Posts Tagged 'origine'

Nom de code : John James Charest

Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/

Jean Charest (zoom)La polémique arrive parfois à des endroits où on l’attend le moins. Hier soir, à la suite d’un billet de Patrick Lagacé où il souligne la participation à une pub de Jacques Demers où on voit sa photo et un slogan utilisant le terme « sénateur », j’ai laissé un petit commentaire en blague au sujet de notre Premier Ministre québécois :

Pour quand une pub avec la face de John James Charest?

Ce matin, je suis devenu la cible de certains commentateurs parce que j’ai utilisé le vrai nom de Jean Charest. On me traite d’idiot (où sont les modérateurs?!) parce qu’apparemment je pointerais son origine linguistique comme certains aux États-Unis pointent la race du Président. On me dit que je suis insultant pour les anglophones, on me dit que je nuis à mon « mouvement “Séparatiste” », et on me traite de raciste et de conspirationniste. Soyons sérieux…

Oui, j’avoue que c’est beaucoup par sarcasme que je l’utilise, mais d’un autre côté je suis en droit de me demander pourquoi cette utilisation officielle de « Jean »! Par peur de ne pas avoir assez un « air québécois »? Pourtant, par exemple, il me semble que Brian Mulroney était considéré par tous comme étant québécois même s’il a un nom complètement anglophone, non?

Être ou ne pas être, telle est la question. John James Charest est son vrai nom, ce n’est pas un secret. Je ne comprends pas par quelle distorsion cognitive on peut arriver à considérer que c’est une insulte aux anglophones que de le pointer!

Moi je pense plutôt que c’est une insulte aux Québécois que de maquiller son nom à la francophone, comme si « John James » était un empêcheur de quoi que ce soit, et une insulte particulière aux anglophones, comme si un prénom anglophone était une tare…

Je serais donc curieux de connaître l’historique de ce changement de nom.

Un Anglo pour l’indépendance du Québec (à ses conditions)

Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/

Mes yeux se sont tellement écarquillés quand je suis tombé, la semaine dernière, sur le billet, « Why Canada must End: Pourquoi le Canada doit cesser d’exister », paru sur Amériquébec. C’est au sujet d’un livre de Tony Kondacks, « un Québécois anglophone d’origine montréalaise », dont le titre est bien sûr « Why Canada must End », avec en sous-titre : « How to Achieve Quebec Independence ».

Ce qui est le plus surprenant, c’est que l’auteur de ce livre, disponible gratuitement sur son site, « qualifie la Loi 101 de ségrégationniste ». Donc, en gros, son argumentaire tourne autour de l’idée de donner aux anglophones la région du Québec où ils sont majoritaires, qui deviendrait Québec West — et où on « abandonnerait l’usage de la Loi 101 ou de quelconque législation en faveur d’une langue » —, en échange d’un Oui à un référendum sur la souveraineté.

Cette idée a le mérite d’être pragmatique. Entre convaincre les anglophones d’embarquer dans le projet indépendantiste comme on le fait en ce moment et ce que Tony Kondacks propose, il est clair que la balance persuasive penche de ce dernier côté. Voilà la preuve que la majorité des Anglos ne lâcheront jamais le morceau… linguistique! Alors, si placarder du français partout ne réussit pas à leur faire comprendre que la province du Québec est française, globalement, qu’est-ce qui réussira à leur faire comprendre? (L’histoire autour du Theatre Ste. Catherine est un des forts symptômes.)

Donc, personnellement, j’en suis à me dire que nous aurions tout à gagner à ce que la communauté anglophone suive cette voie. Déjà, cela commencerait à démontrer que l’appartenance au Canada ne tient pas à grand-chose, finalement. Combien de francophones fédéralistes continueront de s’accrocher à cette chimère si leurs compatriotes anglophones tournent les talons?

Retour sur les Patriotes

Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/

Je viens de publier ma dernière contribution à L’événement sur le web, et au sujet de la fête des Patriotes, enfin, moins de la fête que de ceux qu’on serait censé fêter. En faisant ma recherche, j’ai bien remarqué le vide du côté des souverainistes blogueurs. Ce sont plutôt quelques droitistes (qui sont beaucoup en même temps antisouverainiste) qui ont souligné la chose, répliquant à quelque chose qui ne s’est comme pas passé…

J’ai lu avec attention leurs accusations envers ceux qui réécriraient l’histoire afin de mousser la cause souverainiste. Oui, j’ai compris que les Patriotes n’étaient vraiment pas des Québécois voulant se libérer du Canada, mais bien des Canadiens-Français et de Canadiens-Anglais voulant se libérer de l’Empire britannique. Je dis « compris », mais c’est plutôt que j’y ai porté attention pour une fois, car j’ai cette tendance à trop vouer ma fidélité au présent. Cette fête aura au moins servi à ça de mon côté.

Pour dire vrai, malgré ce constat, mon désir de nous voir dans un pays à nous ne fléchit pas d’un micron, au contraire. Ce désir de liberté ancestral ne se tarit pas parce que le contexte est différent, au contraire. De toute façon, je ne suis pas de ce côté parce que je me suis fait manipuler, par des biais ou par la peur.

Et c’est bien ce que tentent de faire ressortir ces chers statu-quo-istes. C’est un peu ridicule d’essayer de faire endosser le costume du fanatique patriote à pas loin de la moitié de la population du Québec alors qu’ils ne sont qu’une poignée. Et je ne dis pas qu’ils n’ont pas le droit de s’énerver le poil des jambes en public. À chacun ses fantasmes.

Yoyolande James

Ce billet vient de paraître parallèlement sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires seront ici fermés, alors si vous désirez en laisser un ou bien les lire, suivre l’hyperlien précédent.

C’est par un billet de la blogueuse Nicole que j’ai appris que Yolande James, la ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles, a présenté la nouvelle stratégie de son gouvernement (synthétisée ici par Louise Leduc de La Presse):

Dès 2009, avant d’arriver au Québec, les immigrants devront avoir signé une déclaration démontrant qu’ils comprennent les valeurs du Québec, une société libre et démocratique où les hommes et les femmes ont les mêmes droits et où le français est la langue officielle.

Pourtant, le 22 octobre dernier, Madame James annonçait en grande pompe qu’il n’était « pas question que le gouvernement oblige tous les candidats à l’immigration à connaître le français avant de débarquer au Québec ». Il semble y avoir volte-face, mais la réponse se trouve à la fin du premier article cité :

En cas de bris de contrat (sic), l’immigrant ne pourra cependant pas être renvoyé dans son pays d’origine puisque (sic) aucune coercition ne sera exercée.

Visiblement, c’est une tentative de réunir l’opinion publique autour d’un double message. C’est le même désir d’en donner beaucoup pour calmer la crainte des francophones de voir le français reculer avec l’arrivée massive d’immigrants et de satisfaire à la fois les autres qui n’en ont rien à faire. C’est du symbolisme, autant que celui de la nation Québécoise dont nous a servi Stephen Harper et qui leur sert d’argumentaire. En espérant quand même qu’il sera porteur pour les nouveaux arrivants et qu’ils ne se seront pas fait dire le truc en catimini… Avec Immigration Canada dans les parages, j’en doute fortement.

Nicole se demandait : « est-ce que ça aurait un quelconque rapport avec la tenue possible d’élections en décembre? » Je dirais que oui simplement parce qu’il n’y a qu’une semaine entre les deux annonces. Le parti libéral a travaillé très fort pour se donner une aura consensuelle sur la question de l’immigration. Sans oublier la question linguistique.

Encore, une phrase de l’article de Louise Leduc me questionne beaucoup :

Au surplus, les immigrants devront commencer l’apprentissage du français avant de quitter leur pays d’origine.

Désolé, mais concrètement, je ne vois pas comment cela pourrait être contrôlé. Ce « contrat » ne semble pas être un test en bonne et due forme, alors tout repose seulement sur la bonne foi des candidats. Espérons que cela les influencera dans le sens voulu, en apparence.

Reste dans ton trou Falardeau!

Je suis bien content d’avoir vu à l’instant l’entrevue de Pierre Falardeau à TLMEP. Et la présence de l’ancien pirate informatique Mafiaboy, Michael Calce, sur le plateau, ainsi que Patrick Norman, est venue dresser un beau petit plat dont je vais me servir à l’instant. Premièrement, après avoir lu la chronique de Falardeau à la suite de quelques billets incendiaires, du brûlage d’allumette au feu de la St-Jean — dont Burp, Simplement, Satellite Voyageur, Journal à quatre mains…, Scotch et sloche, et Le blogueur citoyen —, j’ai attendu d’écouter le principal intéressé dans la cour de la principauté de Guy Antonio Lepage.

Est-ce que quelqu’un au Québec ne s’est pas rendu compte que pour Falardeau l’insulte est une seconde nature? Cette question en soulève d’autres, mais j’y reviendrai. Quand il écrit « japanouille à barbiche », ce n’est pas du racisme, c’est de l’injure au premier degré. Son cerveau est entièrement dédié à la cause souverainiste, et c’est là son plus grand problème : il en oublie les conventions qui font que de pointer un trait ethnique ou physique présuppose un préjugé. « Nouille » est l’insulte, « japa » et « barbiche » la caricature. Si David Suzuki était sympathisant des souverainistes québécois, son origine ethnique ne serait pas une donnée qui empêcherait l’amitié de Falardeau. Donc, ce que je peux lui reprocher à cette grande gueule, c’est de se garrocher dans les pièges avec un empressement juvénile.

En parlant d’adolescent, j’ai sursauté quand j’ai entendu l’ancien pirate informatique devenu adulte trouver devant lui un total inconnu en Patrick Norman. Quand je demandais au début du paragraphe précédent, « est-ce que quelqu’un au Québec », je me suis même demandé si Michael Calce, québécois d’origine, avait une idée de qui était Pierre Falardeau… C’est une question qui demeurera sans réponse, mais son inconnaissance de Patrick Norman prouve bien qu’il n’habite pas dans le même Québec culturel que moi, malgré sa proximité géographique. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas le chanteur, il faut vraiment vivre ailleurs dans sa tête pour ne pas l’avoir remarqué. Bon, je suis un peu dur, il n’a que 23 ans…

Pour revenir à Falardeau, je crois, comme le blogueur qui tient Scotch et sloche, que « l’article de Cassivi est une marde commandée d’en haut pour essayer de trouver quelque chose pour planter Falardeau, […] Ce n’est pas parce que j’ai hâte que Falardeau change sa cassette que j’approuve qu’on le traîne dans la boue […] Ce n’est pas parce que Falardeau est borné qu’il est raciste, xénophobe ou imbécile. » Je rajouterais que son article, sa chronique d’opinion est une entourloupette intellectuelle. Je suis assez d’accord avec son portrait, mais son accusation de racisme ne tient sur absolument rien. Rarement lut quelque chose d’aussi chancelant.

J’attends maintenant vos briques et vos fanaux…

(Photo : Karl-Philip M. G.)


Nethique.info

Finaliste Grands Prix AJIQ catégorie Illustration éditoriale

Catégorie : Illustration éditoriale

Fier collaborateur de…

Infoman
Reflet de Société
Un sous à la fois!

RSS Billets choisis de mon agrégateur (blogoliste dans la bannière)

  • Erreur, le flux RSS est probablement en panne. Essayez plus tard.

Archives

copyleft

Creative Commons License
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons.

Catégories

Statistiques (depuis 01/01/2008)

  • 633 384 hits