Il y a trop de sujets à élaborer, je me sens écartelé par une quantité effroyable de chevaux tous plus fringants les uns que les autres!
Mais c’est la fin de semaine, donc le début de ma semaine de travail, cela dit dans l’expression commune de la normalité, et de pondre un texte de fond me noierait, me viderait des quelques énergies qu’il me reste encore en disponibilité. Faut dire que ma semaine a commencé plus tôt, remplacement mercredi, et dans un autre bar en plus!
Alors, je préfère errer au gré de mon humeur très positive, malgré la déconfiture générale, avec laquelle je ferais bien de la marmelade à m’en rendre malade… Le cliquetis mat du plastique des touches que mes doigts martèlent est quasi suffisant à meubler mes pensées. Voilà un bon exemple d’un texte autoréférentiel! Je me fais bien rire en ce moment!
C’est drôle comment le cours de la vie se constitue d’absurdités, que même l’humour absurde réussi à supplanter. Beaucoup de gens peuvent bien trouver la vie difficile et se réfugier dans le divertissement niais… La marche des millisecondes, des secondes, des minutes, des heures, des jours, des semaines, des mois et des années n’est pas mise en scène par personne, comme les amants de la fiction religieuse aiment à le penser. Ha ha! à la recherche du metteur en scène suprême, voilà le combat planétaire!
Bon, je dis à demi-mot que je veux écrire léger : pas très concluant…
Je me reprends.
Bon, je suis allé faire un peu de rangement, question de m’occuper de la vie qui compte et d’accueillir Douce dans un appartement décent! Je ne suis pas très bordélique, mais ce sont des petites attentions qui ont leurs importances en amour au quotidien…
Justement, elle arrive dans cinq minutes, je vais devoir finir ça en queue de poisson, question de garder ça dans l’ambiance de l’improvisation!
(Photo : shannonkringen)
Commentaires récents