Ouin, il se prend pas pour de la marde le Foglia :
Le pire, c’est que je hais Daniel Boucher (son personnage : pour m’être pogné avec lui à l’époque de son premier album à cause d’une histoire de manteau que j’avais laissé sur le comptoir à côté de mon cubicule de dj assez longtemps après trois heures — je n’étais pas et je ne suis pas encore le gars du vestiaire…; sa musique et ses paroles que je trouve tellement convenues), mais je n’irais pas jusqu’à écrire que je pourrais me transformer en son clone au niveau créatif en criant : ciseau!
Mais au moins, Daniel Boucher fait sa petite affaire dans son coin, s’enfle seulement la tête pour ce qu’il fait…
Pour le reste de sa chronique (que j’ai lu par les bons soins de Patrick Dion), je ne pense pas qu’il a tort de dénigrer les gros succès cinématographiques comme « Bienvenue chez les Ch’tis » ou « La grande séduction » et de pointer la paresse du troupeau au niveau culturel, mais bon, pour ma part, c’est bien rare que je ne trouve pas au moins quelques petits côtés positifs à quelque chose, même dans « La grande séduction », ce qui s’appelle de l’ouverture. Demander de l’ouverture à Pierre Foglia? Laissez-moi rire…
Ça me fait penser à une anecdote assez récente. Pierre JC Allard a eu l’idée de demander à des personnalités d’écrire quelque chose pour le blogue « Les 7 du Québec ». Il a donc envoyé des courriels, dont un à ce vieux schnoque. Sa réponse est publiée sur le blogue (j’avoue que le procédé est assez spécial…) :
Ce que je comprends de ça, c’est : si tu ne reçois pas un chèque de Gesca ou de Quebecor (ou tout autre média, corporation, compagnie, etc.) après publication de tes écrits, t’es pas digne d’intérêt! Selles de boeuf!
Je doute fort que Pierre Foglia, s’il commençait sa carrière aujourd’hui à l’époque des blogues, deviendrait plus tard le chroniqueur vedette qu’il est en ce moment. Pour ceux qui comme moi ne peuvent plus trop le sentir, alors que ses effluves finissent toujours par se pointer au bout de nos nez, nous sommes victime de la conjoncture d’antan où il a été à la bonne place au bon moment avec absolument plus ou moins de talent que d’autres. Ces autres sûrement aigris de ne pas avoir eu sa chance… (Et le fait qu’il soit « un peu français » a bien dû aider aussi, à l’époque où l’expression « né pour un petit pain » était le mantra inconscient du peuple.)
C’est ça qu’on appelle l’Histoire. Le plus beau là-dedans c’est qu’elle se poursuit, différemment. On verra bien si elle va lui donner tort.
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