Posts Tagged 'refus'

Charest dans l’eau chaude (jusqu’à ce qu’elle refroidisse?)

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Ça ne va pas super pour notre premier ministre québécois.

Un gentil lecteur m’a fait part d’une anecdote concernant Jean (John James) Charest que j’ai retrouvé, et sur Wikipédia, et sur L’Encyclopédie Canadienne :

Pendant qu’il se trouve en Nouvelle-Zélande lors des Jeux du Commonwealth en janvier 1990, il démissionne du Cabinet pour être intervenu dans une cause juridique et avoir malencontreusement communiqué avec un juge dans une affaire concernant l’Association canadienne d’athlétisme.

Il suggère, en lien avec son refus d’une enquête publique, qu’il « n’aime pas trop les juges, qu’il a peur de la justice ou qu’un juge se corrompt mal ». Ha ha! C’est une bonne piste!

Personnellement, je me réjouis surtout de voir que la question de l’enquête publique n’arrive pas à fuir l’actualité. Que la pression publique et médiatique le martèle, hé hé!

Autre chose qui ne doit pas trop lui faire plaisir, et ce qui semble être à première vue un autre contrecoup de son entêtement : « Sondage Léger Marketing-Le Devoir – Le Parti québécois passe en tête ».

Et le supplément de salaire qu’il reçoit de son parti qui « revient de façon occasionnelle dans les médias »…

C’est bien excitant pour quelqu’un comme moi qui y suis allergique, mais, de toute manière, beaucoup d’eau a le temps de passer sous les ponts jusqu’à la prochaine élection provinciale.

Reste à voir quand l’amnésie collective va engourdir. Est-ce que dehors la neige devrait donner un indice?

Ajout :

Pour envoyer un courriel demandant la tenue d’une commission d’enquête aux politiciens : ici.

Enquête publique : Le gouvernement Charest sur la défensive

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Ne bouge surtout pas!

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

L'archer

Je suis tombé sur cette photo la semaine dernière. Elle m’a troublé.

Au-delà de la confiance aveugle, j’y vois une allégorie de notre condition sociétale. Les anarchistes (enfin, quelques-uns), qui ne doivent plus beaucoup m’aimer, seront peut-être heureux de lire que je vois dans cette photo notre assujettissement au pouvoir.

On nous organise et la majorité s’installe, sans dire un mot, la baloune entre les dents, le risque inhérent étant un concept mou, une suite de lettres sans substance.

Alors, il reste le refus. Le problème, c’est que le refus n’attend que le poids du nombre. Et il ne saurait se décliner en une seule théorie, même une myriade ne saurait faire atteindre le point de bascule puisque c’est l’utilité, la survie qui prime. La philosophie ne rime malheureusement pas avec la survivance, elle est un luxe.

Mais comment ne pas voir la contradiction qui s’installe? C’est la survie qui empêche et entretiens le refus, comme possibilité. La peur de perdre empêche la fuite dans la rébellion, et l’état de survivance est souvent l’étincelle qui l’allume. Et tout cela, toujours dans le déficit.

C’est l’habileté de l’archer, ou plutôt la croyance en son habileté, voire sa virtuosité, qui tient tout ça ensemble. Qu’il soit personnellement et pour la plupart un mauvais homme n’est même pas important. Sa place dans la photo est tout ce qui compte. Et il est interchangeable.

À cette distance, il n’a pas de visage.

Quelques vérités sur le processus de sélection des maisons d’édition

Samedi dernier, un compagnon de travail, portier, m’a présenté une amie à lui, écrivaine, qui a déjà publié deux romans. Je ne la nommerai pas, n’ayant pas les moyens de lui demander rapidement la permission. (Mais bon, il me disait à un moment donné dans la soirée qu’il essayait de lui « vendre » mon blogue, alors peut-être qu’elle viendra elle-même ici se nommer…) Et je sais bien que cela pourra intéresser quelques membres de la blogosphère (et aussi quelques lecteurs intéressés par la pratique littéraire), puisque je sais pertinemment que nous avons tous ce rêve de nous faire remarquer par une maison d’édition établie et reconnue.

J’ai eu quelques minutes pour discuter avec elle du monde de l’édition et de l’écriture, elle m’a donné de bons conseils, et surtout, expliqué une vérité que je vais vous exposer ici. Elle me racontait une anecdote, dont je ne me souviens plus exactement les tenants et aboutissants, mais qui a eu pour résultat de lui faire savoir qu’un refus d’une maison d’édition ne veut pas nécessairement dire que l’oeuvre soumise a été lue (du moins dans sa totalité)…

Alors, ce que j’ai compris, c’est que certaines maisons d’éditions (peut-être même toutes), vu la quantité phénoménale de manuscrits qu’ils reçoivent, font une première sélection en se basant seulement sur le titre de l’oeuvre — c’est le conseil qu’elle m’a donné (en la paraphrasant) : « Donne un titre qui fesse, tu pourras de toute façon le changer au besoin après coup, si tu es publié. » — et qu’il est donc possible qu’un refus se base seulement sur cette donnée.

Mais là l’anecdote me revient : le roman de l’écrivaine en question avait été accepté pour publication et elle était allée chercher une copie de son manuscrit dans une autre maison d’édition (sûrement pour avoir une copie de travail). Après quelques recherches, on lui a remis son manuscrit qui se trouvait dans la liste des non lus. Le préposé lui a spécifié qu’on s’apprêtait justement à lui envoyer une lettre de refus.

Je parlais de ça à Douce et elle m’a rétorqué du tac au tac qu’elle a entendu quelque part, il y a longtemps de cela, qu’il y a une pratique des maisons édition qui consiste à ne lire seulement que quelques pages au début, quelques pages au milieu et quelques pages à la fin. C’est légitime, mais avouez qu’il y a quelque chose d’assez injuste là-dedans, surtout quand les auteurs refusés croient qu’un couperet subjectif est tombé sur leurs oeuvres en bonne et due forme alors que le manuscrit n’a même pas été ouvert, ou si peu, dans ce dernier cas.

Ça me fait penser au passage de Raphaële Germain à Tout Le Monde En Parle, alors qu’elle parlait de sa chance d’avoir une bonne partie de la communauté artistique dans sa famille versus le nombre de manuscrits d’écrivains de talent qui se perdent dans les méandres de la malchance éditoriale. Cela soulève une super question : objectivement, aurions-nous un paysage artistique hautement hasardeux et mené en majorité par le bal des relations privilégiées?

Je ne connais pas cette auteure, mis à part pour l’avoir vu quelques fois à la télé. Je n’ai jamais lu un de ses romans, ni rien lu d’elle, mais je me demande quand même (assez gratuitement) si la place qu’elle prend dans l’espace médiatique n’empêche pas quelqu’un ou quelqu’une de nous éblouir encore plus qu’elle peu le faire, sans vouloir lui enlever son talent, si talent il y a (restons suspicieux). Et c’est certain que je me le demande tout autant pour les autres qui ont eu leur chemin tracé d’une manière royale, comme elle. Admettons qu’il y a pour ceux-là plus de droits à l’erreur, et parfois même, plus d’acharnement à les faire parader malgré le fait que ça ne lève pas…

Bon, je déroge un peu, mais au moins je n’ai pas nommé personne : ça se serait éternisé encore plus. Concision, quand tu nous glisses entre les doigts…

J’aimerais conclure en vous faisant remarquer la perte de temps, d’argent et le gaspillage de papier dans le processus de sélection des manuscrits chez les maisons d’édition. Selon la quantité de pages, ça coûte pratiquement aussi cher qu’un roman sur les tablettes des librairies pour l’impression d’un manuscrit, il faut se déplacer pour l’imprimer, retourner chercher la copie dans le cas d’un refus, et tout le gaspillage qui compte puisque ces copies se retrouveront aux poubelles, et dans le meilleur des cas au recyclage. Heureusement, quelques maisons d’édition acceptent les copies digitales : à mon souvenir, Les Intouchables est une de celle-là.

J’espère par ce texte vous avoir insufflé un peu d’espoir, et surtout de confiance en soi. Pour ma part, ça fonctionne, même si je ne crois pas recommencer tout le processus. Qui vivra verra.

(Photo : mentzel63)


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