Posts Tagged 'PKP'

LiberTé comme dans Tartineau

Visitez mon nouveau blogue : http://www.renartleveille.com/

lego-de-richard-martineau

Inssssssupportable!

J’ai été rouge comme une tomate pendant une bonne partie de TLMEP…

Le problème avec Martineau, ce n’est pas tant qu’il continue à écrire pour le JdeM, mais bien qu’il se justifie de la sorte. Nous ne sommes pas dupes : ce qu’il considère comme sa très grande liberté est de la poudre aux yeux pour tenter de voiler ses valeurs. S’il disait plus franchement : je me contrecrisse de la solidarité, d’avoir l’air égocentriste, j’ai peur que PKP me considère de l’autre bord de la clôture; je respecterais au moins un peu le personnage!

Et puis sa crisette de diva quand Raynald Leblanc lui a dit qu’il ne le lisait pas! Un peu de retenu Richard, t’as l’air d’une grosse boule d’émotion, d’un geyser d’orgueil, on pourrait croire que tu as seulement un égo en guise de pensée, que ton plan de carrière se résume à de l’opportunisme!

Ah! c’est vrai, on le croit déjà…

La vie d’artiste en minuscule

Encore, au sujet de l’émission Tout Le Monde En Parle, étant donné l’omniprésence du sujet de la littérature avec les deux auteurs Marie-Sisi Labrèche et Audrey Benoît, assez rare à la télé quand même, il y a quelque chose qui m’a chicoté… Je savais bien que le paiement des droits d’auteurs était minuscule, mais j’ai sursauté quand j’ai entendu « 1 dollar par copie vendue »!

Même Marie-Élaine Thibert qui berce les jours des matantes et des secrétaires est obligé de ramasser son argent pour s’acheter une maison, en tout cas c’est bien ce qu’elle a dit. Je ne sais pas si c’est vrai, mais coudon, c’est compréhensible pour un artiste alternatif, mais je trouve ça un peu incroyable pour une Miss popularité! Sûrement un contrat merdique avec la gang à PKP…

Je ne voulais pas partir sur la Thibert, désolé. Non, ce qui me chicote le plus, c’est qu’il a été dit pendant l’émission, par rapport à un livre ou à un album, que 2 dollars irait à une oeuvre de charité ou sociale quelconque. Merde, vu de même, les miettes que reçoivent les artistes sont deux fois moins importantes que les miettes qui vont à des oeuvres! (On voit très bien aussi le fossé creusé entre les termes « artistes » et « oeuvres »…)

Les artistes sont comme l’os autour duquel se développe la viande. On dira ce qu’on voudra, on pensera ce qu’on pourra, mais les artistes sont seulement des faire-valoir. Leur travail est comme le ruban qui orne le paquet-cadeau, le cadeau étant tout ce qui va mal, ou bien, selon notre vision des choses.

Même l’adage, « c’est pas facile la vie d’artiste, surtout quand t’es pas vedette », est devenu périmé…

(Photo : petit mouvement)

J’appuie MédiaMatinQuébec!


C’est le 100ième journal gratuit MédiaMatinQuébec qui vient d’être distribué ce matin à Québec! Cette initiative des syndiqués du Journal de Québec (Quebecor) fait office de moyen de pression dans un conflit qui dure depuis 11 semaines.

Le dimanche 22 avril dernier, Quebecor a mis les employés-es de la rédaction et des bureaux du Journal de Québec en lock-out. Par solidarité, les employés-es de l’imprimerie ont déclenché la grève. Cela n’a pas empêché la multinationale, qui avait préparé son coup de longue date, de publier son édition du lendemain. Par contre, personne ne s’attendait à voir les syndiqués-es lancer leur propre quotidien parallèle, Média Matin Québec.

Et vlan dans les dents PKP!!!

Si vous voulez plus de détails et même participer à cet appui, Tétoine s’est occupé de tout!

Si, selon vos valeurs, une couverture médiatique de qualité est produite par un journaliste sur le terrain, en mesure de comprendre la réalité du sujet qu’il doit couvrir, n’hésitez pas à apposer cette bannière sur votre blogue.

Pour lire un autre article sur ce sujet, si vous n’êtes pas encore au courant de toute l’histoire, je vous conseille de vous rendre ici.

Roberge et Rogatien

Pour ceux qui ne connaissent pas encore lecasroberge.com, ça serait un bon petit court métrage d’introduction à son univers humoristique. Pour avoir connu Benoit Roberge (connu, c’est un grand mot!) aux Auteurs du Dimanche dans le temps où ça se passait encore dans un petit bar sur Rachel (dont je ne me souviens plus le nom) et où il m’avait tellement fait rire, déguisé en curé (excité et grivois comme c’est pas possible) avec sa description très imagée d’une relation sexuelle orale qui ressemblait un peu à ça :

−…et elles lui sautèrent dessus comme une mouette devant une frite!

Alors, je suis bien content de le suivre maintenant sur le net, bien que je sache qu’il passe à la télé parfois, mais ç’a tout l’air que je ne fréquente pas assez le ou les postes de ses employeurs…

Ça me fait penser, je viens de rencontrer avec Douce le vrai chauffeur de taxi, vous savez, celui qui a influencé Patrick Huard pour son personnage de Rogatien Dubois Jr. qu’il a popularisé avec l’émission Taxi 0-22! (Ça me fait aussi penser que le show de Huard, le premier où il a interprété ce personnage a été un des seuls spectacles d’humour que j’ai vu de ma vie, et je ne suis pas très sorteux… : je suis plus un gars de gang, et je possède tous les DVD de Rock et Belles Oreilles, Les Bleus Poudres, les Chick’n Swell, etc. Je me souviens que ce numéro-là m’avait particulièrement frappé!)

En tout cas, tout ça pour dire que le chauffeur en question nous a dressé l’historique de la rue Newman dans Ville Lasalle, selon les entreprises qui ont déménagés, fait faillite, les magasins qui ont fermés, en finissant par faire un lien avec les générations… C’était pas fou : au-delà de trois générations, les grosses compagnies tombaient; mais bon, il donnait seulement Steinberg comme exemple… Tout ça pendant le temps d’une course d’environ douze dollars!

Vers la fin, il a aussi fait une bonne blague :

−…imaginez-vous si Péladeau avait eu juste une fille

Je n’ai pas osé rien répondre, pourtant j’en aurais eu beaucoup à redire!

Pour que tout ne goûte pas PKP

Avec cette histoire de lock-out au Journal de Québec, j’avoue qu’il est facile de critiquer PKP et c’est vrai que les critiques contre cet homme peuvent paraître simplistes parfois. C’est comme si c’était obligatoire de chialer contre lui parce qu’il est riche et puissant. Je dirais à ceux-là d’étayer un peu plus leurs arguments, car oui, il est possible de critiquer cet homme pour d’autres raisons qu’une haine viscérale et quasi génétique, même si je la ressens parfois (comme certains d’entre vous la ressentent sûrement pour moi…) pour ceux qui n’ont qu’une philosophie centrée sur leur profit à court terme. Par exemple, son père, ayant étudié en philosophie, justement, me paraissait plus humain.

Et ce n’est pas tant la haine des patrons. Moi, par exemple, les miens sont vraiment humains et respectueux envers les employés — ce sont en plus des amis que j’ai rencontré pendant mes études : la preuve que je ne suis pas extrémiste comme certains peuvent le penser. Surtout, le plus important, ils n’ont pas un quasi-monopole et le moyen de faire de la convergence comme Quebecor. Ils font parti des PME. Et j’y repense, le pire, c’est qu’ils pourraient commencer à en faire un peu de convergence, car ils possèdent quelques bars et viennent de lancer un label de disque et de sortir un album avec un artiste. Ils pourraient très bien me faire de la pression, mais je n’ai même pas reçu de leur part de disque de cet artiste alors que je suis DJ pour eux… Et moi-même, je ne suis même pas capable de profiter du fait que je suis DJ pour faire de la promotion pour mes propres chansons quand je travaille. Bien des gens me disent que je devrais, mais je ne me sentirais pas à l’aise de le faire si je n’ai pas fait un petit bout de chemin de mon côté, comme avec les nouveaux artistes qui parviennent à mes oreilles, d’une manière ou d’une autre. Et, je ne suis pas très opportuniste, car je me tire dans le pied en partant, étant artiste, en critiquant le média le plus puissant de la sorte, mais je m’en fous : en plus, ça me surprendrait beaucoup que Quebecor m’approche un jour, je ne cadre pas trop avec leur philosophie, au départ…

Pour revenir au sujet principal, un autre exemple emblématique de la doctrine de PKP : je me suis retrouvé par hasard sur le blogue de Dominic Arpin (employé de cette oligarchie médiatique) dernièrement et, à un de ses sujets, j’ai voulu écrire un petit mot pour diriger les gens intéressés vers mon blogue, où j’ai écrit un commentaire sur le même sujet (J’ai un secret pour vous). Quand j’ai appuyé sur « Envoyer », j’ai vu un petit message du genre apparaitre : « Erreur. Vous ne pouvez pas insérer d’adresse ou de code HTML ». Un peu déçu et outré par cette interdiction qui dénature à mon avis le concept même du blogue, j’ai envoyé un message directement au blogueur pour lui expliquer mon point : que je trouvais assez bizarre que son blogue ne permette pas ça comme pratiquement tous les autres blogues, surtout qu’il discute lui-même du web et des découvertes qu’il y fait dans le sien.

Quelques minutes plus tard, je recevais une réponse de sa part. Il me donnait tout à fait raison : il faisait de la pression auprès des instances supérieures pour que ça change. Ça m’a surpris, étant donné que personnellement, je l’avoue, j’ai un préjugé défavorable envers tout le monde qui gravite autour de Quebecor. C’est que je ne vois pas la culture comme eux, je trouve qu’ils la travestissent la plupart du temps vers du divertissement complaisant, consensuel, fade et sans goût distinct. Oui, je sais, les goûts ne sont pas à discuter…

Je peux me mettre dans la peau de cet homme et je suis certain que son désir le plus cher est que toute la culture au Québec, et ensuite le monde, passe entre ses mains pour que tout goûte un peu le PKP. Ça va pas mal à l’encontre de l’idée derrière la Déclaration universelle de l’UNESCO sur la diversité culturelle. Pour la totalité des travailleurs de l’industrie culturelle, n’y a’-il pas une différence entre travailler pour Quebecor et travailler pour pleins de petites compagnies? La différence réside dans les produits culturels qui en résultent, étant donné le nombre plus ou moins élevé des décideurs, c’est-à-dire sur quels poulains tout l’argent disponible des Québécois ira et qui influencera les achats.

Je crois que n’importe qui a trop de pouvoir est susceptible de se comporter en dictateur : c’est la nature humaine paraitrait-il! De le défendre en clamant qu’il fait travailler des gens est simpliste : les gens travailleraient quand même si le pouvoir était séparé en plus de mains.

Je suis un mal nécessaire, comme tous ceux qui rejettent cet état de fait. C’est sain pour une société d’avoir des éléments discordants. Et le pire, je peux très bien chialer, car je paye chaque mois mon tribut au roi Peladeau, deuxième du nom.


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