Posts Tagged 'Violence'

L’interdiction de fumer est payante pour la vie

Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/

(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Via Jardin de soleil, je suis tombé sur un article de La Presse Canadienne qui relate que l’« interdiction de fumer dans les lieux publics a un impact rapide et significatif », selon deux études. Pour ceux qui, comme moi, ont vu d’un bon oeil cette interdiction — même si je fumais encore à ce moment-là —, la lecture de cet article n’est rien de moins que jouissive.

C’est qu’une réduction significative de l’incidence des crises cardiaques, « plus particulièrement chez les non-fumeurs », qui peut aller parfois jusqu’à 40%, ce n’est vraiment pas rien. Mais j’entends encore les ayatollahs de la liberté qui ne pouvaient voir dans cette interdiction que la violence de l’État qui saignait sa symbolique statue immaculée… À choisir, en parlant de sang, un vrai coeur a le rôle de le pomper, le reste importe beaucoup moins.

Il faut s’entendre, je n’ai rien contre la liberté, bien au contraire. J’aime la liberté quand elle est toute relative, comme elle devrait toujours l’être, assujettie à la conjoncture, à la réalité, et non à quelconque système idéologique, même quand son vol est gracieux et enivrant pour le cerveau.

Sérieusement, les gens qui sont tombés d’avoir succombé à un trop-plein de nicotine, de goudron, de monoxyde de carbone, de formaldéhyde, d’acide cyanhydrique, de benzène, etc., étaient-ils simplement libre, avaient-ils pleinement conscience de s’être précipités dans une marmite qui allait tranquillement les faire bouillir?

Je pense que ceux qui sacrent intérieurement d’avoir à se diriger à l’extérieur quand le manque se fait sentir devraient penser à l’épargne de mortalité qu’ils encouragent de leurs quelques pas, même si oui, il y a contrainte.

La liberté individuelle absolue est la plus grande utopie, de toute façon.

Quelqu’un n’a pas encore vu cette photo-là!

Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/

Le blogueur Éric de Scotch et sloche pose une foutue bonne question par rapport à cette photo-là : Info ou vidange? Pour ceux qui ne la reconnaissent pas, c’est Rihanna qui venait tout juste de se faire battre par son amoureux Chris Brown. Pour ceux qui ne la connaissent pas, c’est une chanteuse pop, originaire de la Barbade, qui trône plus souvent qu’à son tour depuis quelques années au sommet des palmarès mondiaux. (Voir sa page sur Wikipédia et/ou une recherche d’image sur Google pour voir la différence.)

Donc, à la question de savoir si c’est de l’info ou de la vidange, je ne vais pas m’enfarger dans les fleurs du tapis en écrivant que tout ce qui touche à la musique commerciale, au star system états-unien, c’est tout simplement de la marde, conséquemment ce qui en ressort aussi. Nan… Même si c’est sûrement profitable pour le magazine qui a sorti la photo, elle ne nous parle pas moins. J’irais même jusqu’à dire que pour une fois ce champ de pourriture qui avilit notre belle société pourrait servir à quelque chose de constructif, au lieu de simplement nous gaver de sucre, de calories vides!

Mais c’est certain que mon regard là-dessus est complètement biaisé, vu que j’ai la violence conjugale de tatouée dans ma fibre depuis tout petit. Et il l’est encore plus puisque je gagne ma vie à faire se trémousser les demoiselles, qui par définition préfèrent majoritairement au sang les bonbons… Je leur donne ce qu’elles veulent, et ça fait longtemps que j’ai arrêté de croire que la plus grosse partie de mon travail c’est d’éduquer musicalement une meute en chaleur. Ça me fait même beaucoup plaisir de le faire ce travail. Sauf que j’ai quand même mes limites, justement, je n’ai jamais voulu jouer des chansons de ce Chris Brown : là, ça commence à trop sentir cheap! Un peu comme Celine. Bon, je divague.

C’est dommage, mais les histoires de femmes battues anonymes ne réussiront jamais à faire autant réagir et réfléchir que celle-là et je crois qu’il faut en profiter (même si ça s’avérait au pire une farce de très mauvais goût…). Et les hommes battus ne sont surtout pas en reste dans le calcul. Qu’une ou un trou de cul se permette de violenter la personne qui par définition devrait lui faire le plus confiance, ça ne me rentrera jamais dans la tête comme quelque chose de sujet à débat, sur le fond. Et pis fuck l’alcool et tout le reste comme bémol aux actes! La violence conjugale, c’est la pire des trahisons après l’abus sexuel.

Oui cette histoire pue, mais rien en comparaison de la puanteur des violents de l’amour.

Voir le rouge

voir le rouge

la tête qui dégage comme une ampoule

c’est décoder la page blanche à coup de hache

je ne reviendrai pas en arrière de mes pompes

hier le désir

rien demain

la liberté me pousse

agresse tout ce qui bouge danse

les mots arrivent comme des bouts de legs

la peur n’est qu’un spectacle

j’irai cracher plus loin

pour que tu glisses dedans

nain de déveine en cloche

mais le chapeau quotidien

qui saigne les tympans

je le répète

Le sang me vient aux yeux, la chaleur fournit de la lumière, l’inspiration arrive dans la violence. Le passé est la marque du vide, de l’incertitude de demain. L’excitation du choix plante ses crocs dynamiques, le sens est récurrence, digne du par coeur, aux rideaux se soulevant de l’angoisse par procuration. Le piège est au futur, simplement déstabilisant, pour le petit être dans sa bulle. Au jour le jour, la ceinture se resserre sur sa tête, l’acouphène est répétitif.

Je vois la violence et ses contrecoups possibles.

Regarder en arrière est comme lancer des dés.

Gager sur la peur.

L’incertitude de la solidité des murs.

La sirène d’alarme répète son chant même si c’est dans le silence.

Battre le fer

Je suis allé regarder le match d’hier avec Eric L’équilibriste. Au vu et au su des émeutes et du grabuge d’après match, je retiens encore ce qu’il m’a dit, entre la deuxième et la troisième période : la violence contre les personnes est plus acceptable que celle contre le matériel. Ça reste assez discutable et voilà bien le but de ce billet…

Un petit tour de la blogosphère et il est clair que les gens sont scandalisés par les émeutes : An Unexamined Life parle de « CAVES », de « petite tête vide », Le Gros BS scande une répression plus musclée et plus visible des policiers pour décourager les fauteurs de trouble, et Cecile Gladel a honte, pour ne nommer que ceux-là.

Mais on parle seulement de violence sur des choses inertes… tandis que toutes les violences contre les personnes sont généralement magnifiées ou simplement balayées sous le tapis : justement, les bagarres au hockey, la boxe, les combats extrêmes, les violences conjugales et infantiles, etc. Au niveau de la culture, à l’accoutumée, c’est excitant de voir du monde se tapocher dessus ou des « méchants » se faire tapocher, mais c’est toujours extrêmement négatif de voir une voiture brûler, une vitrine éclater, des objets de consommations se faire pulvériser avec un bâton de baseball… Et je ne suis surtout pas en train de prôner cette violence, je ne fais qu’exposer les faits. Je ne vois pas ni ne sens pas autant d’émotions dans la collectivité quand il s’agit de violence contre la personne. Mais j’avoue ne pas être certain de mon objectivité là-dessus…

Alors, bien sûr, j’aurais tendance à donner raison à mon ami. Toutefois, comme d’habitude, je suis ouvert à vos vues sur la question.

En passant, il y a quelque chose de très positif avec cette victoire du Canadien, c’est que cela a donné un répit aux femmes battues… Et je ne crois pas que cela soit une légende urbaine.

Passons.

Aussi, pour m’être trouvé presque par hasard après le match sur Sherbrooke parmi les excités motorisés sillonnant les rues de la métropole armés de leurs myriades de fanions aux couleurs de la Sainte-Flanelle, j’en ai profité pour participer un peu au concert de klaxons, souriant à demi aux occupants d’un Hummer, ce char de sot rutilant, brûlant la trop chère et trop polluante essence, pour une fierté qui n’en demande pas tant…

Ainsi va le monde!

Bonne fête chère planète Terre! (C’est aujourd’hui le jour de la Terre…)

(Image trouvée via Blog My Arts)

Ajout :


Francis Tremblay nous fait savoir que TQS (que je nommerai pour le fun Trou de Q des Sportifs), via l’émission L’avocat du Diable, pose la question intelligente :

Pendant les séries, la police doit-elle faire appel à l’armée ?

Des phoques et des hommes

Je n’ai pas l’habitude d’en rajouter quand le sujet est déjà saturé, mais je vais quand même me laisser aller de ce côté.

Je comprends qu’il est facile pour certaines personnes, en regard de la bêtise humaine, de préférer la bestialité innocente des animaux. Mais il y a un pas stupide à faire pour l’actualiser par un souhait de mise à mort, quoiqu’indirecte, mais bien réelle des humains.

Je n’ai rien à faire du deuil des Madelinots, c’est leur affaire, je subirai bien assez vite, positivement bien assez tard, mes prochains deuils. Mais de là à partir sur une baloune, et oublier que nous sommes historiquement les prédateurs de cette planète, c’est rêver mou, mou, mou.

Je ne dis pas non plus qu’il faut se servir comme des êtres sanguinaires et assoiffés de violence, de boucherie gratuite et ricanante, ni que le végétarisme est une plaie contre-nature, non! Notre simple naissance gruge dans les ressources inertes et vivantes, et il ne reste que l’éthique pour venir faire contrepoids. Alors, de savoir que le stock de phoques est bien portant est assez pour me rassurer.

Et le sang est trop contrastant sur la neige, il induit en erreur. Pourtant, je crois que les tables des boucheries sont parfois blanches… Et ce n’est pas parce que les plantes sont vertes, a contrario de la couleur du sang, qu’il n’y a pas d’arrêt de vie.

Je suis moi-même en plein programme de couple pour diminuer mes apports en viande. De plus en plus, ingérer des légumes me ravit tout autant, sinon plus, que de laisser fondre toute viande rouge sur ma langue. Question d’habitude et d’ouverture d’esprit. Le secret est le changement graduel et surtout de cultiver la variété. Ça peut même servir de philosophie pour beaucoup de domaines dans nos vies. En espérant être de plus en plus le contraire du monomaniaque.

Alors, je crois que les animalistes humanophobes comme Paul Watson sont loin de s’inscrire dans cette veine. L’artère est bloquée.

(Photo : Wyrd)

Les anarchistes ANARCONS se font voir et entendre à Montréal

Dans la nuit du 15 au 16 mars 2008, trois guichets automatiques d’une succursale de la Banque Nationale ont été fracassés avant d’être brûlés par un regroupement anarchiste. Aussi, dans la nuit du 17 au 18 mars 2008, une vingtaine de voitures du concessionnaire Mazda dans le quartier Préfontaine ont eu leurs roues crevées ainsi que 2 fourgonnettes de Bell Canada qui étaient stationnées pas très loin. Il y aurait même eu quelques voitures de police de brûlées.

Je tiens ces informations d’un billet du blogue Bobards Censored, qui les a trouvés via le Centre des médias alternatifs du Québec. Et cela me questionnait beaucoup quant à la véracité de ces faits — on n’est jamais trop prudent —, et une petite recherche rapide m’a permis de trouver un article sur LCN en lien avec ces incidents.

Vous remarquerez que le premier communiqué, en date du 17 mars, indique « Nous soupçonnons les autorités de dissimuler les faits pour ne pas créer la panique parmis (sic) les citoyens » et pourtant l’article de LCN est du même jour…

Je suis très en accord avec beaucoup de ce que les anarchistes prônent, mais pas avec les moyens utilisés, tant au niveau de l’action que du discours. Une petite recherche de quelques minutes m’a permis de changer mon fusil d’épaule (j’avais commencé mon billet en parlant de l’omission des médias par rapport à cette histoire) et de seulement mettre de l’avant ces informations.

Je vois ces actions comme de l’antimarketing pour vanter une prise en charge des citoyens de leur propre destin, qui est importante, essentielle à mes yeux. Mais qui voudrait s’ouvrir à une idéologie ou des idéologies qui ne parle qu’en termes violents et négatifs, et qui vandalisent?

L’extrémisme ne peut arriver à ses fins rapidement que par l’extrémisme.

Je me sens trahi, moi qui tente un travail de compromission, de dialogue. De petits pas, à mon échelle, si petite soit-elle.

La patience devrait être un but à atteindre pour les anarchistes, les socialistes comme les éconocentristes…

Vous pensez faire peur au pouvoir par ces actions, mais vous faites seulement peur au monde, ceux que vous pensez défendre. Vous aurez l’air bien fou quand l’armée sera dans les rues. Ça sera le dernier clou sur votre tombe. Pensez au FLQ.

À des lieux de l’humour

Je peux vous avouer que j’ai un peu la larme à l’oeil, pour ne pas dire l’arme à l’oeil, puisque j’oscille grandement entre mon enfance, tout sauf calme, et le stoïcisme vers lequel je tends, comme une seconde peau : une fabrique de larmes pour huiler mes actions rationnelles.

C’est une histoire comme il y en a eu partout depuis toujours. Je crois même que seulement une minorité en serait vierge. Le sujet concerne cette violence que certains hommes pleurent de la pire manière sur les os des femmes. J’ai encore ces images bien gravées en moi, même si ça fait plus de trente ans. C’est comme si en général elles ne voulaient plus rien dire, malgré la force de la haute définition mnémonique, et que les sentiments qui y sont rattachés viennent seulement me lécher le coeur, me le titiller, par la faute de ce bain virtuel qui est le nôtre, ouvert au partage, sans la cachotterie des huis clos poussiéreux.

Cela n’a peut-être pas tant de liens que ça quand je vois les images de ma mère qui se fait battre, déchirer son linge par son salaud d’alcoolique — remplaçant de dépendance affective, de mon père, parti se faire voir ailleurs —, devant moi, environ six ans, ma soeur et mon frère, quatre et trois ans, mais ces images sont en conséquence directe avec la lecture d’un vieux billet d’un écrivain dissertant sur la vie d’un autre, qui a fait de la prison pour ce crime, et la suite de commentaires qui fait surtout la belle part à la victime, et c’est compréhensible. J’omettrai ici, infidèle à mes habitudes, les hyperliens pour ne pas réveiller inutilement des fantômes, je me contenterai des miens. Et mes yeux ont croisé ce vieux billet, qui date du 13 novembre 2007, par la faute d’une âme revancharde rencontrée par un hasard pas tout à fait hasardeux, et je suis tombé dans le panneau…

Même moi, qui a la subjectivité dans le tapis, j’ai le devoir de ne pas abandonner mon objectivité, dernier rempart de ma santé mentale, pour autant. Et je suis surtout content de n’avoir rien à perdre ni à gagner avec les belligérants, qui semblent en découdre depuis des saisons, dans l’instable calme des piques et des lettres… Mais il ne me faudrait surtout pas lire tout ça comme un épisode, non : la vraie souffrance ne se contente pas de l’art pour se répandre.

Est-ce que le temps peut tout réparer? Je ne crois pas, car j’en suis ma propre preuve. N’est-ce pas que le pardon est la plus grande entreprise personnelle à entreprendre? Qui me dira le contraire!

Est-ce qu’un homme qui est capable de se contenter d’un regret irréversible mérite qu’on efface son ardoise, même dans le doute?

C’est beaucoup ici un dilemme que j’expose, gargantuesque par tous les niveaux d’analyses que je peux y voir, multiple comme les termes des accusations et des défenses, comme l’impossibilité de revenir en arrière, et surtout l’espoir de voir la vie telle qu’elle se présente dans le présent, affranchi de toutes nos fautes, que l’on décide de déterrer ou d’enterrer plus profondément, selon les conjonctures.

Je suis dans le flou et cet exutoire appelle à la publication.

Je joue à l’éditeur et j’appuie sur publier.

(Photo : llona Angervuo)

Relaxer…

Petit sujet de fin de semaine (weekend, pour les quelques possibles lecteurs de France), question de calmer l’ambiance, voilà une vidéo (trouvé chez Dans l’antre de la découverte) montrant un nouveau jeu, Crayon Physics Deluxe, qui devrait sortir sous peu et qui est à l’antipode de la majorité des jeux basés sur l’agression (et le pire, je ne suis pas contre la violence dans les jeux, j’ai passé à travers les deux Call of Duty dernièrement…). La musique a quand même fait naître en mes yeux un début de larme…

Et, tant qu’à être dans le sujet, si vous êtes en manque d’amusement gratuit, vous pouvez comme moi télécharger le jeu N, que j’ai connu grâce à Pourquoi pas? (il y a deux vidéos du jeu sur le blogue, ça m’a l’air très très bien). Je vous laisse là-dessus, justement pour l’essayer.

Extrémisme en Virginie

Face à cette tragédie, je ne peux m’empêcher de faire plus de liens qu’il n’en faut, car il n’y a rien de gratuit ici bas, tout est relatif, comme le disait si justement le génie. Je pense que l’extrémisme de cet acte est une réponse à un mal de vivre profond que provoque chez certaines personnes plus fragiles la vie dans notre système occidental extrémiste. Mais, à la différence des extrémistes du Moyen-Orient qui se font exploser en compagnie de leurs ennemis, ici, ça explose à l’interne.

En écoutant d’une oreille le Téléjournal, je me dis que c’est encore une escalade de la violence, qu’il y aura d’autres événements encore plus meurtriers si nos sociétés ne font pas d’examen de conscience. Certains diront que le capitalisme sauvage n’a rien à voir avec ça, mais je ne pense pas que ce soit fortuit que ces événements se produisent surtout en Amérique du Nord, berceau du néolibéralisme.

Encore une preuve pour moi qu’on ne s’en va pas à la bonne place. Cette tragédie est un symptôme fort, pas un fait divers. Et je repense à la chanson que j’ai écrite au lendemain de la tragédie de Dawson, qui commence comme suit :

T’aurais dû écrire des chansons
Pour diluer le mal, les mots sont immortels
Au lieu de vendre ton âme au plus offrant
Au lieu d’crier ta peine en rafales

Et je repense à mon refrain, écrit dans un état de grande tristesse :

Tu as écrit ton dernier mot d’amour
Malheureusement, t’avais rejoint l’envers du décor

Ajout:

Après avoir su pour la rumeur du premier meurtre qui serait lié à une histoire d’amour, je regarde mon refrain d’un autre oeil…

Autre ajout:

Concernant la question de savoir si ce serait une peine d’amour qui aurait poussé le tireur à faire son crime, et ce qui donc expliquerait tout, en tout cas pour certains, j’ai écrit cela sur le blogue « Un homme en colère« , en commentaire au texte « L’échec d’un société » :

Si on va plus loin que l’histoire d’amour, on peut se poser la question suivante : pourquoi est-ce que le gars a choisi de régler son problème de cette manière-là? Poser la question c’est presque y répondre!

Et ce problème aurait pu être n’importe quoi, je pense que ça plus ou moins d’importance de cibler l’anecdotique histoire d’amour, étant donné que plus souvent qu’autrement la détresse humaine vient justement des rapports malsains avec les autres : nous sommes encore des animaux sociaux malgré la forte individualité actuelle. Je pense que c’est ça le noeud du problème, il y a une distorsion entre ces deux extrêmes qui se répercutent par des gestes symboliques extrêmes, comme s’il leur fallait crier leur peine le plus fort possible. Y’a-t-il un cri plus fort que celui de la mort?

Je tenais à ajouter ce commentaire ici pour la simple et bonne raison que le débat devrait se porter sur les causes profondes et non juste les faits, ce qui serait trop réducteur.

Pour moi, ça restera toujours un problème de société, pas seulement l’histoire d’une tuerie qui a battu le record du nombre de victimes, juste un peu plus sensationnelle que la précédente, moins que la prochaine.

C’est ça le problème d’avoir comme voisin un pays puissant qui se considère un peu encore comme au Far West, nous ne sommes pas immunisés contre ce genre de problème, au contraire.

Encore un autre ajout :

Cho Seung-Hui, le tueur, aurait écrit dans une lettre expliquant son geste, qu’il s’insurgeait « contre «les gosses de riches» et «la débauche» ». J’ai hâte de pouvoir lire la lettre au complet parce que pour l’instant, le peu que j’en sais me parle beaucoup. Beaucoup.


Nethique.info

Finaliste Grands Prix AJIQ catégorie Illustration éditoriale

Catégorie : Illustration éditoriale

Fier collaborateur de…

Infoman
Reflet de Société
Un sous à la fois!

RSS Billets choisis de mon agrégateur (blogoliste dans la bannière)

  • Erreur, le flux RSS est probablement en panne. Essayez plus tard.

Archives

copyleft

Creative Commons License
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons.

Catégories

Statistiques (depuis 01/01/2008)

  • 633 384 hits