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J’ai un petit remplacement chez BV!
Si ça vous tente, mettez vos lunettes de soleil… et cliquez là, j’ai pondu un billet au sujet de Pâques.
Po-poooook!
Opinion, humeur, politique et poésie!
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En ce temps des fêtes, dont une très large part va à l’événement de la naissance de Jésus, un passage du livre « La Philosophie pour les nuls » de Christian Godin, m’apparaît assez intéressant, dans le cadre des dernières discussions sur la laïcité versus la religion dans la société :
L’Antiquité mêlait religion et politique : presque toujours, presque partout, le pouvoir était à la fois théologique et politique, sacré et profane, céleste et terrestre. L’empereur romain devait être vénéré comme un dieu et des temples lui étaient consacrés. Les persécutions antichrétiennes n’ont pas eu de causes à proprement parler religieuses : les Romains intégraient avec une inconsciente tolérance à peu près tous les cultes étrangers. Ce qu’en revanche ils ne pouvaient ni tolérer ni a fortiori intégrer, c’est l’attitude de ceux qui ne croyaient qu’en un seul Dieu, à l’exclusion de toute autre puissance.
Rendez à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu, répond Jésus à ceux qui cherchent à le mettre en difficulté sur la question de savoir s’il convient de payer l’impôt à Rome, puissance occupante. La séparation des deux pouvoirs, politique et religieux, constituera la doctrine officielle de l’Église (dans les faits, il en ira tout autrement, car assez tôt cette dernière aura à coeur de détenir elle aussi le glaive de la Terre).
Jésus aurait-il inventé la laïcité? Avec le christianisme, les idées ne sont jamais simples. Il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu, dit d’un autre côté saint Paul. Phrase aux conséquences incalculables. Les papes s’appuieront sur cette même parole de l’apôtre lorsqu’ils prétendront dicter leur loi aux rois, aux princes et aux empereurs. Les dix siècles du Moyen Âge seront perturbés par ces querelles. L’équivoque, on le voit, était présente dès les origines, dans le Nouveau Testament.
Avouez, à la base, qu’il est assez intrigant de voir que c’est la seule formule, « Rendez à César ce qui appartient à César », sans la partie se référant à Dieu, qui a survécu dans le langage courant. Même le sens a été perverti, cela signifiant maintenant qu’il faut attribuer le mérite de toute chose à la personne qui en est l’instigatrice. Et j’en suis le premier surpris, n’étant pas très théologien dans l’âme. Mais sous le jour de l’examen philosophique, cela m’apparaît assez précieux comme information.
Or, il ressort de cette histoire que Jésus était un fin stratège. Sachant la tolérance religieuse des Romains, il sépare ouvertement le pécuniaire du religieux de manière à plaire à ces polythéistes, puisque César, lui-même un dieu, se voit placé à côté du dieu chrétien. Et comme le point de litige concernait l’impôt, de voir que l’ennemi numéro un leur octroyait sans arguments le droit de disposer des questions matérielles a d’autant dû les flatter dans le bon sens…
Mais aujourd’hui, est-ce que cette lecture plus terre-à-terre des saintes Écritures, et de ses éléments historiques, ne devrait pas avoir préséance sur celle de l’Église pour nous permettre de voir plus clair au niveau de la place de la religion dans la société? Et je crois même que la position des Romains vis-à-vis du monothéisme exclusif devrait aussi nous influencer, au-delà bien sûr de son caractère de persécution, car, malgré son évident fouillis conceptuel, il y a une ouverture aux croyances autres, et une position clairement contre le dogmatisme. Aussi, la religion juive, première religion monothéiste, d’où découlent le christianisme et l’islam, parce qu’elle était au début non exclusive, acceptant l’idée qu’il existe d’autres dieux pour les autres peuples; mais l’exclusion, l’idée d’un « peuple élu » est apparu subséquemment dans l’histoire.
Voilà où la laïcité se trouve : dans un refus total de trancher, de s’accaparer La Vérité. Alors, elle se trouve bien sûr sans conteste du côté progressiste, très loin du doctrinaire. Et si Jésus a pu semer cette graine dans la civilisation, peut-être sans trop s’en rendre compte, il faudrait bien pouvoir en contempler le résultat dans nos institutions et dans notre vie sociale. La seule Vérité est changeante et malléable, elle se pétrit dans l’organisationnel, par à-coups de discussions. Et la discussion d’individus à individus est beaucoup moins cacophonique (et meurtrière) que celle des peuples et des groupes menés par la religion, il faut toujours se le rappeler.
(La photo provient d’ici.)
On vient de me diriger vers un documentaire très intéressant. J’en suis encore qu’au début, la première partie explique que la religion chrétienne n’est qu’une répétition de la religion égyptienne, comme pratiquement toutes les religions.
Par exemple :
Étant athée, ça me conforte encore plus dans ma non-adhésion à un culte religieux. Je retourne à mon visionnement!
Ajout (18h14) :
J’allais oublier, l’intro est très longue, y’a que des images et du son, avancez à environ 4 minutes et des poussières…
Ajout (18h34) :
…the Christian religion is a parody on the worship of the Sun, in which they put a man whom they call Christ, in the place of the Sun, and pay him the same adoration which was originally paid to the Sun…
Thomas Paine (1737-1809)
Cela fait référence au fait que c’est la nature qui a influencé l’humanité à créer le culte, dont le premier a été obligatoirement le soleil, moteur de toute la vie sur la Terre.
Ajout (vendredi 6h03) :
Je viens de terminer le visionnement de la deuxième partie, en rapport aux événements du 9/11. Cela n’a fait que confirmer ma croyance en un complot interne. L’emploi du terme « croyance » est bien choisi puisque cela n’est que suspicion : les faits dirigent la raison vers une conclusion ou une autre selon les préjugés favorables ou défavorables vis-à-vis l’administration Bush.
Personnellement, je les crois capables de monter une telle mascarade. Le problème, c’est que cela soit vrai ou faux ne changera pas la donne pour ce qui est de la réalité de la guerre et de la lutte au terrorisme. L’industrie de l’armement aura fait ses choux gras quand même…
Donc, le temps est l’ennemi de la société, car la mémoire est sélective et l’histoire n’est plus exemplaire; elle n’est que divertissante, comme le reste.
Tout ce qu’ils peuvent cacher pour que le temps passe est une absurdité. Une société sans la transparence instantanée n’est pas une démocratie : il en manque les plus importants outils.
Ajout (vendredi 15h30) :
« I believe that banking institutions are more dangerous than standing armies… if the american people ever allow private banks to control the issue of currency… the banks and corporations that will grow up around them will deprive the people of their property until their children wake up homeless on the continent their fathers conquered. »
Ajout (vendredi 16h25) :
Ouf!
Simplement croire à la moitié de ce qui est dit dans ce documentaire revient à accepter que la réalité est loin de ce que nous présente partout.
La révolution est commencée depuis longtemps. Il n’en tient qu’à vous de tenter d’ouvrir les yeux des gens autour de vous, de prôner le désintéressement, de tenir mordicus à votre individualité et non à votre égoïsme. Penser est le premier pas.
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