Voilà c’est fait!
C’est ce matin à 7h47 qu’elle a mis son petit nez face à l’air, devant l’époque. C’est toute qu’une provocatrice de larme pour moi, qui n’a pratiquement rien fait d’autre qu’attendre de voir venir. Et encore là, l’oeil dans la flotte, alors que j’aperçois son premier sommeil que j’ai scruté à la loupe photographique. C’est automatique.
C’est du merveilleux pour l’âme que d’avoir un coup de foudre de cette ampleur. Surtout après le choc initial d’avoir vu cette voyageuse carambolée, bleue, blanchâtre, tachée du rouge de l’effroyable mystère, dans son hyper réalité sauvage. Je ne me doutais vraiment de rien, je ne pensais pas qu’une si petite chose pouvait m’habiter à ce point aussi facilement, et rendre le gros bon sens aussi stérile.
Et cette odeur qui me suit alors que je suis encore seul dans ma demeure. Me donne envie d’aller m’en enivrer tout de suite sans passer go.
Je respire par le nez. J’ai toute ma vie pour suivre la sienne. Il me semble que le verbe aimer était trop mince avant ce jour…
Ajout:
Ce billet se retrouve à la huitième place dans le palmarès mondial WordPress.com couvrant les blogues francophones. Le papa est plus content que le blogueur, merci!
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