Démarrer un texte avec aucune idée, ça donne ça comme départ. Se servir de mots comme des fils qui s’entrecroisent pour ajouter de la substance, c’est encore du blanc dans la tête, mais le temps s’emballe. Au moins, la page n’est plus vierge. Ça fait office…
C’est de l’acharnement presque thérapeutique que ce billet en ces temps gris humides. Le froid brille, brun ambré, l’arbre braille ses feuilles brûlées et le brouillard brumeux fait de la broue. Brrr!
Encore plus glacé, j’ai deux amis qui se laissent tomber de l’arbre. Deux morts de plus pour mon cimetière virtuel qui n’a même pas d’adresse. C’est la vague qui se jette par là-bas, il y aura un retour : quand ça bouge, c’est que c’est vivant!
Il n’y a rien de triste. Ultimement. Tout se lave. Je garde mes larmes pour saler l’expectative.
(Photo : Anne*°)
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