voir le rouge
la tête qui dégage comme une ampoule
c’est décoder la page blanche à coup de hache
je ne reviendrai pas en arrière de mes pompes
hier le désir
rien demain
la liberté me pousse
agresse tout ce qui bouge danse
les mots arrivent comme des bouts de legs
la peur n’est qu’un spectacle
j’irai cracher plus loin
pour que tu glisses dedans
nain de déveine en cloche
mais le chapeau quotidien
qui saigne les tympans
je le répète
Le sang me vient aux yeux, la chaleur fournit de la lumière, l’inspiration arrive dans la violence. Le passé est la marque du vide, de l’incertitude de demain. L’excitation du choix plante ses crocs dynamiques, le sens est récurrence, digne du par coeur, aux rideaux se soulevant de l’angoisse par procuration. Le piège est au futur, simplement déstabilisant, pour le petit être dans sa bulle. Au jour le jour, la ceinture se resserre sur sa tête, l’acouphène est répétitif.
Je vois la violence et ses contrecoups possibles.
Regarder en arrière est comme lancer des dés.
Gager sur la peur.
L’incertitude de la solidité des murs.
La sirène d’alarme répète son chant même si c’est dans le silence.
Commentaires récents