Posts Tagged 'soirée'

Victoire de 5 à 1 au 100e du CH : trop beau pour être vrai?

Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/

Je ne suis pas le hockey, mais il m’est arrivé souvent de le regarder cette saison, parce que mon travail de DJ me met souvent le nez devant l’écran géant, je ne peux pas le manquer. J’ai pu constater, même malgré ma piètre connaissance du sport, que le jeu du Canadien de Montréal est pour le moins sautillant…

De défaite en défaite, parsemé, en majorité, de quelques demi-victoires, je ne donnais pas cher de la peau des glorieux en cette soirée du centenaire. Et quand je suis arrivé au bar, vers 21h45, 5 à 0 pour les fêtés, ma mâchoire a failli se disloquer, et c’est presque pas une blague. Laissez-moi vous dire que ça ne m’a pas pris trop de temps pour élaborer la théorie que les dirigeants du CH ont dû payer un pot-de-vin aux dirigeants de l’équipe de Boston, question que les festivités ne se terminent pas en queue de poisson.

J’arrive chez moi et je vérifie le classement : Boston en 5e, Montréal en 12e position. Ayant un petit doute sur l’adversaire, je vérifie sur le site officiel du Canadiens et je vois ça :

Les Canadiens se sont payés (sic) un beau cadeau en l’emportant 5 à 1.

Ha ha ha!

(Je classe ce billet dans la catégorie « humour », mais, quand même, faut avouer que ce n’est pas impossible!)

Ajout :

Comment ne pas me conforter dans mon idée quand je lis ça :


2. Le CH qui passer (sic) au travers un 5 contre 3 pas rapport et va scorer de l’autre bord. Les fantômes étaient en forme pour le match du centenaire!

Une Douce rencontre

Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/

Peluche orange

Le sujet des sites de rencontre est venu sur la table quelques fois récemment, et par ma très grande faute. J’ai aussi constaté que beaucoup de gens ont des préjugés gros comme ça (pensez à quelque chose de très gros…).

C’est dans la même veine que la croyance selon laquelle les relations virtuelles sont des sous-relations parce qu’elles naissent et se passent sur le web. Ces relations ne sont pas a priori moins ou plus intéressantes que celles se passant dans la réalitosphère : elles sont et le jugement est laissé à la discrétion des personnes qui les vivent. Il en va de même pour les rencontres sur les sites comme Réseau Contact.

Il n’y a pas que les regards qui se croisent au hasard de la déambulation pour faire naître l’amour. Je sais que ce que j’écris est un truisme, mais il reste que bien des gens pensent que le coup de foudre est le summum pour bâtir quelque chose de grand…

J’aimerais donc vous raconter ma rencontre avec Douce, mon amour, la mère de ma fille. J’étais inscrit sur quelques sites de rencontre et je suis tombé sur un site qui s’appelle Net Club. Un de plus, pourquoi pas! On n’est jamais à court de chances… Je m’inscris et une semaine plus tard je reçois un message d’elle. Sa fiche est très humoristique, donc elle ressort du lot, mais elle n’a pas de photo (le meilleur plan pour les filles – ainsi, elles magasinent, elles chassent!). Je lui en demande une, elle m’en envoie deux, je la trouve très jolie et nous commençons à nous écrire.

Tout comme moi elle adore écrire (elle est bachelière en littérature française et quelques-unes de ses poésies se sont retrouvés publiés dans quelques revues), alors nous nous écrivions tous les jours de longs courriels. J’apprends qu’elle n’aime pas vraiment sortir dans les bars, alors que moi je gagne ma croûte depuis l’âge de la majorité dans ces établissements (il va sans dire que les chances de nous rencontrer ailleurs que sur le web étaient quasi nulles…). En gros, ça semble être le genre de fille que j’aurais tellement aimé rencontrer avant, une artiste, mais qui ne semblait pas compliquée pour deux cennes… (Ce qui s’est avéré exact : elle est la femme la plus facile à vivre que j’ai connu.)

Après quelque temps (une semaine, deux semaines?), nous étions mûrs pour un premier coup de téléphone. Fébriles avec nos combinés à la main, nous avions l’impression de déjà nous connaître, mais nos voix et nos oreilles étaient étrangères. Drôle d’impression. Nous avons réitéré quelques fois, apprivoisant ce nouveau mode de communication, et convenu d’un premier rendez-vous à son retour (elle était alors chez ses parents en Abitibi pour les fêtes).

Le fait de se voir se mouvoir a donné la même étrange impression qu’au téléphone la première fois. Mais la soirée, souper dans un resto japonais et bière dans un pub, a tôt fait de balayer l’étrangeté, pour la conclusion que je suis resté trois jours chez elle. Vous dire comment le fait de ne pas s’être rencontré de la même façon que nos parents était le cadet de nos soucis…

Et je terminerai en racontant la plus belle anecdote concernant notre couple. Après quelques mois de fréquentation, Douce me raconta une soirée, trois ans plus tôt, où elle se trouva, avec une amie, dans un bar où j’ai déjà travaillé. Toutes deux s’étaient retrouvées célibataires en même temps et elles avaient décidé d’aller reluquer les gars. Quelques consommations et quelques tours de radar plus tard, l’amie demanda à Douce lequel des spécimens dans la place lui plaisait. Elle pointa le DJ. Et vous vous douterez bien que c’était moi. Elle se souvenait que c’était un vendredi soir et je travaillais effectivement dans ce bar les vendredis. Et ce lien, elle l’a fait peu de temps avant de me le raconter.

L’ennui de la campagne, le bonheur de la soirée électorale!

Autant j’ai trouvé la campagne électorale ennuyante (mon quasi-silence à ce sujet durant le dernier mois est assez éloquent), autant j’ai adoré la soirée électorale que j’ai suivi à Radio-Canada. À ce jour, c’est réellement ma préférée. Rien ne s’est présenté comme prévu, j’ai espéré voir Jean Charest laisser échapper de justesse sa majorité et j’ai bien versé une larme ou deux en écoutant le discours de victoire d’Amir Khadir. Il faut que je spécifie qu’en même temps je massais le ventre de Douce, ainsi que son contenu tant attendu!

S’il faut que je l’explique, si j’avais pu voter*, ma tête me portait à cocher sur la candidature péquiste et mon coeur sur celle de Québec Solidaire, mais dans mon comté, c’est la tête qui gagnait la faveur du vote. J’aurais gagné mes élections!

Pour QS c’est bien, il y a une brèche pour que s’écoule dans le Parlement un autre point de vue (qui devrait, avec l’ajout de ce quatrième joueur, faire monter la sauce pour un remaniement du système de représentativité électorale). L’ADQ a eu cette chance dans le passé, mais il est clair pour eux que la porte se referme et qu’ils n’ont qu’un pied (amoché) pour la retenir. Je me porte très bien loin de leurs idées, mais je leur souhaite quand même que le départ de Mario Dumont ne soit pas seulement pour eux le kit d’assemblage du cercueil du parti… (Je ne sais pas pour vous, mais ce n’est pas clair s’il quitte complètement ou seulement la chefferie, voilà ses propres paroles : « Le temps est venu pour moi de tourner la page et de retourner près des miens. » Ça ressemble à une formule passe-partout, même si Radio-Canada affirme qu’il « a déclaré qu’il n’allait pas mener les troupes adéquistes aux prochaines élections provinciales. Il restera cependant en poste d’ici là. »)

Et le taux famélique de participation? Dans le fond c’est la faute à quoi! À la surdose d’élection, au cynisme, à l’anarchisme vulgaire, à la paresse, au fantasme de laisser agir les autres par procuration, et surtout au frette! Est-ce que j’en oublie?

Avec cette légitimité assez mitigée — et en plus une majorité par seulement 4 sièges, une différence de seulement 7% au suffrage avec le PQ —, nous allons voir si Jean l’arrogant va agir comme l’être serviable qu’il a décrit dans son discours.

Pour synthétiser le plus possible comment j’analyse les choix de la population, ça se partage entre le je-m’en-foutisme, l’achat de la paix, un mouvement défensif face à l’attitude d’Ottawa et la base : les positions immuables des souverainistes et des fédéralistes. Il semble que la position entre-deux-chaises a payé la note, et Mario Dumont est le plus grand perdant. Par contre, je ne peux pas lui enlever qu’il a fait l’histoire, et ce n’est pas rien. Il a tout mon respect. C’est un truisme, mais je l’écris quand même : l’erreur est humaine…

*Je n’ai pas pu voter parce que les règles d’Élection Québec empêchent toute possibilité de s’inscrire sur la liste électorale le jour du vote — contrairement aux élections fédérales —, et avec mon déménagement et tout ce qui tourne autour, je me suis retrouvé le bec à l’eau en pensant pouvoir régler ça en personne au bureau de scrutin… Et précédemment, lorsque j’avais pris un moment pour régler ça, il n’y a eu personne pour me répondre au téléphone du bureau du directeur de scrutin…

Ajout:

Je fais un tour d’horizon de quelques réactions à cette soirée électorale chez BRANCHEZ-VOUS!


Nethique.info

Finaliste Grands Prix AJIQ catégorie Illustration éditoriale

Catégorie : Illustration éditoriale

Fier collaborateur de…

Infoman
Reflet de Société
Un sous à la fois!

RSS Billets choisis de mon agrégateur (blogoliste dans la bannière)

  • Erreur, le flux RSS est probablement en panne. Essayez plus tard.

Archives

copyleft

Creative Commons License
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons.

Catégories

Statistiques (depuis 01/01/2008)

  • 633 381 hits