Posts Tagged 'tabagisme'

La liberté de fumer

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cigarette2.jpgQui dira que la nouvelle comme quoi « Le Québec compte moins de fumeurs » est une mauvaise nouvelle? Le Québec, qui « a longtemps traîné [de] la patte » par rapport à l’ensemble du Canada, est en train de reprendre le temps perdu dans le dossier du tabagisme selon Statistiques Canada. Généralement, je prête attention aux gens qui arguent que le gouvernement s’immisce trop dans nos vies, mais dans ce cas, je suis pro coercition étatique. Et le fait d’avoir arrêté de fumer voilà plus de deux ans est secondaire, pas exactement comme la fumée…

(Pour continuer votre lecture, ça se passe du côté de Pascal Henrard, que je remplace.)

Questions d’habitudes

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Ce billet vient de paraître parallèlement sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires seront ici fermés, alors si vous désirez en laisser un ou bien les lire, suivre l’hyperlien précédent.

Hier, ma conjointe m’a posée une question et il s’en est suivi une bonne discussion à laquelle je me réfère pour écrire ce billet. À la base, cela est en lien avec une dame de l’âge d’or que l’on connaît bien, et qui a de gros problèmes de santé. Elle souffre de maux en rapport avec ses poumons et elle est branchée continuellement sur une machine à oxygène. Son médecin lui a sommé d’arrêter de fumer, elle a tenu le coup pendant un certain temps, a recommencée, mais hier elle est repartie à l’hôpital pour une deuxième fois depuis qu’elle a recommencée…

Alors, la question c’est de savoir si on devrait commencer à faire payer les gens pour les soins de santé, dans le cas où ce sont de mauvaises habitudes qui les rendent malades. Subjectivement, nous avons arrêté de fumer et changeons nos habitudes alimentaires, entre autres, pour améliorer nos chances d’être en santé le plus longtemps possible, et pour minimiser les chances d’être un poids pour la société, etc., mais objectivement, on ne peut pas le regarder de cette manière.

Ce que j’ai toujours pensé, c’est que le tabagisme est un problème culturel, point. Alors, comment pointer du doigt quelqu’un qui est pris par une addiction physique et psychologique, même si aujourd’hui les campagnes de dénigrement de cette culture vont bon train? Il n’y a que la bonne volonté comme moteur de changement, et ce n’est pas donné à tout le monde de voir le changement d’habitude comme un défi positif. Et encore moins de voir d’un bon oeil l’hypothétique, l’incertitude, dans cette quête de l’amélioration de sa santé.

Ça me fait penser à un reportage au Téléjournal. On y présentait une étude scientifique qui démontre un « lien entre la consommation de viande rouge et l’accroissement du risque de mortalité. » Au début, on voit un homme, bien joufflu, répondre à une vox populi :

— La viande rouge c’est bon en maudit. Je pense que ça fait partie de notre quotidien. Je changerai pas à cause des études… c’est plein d’études anyway astheure!

C’est écrit dans le ciel que cette personne avec cette attitude — et possiblement fumeur, se gavant sûrement de sel et de sucre — va nous coûter la peau des fesses collectivement pour ses soins de santé à la brunante de sa vie — et peut-être même bien avant. Et c’est à la vue de ce genre d’individu que me vient le désir de le voir payer de sa poche, de nous voir donner complètement le système public de santé aux dents du loup privé!

Mais non, on ne peut pas se baser là-dessus pour faire cette réflexion, parce que, tout comme le tabagisme, ces habitudes sont très culturelles, surtout ici, en Amérique, dans le cas de la viande rouge. Si on extrapole, est-ce que c’est trop fort de penser que toutes ces habitudes, qui nous paraissent aujourd’hui majoritairement mauvaises, viennent du fait de la conservation des aliments qui, anciennement, passait par le sel, le sucre et le gras? Sans oublier les traditionnels repas hyper caloriques qui servaient bien nos ancêtres ruraux. Donc, des habitudes qui étaient bonnes et qui sont devenues mauvaises avec le temps. Et même, encore plus que la donnée culturelle, que ces goûts sont inscrits en nous génétiquement? Surtout quand on remarque les avancées scientifiques dans le domaine de la génétique et les preuves que les gènes sont modifiées en cours de vie par les interactions avec l’environnement, tant du côté physique que psychologique.

C’est comme si notre culture, nos moeurs n’étaient pas en phase avec la réalité, qui est aussi le résultat d’un amalgame d’évolution culturelle. En regard de tout ça, toute la propagande en matière de santé me semble plus acceptable malgré le fait qu’elle est irritante, autant pour ceux qui l’acceptent positivement que négativement : quand tu fais déjà des efforts, ça devient lassant de te le faire répéter, et encore plus quand tu t’en contrefous… Sinon, comment s’y prendre personnellement, comme avec l’homme cité plus haut, pour influer sur l’attitude? Pour le cas de la dame dont je parle en début de billet, nous n’y sommes jamais résolus… En espérant que l’espoir de moins de souffrances lui donnera le coup de pouce pour suivre les conseils de son médecin. S’il n’est pas déjà trop tard.

(Image : David Asch)

En bons points… ô baise!

Voilà quelques jours, Noisette Sociale a créé tout un émoi avec un billet où elle discutait de l’obésité. J’y ai mis mon grain de sel en pointant le problème global du train de vie occidental où la dépense d’énergie n’est pas proportionnelle à la quantité de nourriture ingérée. Cela et le gaspillage en temps, en argent et en énergie.

J’ai ajouté : « Mais c’est certain que ce discours est très culpabilisant et je suis le premier à me sentir coupable, avec mes quinze livres de trop… Et je sais tout à fait que c’est mon rythme de vie qui en est la cause et qu’il faudrait donc que je coupe dans mes portions pour être en phase avec ce que mon corps à besoin. Pas besoin de dire que c’est très difficile de changer ses habitudes à ce point. »

J’y reviens, car j’ai le goût d’ajouter que la culpabilité et l’orgueil sont de bons moteurs de changement. La dernière fois que je suis allé voir mon ami L’équilibriste, il m’a un peu taquiné par rapport à mon poids : j’avais le goût de me défendre avec le fait que j’ai arrêté de fumer et que lui non, mais je me la suis fermé (ou plutôt j’ai dû rétorquer quelque chose de comique), parce que je sais que ce genre de pique me remet la réalité en pleine face, que ça va me travailler, que si je ne fais pas attention aujourd’hui, demain je vais trouver ça dur…

Tiens, ça me fait penser à la cigarette, justement. C’est pour moi assez connexe comme problématique. J’ai accueilli la nouvelle de l’interdiction de fumer dans les bars comme une bénédiction. Et toute la pression sociale qui pesait sur les fumeurs me plaisait aussi, car je savais que c’était pour moi des mesures incitatives de plus pour m’aider à réussir d’arrêter cette foutue habitude qui me pourrissait la vie. Dans ce temps-là, et encore aujourd’hui, je ne comprenais pas ceux qui se complaisaient avec acharnement et fierté dans cette culture du tabagisme, montée de toutes pièces par les magnats de l’industrie de la boucane légale, et qui regrettent le bon vieux temps où ça sentait la mort partout, puisque plus de la moitié des gens fumaient. Comment se sortir de quelque chose quand nous en sommes subjugués?

Ce qui est beaucoup ressortit dans les nombreux commentaires à la suite du billet de Noisette, c’est qu’il faut se sentir bien dans sa peau. Je suis bien d’accord, mais comme incitatif au changement ce n’est pas fort fort, il faut se l’avouer. J’aimerais alors analyser ici l’idée de se sentir bien dans sa peau plus amplement. Si « manger » ses émotions est la cause d’un surplus de poids, est-ce qu’on peu dire que la quête d’être « bien dans sa peau » devrait plutôt passer par un travail sur le pourquoi du lien entre l’émotion et la nourriture que par l’acceptation de soi dans un état de statu quo corporel? Si la cause du surpoids est de mauvaises habitudes et de trop grosses portions, pourquoi travailler à « se sentir bien dans sa peau » alors qu’il serait plus profitable de changer ses habitudes (j’allais écrire « plus facile », mais c’est faux, il n’y a rien de plus facile que le laisser-aller…)? Et « être bien dans sa peau », ne serait-ce pas seulement une expression fautive qui représente l’utopie d’être bien dans sa tête alors que l’extérieur nous rappelle notre différence et que notre corps ne se porte pas tout à fait bien?

J’aurai des réponses pragmatiques à ces questionnements : en somme, une recherche d’équilibre entre le repli sur soi et l’acceptation du regard des autres. Cela revient à l’harmonie, ou plutôt le va-et-vient, entre l’individu et la collectivité. Je ne crois pas que le mouvement social de culpabilisation ne soit tout à fait bon ni tout à fait mauvais. Il faut simplement savoir s’en servir à bon escient.

Je n’aime pas trop me donner en exemple, mais, même sachant que j’ai depuis toujours un physique avec tendance à l’embonpoint, il a toujours fallu que je reçoive une gifle à l’orgueil pour que je me reprenne en main!

Alors, le but de ce billet n’est pas de faire se sentir mal qui que ce soit, mais bien de mettre carte sur table, sans aucune méchanceté. À la suite de ça, vous pourrez clamer tout haut votre liberté de ne pas prendre en compte mon avis sur cette question qui semble devenir de plus en plus tabou, cela vous regarde. Et cela me sert encore plus amplement que vous ne pouvez le penser…

(Photo : caryndrexl)

Deux fêtes valent mieux qu’une!

Bon, je viens de me rendre compte que j’ai passé complètement à côté de mon premier anniversaire de blogueur, puisque j’ai publié mon premier billet (anciennement sur Blogger) le 9 mars 2007. C’est pas bien grave, et si je pouvais oublier ma date de naissance, je ne serais pas plus mal… Mais quand même, ça compte un tout petit peu, ça met le doigt sur le chemin parcouru. Je préfère quand même fêter mon abandon du tabagisme, ça, je n’ai pas oublié!

En parlant de fête, Intellexuelle fête sa deuxième année dans la blogosphère, elle organise un concours pour remercier son lectorat et il y a des prix intéressants. Pour plus de détails, c’est par là!

Bonne fête Intellexuelle!!!

Encrasser la pureté

Aujourd’hui, un petit billet sous le thème de l’enfance, donc de l’avenir.

Premièrement, « Le 30 janvier, 9 h 30, Le Québec tremblera! »

Alors, demain « des milliers de jeunes du primaire ainsi que le personnel des écoles et parents arrêteront toutes leurs activités pour sauter sur place durant 2 minutes sans arrêt. On estime que 60 000 élèves provenant de 300 écoles, d’un peu partout au Québec, souligneront février — le Mois du coeur. »

Cette initiative vise à sensibiliser les jeunes et les moins jeunes à l’importance de l’activité physique pour prévenir les maladies du coeur. Le communiqué de presse expose des statistiques assez alarmantes sur la situation actuelle. C’est .

Aussi, un autre communiqué de presse fait état de statistiques terrifiantes : « 700 millions d’enfants — presque la moitié de la jeunesse du monde — respirent régulièrement de l’air pollué par de la fumée de tabac. »

Voilà bien la preuve de l’irresponsabilité des adultes. Et la grande question, comment faire pour les responsabiliser, au-delà de communiquer l’information?

(Photo : imagesofbainbridge)


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