Posts Tagged 'révolte'

La rage totale

Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/

Avec la vague de séquestration de dirigeant d’entreprise en France, il me vient une réflexion sur la rage et vers où elle se dirige. Il faut vraiment être au bout du rouleau pour en arriver à ce geste et je doute fort que ça arrive ici ce genre de chose, où il n’y a que l’amour pour briser le moral, la morale.

Alors qu’ici on se débarrasse de sa vie et de celle de ses proches en pulvérisant des records, j’ai comme un doute que l’impossibilité d’une telle chose ici en est liée. Le repliement sur soi fait partie de nos moeurs, et une tendance à la culpabilisation, au masochisme. Du matériel à thèse.

Quand un petit village est capable de se mobiliser pour un talent local qui veut se faire faire la tête en mongol-fière en direct, on se dit que c’est le degré zéro de l’abnégation. Rien à voir avec cette rage totale qui déplace des montagnes. Où il n’y a qu’un pas pour se rendre à la roulette russe.

Courage pour courage — comment l’oublier cette rage quand elle se trouve même inscrite dans le mot « courage »? —, affronter vivant les conséquences de ses actes est un cran bien au-dessus du suicide. Et je l’écris bien ouvertement parce que les morts n’ont plus d’orgueil…

Je ne dis pas que j’irais moi-même séquestrer votre patron, puisque je suis bien d’ici. Même que sûrement je mangerais des galettes de boue à la place d’aller voler le gros gras, celui vivant dans son impunité bien coupable de vivre de ma misère.

Encore dans l’hypothétique, mais cette fois celle du héros, je serais celui qui n’a rien à perdre d’autre que la vie, mais en dernier, acceptant la souffrance comme l’enrobage de sa rage, n’ayant que la Loi du Talion comme éthique. Mais ici c’est pas beau être fâché, c’est méchant la révolte, l’indignation est un mauvais pli à repasser.

Et c’est bien pratique parfois pouvoir casser des objets. Certains en deviennent même un. L’autre ou soi-même.

(J’ai lu l’article que j’ai hyperlié après avoir écrit ce billet. Il aurait été tout autre si je l’avais lu avant. Je le prends donc pour ce qu’il est, avec toute sa dramatique. J’espère que vous ferai de même. Il reste que séquestrer est un geste lourd, même s’il fait office de marketing médiatique. Des gens l’ont fait.)

(Image : urline)

Du local et de l’international

Visitez mon nouveau blogue : http://www.renartleveille.com/

Comment je fonctionne, c’est que je garde tout plein d’onglets avec des billets dont je veux possiblement m’inspirer. Je me suis rendu compte que j’en avais trois du Prof Solitaire! Je vais donc en faire une compilation pour amorcer ce billet.

Le patrimoine québécois est à donner!

L’Église St-Eustache, où s’est joué un épisode crucial de la révolte des Patriotes en 1837 est offerte au « moins » offrant…

Le français recule toujours à Montréal!

Les dernières statistiques font peur, mais visiblement pas à tout le monde! puisque ça n’a pas fait tellement la nouvelle…

Le fédéral savait… et n’a rien dit

Ça, c’est un sujet dont on entend beaucoup parler, mais sa question et sa réponse méritent d’être pointés :

Quel est le premier rôle du gouvernement d’un pays démocratique?

Protéger et voir au bien-être de ces citoyens, voilà ce que serait ma réponse.

Comme vous pouvez voir, on nage dans les questions qui divisent les habitants de notre belle province! À ce propos, j’aimerais revenir sur toute l’histoire autour du Red Bull Crashed Ice. Ce n’est plus très d’actualité, mais je suis tombé sur un billet d’un dénommé Jean-François Grenier, voilà l’extrait qui m’a allumé :

Au Québec, on ne devrait pas avoir de Crashed Ice. Imaginez un peu! C’est faire la promotion de l’anglais que de donner un nom international à un événement international. Malheureusement pour nous, ça adonne que c’est aussi la langue contre laquelle nos extrémistes locaux en ont. Si nos ancêtres avaient été envahis par des Italiens, on serait tranquilles.

Devinez si je suis d’accord!

Primo, l’international. C’est un argument hautement fallacieux puisqu’on peut toujours se peindre de l’internationalisme en toute occasion! Je suis terrien, américain, nord-américain, canadien, québécois et térésien, je suis donc dans le tout et au-dessus de tout! Non, mais, quel est le cadre pour qu’un événement soit international et qu’un autre ne le soit pas?

Alors, quand toute la culture, les compagnies, les événements, etc., et les personnes seront internationalisés, donc standardisés, il n’y aura plus de problèmes… Ce que je comprends de cette rhétorique, c’est que le simple fait de se poser la question — à savoir s’il y a ou non du respect dans ce choix de nom d’événement — est extrémiste. Et cette problématique est imprimée dans le « local », justement. On ne peut pas faire abstraction d’une grande partie de la population parce qu’elle ne voit pas assez le monde au travers de la lorgnette « internationale »!

Et l’exemple de l’envahissement par les Italiens au lien des Anglais est comme un lapin sorti d’un chapeau haut de forme. C’est tellement secondaire ce détail de l’histoire, puisqu’on parle de l’anglais comme langue internationale versus le français comme langue commune d’un territoire. Que le ROC soit de langue italienne ne changerait pas plus cette dynamique que le fait que l’anglais serait moins présent physiquement. Et on sait qu’aujourd’hui la part du lion est de moins en moins du côté de la proximité, comme je l’appelle autrement : la réalitosphère.

C’est bien pour ça que je crois qu’il faut promouvoir, même dans un monde de plus en plus virtuel, donc international, une place de choix — la première! pour le français. C’est d’un grand défaitisme que de dire « c’est pas grave! » quand une société ne fait pas l’effort de donner une couleur francophone, donc locale, a un événement, même s’il était interplanétaire!

Selles de boeuf!

*

Notice : peut-être que certains constateront que je n’ai pas donné la grande part de mon billet à l’histoire incroyable de la localité de Shannon, puisque comparé, le fait français semble assez secondaire, j’en conviens. Cependant, il est de ces sujets dont il vaut mieux fuir les effluves explosifs…

Aussi, j’aurais bien pu rentrer là-dedans le discours de Sarkosy au sujet des relations Canada-France-Québec, mais je me le garde pour une caricature, en ligne sous peu.

Surtout, merci à ceux qui m’auront suivi jusqu’à cette dernière ligne!

Prendre ses aises au bureau…

Découvert via Dans l’antre de la découverte, source et artiste inconnu.


Nethique.info

Finaliste Grands Prix AJIQ catégorie Illustration éditoriale

Catégorie : Illustration éditoriale

Fier collaborateur de…

Infoman
Reflet de Société
Un sous à la fois!

RSS Billets choisis de mon agrégateur (blogoliste dans la bannière)

  • Erreur, le flux RSS est probablement en panne. Essayez plus tard.

Archives

copyleft

Creative Commons License
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons.

Catégories

Statistiques (depuis 01/01/2008)

  • 633 384 hits