pas la nôtre, surtout.
Irrepressiblementvert,
bienvenue ici!
Le contrôle des armes à feu, c’est bien un élément qui ne m’est pas venu à l’esprit. Je suis d’accord avec ça, mais je me demande si un gars assez fou pour mener à bien un projet meurtrier ne va pas trouver le moyen de se procurer une arme, coûte que coûte…
Mouton Marron,
j’espère que mon billet ne te fait pas croire que je suis, même partiellement, contre des mesures comme la réglementation des armes à feu, des maisons pour femmes battues, etc.
Eric Bondo,
vu de même, c’est assez épeurant…
Pascal-Pierre,
ton commentaire, c’est comme une patate chaude…
Au moins, l’arrivée de Jean-François Plante fait comme un roulement court de tambour et un coup de cymbale!
Lutopium,
« Que la violence est banalisée, qu’elle est omniprésente et qu’elle rapporte de gros sous (sport, cinéma…) et qu’on doit questionner notre rapport quotidien avec elle. »
elle est banalisée, mais toujours extraordinaire, comme celle de Lépine. Moi, j’ai plus peur de l’ordinaire…
Feel O’Zof,
mais il a bien réussi à réveiller une coup’ de tarla…
Et aussi, bienvenue chez moi!
Lépine fait partie de l’histoire, de la petite histoire, qu’on le veuille ou non.
Tous les hommes veulent croire que Lépine est tout simplement un fou que c’est par démence qu’il a dirigé sa haine et son arme en direction des femmes.
Beaucoup de femmes, pas seulement les féministes, croient qu’il incarne ce que beaucoup d’hommes pensent de l’émancipation des femmes, de leur combat pour l’équité.
Où se situe la vérité? Dans l’exprit de chacun bien sûr. C’est cela la grande victoire de Lépine. C’est une question de perspective. Refuser d’imaginer Lépine incarnant un type d’homme ou une partie plus ou moins importante de chaque homme relève de la lâcheté. Affirmer que Lépine tuait par procuration, au nom des autres hommes est aussi absurde.
Beaucoup d’hommes, pas tous mais beaucoup, n’utilisent pas leurs fusils pour tirer mais leurs coups portent tout autant. C’est une réalité. Beaucoup d’hommes, pas tous mais beaucoup, ne sentent absolument pas que Lépine a terni leur réputation car ces hommes sont profondément convaincu que l’équité entre les hommes et les femmes est une chose naturelle qui doit être encouragée, au profit de tous.
Accent Grave
Ce que j’en retiens, moi qui suis un neo-quebecois arrivé bien apres cette histoire et donc sans ses sequelles.
– Un debile mental
– Un pere misogyne et d’une autre culture qui l’a elevé à detester les femmes
– Des armes à feu facile d’acces (marché noir ou legal)
Le cocktail qui fait parfois la une des journaux. On se rappelera de quelques tueries en France, en Angleterre et en Allemagne… je ne parlerais pas des USA vu que les armes, leur education foireuse et leur mentalité phalocrate (chez nos amis evangelistes) rendent la comparaison trop simpliste.
Et pour finir sur une touche d’humour, parce que c’est ce qui me permet de passer à travers tout dans la vie :
« Un journal coupé en morceaux, ca n’interesse pas une femme. Mais une femme coupée en morceaux, ca interesse les journaux. » Coluche
Accent grave,
« Beaucoup d’hommes, pas tous mais beaucoup, ne sentent absolument pas que Lépine a terni leur réputation car ces hommes sont profondément convaincu que l’équité entre les hommes et les femmes est une chose naturelle qui doit être encouragée, au profit de tous. »
j’irais jusqu’à dire que c’est une majorité. Sans excès d’idéalisme. Le machisme aujourd’hui est une blague, même seulement une façade pour certains. Ce qui en reste est un archaïsme en voie de disparition.
Reblochon,
« Un pere misogyne et d’une autre culture qui l’a elevé à detester les femmes »
un lien avec la religion?
@ Pascal-Pierre.
Thérèse Daviault, ancienne conseillère municipale à Montréal et ancienne collègue de Jeff Plante quand il était lui-même conseiller municipal à Montréal, a perdu sa fille dans la tuerie de la Polytechnique.
Réfléchis un peu, avant de te faire aller la gueule!
http://www.radioego.com/ego/listen/2992
http://www.vigile.net/Une-ministre-liberale-et-le-drame
Personnellement, ce qui m’avait irrité de cet évènement c’est que justement les gens en ont profité pour faire un débat sur la législation des armes à feu alors que le problème était tout autre.
Il s’agit comme vous avez dit pour plusieurs d’un jeune homme malade qui n’a pu être diagnostiqué à temps. Mais il semble visiblement avoir eu une idée bien précise donc il n’était pas si fou que ça! Il n’avait juste pas un point de vue équilibré sur un phénomène social qui prenait de l’ampleur à l’époque.
Pour ce qui est de changer la règlementation des armes à feu, c’est selon moi de la foutaise. J’étais moi-même propriétaire d’arme à feu des deux types, armes à autorisation restreinte (soit les armes de poing) et arme sans restriction (les armes tels que les fusils et les carabines). Les armes sans restriction sont maintenant enregistrée contrairement à il y a quelques années mais il n’est pas nécessaire d’avoir un permis pour les transporter.
Pour avoir été dans le milieu du tir sportif assez longtemps, c’est un univers fort méconnu par la plupart des gens. De nombreux préjugés entourent ce hobby, parce que malheureusement les armes à feu sont reliés à la guerre à travers l’histoire. Mais depuis la nuit des temps les hommes ont faire des activités récréatives avec les différentes type d’arme utilisées à travers l’histoire (la fronde, la lance, l’épée, l’arc, etc.) On pouvait blesser et tuer également avec ces armes.
Bref, le fait de se procurer une arme pour en faire un usage comme celui qu’à pu faire ce jeune homme est loin d’être un problème de règlementation. Cela a causé bien des pépins bureaucratiques pour des gens qui ne sont pas les utilisateurs d’avoir dans le but d’assassiner du monde. Alors que les gang de rue, la mafia et le pauvre malade non-diagnostiqué, trouvent et trouveront toujours le moyen de se procurer des armes pour servir leur cause quoiqu’il en soit.
Je trouve que la question que soulève cet évènement, qui rappelons-le n’est pas chose récurrente même à travers le monde, c’est bien plus un problème social de fond sur la vision des gens concernant le féminisme et les droits de tous et chacun. C’est un problème d’ordre relationnel, d’égocentrisme social parce que les gens ne se parlent pas ou trop peu et que l’on ne parvient pas à déceler chez nos pairs s’ils sont en détresse ou s’ils éprouvent des problèmes quelconque.
Personne ne voit jamais rien arriver et pour se déculpabiliser on trouve un bouc émissaire qui n’a à la base aucun véritable lien avec le problème en question.
Si ce jeune homme aurait tué quelques femmes avec un gros couteau de cuisine (ce qui arrive très fréquemment, les armes blanches sont très reconnues dans les homicides et suicides) On en aurait pas fait tout un plat autrement avec quoi couperions-nous nos aliments??? On en fait pas un cas parce que probablement, cet homme aurait tué un peu moins de femmes avec une arme blanche. Mais est-ce la quantité de victime le problème ou le geste qu’il a posé?
Enfin, parfois je me demande bien ce à quoi les gens réfléchissent vraiment quand des drames de ce genre surviennent… Pour moi, il n’en aurait tué qu’une seule et ça m’aurait interpellé de toute manière, parce qu’aussi fou que certains disent qu’il était, il avait, ce misogyne, quand même une suite dans ses idées… la seule différence avec beaucoup d’autres gens, c’est que lui, il est passé à l’acte!
@ Nicole
«De nombreux préjugés entourent ce hobby, parce que malheureusement les armes à feu sont reliées à la guerre à travers l’histoire. »
Malheureusement… vous dites ? N’ont-elles pas été inventées pour cela ? Vous n’auriez pas votre hobby sans la guerre…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Arme_à_feu#Histoire
Darwin,
Les armes quelles qu’elles soient ont été inventées pour des propos bien précis. Au départ, l’homme utilisait bien les pierres pour couper, les lances pour tuer des bêtes… le tout a changé d’utilité en devenant des épées pour combattre, des arcs pour atteindre à distance non plus que le gibier mais les hommes.
Les armes à feu ne sont qu’un dérivé de tous ces soit disant outils utilisés jadis pour dira-t-on une meilleure cause et devenu avec le temps des armes sanguinaires à cause de l’usage qu’en a décidé de faire l’homme.
Il y a bien aujourd’hui des chasseurs qui chassent au fusil et des fermiers qui abattent des bêtes en détresse rapidement au lieu de les saigner à vif ou de tenter de leur tordre le cou et rater leur coup!
Ce n’est pas mon hobby, plus maintenant, mais peut-être un jour je vais tirer à nouveau dans un club de tir. C’est comme de lancer des fléchettes sur une cible, on ne fait aucun mal à personne. Il faut une concentration extrême et savoir contrôler son corps de manière particulière (respiration, stabilité musculaire). Les gens qui font du tir de précision sont normalement des personnes très calmes et qui ont beaucoup de contrôle de soi. Très méthodiques et protocolaires, ils savent que l’objet qu’ils utilisent doit être manipuler avec précaution pour éviter tout accident. Comme je suppose vous et moi savons tenir un couteau lorsqu’on se déplace dans la cuisine pour éviter tout incident malheureux!
Bref, chaque objet peut devenir meurtrier, n’en soyons pas dupe! Une simple statuette ou un trophée fracassés sur un crâne peuvent être mortels. Si on veut tuer, le moyen pour y arriver on le trouve. Alors les armes à feu selon moi ne sont pas plus dangereuses que d’autres objets si elles sont manipuler comme il se doit… et sans intention hostile.
Maintenant s’il faut s’arrêter à l’origine de l’invention de chaque objet pour en apprécier ou non sa valeur et son utilité, on n’est pas sortie de l’auberge! Personnellement, je me dis que c’est l’utilisation que l’on en fait au moment présent qui lui donne le sens qu’on veut bien qu’il porte.
Cela dit, faites attention aussi à vos tournevis… car ils pourraient bien se retourner contre vous! ;o)
@ Nicole
«(Les armes à feu sont) devenues avec le temps des armes sanguinaires à cause de l’usage qu’en a décidé de faire l’homme.
Non, elles ont été conçues pour tuer.
«Bref, chaque objet peut devenir meurtrier»
Mais seules les armes ont été conçues pour l’être.
«Une simple statuette ou un trophée fracassés sur un crâne peuvent être mortels.»
Lépine aurait eu de la difficulté à réaliser son projet avec des statuettes.
«Cela dit, faites attention aussi à vos tournevis… car ils pourraient bien se retourner contre vous!»
Ça m’est déjà arrivé et je n’en suis pas mort. Aux États-Unis, «Plus de 2 000 mineurs ont été tués accidentellement par arme à feu au cours des dix dernières années» ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Contrôle_des_armes_à_feu#.C3.89tats-Unis )
Et, au bout du compte, en quoi l’enregistrement des armes à feu empêche-t-il les adeptes des clubs de tir à pratiquer leur hobby ?
ET, finalement, dans le massacre de ces jeunes femmes, il y a un milliard de choses qui m’irritent davantage que votre affirmation que «les gens en ont profité pour faire un débat sur la législation des armes à feu ». Même que cela ne m’irrite pas du tout.
«Pour mémoire, ce n’est pas en réaction à la tuerie de Polytechnique en 1989 que le registre a vu le jour mais bien à la suite d’une fusillade mortelle dans un café du centre-ville de Toronto en 1994.
Le gouvernement conservateur de Brian Mulroney, qui était au pouvoir à l’époque de l’affaire de Polytechnique, avait déjà deux fois plutôt qu’une resserré le contrôle des armes à feu à la suite de ce tragique événement. C’est Kim Campbell, à titre de ministre de la Justice, qui avait piloté le dossier. À l’époque, les fonctionnaires de son ministère étaient d’avis qu’elle avait poussé l’efficacité législative jusqu’aux limites du possible, étant donné la composition rurale d’une bonne partie du Canada. En matière de contrôle des armes à feu, ils estimaient que le mieux était l’ennemi du bien.»
http://www2.lactualite.com/chantal-hebert/2009-11-04/164-a-137/
Pour l’inutile Mal de Bloc culbécois et son ti-coune de chef soviétique en puissance, Gilles Duceppe, l’inutile et coûteuse merde bureaucratique qu’est le Registre des armes à feu est un dogme et une vache sacrée dont il ne faut pas toucher et le simple fait de se poser des questions là-dessus est l’équivalent d’un génocide envers la nation québécoise. D’accord, je caricature, mais à peine.
À entendre Gilles Duceppe sur cette question, il n’y aurait que «les rednecks de l’Ouest» qui souhaiteraient l’abolition du Registre des armes à feu. Vraiment? Hé bien, lisez ce qui suit!
Après une petite recherche effectuée par Marc Nadeau du blogue Les Bleus, on peut constater que des bloquistes et même des péquistes ont manifesté par le passé des sentiments que l’on pourrait difficilement associer à un amour fou pour le registre mis de l’avant par les libéraux de Jean Chrétien de façon purement électoraliste.
Voyons d’abord ce qu’en pensait le chef bloquiste de l’époque, le grand Lucien Bouchard, le 13 juin 1995!
«Il y a un rêve de revenir à cette société libre et un peu bucolique qui était la nôtre avant, avec la montée d’une fonction publique pléthorique, avec des systèmes et des réseaux qui se créent partout, des ramifications qui n’en finissent plus. Depuis 20 ans en particulier, on a assisté à une explosion de la bureaucratie. Alors les gens sont très méfiants de voir une autre intervention de l’État et cette fois-ci, dans un domaine qui les touche de très près quant à leur conception des libertés civiles.»
Il est vrai que le fondateur du Bloc était nettement plus conservateur que le chef actuel qui se campe dans une gauche surannée et dogmatique.
Quelques mois plus tôt, le ministre péquiste Jacques Brassard y allait de cette intervention le 4 février 1995 :
«Le ministre Brassard ne comprend pas pourquoi Allan Rock propose l’enregistrement des armes et de leurs propriétaires, puisqu’ils sont déjà enregistrés au moment de toute transaction. Il croit qu’Ottawa ne fera que décourager les citoyens de pratiquer la chasse en les forçant à enregistrer leurs armes à des coûts prohibitifs.»
Jean-Paul Marchand, le député qui représentait Québec-Est au sein de la première cohorte bloquiste, exprimait ses doutes le 27 février 1995.
«Est-ce que cela va empêcher quelqu’un d’enregistrer son arme? Est-ce que ça va l’empêcher de tuer son voisin, s’il le veut? Est-ce que ça va empêcher un jeune d’utiliser une arme pour se suicider? L’enregistrement sera-t-il vraiment bénéfique, à long terme, pour la société? Est-ce que ça va réduire la criminalité? J’en doute, monsieur le Président.»
La même journée, il poursuivait avec ceci :
«Cette mesure législative comporte une autre lacune. Nous enregistrons nos armes à feu, soit, mais cela ne va pas empêcher Jos Bleau d’abattre son voisin, un samedi soir. Le fait que son arme à feu soit enregistrée ne va pas l’empêcher de tuer son voisin ou ne va pas empêcher son fils ou sa fille de se suicider. Cela ne va rien empêcher du tout.»
Le 13 mars 1995, le député bloquiste de Manicouagan, Bernard St-Laurent, critiquait ainsi cette mesure mise de l’avant par les libéraux de Jean Chrétien :
«Pour chasser, vous l’avez compris, les Nord-Côtiers ont besoin de leur arme. Ils sont capables de l’utiliser pleinement et sainement et le démontrent depuis nombre d’années. Avec ou sans réglementation, ces gens sont capables, sainement et proprement, d’utiliser leur arme pour des fins de loisirs, il va sans dire.»
Deux semaines plus tard, son collègue Ghislain Lebel y allait de cette déclaration :
«Sauf qu’il faut faire attention, avec l’économie qu’on a, avec les 500 millions de dollars de plus sur notre déficit, parce que notre déficit est un cumul de bonnes intentions depuis 20 ans, au Québec. Ce sont tous ceux qui avaient une bonne intention et qui nous ont déposé une législation qui a fait qu’on s’est ramassé avec ce monstre incontrôlé et incontrôlable qu’est le déficit actuellement.»
Force nous est présentement de reconnaître que Ghislain Lebel avait entièrement raison sur ce point. Il est dommage que le chef actuel du Bloc québécois n’ait pas reconnu la justesse du propos de son ancien député.
De son côté, la colorée députée Suzanne Tremblay de Rimouski-Neigette-et-La Mitis déclarait ce qui suit le 2 mai suivant dans La Presse :
«Le projet de loi est trop sévère pour les chasseurs sportifs et les collectionneurs, mais pas assez pour ceux qui menacent la société.»
Le lendemain, elle en rajoutait dans Le Droit :
«Et si jamais la ligne du Bloc est de voter pour le projet sans les amendements souhaités, je vais rester à mon bureau. Avec cette loi, le gouvernement fait pire pour les chasseurs que pour les automobilistes qui sont arrêtés en état d’ébriété. Un coup parti, on pourrait aussi contrôler les bâtons de baseball.»
À cela, on peut ajouter les propos du député bloquiste devenu adéquiste, Pierre Brien, le mois suivant :
«L’autre étape est également de s’assurer qu’on ne montera pas une bureaucratie inefficace avec cela. Nous, en tant qu’Opposition officielle, devrons nous assurer dans le temps que ce système existera sans qu’on ne monte une machine qui deviendra un endroit artificiel où on fait beaucoup de choses qui ne sont pas nécessaires et que les gens qui travailleront dans ce système feront ce pourquoi ils ont été mis en place, c’est-à-dire le contrôle et l’enregistrement des armes, pour ne pas avoir un système qui, dans le temps, coûtera plus cher qu’il ne le devrait.»
La même journée, le bloquiste René Laurin ajoutait son grain de sel dans le débat et vous remarquerez que le député fédéral de Joliette n’y allait pas avec le dos de la cuillère lorsqu’il a dit ceci :
«Si les citoyens n’y croient pas, ça fera comme d’autres lois abusives ou comme des taxes abusives qu’on a déjà vues. Quand des taxes deviennent abusives, que font les citoyens? Ils font de la contrebande, ils font du marché noir. Ils s’organisent pour passer outre à la loi.»
Deux jours plus tard, Jean Charest, alors député fédéral de Sherbrooke et chef du Parti progressiste-conservateur du Canada, critiquait lui-aussi le registre. Cependant, il ménageait la chèvre et le chou dans ses propos.
«Prétextant des engagements à Montréal, le chef conservateur, Jean Charest, brillait aussi par son absence, mais il a fait savoir par voie de communiqué qu’il aurait voté contre le projet de loi, courtisant ainsi la clientèle du Parti réformiste tout en ménageant celle du Québec. M. Charest a expliqué hier qu’il avait rencontré des milliers de propriétaires d’armes à feu responsables «qui m’ont souvent répété que le système national d’enregistrement n’est tout simplement pas pratique et coûtera cher à mettre en œuvre».»
Visiblement, il n’y avait pas que les gens de l’Ouest et de l’Ontario rural qui s’opposaient à un Registre des armes à feu.
C’est donc à se demander si tout ce beau monde-là souffre maintenant d’amnésie, alors que les conservateurs de Stephen Harper tentent maintenant (enfin!) de corriger la situation.
Remarquez cependant que tous les bloquistes s’étant opposés à l’époque au Registre des armes à feu, sans exception, ont quitté Ottawa!
C’est à se demander si l’arrivée en poste de Gilles Duceppe à la tête du Bloc québécois en mars 1997 n’aurait pas été suivie d’un éloignement de ces éléments qui penchaient plus à droite au sein de sa formation politique souverainiste ARC-EN-CIEL (gauche-centre-droite) TEMPORAIRE.
http://lequebecdedemain.blogspot.com/2009/04/quand-le-bloc-quebecois-denoncait-le.html
Nicole,
« Personnellement, ce qui m’avait irrité de cet évènement c’est que justement les gens en ont profité pour faire un débat sur la législation des armes à feu alors que le problème était tout autre. »
comme si ce registre était la solution ultime… ce qui n’est pas vraiment le cas.
Je ne dis pas non plus que ce n’est pas utile. J’ai tendance à penser comme Darwin que le registre n’empêche nullement des gens comme toi de pratiquer le tir sportif.
Et globalement, je ne comprends pas pourquoi ça coûte si cher de comptabiliser ces données…
Darwin,
Ça n’empêche personne de pratiquer le tir sportif, ça l’a juste compliqué stupidement certains trucs bureaucratiques et techniques pour avoir ou non une arme et la transporter. Si vous saviez en détail la complexité et les règlements qu’on impose aux tireurs vous comprendriez que parfois les gens vont imposer des façon de faire à des personnes qui ne feraient même pas mal à une mouche, sous prétexte que cela éviterait peut-être qu’un pauvre malade se procure une arme pour tuer ses confrères!
Si le gouvernement veut faire une règlementation, il devrait tout simplement prohiber toute arme à feu quelle qu’elles soient et personne ne pourrait pour aucune raison avoir des armes à feu. À la limite même les policiers ne devraient pas en avoir, il faudrait donc trouver un moyen de combattre les «méchants» autrement qu’avec des armes à feu, et cela même si eux pourraient toujours s’en procurer!
Ce qui commence à se faire mais évidemment, l’Homme étant ce qu’il est, il doit toujours trouver moyen de chialer pour défendre ses droits et liberté (parce que même les criminels dans notre si belle société ont des droits) et up si on se fait envoyer une décharge par une arme comme le taser (pistolet électronique) on peut poursuivre les autorités d’avoir abusé l’utilisation ou encore d’en avoir par la suite des séquelles. Et je ne parle même pas de la matraque, à en entendre la population les policiers devraient nous défendre les mains nues! ???
Bref, je me dis parfois qu’il vaudrait mieux fermer sa gueule, laisser faire les méchants ce qu’ils veulent et prier, pour les croyants, de ne pas être la cible des criminels. Parce que quoi qu’on fasse, les criminels auront la possibilité de nous retomber dessus. Nous on s’était fait dire il y a longtemps par un policier, que si quelqu’un entrait chez-nous pour nous attaquer, nous voler ou nous vouloir du mal, qu’il devait ressortir les pieds devant. Parce que si on avait le malheur de juste lui casser une jambe, on risquerait davantage d’aller en prison que lui qui est entré dans notre maison par infraction! Quel beau système de justice, y’a de quoi être fier!
C’est ce qui m’énerve dans ces événements du genre Polytechnique, on ne regarde pas le vrai problème on s’en invente d’autres. Tant mieux si ça peut rassurer certains que le gouvernement règlemente plus sévèrement les gens qui possèdent des armes à feu. Si ça rassure le citoyen c’est que je me rends compte qu’il est naïf… naïf de croire que les truands vont se procurer des armes en magasin, avec tous leurs papiers d’enregistrement et leur permis de transport, qui je précise pour ceux qui l’ignorent, quand on transporte une arme c’est du point A au point B et on n’a pas droit à un détour il faut que ce soit le chemin le plus court. M’semble que les criminels feraient des demandes de permis chaque fois qu’ils ont quelqu’un à buter quelque part!
Enfin, si ça vous rassure tant mieux qu’est-ce que vous voulez que je vous dise. Moi, je trouve qu’il fallait s’attarder davantage au problème mental de ce jeune homme et à l’impact qu’a pu avoir le mouvement féministe sur bien des gens. Parce que comme je dis il est peut-être le seul à avoir passer à l’acte, mais il y a en une couple d’autre personnes qui ont passé et passent encore à l’acte autrement qu’en tuant des gens.
Darwin,
Pour le tournevis, c’est parce qu’on ne te l’a pas enfoncé dans la nuque ou dans l’oreille que tu es encore vivant. Et puis chaque fois qu’il y a un suicide, on ne pense pas au moyen utilisé afin de légiférer sur l’utilisation des cordes, couteau de cuisine, pilules, stations de métro et ponts… on songe au pourquoi les gens posent un tel geste et on s’attarde à découvrir s’il est possible de détecter avant que ces gens ne passent à l’acte avec l’outil de la mort qu’il souhaite utiliser! Ne devrait-on pas faire cela aussi avec les criminels? N’est-ce pas la de la prévention?
Autre chose, il y a bien plus de gens qui meurent d’accident de la route, de chauffards ivres ou de simple chauffards téméraires que d’accident avec les armes à feu (j’exclus les guerres actuelles évidemment). Pourtant on légifère avec tant de précaution pour ne pas déplaire aux uns et déplaire aux autres…
Quant à moi, la voiture est une arme meurtrière c’est juste que comme tu pourrais le dire elle n’a pas été conçue pour écraser et heurter des gens, ni pour faire des tonneaux ou des collisions avec des poteaux ou d’autres véhicules et pourtant c’est ce qui arrive chaque jour!!! Enfin, moi j’ai davantage peur de mourir frapper par un char qu’atteinte par un projectile d’arme à feu. Je préfère de loin qu’on légifère sur le taux d’alcoolémie au volant, et l’âge du permis de conduite ainsi que les aptitudes en vieillissant que sur l’enregistrement d’une arme à feu. Mais bon à chacun ses points de vue!
Renart,
Je le répète ça n’empêche pas aux sportifs de pratiquer… tout comme ça n’empêche pas aux criminels de tuer… alors dépensons l’argent là où il le faut vraiment plutôt que de le jeter par les fenêtres en croyant avoir trouver la solution pour contrôler la violence par armes à feu alors que le problème est tout autre. Mais comme j’écris plutôt parfois il en faut peu pour rassurer les gens naïvement… mais sûrement!
@ Renart,
pourquoi ça coûte si cher? Mmmh j’ai dû faire signer un papier pour refuser d’être candidate-jurée pour un procès (moi qui en rêvais de vivre une telle expérience, j’ai dû refuser parce que j’étais maman à temps plein et que j’allaitais exclusivement, je me disais que c’étais plus important comme rôle à ce moment là de prendre soin de ma fille)
Bref, ça m’a coûté 5$ pour une signature et une étampe (commissaire assermentation) qui ont pris peut-être 60 secondes à réaliser.
Les fonctionnaires sont plutôt bien payés si en plus faut leur ajouter des tâches administratives à celles qu’ils ont déjà… ficher, classer, enregistrer, dans des bases de données et bien ça ne se fait pas gratuitement. N’importe qui se fait payer grassement quand il s’agit de l’argent des contribuables! Mais faut croire que les gens aiment bien offrir leur argent sans se poser trop de question, s’ils croient que c’est pour une bonne cause. Cependant quand ils se sentent fourrés aah là c’est tout autre chose! Ils exigent des commissions d’enquête pour savoir où, comment, pourquoi leur argent est dépensée dans des circonstances données. Enfin on choisit ses batailles aussi bonnes ou mauvaises soient-elles selon ce qu’on en juge!
@Feel O’Zof
« En tout cas, si Lépine a réellement commis cette tuerie pour lutter contre le féminisme, il a vraiment raté son coup… »
Wow merci. C’est exactement ce que je pensais!
@ Nicole
«Pour le tournevis, c’est parce qu’on ne te l’a pas enfoncé dans la nuque ou dans l’oreille que tu es encore vivant.»
Dans l’oreille ? Je comprendrais un coup de marteau sur l’enclume, mais pas un tournevis… 😉
«Quant à moi, la voiture est une arme meurtrière »
J’ai un tournevis (même plusieurs, quel inconséquent !), mais pas d’auto…
«Bref, je me dis parfois qu’il vaudrait mieux fermer sa gueule»
Je vais suivre votre conseil…
Je ne vois pas en quoi il est incorrect de souligner qu’il s’agissait d’un crime mysogine, dans la mesure où il a en effet visé spécifiquement les femmes. Je ne nie pas qu’il souffrait d’une maladie mentale, mais ça n’empêche pas pour autant la nature de son crime. Hitler et Staline étaient eux aussi dérangés (en doutez vous?), est-ce que ça veut dire qu’on devrait taire ce qui s’est passé à travers l’Histoire? Le génocide au Congo aussi. Et le gars a eu toute sa tête pour ce qui est de choisir ses victimes. Là-dessus, il a éxécuté ce qu’il avait en tête.
Je trouve normale qu’on parle de l’évènement et qu’on soulève la nature mysogine du geste posé. Selon moi, on le doit aux victimes et à leurs proches.
Ce qui est incorrect, c’est de dire que tous les hommes sont des Marc Lépine en puissance ou poutentiel et de généraliser. S’il s’agit d’une minorité, c’est à la majorité de se faire entendre et de dénoncer ce qui s’est passé et de faire en sorte que cela ne se reproduise plus. Que ce soit en traitant mieux les maladies mentales, par le contrôle des armes, en ayant des plans d’urgence en place dans les endroits publics et en continuant de faire comprendre à tous et toutes, que le racisme, le sexisme et tous ces ismes qui mènent à la haine des autres à cause de leurs différences, ça ne passe plus.
Je ne suis pas d’accord avec l’État d’Israël et la façon qu’on certains d’eux de toujours ramener le génocide des années 40 pour tuer à petit feu les Palestiniens et les Palestiniennes, ça ne veut pas dire que je vais conclure qu’on doit oublier tout ça, que ce sont de vieilles histoires et que la plupart des Allemands sont gentils.
Et oui, la plupart des Allemands et Allemandes sont sympathiques, mais on ne peut pas oublier comme ça.
Sinon, ce sera 1984.
Ce l’est déjà sur biens des points…
Je voulais parler du génocide au rwanda dans ma réplique. Mais il y a eu (ça se poursuit?) un génocide au Congo au début du 21e siècle.